NdlA : Juste pour dire que le sitea une nouvelle fois merdé, et que non seulement je ne recevais pas vos reviews, mais je ne pouvais pas poster, d'où ce délai assez long.


Chapitre 20

Ils arpentaient les ruines de l'ancienne cité de Minoen depuis des heures sans rien trouver. Et le soleil commençait à décliner à l'horizon.

Mustang s'assit sur un rocher.

Où pouvait bien se terrer Hawkeye ?

Ils avaient fouillé chaque caillou, grain de sable, touffe d'herbe de ces maudites ruines, sans rien trouver.

Une construction aussi importante qu'un temple devait forcément laisser des traces ! Et puis quelqu'un avait bien dû en trouver l'entrée pour y pénétrer et libérer le monstre qu'il renfermait.

Alors Bon Dieu, où était ce temple ?

Que lui avait dit Riza lorsqu'elle lui avait raconté ses rêves ? Elle était descendue par un escalier en suivant les serpents. Ce sont les serpents qui l'avaient guidée jusqu'à la salle où reposait le sarcophage renfermant Kâa.

Des serpents, ce n'est pas ce qui manque ici ! Ils grouillent de partout. Et si…

Roy se leva et se mit à la recherche de reptiles. Moins de dix minutes plus tard, il trouva une vipère dont les écailles jaunes et noires formaient des losanges. Celle-ci rampait dans le sable, ondulant de son corps souple. Roy se mit à la suivre, tout d'abord, il se dit que c'était n'importe quoi, la vipère ne semblait pas suivre de direction particulière, puis il se rendit compte que bien au contraire, elle semblait aller toujours dans la même direction, et qu'elle était à présent rejointe par d'autres congénères d'espèces différentes. Toutes convergeaient vers un même point.

Alors que le soleil atteignait presque la ligne d'horizon, il darda une dernière fois ses rayons sur la terre, avant de laisser place à la lune. Un éclat irisé au ras du sol attira l'œil de Mustang.

Il s'en approcha prudemment, en évitant les serpents. Roy reconnut immédiatement les éclats colorés d'un vitrail.

Il venait enfin de trouver le temple.

Mais où en était l'entrée ? Et où était Riza ?


Coward n'avait pas décoléré depuis sa rencontre avec Mustang. C'était plus fort que lui, il ne pouvait vraiment pas sentir ce petit Colonel. Il représentait tout ce qu'il aurait voulu être. Beau, charismatique, talentueux, intelligent, aimé de ses hommes et surtout des femmes.

Il retira sa veste et arracha sa cravate et l'envoya valser à travers la pièce.

Ce dont il avait besoin pour le moment, c'était d'un bon verre.

Il sonna la clochette pour faire venir Marie.

La si jolie Marie, qui n'arrêtait pas de l'allumer mais qui ne voulait pas se laisser faire lorsqu'il se montrait entreprenant.

Il était sûr que si c'était Mustang qui flirtait avec elle, elle ne dirait pas non. Et cette pensée l'enrageait encore plus.

Ne la voyant pas arriver, il sonna la clochette de nouveau. Mais qu'est-ce qu'elle fait ?

Toujours rien.

Il sortit du salon et hurla dans le couloir :

« Marie ! Je vous paie pour que vous veniez dès que je vous sonne ! »

Des pas dans son dos le firent se retourner, Marie avançait vers lui, ses lèvres s'étiraient en un fin sourire.

« Argus, j'ai une amie à vous présenter. Elle mourait d'envie de vous rencontrer. »

Marie s'écarta pour laisser place à Riza.

Coward oublia immédiatement ses récriminations contre Marie et son visage s'illumina d'une joie sauvage à la vue de la jeune femme blonde.

Ainsi donc, il avait chez lui, à sa merci, la favorite de ce Mustang. L'heure de sa revanche avait sonnée. C'était trop beau.

Sa tenue peu réglementaire ne le surprit même pas. Après tout, elle était sans doute venue passer du bon temps avec lui !

Et du bon temps, il comptait bien en prendre avec cette jeune beauté.

Coward s'adressa à Marie sans quitter des yeux Riza :

« Fais la entrer dans le salon. Et ne nous dérange plus. »

« Comme il vous plaira Monsieur Coward. »

Il retourna dans son salon, suivi par Marie et Riza, et s'installa confortablement dans son canapé, écartant les bras sur le dossier et croisant ses jambes.

Marie se tourna vers Riza et lui murmura à l'oreille :

« Je te rappelle, ce monsieur a encore un rôle à jouer, alors laisse le vivant. »

Marie sortit du salon et referma la porte. Elle s'adossa contre le mur, ferma les yeux et attendit.

« Alors Lust, tu as présenté notre amie à ce cher Monsieur Coward.

« Toujours à roder Envy.

« Tu sais que l'habit de boniche te va à merveille ?

« Si tu ne veux pas que je t'embroche, fermes là. »

Un hurlement de terreur et de douleur se fit entendre dans le salon.

Envy se tourna vers la porte :

« Ouch, je voudrai pas être à sa place. Ne crois tu pas que nous devrions intervenir avant qu'elle ne le tue ?

« Laisses la s'amuser un peu. Et puis ce porc mérite ce qui lui arrive. De toute façon, je lui ai dit de le laisser vivant. »

Un deuxième cri retentit.

« Oui mais tout de même. »

«Tu n'as qu'à aller la chercher toi-même. »

« J'en ai marre, c'est toujours à moi de m'y coller. »

Ils entendirent un troisième cri étranglé.

« Tu devrais te dépêcher avant qu'il ne soit trop tard.

« Bon d'accord, j'y vais. »

Envy entra dans le salon. Du sang recouvrait les meubles et avait éclaboussé les murs.

Riza était penchée sur Coward qui semblait avoir sombré dans l'inconscience.

Lorsque Envy pénétra dans la pièce, elle tourna vers lui son visage ensanglanté et cracha dans sa direction.

Envy remarqua qu'il manquait de sérieux bouts de peau sur les bras et dans le cou de Coward. Sa poitrine était lacérée en plusieurs endroits.

« Du calme ma belle, on a encore besoin de lui. »

Riza cracha une nouvelle fois, découvrant ses crocs.

« Bon t'as pas l'air de vouloir te calmer. »

Envy soupira, il ne lui restait plus qu'une option. Il se métamorphosa en serpent et alla s'enrouler autour du corps de Riza.

A son contact, elle se calma et libéra le Maire qui agonisait.

Ils ressortirent du salon. Lust y entra à son tour pour vérifier l'état du Maire.

« J'ai intérêt à prévenir les secours rapidement. »