Bonjour à vous fidèles lectrices et merci de continuer à me suivre. Cette histoire m'apporte beaucoup d'inspiration et j'adore l'écrire. Comme vous avez pu le constater, les chapitres sont de plus en plus long. On verra si celui si continue dans la lancée - )

Comme je n'ai pas pu écrire et poster la semaine dernière, je vous offre déjà un 2e chapitre cette semaine. Voici donc le chapitre 5, qui se déroule principalement à Bruxelles et sans Cullen (peut-être juste un peu à la fin), désolée mais ils seront de retour au prochain chapitre.
D'autres personnages de la saga vont apparaitre ici.

N'hésitez pas à aller sur mon blog pour y voir les photos qui correspondent à l'histoire et allez-y régulièrement, je fais des changements ou en tous cas, je poste de nouvelles images à chaque chapitre : royal-twilight-fiction . blogspot . com (supprimez les espaces).

Bonne lecture.

5. Retour à la normale … ou presque

20 mai 2020

J'étais rentrée à Bruxelles depuis quelques jours déjà et depuis, je ne cessais de penser à lui. C'était ridicule d'éprouver des sentiments déjà si fort pour un homme avec qui j'avais passé à peine 5 minutes. Mais chaque fois que son éblouissant sourire en coin et ses étincelants yeux émeraudes traversaient mon esprit, j'avais à nouveau le cœur qui battait à la chamade, presqu'autant que le soir où nous avions dansé et qu'il m'avait laissé en plan.

J'étais assise dans mon salon, regardant à la fenêtre, tout en me remémorant ce moment magique.

Bella, ma chérie, m'interpella ma mère, me tirant de mes songes. Tu ne m'as toujours pas raconté comment ça s'est passé au mariage d'Alice !

En effet, depuis mon retour de Londres, j'avais essayé le plus possible d'éviter Renée, afin qu'elle ne discerne pas sur mon visage, l'air songeur que je devais afficher depuis le mariage d'Alice. Mes parents arrivaient à lire en moi comme dans un livre ouvert, je ne pouvais rien leur cacher et je ne souhaitais pas qu'ils se fassent des films en voyant ma mine rêveuse.

Oh Maman ! je ne t'avais pas vue. Tu disais ?

Renée s'assit alors à côté de moi sur le divan.

Tu sembles ailleurs, ma fille. Je voulais que tu me contes ton weekend à Londres.

Ah ça ?! euh… rien de spécial, niai-je.

Isabella ! Essayerais-tu de me cacher quelque chose ? gronda-t-elle.

Qu'est-ce que je vous disais ? je ne peux rien lui cacher !

Bien sûr que non, tentai-je de la rassurer, sans succès bien sûr.

Toi, tu as rencontré quelqu'un et tu ne veux rien dire à ta pauvre maman chérie ?!

Juste un petit flirt, rien de plus de toute façon avouai-je quand-même.

Mais qui ne t'a pas laissée indifférente, je peux voir. Qui c'est ?

Tu ne le connais probablement pas, mentis-je. J'ai oublié son nom, en plus.

Tu sais que je ne te crois pas. Mais tu finiras bien par avouer tôt ou tard ! dit ma mère.

De toute façon, je n'ai aucune chance ! Donc pas la peine de préparer le mariage.

Elle essaya de me soutirer plus d'informations, mais je tins bon et ne cédai pas à ses insistances.

Nous recevons le roi et la reine d'Espagne cette semaine, m'annonça la reine. Le roi Eléazar et son épouse, la reine Carmen, viennent avec leur fils Nahuel en visite d'état.

Chouette, une visite d'état ! grommelai-je. On va bien s'amuser.

Isabella, tu assisteras aux visites et à la réception ! morigéna-t-elle. Tu accompagneras
le prince. Ton frère et Jessica seront là, ainsi que ta Tante Susan et toute la famille.

Plus on n'est de fous, plus on rit ! dis-je, tentant de la dérider.

Nous étions en plein mois de mai, le ciel était bleu et ensoleillé. Des températures assez hautes étaient attendues, ce qui devenait normal à cette époque de l'année, puisque nous approchions de l'été. Je décidai donc qu'une promenade dans le domaine avec Poppy était de mise.

Quand ma mère me laissa enfin, je décidai d'enfiler une tenue légère mais convenable pour sortir. J'attachai la laisse à ma chienne et nous sortîmes nous balader dans le parc de la résidence royale.

Je marchai vers les serres royales, qui devaient surement être en fleurs à cette saison. J'adorais le printemps pour le retour des températures chaudes, les fleurs, les chants des oiseaux et les animaux qui sortaient de leur hibernation avec leur nouveau-nés.

Nous fîmes ensuite un détour par le château du Suyvenberg, la résidence de Mike et Jessica, mais mon frère s'était absenté pour aller au parlement, étant devenu sénateur de droit à son mariage.

Je rentrai au château principal, y ayant toujours mes quartiers jusqu'à ce que je sois mariée.

Après avoir lâché mon labrador dans l'appartement, je fis un tour dans mon bureau et trouvai du courrier sur la table. C'était une lettre officielle qui venait de Buckingham.

Excitée, je l'ouvris rapidement et y trouvai une invitation à l'anniversaire du Duc de Sussex pour le 20 juin prochain. J'en fus étonnée mais certainement ravie de revoir Alice qui serait rentrée de sa lune de miel, mais aussi de recroiser celui qui fêtait ses 30 ans, mon prince charmant, Edward.

J'étais impatiente à l'idée de danser à nouveau avec lui et de retrouver les superbes enfants de Rose et Emmett, turbulents mais si mignons et adorables.

Cette nuit-là, mes rêves furent habités par un petit garçon aux cheveux cuivrés et une petite fille aux yeux émeraudes. Ces couleurs n'étaient pas sans rappeler un certain duc anglais qui m'avait fait valser deux semaines plus tôt.

Le lendemain, je me réveillai avec un grand sourire jusqu'aux oreilles.

Comme chaque matin, je sortis faire une promenade autour du domaine avec ma chienne et je rentrai pour m'assoir à mon bureau, attendant les instructions de la reine.

Ne voyant rien arriver, je me rendis dans ma pièce préférée de la résidence : la bibliothèque. C'était calme, sombre et rempli de livres qui étaient mes meilleurs amis avec Alice Cullen et Angela Webber.

Bella où es-tu ? m'appela finalement ma mère.

Ici ! répondis-je en sortant ma tête de l'immense pièce peuplée de bouquins.

Arrête de te cacher ! se plaignit-elle. Les invités vont arriver ce soir, il faut aller te changer.

Je retournai donc à ma chambre et après une caresse à Poppy, je fouillai mon dressing après une robe qui conviendrait pour recevoir des invités.

Je me rendis ensuite dans les appartements de mes parents, à l'autre bout du pavillon. Ma tante était déjà arrivée avec son mari Harry et leurs 2 enfants.

Mon oncle était un homme d'affaire amérindien qu'elle avait rencontré lors d'un voyage à Seattle. Ses ancêtres étaient originaires de la tribu des Quileutes dans le nord de l'état de Washington.

Leur fille Leah, l'ainée, venait d'avoir 20 ans et de terminer sa première année à l'université U-Dub*.

Seth, son jeune frère, était encore un adolescent de 15 ans. Il allait à la Montgomery International School, une école internationale située à Bruxelles, près de la Commission Européenne et de l'OTAN où travaillait son père, depuis qu'il avait épouser ma tante Susan.

Bella, c'est bon de te revoir ! me lança mon cousin en me sautant au coup.

Tu n'as qu'à traverser la ville si tu veux me voir plus souvent, lui répondis-je. Bonjour Leah, saluai-je ma cousine à son tour.

Isabella ! me salua-t-elle.

Autant Seth me vénérait presque, sa sœur, par contre, ne m'avait jamais vraiment pu me calculer et c'était réciproque. Une certaine jalousie régnait entre nous depuis toujours. Elle convoitait mon statut de futur reine, vivant dans un palais et assistant à des galas, habillée par des grands couturiers. Moi, j'enviais sa vie simple sans chichis, ni révérences, à faire ce qu'elle désirait et se marier quand elle le voudrait, avec l'homme qu'elle aimerait.

Tante Sue ! saluai-je la sœur de mon père. Comment vas-tu ?

Très bien, ma chérie répliqua-t-elle. Et toi ? comment était le mariage à Londres ?

Très bien, lui dis-je sentant mes joues en feu.

Toi, tu as rencontré un homme qui te plait ! s'exclama ma tante.

J'ai essayé de lui tirer les vers du nez hier, intervint Renée. Mais elle n'a pas daigné dire quoi que ce soit ! Alors Bella, vas-tu enfin avouer ? me demanda-elle encore.

Il n'y a rien à dire pour l'instant. Peut-être le reverrai-je dans un mois, confessai-je.

Qu'y a-t-il dans un mois ? s'étonna ma mère.

Je suis à nouveau invitée à Londres, pour l'anniversaire du prince Edward. Il fête apparemment ses 30 ans. Je suppose que tout le gotha européen de sa génération est invité à la fête. Ce sera l'occasion pour moi de passer plus de temps avec Alice, cette fois.

Bella peux-tu aller chercher ton père et ton frère, ils discutent dans le bureau. Dis-leur que le déjeuner est prêt et qu'ils viennent manger au plus vite.

Je me dirigeai donc vers le bureau privé de mon père et frappai à sa porte.

Entrez ! me répondit le roi. Oh Bella c'est toi ?! dit-il lorsque je passai la tête dans la pièce.

Maman vous demande de rappliquer illico presto. Leur dis-je. Le déjeuner est prêt.

Quand la Reine ordonne, le Roi exécute ! s'exclama Charlie en se levant.

Nous allâmes ensuite tous les trois rejoindre la famille dans la salle à manger privée, où la femme de mon frère était arrivée entre temps.

Nous déjeunâmes dans la bonne humeur, avant de reprendre notre sérieux pour accueillir nos invités venus de Madrid. Nous partîmes donc tous les attendre dans la cour du palais.

Lorsque le roi Eléazar arriva, lui et sa femme saluèrent mes parents, tandis que leur fils, Nahuel, vint directement s'incliner devant moi, prit la main que je lui tendis pour l'embrasser au lieu de la serrer.

Je ne m'attendais pas à un baisemain et ce fut embarrassant, surtout lorsque je vis tout le monde les yeux rivés vers nous et un grand sourire jusqu'aux oreilles.

Pendant tout le reste de la journée, le prince héritier d'Espagne tourna autour de moi, comme une abeille s'apprêtant à butiner une fleur. C'était vraiment agaçant et je dus me contenir pour ne pas vexer mon homologue espagnol ou déplaire à mes parents si les siens venaient à s'en offusquer.

Ça dura pendant tout leur séjour. Nahuel me suivit comme un petit toutou toute la semaine.
Le premier soir, Charlie et Renée invitèrent nos hôtes à un diner privé au château. Le prince ne put se retenir de me tarir d'éloges devant ma famille extatique par la situation, alors que nous étions tous réunis dans le salon où l'on recevait les invités de marque.

Lors de leur dernier jour à Bruxelles, nous les emmenâmes visiter une entreprise espagnole basée à Bruxelles. Le soir, un gala fut donné en leur honneur. J'avais troqué mon tailleur et chapeau jaune pâle contre une robe de soirée bouffante bleu nuit et une tiare avec diamants et saphirs.

Après le diner de réception, les invités se dirigèrent vers la salle de danse. Tout au long du bal, Renée m'incita à accepter les invitations à danser du prince Nahuel. Je finis par me résigner à consentir à une valse. Alors qu'il me faisait tournoyer parmi les autres danseurs, je fus perdue dans mes pensées, me remémorant la dernière fois que j'avais danser et le visage d'Edward se manifesta dans mon esprit. Je pensais à mon prince charmant anglais en dansant avec le prince ibérique.

Quand je pus enfin aller me coucher, je repensai à ce qui m'avait traversé dans mes réflexions ce soir. J'étais à présent déterminée à tout faire pour séduire le Duc de Sussex et finir la nuit dans son lit. Puisqu'une relation, voire un mariage avec lui était sans doute utopique, cela me permettrait d'assouvir une bonne fois pour toute mon désir pour cet adonis et d'ensuite l'oublier définitivement.

Avant de repartir pour Londres, j'allai trouver le couturier royal pour l'implorer de me faire ou me prêter une tenue tout à la fois élégante, sobre et sexy.

Alice m'avait confié que la couleur préférée de son frère était le bleu. J'optai donc pour une longue robe bleu roi évasée avec un col en v. elle était en mousseline et dentelle brodée de paillettes.

Si je ne parvenais pas à le charmer à son anniversaire, jamais je ne le pourrais. Je finirais alors par renoncer. Pourtant, j'avais bien vu au mariage de sa sœur, qu'il semblait aussi attiré par moi que je l'étais par lui. À moins que je n'eus vu dans ses yeux, que ce que j'avais envie de percevoir.

Moins d'un mois après la venue des hispaniques à Bruxelles, je m'envolai derechef vers la capitale britannique où, comme la fois précédente, une voiture noire vint me chercher à l'aéroport et me conduisit tout droit au palais de Kensington.

Bella ! m'accueillit Alice en m'étreignant à nouveau dans ses bras comme un boa constrictor.

Moi aussi je suis contente de te revoir Alice, lui dis-je. Ce qui la décida enfin à me lâcher.

Il faut absolument qu'on parle de ma réception de mariage ! s'excita-t-elle.

Elle m'entraina rapidement vers ses appartements qui étaient un véritable chantier de cartons et valises. Elle allait emménager avec Jasper à Frogmore Cottage, une maison que la reine Elizabeth leur avait offerte pour leur mariage et qui se trouvait à Windsor, à 25 miles, soit 40 kilomètre à l'ouest de Kensington. Mais les jeunes mariés avaient besoin de leur intimité, avait suggéré leur grand-mère.

Tu as fait un prodigieux effet à mon frère lorsque vous avez dansé à mon mariage, m'annonça mon amie tout émoustillée. Je ne l'avais jamais vu aussi envouté par une fille avant, surtout une brune, lui qui préfère les blondes.

Ah bon ?! la sondai-je, abasourdie par sa confession.

Il t'a vue il y a quelques semaines dans les journaux aux bras du prince d'Espagne. Je l'ai vu devenir rouge de colère. Il s'est levé brutalement et a balancé le papier à l'autre bout de la pièce. Bref, il nous a fait probablement une grosse crise de jalousie.

Je sentis mes pommettes s'enflammer, j'étais abasourdie par cette nouvelle mais absolument ravie.

Alice venait de me rassurer sur mon projet et je pensais bien arriver à mes fins : finir dans le lit du prince Edward !

Il était bien fini le temps où les princesses restaient vierges jusqu'au mariage.

Nous étions au XXIe siècle !

* U-Dub = l'Université de Washington, la plus réputée de Seattle et de l'état.

Pour finir, ce chapitre n'est pas aussi long que le précédent mais je ne voulais pas aller trop loin dans l'histoire.

Prochain épisode : un pdv d'Edward de cette fameuse « crise de jalousie » et son anniversaire !

N'oubliez pas de laisser vos commentaires, ça fait toujours plaisir tant qu'ils sont constructifs - )

Je vous conseille encore d'aller voir les photos de la fiction sur mon blog.