Suite et fin!
Radek rejoignit ses quartiers sans rencontrer personne. Heureusement car il était dans un tel état que si quelqu'un lui avait parlé soit il passait sa colère sur lui soit il s'effondrait en larmes. Il n'arrivait pas à croire que Carson avait changé d'avis, c'était lui pourtant qui avait voulu en parler en premier et maintenant il ne voulait plus. Radek entra dans ses quartiers et s'allongea sur son lit. Quelques minutes plus tard il dormait.
Le lendemain il retrouva Rodney en salle d'embarquement. L'expédition d'une partie de la cité partait de là. Le scientifique canadien était en grande discussion avec le Colonel. Ils se chamaillaient comme d'habitude.
- Ah Radek, vous voilà. Je crois que nous pouvons y aller.
Rodney ne releva même pas le fait que Radek soit en retard et cela arrangea le tchèque. Il n'était pas d'humeur à s'encanailler avec lui. Au bout d'une heure d'exploration, ils étaient déjà loin des zones habitées de la cité. Apparemment tout était sans danger mais Rodney avait appris à se méfier des apparences donc il restait quand même vigilent. John discutait avec deux autres militaires mais gardait un œil sur les deux scientifiques. Mais il fut tellement pris dans la discussion concernant le football, qu'il les oublia un moment. Le groupe qu'il formait avec les autres militaires arriva dans un hall. De nombreuses portes donnaient sur cette pièce. Il allait demander une explication à Rodney quand il vit que les scientifiques manquaient à l'appel. Il allait les appeler quand une explosion se fit entendre dans une des pièces adjacentes. Malheureusement la porte était fermée et John ne trouva aucun moyen de l'ouvrir.
- Non mais ce n'est pas possible, quand est-ce qu'ils comprendront qu'on ne s'aventure pas comme ça dans un endroit inconnu ? Pesta-t-il à l'attention des deux scientifiques.
- Colonel, comment pouvez-vous savoir que ce sont eux qui ont déclenché cette explosion ?
- Ce sont des scientifiques, répondit John comme si la réponse était logique. Ils ne peuvent pas s'empêcher de toucher à tous.
Il s'éloigna un peu de la porte pour voir s'il n'y avait pas un autre moyen de l'ouvrir.
- RODNEY, cria-t-il.
Mais il n'obtint aucune réponse. Il recommença plusieurs fois et ce fut toujours le même résultat. Pas de réponse. La panique commençait à l'envahir. Rodney et Radek étaient ses amis et les perdre comme ça ne pouvait pas être possible.
- Carson, ici Sheppard.
/ Oui qu'y a-t-il /
- On a besoin de vous. Vite. Je vous envoie Stanford, il vous montrera le chemin.
/ Il y a des blessés /
- Je ne sais pas. C'est Rodney et Radek.
/ J'arrive tout de suite. /
La voix de Carson se fit plus aiguë.
John faisait les cents pas devant la porte et au bout de 20 minutes le médecin et son équipe arrivèrent.
- Vous avez fait vite, remarqua John.
Mais Carson ne répondit pas. Le lieutenant qui avait accompagné Carson revint avec une petite boite. Il la posa devant le Colonel.
- Voilà ce que vous m'avez demandé.
- Qu'est-ce que vous allez faire ? Demanda Carson.
- Je n'ai pas d'autres choix que de faire sauter la porte.
Ils étaient tous tournés vers la porte. Chacun leur tour, John et Carson criaient le nom de leurs amis. L'écossais s'en voulait plus que tous. S'il était arrivé quelque chose à celui qu'il aimait, il ne s'en remettrait jamais. Surtout que la dernière fois qu'ils s'étaient vus, ils s'étaient disputés.
- McKay, répondez à la fin. S'énerva John.
- Mais qu'est-ce qui vous arrive à crier comme ça ? Fit une voix derrière eux.
John se retourna vers la personne qui avait parlé.
- McKay ?
- Quel sens de l'observation, Colonel.
- Vous nous avez fait peur, on croyait que vous étiez dans cette pièce et que vous étiez peut être … morts.
- Morts ? Nous avons découvert quelque chose de fort intéressant. Avec Radek nous étions en train de traduire plusieurs choses. On ne s'était même pas rendu compte que vous n'étiez plus là.
Radek arriva à son tour. Carson fut empli de joie et sans y réfléchir, il s'approcha du tchèque, le prit dans ses bras et l'embrassa.
- J'ai eu tellement peur, lui fit-il.
Radek n'y comprit plus grand-chose. Mais serra également Carson dans ses bras. Puis il se sépara.
- Je m'en fous que tout le monde le sache, fit Carson en réponse au regard interrogateur de Radek.
John aussi avait été soulagé quand il avait vu Rodney et que celui-ci était indemne. Et surpris de voir Carson et Radek s'embrasser.
Les personnes présentes avec eux n'avaient pas soufflé mots de ce qu'ils avaient vu entre Carson et Radek. Cependant tous les deux s'étaient mis d'accord d'en parler à quelques personnes et malgré les peurs de l'un ou de l'autre tous se passa pour le mieux.
Et voilà tout est bien qui finit bien ! Bon encore une fin pas super top mais promis la prochaine elle sera bien !
