Larme de sang.
Genre : Yaoi, amitié, pédophilie, tout ça sur ton de guerre.
Couple : Futur HPDM et ensuite, l'éternel, HGRW, ensuite qui sait ce qui se passera dans ma petite tête ;
Note de l'auteur : Merci beaucoup à tout ceux qui ont reviewer ce premier chapitre, ça m'a fait vraiment très plaisir, et puis merci aussi à ceux qui sont passés lire Quand le rideau tombe. Normalement Ténèbres ou lumière ? Arrivera la semaine prochaine. Voila, que dire d'autre, à part que les réponses aux reviews sont en fin de chapitre, que je vous adore et puis que ben je vous souhaite une bonne lecture. Ah oui, je voulais aussi précisé que mes chapitres sont partagés, un coup on voit ce qui ce passe avec chez Draco, un coup chez Harry. Mais bon vous verrez bien comment est construit le chapitre, j'espère que ça vous plaira.
Résumé : Draco vingt ans, mangemort seul dans un village détruit quelques heures plutôt par les mangemorts fait une étrange rencontre qui changera sûrement sa vie. Harry en a marre de tout ça, il veut que cela cesse.
Chapitre 1 : Lumière au bout du couloir.
Draco arriva en plein milieu du salon de sa maison, où il vivait seul, enfin seul, deux elfes de maisons travaillaient pour lui, Blaise, Pansy, et il en passait, venaient encore le voir, malgré, qu'il est demandé à être seul et tranquille. Mais comment expliquer à certaines personnes qu'on ne veut plus les voir.
Après ces missions, il n'aspirait qu'à une chose, être seul, ne voir personne, prendre une douche pour se débarrasser de tout ce sang, de toute cette culpabilité de tuer des innocents mais au final tout ce qu'il réussissait à faire, était de plonger dans un profond état de déprime en sachant qu'une fois encore il avait ôté la vie.
S'il avait aussi son propre appartement, c'était pour ne pas attirer l'attention sur lui, tout le monde savait que Lucius Malfoy était mangemort, on se doutait pour lui mais personne n'avait son nom écrit dans la liste des mangemorts si bien qu'il en profitait pour continuer ses études en fac de sorcier, en étude de potion, médicomagie. Après tout pourquoi sa vie s'arrêterait elle avec Voldemort.
Bien sûr il était dur d'aller en cours, de continuer de vivre avec ce qui se passait, les élèves n'étaient pas très accueillants, chaleureux et amicaux mais il continuait d'y aller. Son esprit travailleur lui continuait de fonctionner à plein régime, et ses études comptaient beaucoup.
Il ôta ses chaussures pleines de boue, les laissant au bon soin de son Elfe de maison et se dirigea vers sa chambre à l'étage. Il monta un petit escalier de bois, et entra dans la deuxième pièce sur la gauche. La salle était dans l'ombre en cette journée de pluie, et il savait que la lumière trop forte pour l'enfant ne ferait que l'apeurer plus qu'il ne le fût déjà. Il le déposa dans son lit, ne pensant même pas au fait que tout allait être sali, il avait autre chose en tête pour se moment. Il alluma la petite bougie sur la table de chevet et observa l'enfant. Il tremblait toujours de peur et de froid. Il fallait le rassurer.
- Ecoute, je ne vais pas te faire de mal, mais je dois te soigner.
L'enfant resserra ses bras sur la cape, plantant ensuite ses yeux olives dans ceux métal de Draco. Il n'aimait pas les enfants, enfin, ça braillaient, ça n'avaient aucune discipline, c'étaient peu intelligent, ça souriaient souvent, ça n'avaient pas de soucis, en gros c'était tout ce que pouvait détester Draco, parce que c'était tout ce qu'il n'avait pu avoir, une enfance normal.
- Je te promets que je ne te ferais rien.
L'enfant jugea bon de ces dires, et hocha la tête, après tout cet homme l'avait aidé. Mais peut être était il comme les autres, peut être que lui aussi voudrait autre chose en échange, qu'il lui ferait encore plus mal qu'il n'avait déjà. Il recula un peu encore, il voulait lui faire confiance, mais comment.
Draco soupira, il se doutait bien que l'enfant ne lui accorderait pas si facilement sa confiance, surtout que celui-ci avait été battu par les siens, et que lui ou un autre, pour un enfant prit de peur était la même chose. Il se leva du lit le laissant un moment seul, pour se débarrasser de sa chemise toute mouillée, s'il y avait un moyen de lui montrer qu'il était avec lui, c'était bien ça. Il revint torse nu sa baguette à la main.
- Regarde, voila pourquoi je ne te ferais pas de mal.
Il agita le bout de bâton et les yeux de l'enfant s'agrandirent d'effrois, devant lui, l'adultes qui l'avaient sauvé avait lui aussi des traces de coup, mais beaucoup plus ancien que les siens. Draco s'assis sur le bord du lit, l'enfant s'approcha lentement et posa sa petite main sur le torse pale afin de voir si tout cela était bel et bien vrai. Sous ses petits doigts, il sentit les petites fentes, les cicatrices qui avaient du faire si mal. Draco le laissa faire, peut savait ce coté là de sa vie, en fait personne ne le savait sauf son père, sa mère, et ses deux elfes. Son père était quelqu'un qui ne supportait pas l'indiscipline, si bien que lorsqu'il désobéissait, un coup de fouet était donné, puis si ça ce renouvelait, ça recommençait. Interminable douleur mais qui lui avait permis d'avoir cette discipline, cette rigueur au travail.
Il n'aimait pas les enfants parce que ça faisait du bruit, lui n'avait eu le droit qu'au silence, le moindre crie, le moindre rire, et il était battu. Un Malfoy ne devait pas faire de bruit, ne devait pas montrer ses émotions. Cela perturbait son père, cela l'empêchait de réfléchir, de travailler. Le silence était maître mot dans sa famille.
- Tu…as…encore…mal ?
Draco pencha la tête sur le coté et regarda le minois de l'enfant qui parlait avec difficulté et qui le regardait tristement. Il savait qu'en faisant ça, l'enfant serait plus ouvert avec lui.
- Oui et non, les blessures se rouvrent de temps à autres, mais le plus dur est psychologique. Tu vois je ne te ferais pas de mal.
Le petit garçon esquissa un micro sourire et Draco comprit qu'il pouvait passer à l'action. Il se releva et lui demanda de le suivre dans la salle de bain. Mais avant de passer la porte, il s'arrêta et se tourna vers lui.
- Moi c'est Draco Malfoy et toi ?
- Michael Beckers.
- Allez Michael, viens.
Il lui tendit la main, ces doigts rencontrèrent ceux de l'enfant, ils étaient si froids l'un et l'autre. Draco le tira vers lui, il avait fait le seul geste que son père ne lui avait jamais fait, il avait tendu la main en aide à quelqu'un. Michael suivit Draco, bien sûr beaucoup de questions passaient dans sa tête, après tout, il venait de se passer quelque chose d'horrible pour lui, mais le fait que cette homme l'aide et lui montre ce qu'apparemment personne n'avait vu, l'avait rassuré même si certaines choses lui semblaient irréelles.
Il entra dans une petite salle de bain enfin petite, elle était plutôt spacieuse, ce qui l'étonna, c'est que tout était éclairé à l'aide de bougie, mais pour le moment, ce qui le préoccupait le plus était de savoir ce qui allait se passer.
Draco le tira vers la baignoire ou plutôt mini piscine et l'assis sur le rebord. Il le laissa un instant, prenant dans un petit placard au dessus du lavabo de quoi soigner ses blessures. Il revint vers l'enfant et s'agenouilla devant lui.
- Ecoute, je sais que tu ne me connais pas, que tu ne me fais probablement pas confiance et que après ce que tu viens de vivre, tu préfères faire ça seul. Je vais te laisser te laver surtout fait attention, lorsque tu seras prêt tu as un peignoir là, je te soignerais ensuite.
Michael acquiesça et Draco sortit de la salle de bain. Il savait qu'après un viol, mieux ne valait pas toucher la victime et encore moins la voir nu. Il savait que le fait de lui avoir montrer ses marques avait fait en sorte que l'enfant lui accorde un peu de confiance, mais il y avait encore se doute dans ses yeux et ses petits tremblements. Il passa la porte de sa chambre pour la cuisine. Un petit pop se fit entendre et un elfe de maison apparu.
- Monsieur Malfoy désire quelque chose ?
- Euh…oui, Steny, garde un œil sans qu'il ne te voit sur l'enfant.
- Bien maître, euh maître Malfoy.
- Oui.
- Vous feriez mieux de vous couvrir il ne fait pas chaud.
Et l'elfe disparu dans un petit pop, il connaissait Steny depuis tellement longtemps, c'était lui qui s'occupait de lui au manoir lors de ses jeunes années, mais Lucius l'avait renvoyé, le trouvant trop gentil. Finalement grâce à Mika, son autre elfe, il l'avait retrouvé et l'avait engagé sous ses ordres à lui. Il avait beau être dur avec eux, il les aimait bien et les elfes comprenaient très bien que son éducation y était pour quelque chose. Il y eu un pop rapide, et il se retrouva avec une chemise propre et sèche dans les mains. Il l'enfila un demi sourire aux lèvres et se dirigea vers la cuisine où devait se trouver en ce moment Mika.
Et il la trouva comme il le pensait entrain de s'affairer à faire la cuisine. Elle se tourna en l'entendant arriver et le salua. Draco s'accouda contre le bar américain et joua avec une des serviettes posées dessus.
- Mika, prépare de la nourriture pour deux.
- Vous allez garder l'enfant maître Draco.
- Je ne sais pas, il n'a sûrement plus de famille, il connaît mon visage, il sait beaucoup de choses mais….
Il laissa sa phrase en suspend, la jeune elfe fit une petite grimace, elle s'arrêta quelques secondes et se posta devant son patron.
- Je me trompe si je dis que vous voulez le gardez, et prendre soin de lui pour racheter vos erreurs.
Draco planta son regard triste dans ceux de son elfe, elle était quelqu'un d'intelligent et ses dans ses moments là qu'il se disait que Granger avait raison avec sa SAL, les elfes n'étaient pas que de vulgaires domestiques.
- Peut être, je n'arriverais jamais à racheter les erreurs que j'ai commise, il y en a trop, mais pour une fois, j'aimerais essayer de sauver quelque chose que mon père à détruit.
- Une façon de vous venger. Vous savez maître Draco, nous suivrons toujours vos décisions.
Draco fit un faible sourire, et Mika se remit à sa cuisine préparant un repas de plus. Draco joua encore un moment avec la serviette et la laissa travailler. Il traversa le salon et s'arrêta devant la fenêtre, la pluie tombait toujours, et les éclairs continuaient de sillonner le ciel. Il se demandait ce qui serait le plus dur, s'occuper d'un enfant qui probablement était moldu à part entière, ou alors continuer de vivre malgré tout ce qui se passait. Il hocha la tête, il avait envi de faire quelque chose pour l'enfant, il lui rappelait trop lui même.
Un petit pop se fit entendre et Steny lui dit que Michael était prêt et l'attendait dans la chambre. Il soupira et se dirigea dans sa pièce. Il trouva l'enfant complètement perdu dans le grand peignoir et observant la pièce étrange où il se trouvait. Il y avait une cage dans le fond et un grand duc y dormait, un cadre où se trouvait son sauveur entrain de voler sur un balais et beaucoup d'autre chose du style comme un diplôme de ses études à Poudlard, ce qui lui avait valu une punition pour avoir eut, après Granger, les meilleures notes.
Michael s'assit sur le lit et regarda le blond qui ne quittait pas le cadre, il semblait se souvenir de quelque chose de pénible. Draco hocha vivement la tête et s'agenouilla devant le châtain. Maintenant il pouvait enfin voir son visage. Il avait les traits fins, le visage encore arrondit par l'enfance, des yeux avec de longs cils noirs, des orbes olive magnifiques. Ses cheveux tombaient sur ses épaules en petites mèches fines. Draco en déplaça une et sortit sa baguette de sa poche. Il dit quelques mots que l'enfant ne comprit pas et le sac de médecine arriva dans ses mains.
- N'ai pas peur.
- Je n'ai pas peur. Répondit le châtain.
Draco sortit de quoi le soigner et lui demanda de bien vouloir lui dire où il avait mal. Michael trembla mais enleva son peignoir montrant ainsi son petit corps frêle et martelé de coups. Draco prit de la pommade et commença à l'appliquer sur les grandes traînées rouges. Au contact froid, l'enfant se tendit mais se laissa faire. Pour le moment l'homme ne lui avait rien fait alors qu'il aurait pu. Draco conscient qu'il avait pour le moment la confiance de l'enfant continua de le soigner, dès que le torse fut bandé, il se douta bien qu'il y avait d'autres endroits blessés.
- Pour le reste, je te laisse la pommade, mais soigne toi.
Michael hocha la tête et Draco passa dans la salle de bain afin de se laver lui aussi. Il passa sous la douche, cette petite tête châtain était vraiment jeune, comment ferait il pour le garder avec lui, il était censé être mort, et puis il allait devoir lui dire qu'il n'était pas comme lui. Il laissa l'eau le décontracter et en sortit une bonne demi heure plus tard, prenant les habits que Steny lui avait déposés, il retrouva Michael dans la chambre entrain de dormir. Roulé en boule au milieu du lit qui avait été changé pendant leur absence de la chambre par l'elfe. Il sourit en voyant le petit corps dormir paisiblement, il ramassa la médecine et le prit dans ses bras pour le mettre sous les couvertures pour qu'il ne prenne pas froid.
Il sortit de la chambre et s'assit sur un des tabourets devant le bar.
- Mika, finalement, je serais tout seul pour manger, il s'est endormit.
Elle lui déposa une bonne assiette de soupe devant le nez en grimaçant en guise de sourire.
- Vous devriez dormir vous aussi maître Draco.
- J'ai encore des devoirs à faire pour demain.
Il mangea sa soupe et une fois ceci fait il s'installa dans le sofa, ses livres ouverts devant lui et se mit à travailler, durant des longues heures ses devoirs si bien qu'il finit pas s'endormir dessus.
Harry venait de transplaner ainsi que Ron à Prés au lard, ils seraient bientôt suivit de Dumbledore Rémus et Tonk mais pour le moment, ils rentraient seuls tous les deux. Ils marchaient lentement dans le parc afin de rejoindre le château, le directeur avait préféré que la jeune maman reste à Poudlard, elle était mieux protégée que dans une maison, après il y avait aussi le QG mais beaucoup trop d'agitation pour elle.
- J'espère qu'elle va mieux. Soupira Ron.
- J'en suis sûr, tu sais très bien que c'est une femme forte.
- Oui, je sais, mais est ce qu'elle tiendra maintenant qu'elle a un enfant, est ce que moi je tiendrais maintenant que j'ai quelque chose d'encore plus précieux.
Harry regarda le ciel qui ne se dégageait toujours pas, il se doutait que Ron allait douté à présent, il allait avoir plus de considération pour lui que pour le reste. Avant il se battait parce que Hermione et lui le voulaient, avant il n'avait que la jeune fille à protéger et celle-ci se battait aussi mais maintenant, il y avait autre chose. Ron était père, et en tant que père il avait deux rôles à jouer. Celui de se battre pour un avenir meilleur mais aussi celui de rester en vie.
Harry savait que Ron ne le laisserait pas tomber, ils étaient comme des frères mais maintenant, lui était parrain d'une adorable petite fille, nommé, Nadia, et lui était le père. La vie ne serait plus pareille pour personne.
Ils continuèrent de marcher lentement dans le froid et arrivèrent aux portes, là, ils y entrèrent et furent heureux de se retrouver dans la chaleur des lieux. Le professeur Mc Gonagall semblait les attendre et vouloir des nouvelles. Harry fit signe à Ron d'aller retrouver sa fiancée, lui s'occupait de la femme. Le rouquin le remercia et partit en courrant vers les appartements qu'ils occupaient. Harry s'approcha de la vielle femme et celle-ci lui demanda tout bas comment ça s'était fini.
Tous les deux se mirent en marche et Harry lui raconta.
- Encore un carnage, tout le village a été décimé, de la première personne à la dernière. Ils n'ont laissé aucun survivant et il y a eut encore plus de viols qu'avant. Mais cette fois ils ne semblent pas gênés du fait que ce ne soit que de faibles moldus.
- Ce sont des montres, ils se disent supérieur à tout et s'abaisse à ça.
- Que voulez vous Minerva, je crois que dans ce monde, tout commence à ne plus tourner bien rond.
Ils continuèrent à avancer dans les couloirs vides, seulement les talons de la directrice de Gryffondor martelaient le sol. Ils se dirigeaient tous les deux vers les cachots. Arrivés devant la porte des appartements de Severus Snape, Mineva frappa et on s'empressa de leur ouvrir.
- Vous voila enfin, entrer.
Ils obéirent et Harry alla directement s'avachir dans le canapé de son ancien professeur. Minerva en fit tout autant mais avec plus de grâce. Severus resta debout devant un chaudron et laissa Harry répondre à sa question muette.
- Comme je le disais à Minerva, pas de survivant.
- Depuis que je me suis fait prendre, nous n'avons plus de renseignements valables. « Vous savez qui » devient trop méfiant.
- Oui, mais dans ce cas, que pouvons nous faire ?
- Je ne sais pas Minerva. Nous avons déjà de la chance que Lupin est un indique, nous ne pouvons en espérer plus.
- Mais à quoi cela sert il si à chaque fois nous arrivons trop tard.
Severus croisa le regard émeraude d'Harry, il avait bien grandit et bien changer, même s'il ressemblait de beaucoup à son père, il était quelqu'un de réfléchit et surtout qui prenait au sérieux son rôle. Il avait été bien surpris de voir que la mort de Sirius Black l'avait tellement affecté, qu'il était revenu de lui même lui demander des cours d'occulmentie ainsi que des cours de potions en plus. Harry Potter avait suivit des cours en double dans pratiquement toutes les matières et depuis sa sortie il ne cessait de lire et de s'entraîner.
- Je le sais Potter, mais il est déjà bien de pouvoir les sauver du sort qui les attend après leur mort.
Harry soupira, bien sûr que son professeur avait raison, il savait qu'au moins il pouvait faire en sorte de les envoyer à l'hôpital et qu'ainsi on pouvait leur offrir une meilleure mort que celle de finir dévorer par on ne sait quel créature en manque de chair fraîche.
Il passa une main nerveuse dans sa chevelure geai et remonta ses lunettes sur son nez. Combien de fois déjà lui avait on dit de passer voir quelqu'un pour ses yeux et combien de fois avait il répondu que pour le moment ses problèmes n'étaient pas les plus important. Il passait après les autres.
Severus s'occupait quelques minutes de sa potion avant de se tourner de nouveau vers le jeune homme.
- Albus ?
- Il est passé à Ste Mangouste afin de savoir quelque chose.
- Je vois, et Monsieur Weasley ?
- Il est partit retrouver sa femme et sa fille.
Severus hocha doucement la tête, Harry le regarda faire, son maître en potion, était quelqu'un de très intelligent et depuis qu'il prenait des cours avec lui, il avait comprit que pour se faire apprécier, il lui suffisait d'être bon dans cette matière et de montrer qu'il ne se laisserait pas abattre. Il se leva et s'apprêta à sortir.
- Je vais retrouver Ron et Hermione. Au revoir professeurs.
Il sortit des cachots et se dirigea en direction de la tour de ses amis, lui vivait seul plus loin, il n'avait pas voulu partager sa vie avec quiconque. Pour lui sa vie s'arrêterait dans peu de temps, peut être vaincrait il Voldemort, mas il était sûr que de ce combat, il n'en sortirait sûrement pas intact.
Il arriva devant le tableau qui maintenant représentait un enfant avec des ailes, Dumbledore avait trouvé qu'il irait mieux ici. Harry donna le mot de passe et entra dans les appartements. Tout était silencieux, il avança un peu juste au moment où Molly sortait d'une pièce. La jeune grand-mère passait son temps avec Hermione et Nadia, elle faisait tout son possible pour que tout soit parfait. Et puis s'occuper lui faisait du bien. Arthur était mort, il avait perdu la vie dans une bataille entre mangemort, un avada kadevra bien placé, Molly avait eu du mal à s'en remettre mais tout le monde l'avait soutenu. .
- Harry, te voila revenu, tout va bien ?
- Oui Molly, je suis passé vous voir tous.
Elle lui sourit et le mena à la chambre où se trouvait normalement Ginny, Ron et Hermione ainsi que la petite Nadia. Il passa la porte et pu voir que Neville se trouvait là aussi, celui-ci était devenu assistant en botanique et les aidait ainsi que le professeur Snape en leur fournissant les plantes dont ils avaient besoin. Ce qui était nettement plus rapide que de courir à droite et à gauche à la recherche de quelconques plantes.
- Harry !!! Sourit la jeune maman.
- 'jour 'mione, alors ça va ?
- Oui oui.
- Et ma petite nièce préférée?
Hermione sourit et lui tendit l'enfant qu'Harry se dépêcha d'embrasser. Il adorait sa petite nièce, il l'aimait beaucoup, parce qu'au moins elle lui montrait que malgré le sang, les morts et la peur, elle souriait innocemment à cette vie. Elle avait déjà le même regard que sa mère et surtout les cheveux de son père. Le petit duvet ornant son crâne montrait son appartenance à la famille Weasley. Il rendit la jeune fillette à sa mère et se tourna vers Ginny qui vint l'étreindre. Puis il adressa un signe de tête à Neville.
- Alors, que nous vaut l'honneur de ta présence en ces lieux ? Demanda Ron.
- Neville est arrivé seulement quelques minutes avant toi Harry. Confia Molly.
Neville se tritura les mains, ne sachant pas comment annoncer ce qu'il voulait dire. Ginny passa une main encourageante le long de son dos lui redonnant courage et celui-ci releva la tête sûr de lui.
- Malgré la guerre et tout ce qui se passe, je suis venue ici pour vous demander à tous, la permission de me fiancé moi aussi.
Tous le regardèrent étrangement, Hermione fit un petit sourire semblant déjà savoir le fin fond de l'histoire, Ron lui ne comprenait pas vraiment pourquoi Neville venait leur demander ça. Harry l'incita à continuer.
- Et bien, voila, si je suis là, c'est parce que celle avec qui je veux me fiancer n'est d'autre que Ginny. Je l'aime plus que tout et j'aimerais pouvoir faire ma vie, malgré la guerre avec elle.
Ron manqua un crie de surprise, Hermione fit un grand sourire, le visage de Ginny devint aussi rouge que celui de Neville. Molly regardait le couple un sourire bienfaiteur aux lèvres, et Harry, lui, il regardait sans sentiment les deux. Il les avait vu un soir tous les deux dans les bras l'un de l'autre. Comme quoi dans cette guerre le seul qui n'arrivait pas à vivre normalement était lui.
- Et bien bravo Neville, tous mes vœux de bonheur. Dit Molly. Tu as intérêt à prendre soin de ma seule fille.
- Aucun souci madame.
- Appelle moi Molly, je te l'ai déjà dit des centaines de fois.
Et les uns après les autres, ils les félicitèrent, les congratulèrent, Harry en avait presque la nausée, il était seul, seul pourquoi, parce que lui ne devait pas avoir de bonheur pour le moment. Il s'éclipsa de la mini fête improviser pour aller à la rencontre de Dumbledore, il l'avait sentit revenir, une magie plutôt élevé. Il se rendit au bureau du directeur, le ventre noué de ses festivités. Il donna le mot de passe et monta. Là il retrouva l'homme entrain de caresser la tête de Fumsteck. Il se tourna à l'entrée d'Harry.
- Quelque chose ne va pas Harry ?
Le garçon sourit nerveusement, cet homme serait toujours le même, il semblait toujours savoir tellement de chose, toujours lui en cacher aussi. Malheureusement, Harry n'était plus le gentil petit garçon qui se laissait guider.
- Neville vient de demander Ginny en fiançailles.
- Il en aura mis du temps.
- Vous trouvez aussi ? Sourit Harry.
- Tu sais Harry, je suis sûr que toi aussi tu trouveras quelqu'un.
Le survivant se laissa tomber dans le canapé en soupirant. Dumbledore savait vraiment tout.
- Je n'ai pas le temps pour ça, je ne peux pas espérer aimer quelqu'un.
- Et pourquoi cela Harry.
- Et bien tout simplement parce que je mettrais cette personne constamment en danger, que ma vie se résout à battre Voldemort et point barre et que même si je survis, je serais toujours celui qui a survécu mais en plus on pourra rajouter celui qui a vaincu le lord noir. Croyez vous quelqu'un voudra vivre dans cette optique, être toujours regardé de travers, plus de vie privée. Je ne pense pas que ce soit ce qui attire le plus.
Dumbledore lui fit un pauvre sourire et d'un coup de baguette fit apparaître un fauteuil en face du canapé où se trouvait Harry. Il s'assit dedans et regarda Harry dans les yeux.
- Je suis certain que tu trouveras la personne que tu cherches, mais peut être que ce sera celle dont tu t'attends le moins.
Harry hocha la tête, Albus avait sûrement raison, mais il oubliait un détail, la guerre, et elle n'était pas fini. Encore aujourd'hui en était la preuve, la mort avec frappée.
- Je ne veux pas être heureux avec tout ce qui se passe, je ne me sentirais pas bien si en rentrant le soir quelqu'un m'attendait et m'aimait alors que tout ce que j'aurais pu faire moi, c'est d'envoyer des cadavres à la morgue.
- Je te comprends parfaitement.
Harry était devenu très sérieux.
- Nous avons un sérieux souci, nous n'avons plus d'espion bien placé, nous ne sommes pas en bonne position face à Voldemort. Les mangemorts qu'il envoie sans que nous le sachions sont trop fidèles.
Dumbledore encra son regard dans celui émeraude de son protéger, voila, ils en venaient au problème. Il devait lui parler de ce fait étrange qu'on lui avait signalé.
- Harry, ce que je veux te dire n'est qu'une supposition mais je pense que ce sera peut être un atout pour nous, si nous arrivons à trouver cette personne.
Harry paru intéressé parce que lui disait le vieil homme.
- Je suis passé voir Marina, tu la connais bien n'est ce pas, c'est elle qui s'occupe des registres mortuaires.
- Oui, je l'ai rencontré plusieurs fois, pourquoi ?
- Et bien il se trouve, que nous avons fait les analyses et les tests magiques. Vois tu, en tant que sorcier, nous avons un moyen très simple d'authentification des victimes. Le village attaqué était dans nos registres vu que s'y trouvait des sorciers. Ce que nous avons trouvé étrange, c'est qu'il manque une personne.
- Comment cela ?
Dumbledore avait capté toute la curiosité du garçon.
- Et bien il se trouve que dans ce village se trouvait la famille Beckers, moldu à part entière. Louise et Martin sont morts mais leur fils Michael n'a pas été retrouv : mort comme vivant. Il n'a pas pu être emmené par un oncle ou une tante vu que la seule famille qui lui restait était ses parents. Le petit Michael a disparu, nous avons retrouvé sur les lieux ses vêtements tachés de sang, mais pas le corps.
Harry secoua la tête puis regarda son directeur.
- Vous voudriez dire qu'un mangemort l'aurait prit avec lui par remord sur ce qui venait de ce passer. Je ne peux vous croire, comment cela ce pourrait il ?
- C'est ce que nous voudrions bien savoir, le petit Michael n'est pas mort, ça s'en est certain, mais où est il passé, tout le monde se le demande.
Harry sembla partir dans ses pensées, tout cela était bien étrange, un enfant non mort et disparu. Comment penser qu'un mangemort avait pu le prendre sous son aile, mais si c'était le cas, cela voudrait dire que dans leur rang certains commençaient à douter de leur choix. Il faudrait trouver ce mangemort, et essayer de le faire passer de leur coté, mais autre problème comment le retrouver ? Dumbledore qui semblait lire les pensées d'Harry au fur et à mesure qu'elles défilaient dans sa tête sourit.
- Ce que je ne t'ais pas dit Harry, c'est que nous avons retrouvé quelque chose près des vêtements du petit Michael, quelque chose qui pourrait nous aider à retrouver cette personne.
Harry regarda Albus, celui-ci souriait, il porta sa main à sa poche et montra l'objet à Harry, celui-ci le prit, releva un sourcil et reporta son regard vers l'homme, ses doigts faisant tourner l'objet. Le directeur souriait en signe positif, ces doutes étaient les bons.
- Ce n'est pas possible.
A suivre…
Et voila la suite !!!! Alors alors alors alors ?????????? Vous en avez pensé quoi ???? Il est plus long mais plus court que je ne le pensais en fait. Mais bon, on fait comme on peut !!!!!! Donc et ben à la prochaine tout le monde !!! A votre avis quel est cet objet ??????? Bon je préviens que le chapitre suivant sera plus sombre que celui là, enfin de mon point de vue. Maintenant j'attends vos remarques, suggestions et puis aussi les menaces de mort pour faire souffrir nos pauvres petits !!!
Réponses aux reviews :
Celine.s : En effet je donne des grands rôles à Draco, c'est parce que je l'adore aussi !! Mais je pense que Harry n'est pas lésé non plus mais bon c'est à toi de voir. Missi pour ta review !!!
onarlucaAlors tu as trouvé la suite comment ? Nul ? lol !! Merci pour ton commentaire, c'était gentille !!!! Missi !!
angel-blue : La plus part de mes fics sont Dark lol !! Et puis en ce moment je me vois mal écrire quelque chose de très joyeux !!! Missi pour la review !!
Tete de noeud : Merci très beaucoup à toi !!!!
Anonyme : Merci beaucoup à toi !! D'où j'ai eu l'idée de mon titre, et ben de mon petit cerveau, on va dire que mon univers est assez glauque en ce moment donc mes pensées aussi et donc je trouvais que ce titre était pas mal. L'humeur du moment en quelque sorte. Voila, je sais pas si ma réponse te conviendra mais bon. Merci encore.
Louange : Et ouais mon humeur n'est pas au sujet gaie, lol, et puis je suis contente que ça te plaise enfin que mes fics en générales te plaisent moi ça me fait plaisir !!!!!! Alors la suite t'a-t-elle plue ?????
Lee-NC-Kass : Faire la guerre est le besoin de l'homme pour montrer sa supériorité et comme l'homme change certes mais n'évolue pas dans ce domaine, il y aura toujours des guerres. Bon sinon, vous allez bien ? Le chapitre vous a plues ? Il est moins noir que le premier, mais cela ne durera pas. Contente de vous voir de nouveau parmi nous !!!
manehou : Merci
Kiss Lylith !
