Elle revint quelques minutes plus tard emmitouflée dans un gilet noir.
Vers trois heures du matin, les invités commencèrent à s'en aller, émettant de petits « pop » à chaque coin de jardin. Une heure plus tard, il ne restait plus que la famille Weasley (dont Fleur faisait à présent partie) et Hermione. Dans de dernières embrassades, chacun entrepris de rejoindre sa chambre. Mais Harry n'avais aucune envie de dormir, lui et Ginny étaient parfaitement éveillés et Ms Weasley, trop fatiguée par sa journée pour protester les laissa discuter dans le jardin sous le ciel étoilé. Ils étaient seuls à présent, sous les étoiles, main dans la main, plaisantant comme au bon vieux temps. Après beaucoup de plaisanteries et de discussion légères, Ginny décida qu'il était temps d'aller se coucher. Après tout, ils devaient rejoindre Poudlard le lendemain matin et il était déjà très tard. Harry acquiesa et accompagna Ginny jusqu'à la porte de sa chambre. Il sentit son cœur battre à tout rompre, il avait tellement envie de la suivre. Elle lui souhaita bonne nuit et s'engouffra dans sa chambre. Harry resta devant la porte, réfléchissant à toute allure. Il avait déjà posé sa main sur la poignée de la porte lorsque celle si s'ouvrit violemment. Tout se passa en une fraction de seconde, il sentit les lèvres de Ginny se poser sur les siennes brusquement, elle le tira dans sa chambre tout en l'embrassant, il l'a suivi sans y penser et referma la porte avec son pied sans se retourner.
Harry ne se rendit pas compte de ce qu'il faisait, il porta Ginny jusqu'à son lit en l'embrassant fougueusement et s'allongea sur elle. Ils s'embrassèrent longuement et leurs mains glissaient sur leurs corps. Ginny le regarda :
-Je suis contente que tu sois là, lui dit-elle.
Harry, oubliant toutes ses résolutions, se laissa aller en voyant les yeux de Ginny :
-Tu es tellement belle, lui dit-il souriant.
-Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Nous deux, ici, tous seuls ? demanda-t-elle d'un air malicieux. Harry se rendit alors compte ou toutes ces caresses allaient les mener et se sentit nerveux.
-Ginny, je n'ai…je n'ai jamais…essaya-t-il de dire.
-Chut, répondit-elle pour le rassurer, je le sais, ne t'inquiètes pas.
A ces mots, Harry pris conscience que Ginny semblait très à l'aise, trop à l'aise.
Harry n'avait jamais approché une fille de si près, encore moins fait l'amour, mais une pensée le frappa d'horreur. Ginny, elle, avait eu beaucoup de petits amis avant lui et il n'était pas sûr qu'elle n'ait jamais fait l'amour.
-Toi tu as déjà…déjà ? Lui demanda-t-il craignant sa réponse.
-Non, non, s'empressa-t-elle de répondre face au regard inquiet de Harry.
Il sentit son corps se détendre à cette nouvelle.
-Mais je suis avec toi, je n'ai pas peur, je n'ai jamais peur quand tu es près de moi, ajouta-t-elle.
Harry se sentit soudain beaucoup plus courageux, il la regarda un instant et l'embrassa à nouveau.
Il savait instinctivement guider ses mains sur le corps de la jeune fille et ne tarda pas à lui enlever délicatement son gilet noir. Il caressa ses épaules, embrassa son cou.
Il sentait les mains de Ginny sur lui, il voulait que ce moment dure une éternité. Tout en l'embrassant, elle releva son T-shirt et passa ses mains en dessous. Harry sentait la chaleur envahir son corps. Il releva délicatement la robe de Ginny et caressa ses jambes. Puis, Ginny ouvrit les boutons du pantalon de Harry et glissa sa main à l'intérieur. Il se souvint alors de l'un de ses rêves. Il enleva la robe de Ginny et la posa délicatement à côté d'elle en la regardant dans les yeux. Elle lui sourit et passa sa main dans son caleçon. Harry se sentait bien, très bien, il avait légèrement peur mais ne voulait rien arrêter.
Bientôt, Ginny retira entièrement le caleçon de Harry. Il était trop tard pour faire demi-tour pensa-t-il, et c'était tant mieux. Harry et Ginny étaient sur le lit et se caressaient tendrement, il était complètement nu et Ginny portait uniquement une petite culotte blanche en satin. Elle était si belle pensa Harry. Il embrassa son ventre et s'efforça de retirer la culotte de Ginny, il était nerveux, mais heureux. Il caressa encore ses jambes alors qu'elle le regardait. Puis il remonta à ses lèvres. Elle le caressa plus intensément. Harry ne pensait plus, il sentait son corps se recouvrir d'une fine couche de sueur et son cœur accélérer, il avait besoin de la toucher, de l'embrasser. Avec une légère appréhension, il descendit sa main vers le bas ventre de Ginny et le caressa, il la vit fermer les yeux et compris qu'il avait fait ce qu'il fallait.
Harry n'en pouvait plus des caresses de sa belle, il intensifia les siennes et Ginny commença à se cambrer sous lui en écartant doucement les jambes. Son sexe était très dur et ses doigts humides. Il prit alors les jambes de Ginny et les écarta plus largement. Harry la regarda et cru déceler une once d'appréhension dans ses yeux. Il devait faire doucement, pensa-t-il, même si son corps le torturait. Il la regarda dans les yeux :
-N'ai pas peur, lui dit-il sentant sa propre peur s'évaporer.
Elle ne répondit pas mais le regarda intensément.
Ginny le regarda et hocha la tête doucement pour lui faire comprendre qu'elle était prête. Il était en elle. C'était une sensation extrêmement agréable. Ginny avait sursauté au moment de son entrée et Harry ne bougea plus.
-Ca va ? Lui demanda-t-il d'une voix douce
-Très bien, répondit-elle dans un chuchotement, Vas-y, j'en ai envie, ajouta-elle face au regard légèrement inquiet de Harry.
Harry s'exécuta, il balança ses hanches d'avant en arrière et sentit le plaisir monter en lui. Il regardait Ginny dans les yeux, près à déceler le moindre signe de douleur et continua son va et viens doucement. Ginny respirait très fort et Harry ressentait un plaisir intense. Progressivement, il augmenta le rythme du mouvement de ses hanches et sentit son esprit s'évader. Jamais il n'avait ressentit tant de plaisir. Ginny était légèrement tendue mais regardait Harry avec amour, ce qui l'incita à augmenter le rythme. Il sentit des frissons remonter son dos et accéléra encore le mouvement. Profitant de chaque seconde, il releva la tête et sentit son corps tout entier se raidir. Une seconde plus tard, il ressentit une sorte d'explosion de plaisir dans son ventre, il se sentait en paix, et ne pensait plus à rien, il se rallongea sur le corps de Ginny, cessant tout mouvement. Il mis quelques instants à se remettre de cette sensation de perfection et regarda Ginny dans les yeux. Il était essoufflé et transpirait à grosses goûtes. Ginny le regardait, elle aussi épuisée et couverte de sueur. Elle ne souriait pas mais avait l'air d'aller bien. Harry l'embrassa encore et, sans en avoir vraiment envie, se retira de Ginny. Elle expira profondément au moment de ce geste. Tout deux se regardèrent un instant les yeux brillants, heureux d'avoir partagé ce moment si intense. Ginny caressa les lèvres de Harry et lui sourit, il passa une main encore tremblante dans les cheveux doux de la jeune femme et lui rendit son sourire avant de s'affaler à ses côtés.
-Ginny... Tu es magnifique…
-Merci Harry, je n'avais jamais rien vécu de si intense lui répondit-elle d'une voix douce.
-Merci à toi ! J'étais aux anges ! Ajouta-il avant de s'inquiéter, tu vas bien ? Enfin je veux dire tu n'a pas…mal ? L'idée qu'il ait pu la faire souffrir l'effrayait, il se sentait coupable.
-Plus maintenant, un peu au début mais je suis sûre que c'est normal, répondit-elle. Ne t'inquiètes pas Harry, ajouta-elle face au regard apeuré de Harry, tu as été parfait.
Harry sentit son cœur se desserrer et se lova contre elle. Ils s'embrassèrent encore alors que le soleil montrait ses premiers rayons du matin et Harry sombra bientôt dans un sommeil si lourd et profond que même le bruit du Poudlard Express dans lequel il monterait le lendemain ne l'aurait pas réveillé.
Mais quelques minutes plus tard à peine, Harry se réveilla en sursaut sous les coups de coude de Ginny, il ouvrit les yeux, elle avait l'air paniquée.
-Que se passe-t-il ? Demanda-t-il apeuré.
-Ron est devant la porte, il te cherche, il me demande si je t'ai vu ! lui dit-elle très bas en lui faisant signe de rester muet.
