Auteur: Leviathoune
Bêtas: Sinelune, la plus belle de toutes!
NDA: Bonjour, me revoilà. Je m'étais dit que je devrais poster une fois la centième review de soutien arrivée dans ma boîte mail et ce moment est, hélas, arrivé. Je dis hélas parce que je ne me sentais pas prête à reprendre les fics mais je vous suis tellement reconnaissante de vos gentille attentions que je me suis remise à ma fic qui avait le plus de succès. Toutefois, Parchemess reste une exception, pour le moment: un cadeau. N'attendez pas encore les autres suites.
Petite Mise en Garde: Prenez garde, lecteurs de fancfictions! Ce chapitre contient des scènes de sexe explicites et un tantinet vulgaire entre Harry et Draco. Donc, jeunes gens en mal d'amour sublimé, comme ça n'existe pas en vrai (et homophobes): passez votre chemin.
Bonne lecture
Levia
Parchemess
Chapitre 9: Sérieusement, je t'aime.
Harry était appuyé, dos au mur. Il était tristement là, dans un couloir sombre de Poudlard.
Il attendait ainsi depuis quelques minutes en regardant par la fenêtre. Il faisait nuit, voilà tout.
Il poussa un énième soupir et se mit à regarder vaguement ses chaussures.
Le son que faisait quelqu'un en marchant dans sa direction se fit entendre et soudain la tension se précisa en lui, juste dans son bas ventre.
Il eut envie de redresser la tête, pour le voir venir, mais il s'obligea à faire comme s'il n'avait rien entendu, comme s'il s'en moquait bien. Et les bruits de pas se rapprochèrent, encore et encore.
Il était tout près maintenant. S'il avait levé les yeux, il l'aurait vu devant lui. Mais il ne redressa même pas son visage quand il vit ses chaussures noires et lustrées entrer dans son champ de vision - le contraste était saisissant à côté de ses vieilles baskets.
Il en était là de ses réflexions quand deux mains fines lui enserrèrent le cou imperceptiblement, se glissant dans son dos. Il ferma les yeux et se laissa faire, dompter par la douceur.
Il sentit un visage s'enfouir contre son épaule avec un tel abandon qu'il ne put plus s'empêcher de prendre l'autre dans ses bras et de le serrer contre lui en faisant de même. Il respira son odeur, enfin soulagé.
«T'es en retard.» murmura-t-il, doucement accusateur.
«Cinq minutes, ce n'est pas la mort.»
«Mais tu foutais quoi encore?»
«Rien, je me justifiais. Comme d'habitude quoi.»
«C'est nul...»
«C'est bon, je sais!Et ne recommence pas avec ça.» tiqua l'autre en reculant un peu.
«Et tu t'es suffisamment justifié pour passer la nuit avec moi?»
Harry se décida enfin à le regarder dans les yeux.
Son œillade était dure et accusatrice. Celle de Draco était fière, étonnamment franche et magnifique.
Il n'y avait pas besoin de réponses.
«Harry,» commença le blond en lui prenant le visage dans ses mains avec une assurance à toute épreuve. «Je t'aime.»
Le Griffondor fronça les sourcils et détourna le regard en rougissant furieusement.
Il était très énervé et il se rendait compte que ce n'était pas ce qu'une personne normale devait ressentir, logiquement, quand on lui disait une chose pareille - surtout que c'était la première fois et qu'il l'avait tant attendu.
Mais le blond n'aurait pas dû le lui dire comme ça, si facilement. Et surtout pas maintenant, alors qu'il était sur les nerfs. Comment cela se faisait-il, d'abord, que ce soit lui, le premier à dire ces mots?
«Harry,» reprit Draco en lui prenant le menton pour le tourner vers lui. «Tu m'en veux?»
Le brun se laissa faire et osa regarder le Serpentard dans les yeux. Il rougissait encore et la grosse boule aigre était encore plus présente dans le creux de sa gorge.
«Oui,» souffla-t-il. «Mais je ne sais pas pourquoi.»
Draco posa doucement ses lèvres sur les siennes avant de murmurer: «Moi je sais.»
Harry resserra ses bras brutalement sur lui et l'embrassa avec une violence peu habituelle.
Il était désespéré, à cran. Il aurait voulu profiter tout son saoul de Draco mais ils ne sortaient même pas publiquement ensemble et les examens arrivaient bientôt. Que deviendrait leur pseudo couple après Poudlard?
Il mit fin au baiser et fit part de ses craintes au Serpentard et, au fur et à mesure qu'il s'expliquait, ses yeux devenaient de plus en plus humide et sa voix prenait de plus en plus un timbre chancelant et faible.
«J'ai l'impression que bientôt… nous, ce sera fini. Qu'après Poudlard, tu ne seras plus là. Et que ce sera comme s'il n'y avait jamais rien eu de spécial entre nous. Et je voudrais au moins profiter des jours présents, de ce qu'il me reste… Mais nous ne faisons rien de normal, comme les autres couples. On ne se voit qu'en cachette, on ne fait même pas l'amour!»
Il avait presque crié ses derniers mots et des larmes menaçaient de couler à présent sur ses joues. Le blond s'empressa de passer les doigts sur ses yeux pour essuyer les ébauches de pleurs.
«Tu te trompes complètement.» assena-t-il. «Tu ne me verras pas disparaître après Poudlard. Moi, j'attends la fin des examens avec impatience.»
« On n'en parle jamais! Comment je pourrais m'imaginer un après!» s'exclama Harry dont la voix luttait franchement avec les sanglots.
Il repoussa les attentions de Draco et son envie de pleurer de toutes ses forces. Il ne voulait pas paraître pathétique devant lui, il s'imaginait que cela ne ferait que précipiter les choses entre eux.
«Je ne sais pas quoi dire.» murmura le blond, attristé, ne cessant de caresser les mains d'Harry avec tendresse. «Je n'y pensais pas. Je ne sais pas ce qu'on fera mais je ne pensais pas passer un été sans toi. Peu importe ce qu'on fera, en fait...» Il fouilla dans sa poche et sortit une petite fiole bleue. «Regarde, j'ai fait le test aujourd'hui.» fit-il, penaud. «Et j'ai… J'ai dit à mes amis que je l'avais fait pour quelqu'un. Je leur ai même montré la fiole. Ils savent que... que je suis amoureux. Tu comprends?Maintenant, ils ne vont plus me lâcher et me harceler sans cesse. Jusqu'à ce que je leur dise que c'est avec toi que je suis. »
Harry sourit en s'essuyant les yeux. Il sortit sa fiole lui aussi. Ils les mirent côte à côte. Elles étaient toutes les deux transparentes avec le même liquide bleu turquoise à l'intérieur. Les sceaux étaient également les mêmes et, sur l'étiquette, il y avait écrit leurs noms.
Cela ressemblait à un pacte, à une promesse…
Harry Potter
Draco Malfoy
«Tiens, je te la donne.» fit Draco en lui tendant son test. «Je l'ai fait pour toi, alors accepte-le. Moi je savais que j'étais clean.»
«Excuse-moi, pour la crise.» murmura Harry, terriblement honteux en rangeant les deux fioles ensemble dans sa poche. «C'est juste que la situation me porte sur les nerfs.Et j'ai passé des heures à réviser en attendant l'heure du rendez-vous et ça m'a un peu stressé. »
«Et c'est bien normal que tu stresses enfin! Tu t'y es pris cent fois trop tard pour réviser.» accusa le blond avec un air parfaitement Hermionesque.
«Ne parlons plus de ça. J'en ai déjà marre des révisions.»Harry ressortit autre chose de sa poche, une protection. «J'aimerais bien que tu m'apprennes à mettre ce truc. Ça aussi ça m'a énervé.»
Draco souleva un sourcil empreint d'amusement.
«Tu as essayé d'en mettre une et tu n'y es pas arrivé!»
«Une! Attends, la moitié de la boîte y est passée! Sans succès. C'est la honte.» Draco ricana mais Harry le coupa bien vite: «Si je te passais un préservatif, je suis sûr que toi aussi tu aurais du mal.»
«Peut-être…Mais Harry, on n'en a plus besoin de toute façon.» Il se rapprocha et lui murmura au creux de l'oreille: «Tu ne me veux pas moi et… juste moi?»
Le Griffondor frissonna et rangea machinalement la protection dans sa poche avant de ravir passionnément les lèvres de Draco. Il se détacha de lui, essoufflé, l'œil pétillant et les lèvres rougies.
«Toi et… seulement toi?» demanda-t-il.
«Oui.» souffla l'autre dans son cou. «Moi tout entier.»
«Je t'en veux encore, tu sais?» murmura Harry, mi-taquin, mi-sérieux.
«Je saurai me faire pardonner, tu verras.» répondit le Serpentard sur le même ton.
«Oui mais… je t'en veux beaucoup, beaucoup.» reprit le brun avec une voix très chaude, cette fois.
Le blond fit descendre sa main le long de son corps, le faisant frissonner.
«Je vais devoir faire beaucoup, beaucoup d'effort alors…»
Harry se jeta littéralement sur Draco.
Il mit ses bras autour de son cou et bascula violement contre le mur, entraînant le blond contre lui. Il l'embrassa férocement en faisant descendre ses mains dans son dos pour l'inviter à se plaquer plus durement encore contre lui.
«Un vrai mort de faim.» grogna Draco en glissant ses mains sous le sweat-shirt d'un Harry surexcité. Le brun commençait à se frotter contre lui de la façon la plus aguichante qui soit. «T'as pas honte… de bander à ce point… et si vite… »
«Naaaaaaan…» gémit Harry alors que le Serpentard lui caressait les fesses d'une manière tout à fait outrageante et délicieuse.
«Et si on allait dans la salle sur de demande? Au lieu de faire n'importe quoi dans les couloirs…» émit Draco.
«Vive la passion débordante avec toi.» bouda Harry en fronçant le nez, frustré. Il n'aurait rien trouvé à redire à se rouler par terre à même la pierre froide de l'école mais le Malfoy se devait de rester classe en toute circonstance, si possible.
Et puis… Draco semblait avoir une autre idée derrière la tête. Harry le sentit à son regard décidé.
Le Serpentard le prit par la main et l'entraîna vers un pan de mur dénudé.
«C'est bien là?» demanda-t-il.
Le Griffondor acquiesça et le regarda effectuer les trois passages requis pour faire apparaître la fameuse porte de la salle mystérieuse.
Le blond caressa la porte, comme s'il la connaissait déjà, et l'ouvrit en grand devant lui.
Harry se rapprocha pour mieux observer l'intérieur qui avait été imaginé pour eux, pour lui.
Il entra dans une chambre lumineuse.
Un planché clair en bois lustré avait une agréable texture à chacun de ses pas. Il y avait un tapis blanc, un grand lit aux draps propres et frais et des fenêtres avec des tentures légères et également clairs. Il y avait une cheminée et quelques meubles. Tout comme le parquet et le lit, ils étaient en bois clair.
Le plus étonnant était que la chambre était emplie d'objets de toutes sortes, comme si elle avait été réellement habitée. Il y avait des livres par centaines, un vieux globe terrestre et des objets de décorations simples mais beaux.
«Mais…» commença Harry en étendant les bras pour montrer la salle. «Tu n'as certainement pas pensé à faire l'amour avec moi quand tu as fait surgir la porte.»
Draco entra et referma la porte derrière lui.
«C'est vrai,» dit-il. «J'ai pensé à autre chose...»
Il traversa la pièce comme s'il n'avait pas besoin de la découvrir. Il se dirigea vers une porte, l'ouvrit, comme pour vérifier quelque chose, la referma et se dirigea vers une autre porte et refit de même. Harry le suivit et regarda par les portes qu'il venait d'ouvrir, découvrant une salle de bain et un couloir qui menait vers d'autres pièces.
«Tu connais cet endroit?» demanda-t-il. «C'est quand même pas ta chambre!»
«Pas tout à fait.»
«Comment ça: pas tout à fait?» s'impatienta Harry.
Draco se dirigea vers une fenêtre et regarda à travers la vitre. Le brun le suivit, curieux de voir quel paysage il allait découvrir. Il fut déçu: la vue donnait sur le parc de Poudlard.
«C'est ma chambre dans l'une des maisons de vacances qui appartiennent à ma famille - celle là est à ma mère et elle se trouve en Guadeloupe. J'y suis allé plusieurs fois depuis que je suis petit - surtout à Noël, quand on se gèle en Angleterre. Normalement, on devrait voir par cette fenêtre une plage, des palmiers avec un lagon, une jungle et un volcan dans le lointain.» Il fit retomber le rideau et se tourna vers Harry en le regardant avec un sérieux digne d'une demande en mariage avant de reprendre: «J'ai juste pensé à un lieu où tu aimerais passer les grandes vacances avec moi. Je me suis peut être trompé.»
Harry était littéralement époustouflé.
Il se mit à marcher dans la chambre en regardant les objets de plus près. Il prenait un livre, l'ouvrait machinalement et le reposait, puis il se tourna vers Draco avec un grand sourire.
«Tu dois être le propriétaire de la seule maison en Guadeloupe qui possède une cheminée!» dit-il en posant la main sur l'âtre.
Le Serpentard sourit et se rapprocha de lui pour le prendre dans ses bras.
«Une dans chaque pièce…» Ils s'embrassèrent. «Alors tu es d'accord pour partir avec moien vacance à durée indéterminée?»
«Plutôt deux fois qu'une!» s'exclama Harry en répondant férocement à son baiser.
«Alors je suis pardonné?» demanda Draco, taquin.
Le brun fit la moue et l'autre éclata de rire.
«T'es un véritable obsédé, tu penses qu'à ça.» se moqua-t-il.
«Mais tu te rends pas compte de ce que j'endure! Tu serais exactement dans le même état que moi si depuis plus de trois semaines tu avais une bombe sexuelle ambulante comme petit ami et qu'en plus tu étais puceau.»
«Tu insinues que tu es moche, là?»
«Je…» bafouilla Harry en rougissant fortement. «Je ne suis pas si moche que ça, mais…»
«Mais?» demanda Draco en s'approchant de lui, l'œillade lourde de sens.
Il se rapprocha encore et encore et ses lèvres effleurèrent celle d'Harry pour le tenter un peu plus.
«T'es une bombe atomique, c'est tout.» reprit le Griffondor avant de se jeter sur lui comme un assoiffé.
Draco le repoussa, sans trop de conviction tant il riait.
«Une bombe atomique, ce n'est pas l'arme la plus destructrice qu'on inventé les Moldus? Un truc tellement puissant que, même à des kilomètres de l'impact, les victimes se mettent à fondre vivantes et que, même des générations après, les hommes, les animaux et la terre restent malade?»
Le blond se mit à mimer un mort vivant en tendant les bras en avant.
«Heu… Oui, c'est ça mais c'est une expression…» se justifia Harry très gêné tout à coup avant de donner un coup de coude à Draco. «Non, mais arrête. Ce n'est pas marrant.»
«Hey, c'est ta comparaison! J'ai des champignons atomiques dans la tête maintenant avec SUPER SEXY marqué en dessous avec des petits nuages.»
Le brun retrouva ses moyens quand Draco se tordit de rire en se moquant de sa figure déconfite.
«Arrête de te foutre de moi!» s'exclama-t-il.
Draco l'enlaça en souriant.
«Oui, mais t'es tellement facile à berner.»
Ils s'embrassèrent et tombèrent l'un sur l'autre dans le même fauteuil.
«Harry,» reprit Draco ironiquement. «Tu es un missile thermonucléaire fabriqué par l'armée Moldue des Etats-Unis.»
Le Griffondor éclata de rire à son tour.
«N'importe quoi, toi.»
«Mais le pire,» murmura Draco en glissant ses mains sous les vêtements d'Harry. «C'est que tu as été lancé sur moi il y a des semaines. Je suis ta cible, je suis dans le rouge et tu vas bientôt m'exploser dans les bras. Tu va voir…»
«Sérieusement?» chuchota Harry en le regardant faire. «Le programme de mon radar est gravement défectueux alors, j'ai dû faire trois fois le tour de la terre depuis.»
«Tu t'essouffles?»
«Je m'enflamme, plutôt.»
«Ce n'était pas chose facile de rester de glace à ton contact.»
«De glace? Là dernière fois, dans la salle de bain, tu étais plutôt chaud bouillant.»
«J'étais à deux doigts de perdre la raison, j'avoue.»
Harry se rappela de la situation, il y quelque jour, dans la salle de bain. Draco était assis sur lui et il lui fouillait le cul allégrement de ses doigts. Cela avait était délectable mais, hélas, trois fois hélas, Mimi geignarde était arrivé.
«A deux doigts?» répéta Harry rêveur.
«N'y pense même pas.» susurra Draco. «Ce soir, c'est de tes fesses que je vais m'occuper.»
«Je suis à des années lumières d'être contre.» grogna Harry.
Draco redevint soudainement très sérieux, voir fébrile.
Il se mit à genoux devant le Griffondor assis dans son fauteuil et commença à le déshabiller lentement, se retenant à chaque seconde pour ne pas aller trop vite. Il fit glisser son sweat-shirt le long de ses bras, puis déboutonna son jean's, lentement.
Mais Harry était tout le contraire de la patience, il acheva de se déshabiller tout seul, envoyant valdinguer son caleçon sur le montant de la cheminée, puis il s'attaqua aux vêtements du Serpentard après l'avoir attiré contre lui.
«Attends.» tenta Draco, inutilement.
Le brun n'écoutait rien. Il l'attrapa par la taille, se leva et le traîna derrière lui en direction du lit. Comme le blond avait le pantalon à moitié baissé, il ne put lutter avec efficacité et ils tombèrent tout les deux à la renverse sur le matelas.
Le Serpentard se redressa d'un coup de rein et bloqua Harry sous lui. D'une main, il lui caressa le front en lui murmurant des mots apaisant pour le calmer et de l'autre, il enleva ce qu'il lui restait de vêtements.
Il l'embrassa et Harry, sous lui, se tortilla pour qu'il vienne se positionner entre ses jambes. Il s'exécuta sous la poigne du Griffondor sur ses reins. Mais l'autre en voulait déjà plus.
«Prend-moi, maintenant.» supplia le brun en tentant de le retenir.
«Bébé, on peut pas aller si vite.» se plaignit Draco avec une voix rauque.
«J'suis sûr que oui.»
Tout deux luttaient, l'un contre l'autre.
«Tu ne sais pas ce que tu dis. Ça te ferait mal. Très mal.»
«Je suis sûr que non, j'en ai trop envie.»
«Je te dis que si! Fais-moi confiance un peu!»
Harry darda ses yeux verts et impérieux sur lui.
«Et si je voulais avoir mal, très mal de toi, moi?»
«Mais je ne veux pas te faire souffrir, Harry! C'est très sérieux.Je t'en pris, laisse-moi… laisse-moi te… »
Ils s'embrassèrent et le brun se laissa enfin faire en haletant. Draco fit courir sa bouche sur son corps, goutant et titillant chacune des parties qui le rendait complètement fou.
Il faisait tourner sa langue autour de son nombril quand le Griffondor se mit à jurer.
«Putain de merde, je vais exploser si tu continues plus bas.»
Le blond sourit et poursuivit sa route. Il commença à lui faire une fellation exquise mais frustrante, il ne voulait pas qu'il vienne trop vite et il savait parfaitement comment faire jouer sa langue pour qu'il monte sans jouir.
Il lui écarta les jambes et commença à lui caresser les fesses.
Harry gémissait et, soudain, il tira sur ses cheveux pour l'arracher à sa queue. Pour lui, c'était des semaines de préliminaires qui s'étalaient encore un peu plus. Il n'en pouvait plus.
Draco le regarda et le trouva magnifique avec ses joues rougies et ses yeux fiévreux.
«Arrête,» gronda le Survivant avant de l'embrasser furieusement.
Il rompit le baiser presque aussitôt, lui jetant un regard qui semblait haineux, mais qui ne l'était pas, avant de se retourner sur le ventre en plantant ses doigts comme des griffes dans les draps.
Le Serpentard s'arracha à sa contemplation et se pencha par-dessus le corps alangui.
Harry tourna la tête sur le côté et ils s'embrassèrent tandis que le Serpentard faisait courir ses doigts le long de son dos depuis ses fesses. Il caressa sa nuque, ses cheveux en bataille, puis introduisit deux doigts entre les lèvres du brun qui se mit à les lécher en plissant des yeux d'anticipation.
Quand Draco commença à faire entrer ses doigts mouillé en Harry, celui-ci se cambra en lui mordant les lèvres et en gémissant des insultes.
Le blond l'embrassa encore puis se leva et se mit à genoux derrière lui.
Il lui écarta les jambes, puis les fesses, et se reput du spectacle qu'offrait les courbes cambrés du corps d'Harry. Il ferma les yeux pour reprendre le contrôle de lui-même mais ses mains jouaient d'elles-mêmes, faisant gémir le brun dans les coussins. Draco léchait ses doigts puis recommençait, encore et encore.
«T'avais raison, bébé. T'avais raison…»
Harry ne savait sur quoi il avait eut raison. Il était, de toute façon, trop déconnecté de la réalité pour comprendre quoi que ce soit. Il se mit à gémir des suppliques.
«Draco, Draco, Draco…. Prends-moi maintenant, putain. J'peux plus attendre…J'veux plus attendre…»
Il se cambra un peu plus et Draco n'y teint plus.
Il pensait quelque part qu'il n'avait pas encore parfaitement préparé le cul d'Harry mais lui aussi était de plus en plus déconnecté. Lui aussi, il n'en pouvait plus.
Il plaça ses mains sur chacune des fesses du brun et les écarta pour mieux se repaitre du spectacle. Il lécha ses doigts et enduisit son sexe de salive avant de le positionner entre ses fesses.
Il fit glisser sa verge douloureusement tendue jusqu'à la placer de telle manière que le moindre mouvement de leurs anches aurait suffit pour qu'elle le pénètre.
Il vit Harry se crisper, de plus en plus.
Le héro avait peur, finalement, mais il ne le disait pas. Trop fougueux, trop impatient, trop en manque...
Cela dégrisa un peu Draco qui pensa à aller lentement, très lentement… Si doucement qu'Harry commença à imposer un rythme léger pour que le sexe du blond s'enfonce plus vite en lui.
A chaque infime à-coup, il allait plus loin, arrachant au Griffondor des gémissements de plaisirs et des murmures incohérents.
Au bout d'une minute, il poussa son sexe en entier en Harry.
Il l'entendait tenter de reprendre son souffle sans y parvenir, tendu vers l'attente.
Il effectua alors le mouvement inverse, lentement, puis il recommença, encore et encore, de plus en plus rapidement.
Harry avait le visage tourné vers lui. Il le regardait en train de lui faire l'amour, les yeux embués de plaisirs, de passion et d'autre chose.
Draco fit courir ses mains sur le corps du brun jusqu'à ses cheveux et le tira en arrière, vers lui. Il le maintint comme ça, enfouissant son nez contre sa nuque, l'embrassant, le mordillant et le sodomisant de plus en plus brutalement dans un acte quasi-animal mais qui ne l'était pas tout à fait.
La douceur s'était fait la malle depuis longtemps entre eux.
Harry criait très fort à chaque coup de rein du blond. Il n'avait aucune retenue.
Draco, lui ne voulait pas crier alors il lui mordit le cou. Il se sentait monter trop fort, trop vite. Il allait venir s'il ne réussissait pas à se ressaisir.
Il griffa le torse d'Harry, laissant trois longues trainées rougeâtres sur sa peau, et descendit sa main sur son sexe gonflé à l'extrême, complètement en manque d'attention. Il commença à le caresser, d'abord doucement puis de plus en plus violement.
Il le branlait en mesure avec ses coups de boutoir et, de son autre bras, il le maintenait très fort contre lui, lui dévorant la nuque, enfin enragé.
Harry les maintenait tout les deux en se tenant aux montant du lit. Il gémissait, jurait et criait… et Draco desserra enfin les dents de son cou meurtri et se mit à lui parler, la voix entrecoupée par l'effort.
«Hhh… Je t'aime, bébé… hhh… Je t'aime trop, Harry Potter… Je t'aime… je t'aime… Putain, si tu savais… combien je t'aime… tu aurais peur…»
Harry cria plus fort et jouit spasmodiquement en entendant ses mots là plus que tout autre attouchement. Il s'écroula presque dans le lit, mais Draco le reteint. Il laissa Harry glisser de ses bras lentement, couvrant son cou rougi de baisers. Il allait se retirer précautionneusement mais l'autre le retint par le poignet.
«Et toi?» demanda-t-il, essoufflé. «T'es pas venu?»
«Si…» fit Draco, en rougissant, achevant de se retirer en douceur. «Avant toi. Tu n'as pas senti?»
«Non…» répondit Harry atterré et honteux. «J'étais trop… à l'ouest. J'ai rien capté. C'était quand?»
Draco s'écroula sur le côté et prit le Griffondor dans ses bras, continuant à le couvrir de petits baisers. Il sourit.
«C'était à peu près une minute avant toi, quand je commençai à te branler comme un malade.»
«Tu mens! Ce n'est pas possible, j'ai rien senti!»
«Harry!» s'écria Draco. «Arrête de dire que tu n'as rien senti, tu vas me vexer! Touches à ton cul un peu et tu verras!»
Le Griffondor se crispa et porta l'une de ses mains à ses fesses, les retirant toute moite de sperme. Il devint tout penaud, tout à coup. «Je suis nul, j'étais tellement à fond que je n'ai pas été assez attentif.» Il fronça les sourcils un peu plus. «Hey, mais j'ai trop mal au cul maintenant!»
Draco eut un petit air suffisant et se renversa sur le dos en grimaçant.
«Moi aussi, j'ai mal aux adducteurs. Ce n'était pas la position la plus pratique de te tenir comme ça mais…» Il le serra très fort dans ses bras. «J'avais envie de toi contre moi.»
«Tu as aimé?» demanda l'autre curieux et un peu inquiet.
«Et toi?» contra Draco.
«Oh oui! C'était extraordinairement jouissif.» Il se lécha les lèvres et regarda le Serpentard avec un petit air taquin. « Tu m'as tellement fait patienter qu'après j'avais l'impression d'être une véritable boule de nerf et j'étais tellement excité que je ne pensais même plus pouvoir arriver à jouir mais quand c'est arrivé, c'était… Woaa!Par contre… maintenant… j'ai vraiment mal au cul. »
Il eut une autre grimace comique et Draco éclata de rire puis il lui murmura des excuses au creux de l'oreille.
«T'excuses pas si t'en as une belle.» chuchota Harry. «Pour une première fois, je m'attendais à pire, je pensais avoir mal avant, au moment de la pénétration.»
«Tu n'as pas du tout eut mal?»
«Si, un peu. Mais, j'éprouvais tellement de plaisir que la douleur en faisait complètement partie.»
Draco roula sur Harry et l'embrassa.
«Berk, je suis tout transpirant.» remarqua-t-il dégouté. «Toi t'as quasiment rien fichu alors ça va.»
«Mais je suis couvert de sperme, moi. Alors, bon…»
Ils éclatèrent de rire, encore, et Draco attrapa sa baguette magique par terre et fit apparaitre des mouchoirs en papier pour essuyer un peu Harry.
«Et toi?» redemanda le brun en se redressant sur les coudes, tournant la tête pour le dévisager. «Tu m'as pas dit si tu avais aimé.»
«Moi… c'était très spécial. Vraiment particulier. Je te trouvais magnifique et super sexe, mais…»
«Mais quoi!» s'exclama le Griffondor, boudeur.
Draco sourit et désigna sa poitrine.
«C'est ici que j'ai ressenti le plus de chose.» murmura-t-il.
Harry le regarda, suspicieux.
«Tu es bien enjôleur aujourd'hui. Je trouve ça suspect.»
«Vraiment?»
«Vraiment!»
Le Serpentard poussa un soupir à fendre l'âme.
«Je me trouve également suspect, moi aussi… Etre amoureux ne me réussit pas du tout, j'en perds de ma superbe. Quand je pense qu'il va falloir en plus l'annoncer au monde entier et que tous seront spectateur de ma déchéance, j'en frémis d'avance.»
Harry sourit puis se rembrunit.
«Tu recommences à parler d'amour! C'était bien caché dans tout ton baratin, mais c'était là!»
«Ce n'est pas ma faute, R'ry! Mon corps, mon cœur et ma magie t'appartiennent à tout jamais et au-delà du non monde des âmes immortelles. Tu devras faire avec le nouveau Draco, le romantique et transi d'amour Draco Malfoy.» déclara le Serpentard avec une voix ultra solennelle.
«Qui a perdu absolument toute trace d'ironie.» continua le brun en souriant.
Ils s'embrassèrent, puis le Griffondor émit l'idée d'aller se laver - parce que le sperme lui dégoulinait encore le long des jambes quand il remuait trop. Draco le suivit.
Au lieu de se shampouiner, ils refirent l'amour sous la douche. Du moins, c'est ce qu'ils tentèrent de faire mais les acrobaties mouillées et savonneuses les firent déraper et ils manquèrent de se massacrer tous deux sur les carreaux blancs.
«Un peu glissante ta salle de bain.» grogna Harry en s'essuyant avec une grande serviette éponge. «En plus d'avoir mal au cul, d'avoir un énorme suçon, des coups de griffes et des courbatures, j'aurai des bleus sur les jambes et le dos à moitié pété.On va croire que tu me bats! »
«C'est cela oui! Il faudrait être con pour penser que je puisse battre le Survivant comme un vulgaire Moldu!»
Harry éclata de rire mais Draco poursuivit: «Et puis, je te rappelle que ce n'est pas ma salle de bain! On est à Poudlard ici. Peut-être que c'est l'école qui a voulu nous jouer un tour.»
«Hmm… C'est bien le genre de la maison, ça.» concéda Harry en s'asseyant nu sur un fauteuil.
Draco vint l'y rejoindre, enjambant les dossiers, le chevauchant. Ses cheveux humides gouttaient sur la peau du Griffondor. Ils s'embrassèrent et reprirent là où ils en étaient restés avant leur glissade quasi meurtrière de la salle de bain.
Cette fois-ci, c'était Draco qui se faisait pénétrer par un Harry instinctif et maladroit mais délicieusement fougueux, comme toujours.
Il lui empoignait les hanches et le faisait allé et venir sur sa queue en dardant sur lui ce regard de braise qui semblait garder comme des vestiges de haine d'autrefois.
La passion, qui avait été présente dans leurs batailles passées, était là. Harry avait su la comprendre, ou plutôt la percevoir vaguement. C'est ce qui les avait mené là, à se faire l'amour. Il avait tant voulu quelque chose entre eux, sans trop savoir ce qu'il voulait vraiment, mais quelque chose de fort. Et ce sentiment était resté dans ses yeux, intact, maintenant qu'il savait que ce n'était pas vraiment de la haine.
Et que… peut être que… Draco aussi ressentait la même chose pour lui.
Ce n'est pas qu'il ne lui faisait pas confiance, c'est qu'il se préservait un peu, il avait peur.
Mais Draco était tellement, tellement beau quand il prenait du plaisir entre ses bras, que la peur n'avait pas sa place avec eux. Et pourtant, elle était là, irrémédiablement latente…
Il vint en lui et fit jouir le Serpentard en le caressant et en lui bouffant les lèvres.
Ils retournèrent se laver succinctement puis Draco lui montra les autres pièces de la maison, du moins les pièces qui les intéressaient pour l'heure tardive – l'exercice leur avait creusé l'appétit. Un salon, une salle à manger, une cuisine dans laquelle il y avait de quoi se restaurer dans des plats tous préparés et sagement disposés sur la table, comme s'ils n'attendaient qu'eux pour être dévorés.
Ils prirent le plus pratique à emporter et allèrent dans le salon pour se vautrer dans le canapé, se donnant la béqué l'un l'autre, se nourrissant de quiches, de tartes, de glaces et de multiples desserts.
L'estomac enfin rempli, le sexe ne tarda pas à refaire surface dans leurs priorités et Harry se jeta sur Draco pour lui faire une fellation au chocolat, juste pour rire. Comme ils en étaient là, il retourna dans leur chambre pour chercher les protections survivantes dans la poche de son jean's.
Il tenta d'en mettre une sous les directives Draco qui était à moitié mort de rire en le voyant faire.
Finalement, les protections inutilisables furent jetées plus loin et ils refirent l'amour sur le canapé.
Comme la nuit était très avancée et qu'ils l'avaient déjà fait deux fois peu auparavant, ils avaient quelque peu perdu de leur entrain. Ils écourtèrent la baise sauvage et se câlinèrent tendrement, tout deux enlacés sur le canapé.
Il était presque quatre heure du matin quand ils reprirent une ultime douche.
Ils allèrent enfin se coucher, harassés mais plus heureux que jamais ils ne l'avaient été à deux.
Ils parlèrent beaucoup, se serrèrent l'un contre l'autre, s'embrassant, se pelotonnant l'un contre l'autre câlinement sous la couette.
Ils devinrent silencieux, ils étaient proches de l'engourdissement quand Harry reprit dans un murmure ensommeillé.
«Draco… Moi aussi, je t'aime… trop… Et d'ailleurs, j'ai déjà peur…»
Partout dans le monde, lorsqu'une personne dit Je t'aime à une autre, une réponse reste en suspens. Sans elle, l'incertitude la plus atroce perdure et Harry venait de répondre, enfin.
La boucle était bouclée, mais l'incertitude restait toujours, quoique beaucoup diminuée.
Chacun de son côté se demandait si elle disparaîtrait un jour.
«N'ai pas peur, R'ry. Tu ne sais même pas à quel point tu pourrais me laisser en vrac…» souffla Draco au creux de leur étreinte, faisant sourire Harry de fierté.
Chacun de son côté pensa au moment présent.
Ils s'endormirent, lovés l'un contre l'autres comme s'ils l'avaient toujours fait alors que c'était la toute première fois.
OoOoO
Le lendemain, lorsqu'ils se réveillèrent, midi était passé, et même largement passé.
Cela se passa lentement, en douceur. Ils avaient bien l'intension de dormir l'un contre l'autre le plus longtemps possible, même si ce n'était que somnoler.
Ils se câlinèrent de bon matin mais Draco refusa d'embrasser Harry - il avait bien trop peur d'avoir une haleine empuantie.
Il se leva et alla se brosser les dents puis revint au lit alors qu'Harry pestait contre sa connerie – selon le brun, il était physiquement impossible que quelqu'un d'aussi beau que Draco soit capable de puer de la gueule.
Toutefois, il se brossa les dents, lui aussi, et Draco, derrière lui, le regardait faire grâce au miroir en le tenant par la taille.
Leurs premiers baisers de la journée furent voraces et brulants, avec un arrière gout piquant de menthe.
Ensuite, ils enfilèrent leurs pantalons sans prendre la peine de mettre leurs sous vêtements et se dirigèrent vers la cuisine où un petit déjeuner les attendait.
Harry souriait béatement en trempant ses tartines, tant il était heureux.
Ils retournèrent bien vite au lit, bien décidé à continuer à faire l'amour, encore et encore.
Ils semblaient vouloir établir un premier record, un souvenir aux couleurs intarissables.
Mais l'après midi passa avec une rapidité déconcertante et, quand le jour se fit bas à travers les rideaux, Harry devint subitement triste. Ils n'avaient parlé que d'une seule nuit, pas de deux…
Ils allaient bientôt devoir sortir de leur nid, c'était inévitable.
Ils se lavèrent, une fois de plus, et Harry coiffa les cheveux du blond avec adoration.
Le Serpentard ne tenta même pas de discipliner sa chevelure à lui. Il l'aimait ainsi, avoua-t-il. Harry se sentit comme sur un petit nuage après ça et il lui chipa son beau boxer noir et le mit.
Draco grogna de devoir enfiler une pareille horreur, le caleçon d'Harry, mais il le fit tout de même.
Ils s'habillèrent, achevant de se reboutonner l'un l'autre, et Harry sortit presque machinalement son Parchemess.
Il fut assez étonné de découvrir que quelqu'un avait tenté de lui parler.
Il s'assit sur le lit et Draco vint derrière lui pour lire par-dessus son épaule.
Harry?
Ça va?
Il reconnu l'écriture violette et élégante d'Hermione.
La jeune fille lui écrivait parfois sur Parchemess pour savoir où il était quand il tardait à rentrer dans la salle commune.
«C'est ta mère ou quoi?» se moqua Draco.
Harry lui donna un coup de coude bien sentit dans les côtes puis sortit sa baguette. Il fit apparaitre une plume pour écrire une réponse rapide à son amie.
Salut Herm'.
Oui ça va, je serai là au dîner.
C'est là que se produisit quelque chose d'inhabituel.
Son écriture ne disparut pas comme à l'accoutumée, absorbée lentement par le papier comme lorsque quelqu'un recevait le message. L'encre avait viré au rouge puis avait disparu, simplement comme si elle avait brulé.
«Qu'est ce qui se passe?» demanda le blond.
Harry tenta d'écrire encore, n'importe quoi, mais le même phénomène se reproduisit.
«Je sais pas, on dirait que ça merde.»
«Eteint-le et reconnecte-toi.»
Harry s'exécuta. Il jeta le sort qui éteignait le Parchemess et relança l'autre sort d'allumage.
Quelque chose ne fonctionna pas et un gros message type lettre d'imprimerie apparu en rouge marqué en dessous d'une croix imposante.
ERREUR 404
SERVICE INDISPONIBLE
MERCI DE VOUS RECONECTER ULTERIEUREMENT
«Mais… Qu'est-ce que ça veut dire?» demanda Harry, interloqué.
«Il ne marche plus, apparemment.» constata froidement Draco.
«Essaye sur le tien.»
Le blond sortit son Parchemess de sa poche. Beaucoup de gens avaient essayé de lui parler, apparemment, mais il s'en moquait bien. Il l'éteignit sans regarder ce que les messages lui disaient et essaya à son tour de le reconnecter. Le même message apparut.
«Comment on fera!» s'alarma Harry. «On ne pourra plus se retrouver comme avantsans cette putain de connerie de merde!»
«Surveille ton putain de vocabulaire de merde, Potter.» ironisa Draco avant d'éclater de rire devant sa mine déconfite. «Et puis, c'est bon, pas la peine de paniquer.»
«Et toi ça ne te fait rien? On se verra encore moins qu'avant à cause de ça!»
«Je…» Draco prit une inspiration profonde, lui prit les mains et les caressa dans les siennes avant de se lancer. «Harry… J'avais pris la décision de… de sortir avec toi comme le fait n'importe quel couple. De t'embrasser devant tout le monde, de te tenir la main dans les couloirs. De, peut-être même, manger avec toi à ta table.»
Draco Malfoy rougit, extrêmement gêné, puis détourna les yeux, les joues pivoines!
Harry resta sidéré devant le phénomène aussi hallucinant que rarissime.
«Tu quoi?»
«Je comptais te le dire dans la semaine, je pensais encore avoir le temps d'e réfléchir un peu. Mais… étant donné ce nouveau problème… et bien, autant le prendre comme un signe du destin. Qu'en penses-tu?»
Harry resta silencieux encore une bonne minute puis il prit le visage de Draco dans ses mains et colla son front contre le sien.
«Je croyais que tu ne croyais pas au destin, Draco.»
«Parfois… je me pose des questions. » murmura le blond avec son regard argenté si sérieux.
Ils s'embrassèrent et, encore une fois, Harry eut l'impression de celer un pacte, de poser une pierre pleine de promesses à l'édifice de leur relation amoureuse.
«Avoues que tu ne pouvais plus envisager de rester trop longtemps décollé de moi.» se moqua Harry.
«Après hier soir et aujourd'hui, j'avoue que ça aurait été plutôt hasardeux.» concéda Draco en souriant. «Je suis drogué au Survivant, la honte.»
«Et moi à un Malfoy, c'est pire!»
«Comment ça pire?Je suis un très, très bon parti, une super bombe atomique! »
«Et moi bien mieux! Un missile thermonucléaire à tête chercheuse.»
«Chercheuse?» demanda Draco, feintant la curiosité.
Harry se jeta sur lui, étudiant le meilleur moyen de le mettre à poil le plus vite possible.
Ils étaient bien partis pour se grimper dessus à nouveau mais Harry, impatient et impétueux comme d'habitude, s'arrêta dans ses investigations, prit la main du Serpentard dans la sienne et l'entraina derrière lui à travers les couloirs. Draco dut se rembrailler un peu à la va vite mais il souriait.
Ils laissaient derrière eux la salle sur demande avec une pointe de regret mais tout deux étaient trop excités par ce qui allait se produire pour y prêter plus attention que ça.
OoOoO
Etonnamment, ils ne trouvèrent pas âme qui vive dans les couloirs.
Encore plus étrange, quand ils regardaient par les fenêtres, ils ne voyaient personne dans le parc. Pour la saison et un dimanche, c'était tout bonnement hallucinant.
«Il y a eu une attaque ou quoi pendant qu'on était dans la salle sur demande?» demanda Harry, inquiet.
«Harry, la guerre est finie. C'est bon, c'est terminé les attaques. Pense à d'autres éventualités dans ce genre de cas, sinon les gens vont croire que t'es devenu aussi paranoïaque que Maugrey Fol'œil.»
«C'est bon, je déconnais.» bougonna Harry, qui avait pourtant vraiment peur.
Il sortit la carte du maraudeur de sa poche, la déplia et prononça les paroles requises avant de la consulter, les sourcils froncés.
«Ça alors… Ils sont tous dans la grande salle. Ce n'est pourtant pas encore l'heure du repas. Ils ont peut être été convoqués pour un discours ou quelque chose comme ça…»
Quand il redressa la tête, Draco le regardait avec un air victorieux et moqueur en croisant les bras sur sa poitrine.
«Qu'est-ce qu'il y a?»
«Oh rien…» fit-il en se regardant les ongles.
«Mais dis quoi!»
Le Serpentard regarda la carte et plongea lentement ses yeux acier dans ceux d'Harry qui porta la main à sa bouche.
«Oh merde.»
«Comme tu dis.» se moqua le blond en lui chipant la carte pour mieux la regarder. «Je n'ai pas eu longtemps à attendre avant de percer le fameux secret.C'est quoi cette carte?»
Harry la lui reprit vivement.
«Tu la prend comme si ce n'était que de la merde! Mais c'est une invention de mon père et de ses amis alors faut en prendre soin!»
«Ok, ok.» railla Draco tandis qu'Harry remettait le parchemin dans sa poche.
«C'est pas drôle.» bouda Harry.
Le Serpentard le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement.
«Je sais…» murmura-t-il.
Ils se serrèrent l'un contre l'autre tendrement et s'embrassèrent quand un groupe de jeunes de troisièmes années de Serredaigle passèrent devant eux en cavalant.
Draco se figea mais ne bougea pas, les regardant courir puis disparaitre au détour d'un escalier. Il soupira.
«Ils ne nous ont même pas vu.»
Harry le reprit par la main et se dirigea dans la même direction que les petits aiglons, vers la grande salle.
Draco se tendait de plus en plus à chacun de ses pas.
«Je me demande ce qu'il se passe.» tenta Harry pour le détendre.
«Je ne sais pas.» grogna l'autre.
«Tu as peur?» lui demanda le Griffondor enfin devant les portes de la grande salle.
Draco ne répondit pas, son visage semblait impassible mais sa main se figea encore plus sur celle d'Harry.
«On y va?»
Le blond acquiesça et le Survivant poussa les battants afin d'entrer.
La grande salle s'ouvrit devant eux et un vacarme assourdissant les accueillit de plein fouet.
La salle n'avait jamais été si désordonnée. Les quatre immenses tables n'étaient pas là et les élèves hurlaient presque tous en même temps, tous mélangés – d'autant plus qu'en week-end, personne ne portait les couleurs de sa maison.
Les professeurs et même Dumbledore tentaient de les calmer en bout de salle mais rien n'y faisait.
Tous les élèves de Poudlard étaient furieux pour une raison encore inconnue du couple.
Harry et Draco entrèrent, se tenant par la main, au milieu d'eux.
A suivre…
NDA: Raah! Et merde! C'est encore pas la fin, chier de merde putain! Mais ça commençait à devenir vraiment trop long pour un chapitre et cet endroit était une fin toute trouvée. Mais ça m'énerveuuuh quand même! Moi qui espérais finir enfin l'une de mes fics! Moudiou! Et non! Toujours pas! Bali ballot…
Enfin…
Vous avez aimé? (rougie, rougie, rougie, attend, suspense!) J'espère que malgré les révisions vous trouverez le temps de me laisser une petite review.
En tout cas, je vous fais de gros bisous et encore merci pour tous vos messages de soutien!
Levia
PS: Voilà, grande première! J'ose vous faire de la pub pour mon petit blog avec pleins de dessins de moi et des news sur mes fics: h t t p: slash slash 20six . fr slash leviathanquidort (à vous de bien reconstituer l'adresse, FF ne les laisse pas passer)
