Chapitre second.
Disclaimer : Tous mes petits personnages appartiennent à J.K.Rowling, sauf maintenant certains que vous allez voir apparaître sous vos yeux, comme par… magie !
Rating, Paring, Je vous le refais pas, Drarry, R léger pour l'instant.
Remerciements : Enormes remerciements, une fois encore, à Nuwie, ma bêta ! Merchi pour tes corrections, et ton avis, mais plus encore pour ton soutien ! Puis vient maintenant le tour de mes reviewers, j'ai nommé Iranette, Nuwie (décidément !), n'Hermynouchette, Danielove, LightofMoon et TheoryofChaos ! (Et si je me suis trompée dans l'orthographe d'un nom, ou que j'ai commis un oubli, vous avez le droit de me massacrer ! –avec modération, ça va de soi)
Note de l'auteur : Bonjour à tous pour un nouveau chapitre ! Qui aura bien tardé, je vous l'accorde… Et je suis la seule à blâmer hem… Entre les vacances, cadeaux, âneries, chocolats (no comment), livres, et autres – j'en passe et des meilleures -, ma pauvre fic adorée a un peu souffert… Et il faut dire qu'il m'aura donné bien du mal, ce chapitre… Mais il est là, et c'est l'essentiel ! Bon, j'admets avoir assez peu confiance en moi pour celui-ci, m'enfin… je compte sur votre soutien comme je l'ai eu jusqu'ici, et vos avis ! Et je ne peux qu'infiniment vous remercier pour vos petits mots et reviews, rien ne sait me rendre plus heureuse ! (j'ai des témoins !) En tout cas, sur ce, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, un joyeux Noël, ce en retard je pense bien, une bonne année à venir et un bon n'anniversaire à moi ! (Je l'ai dit ? Nooon… Si ?) Bonne lecture, éclatez-vous si possible, je voudrais pas vous ennuyer, non plus… ;3
Enjoy !
. Hypothermie .
Fermée.
Cette fichue porte est fermée.
Nous voilà, en bons Gryffondors, à peine arrivés en cours de Défense Contre les Forces de Mal, mais personne ne semble disposé à nous faire pénétrer dans la salle.
L'excitation règne autour de moi, la curiosité exacerbée, l'envie vive et brûlante de savoir. Tous mes petits comparses semblent gavés de ces sentiments.
Ce pauvre Seamus aurait-il déjà disparu de leur esprit, quelques heures seulement auparavant empli de compassions ?
Il faut croire que oui.
L'amitié et la loyauté, vertus fondamentales pour les rouge et or.
Cependant, j'admets généraliser, rien qu'un peu. Effectivement, il est clair que Dean culpabilise toujours. Une lueur court pourtant dans ses yeux tristes. Elle est porteuse de ce désir incontrôlable de savoir, oui, de savoir qui sera le plus parfait masochiste de prof de l'année.
Qui ici ne se le demande pas ?
J'avoue, je ne serais pas contre un indice.
Voire un nom.
Voire une porte qui s'ouvre afin que l'on puisse entrer, parce qu'à présent que les Serpentards sont eux aussi arrivés, j'ai un rien froid.
Mais vraiment un rien.
Soudain, un bruit de clé tournant dans une serrure nous ramène tous à la réalité : nous sommes une bande d'élèves à moitié tétanisés, tremblotant devant une porte fermée, attendant l'arrivée d'un cinglé qui nous met déjà dans tous nos états alors qu'il est peut-être déjà mort.
La malédiction fonctionnerait rapidement, cette année.
Me tirant de mes réflexions hautement philosophiques, le battant s'ouvre lentement, pour laisser apparaître…
… Rusard.
Joyeux Noël ! Allez, rentre chez toi, maintenant ! Allez !
… S'il vous plaît… Non… Pas lui…
-Vous allez encore gigoter comme ça longtemps, bande de vauriens ! Rentrez-moi là-dedans, et posez vos fesses sur les bancs, tant que vous pouvez encore le faire.
Nous nous exécutons, terrorisés, puis nous installons, observant le concierge, figés d'effroi.
C'est à peine si j'entends Parkinson murmurer, quelques mètres à ma gauche :
-Non… Salazar, non, pas lui…
Doux Merlin.
La boîte crânienne des Serpentards n'est pas vide en totalité !
Cette découverte va me mener à la gloire, en tant que juste égal de Christophe Colomb, monté sur un piédestal, admiré de tous, adulé, mon nom sera cité chaque jour dans le journal, si bien qu'une rubrique spéciale me sera assignée, puis…
Ah. C'est déjà le cas, tout ça.
Saletés de briseurs de rêves.
Bon, toute ânerie mise à part, Rusard s'est assis face au bureau, et semble être notre nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal.
Cette phrase n'a pas de sens. Ôtez le « toute ânerie mise à part ».
Je crois que je veux mourir.
Voldemort, viens me tuer.
Non, mieux, Malfo-…
Frisson.
Je l'attendais, celui-là.
Oh, il ouvre la bouche. Notre ami Argus ouvre la bouche. Emission de substances gazeuses particulièrement toxiques et nauséabondes. Réfugiez-vous sous une table, enterrez-vous, Revêtez un masque. Précipitez-vous hors de la salle. Ne -
- Je pense que vous aurez tous compris que votre nouveau (-grimace-) professeur (-grimace-) de Défense (-grimace-) a du (-grimace-) retard. Il a probablement été retenu. Mais j'ai été chargé de vous surveiller, par le Directeur lui-même (-grim… ah non, c'était un sourire-), alors je ne veux pas vous entendre, bande de petits rats.
C'est si mignon.
Donc, il est…
Il n'est pas… ?
Ô, bonheur, tu inondes mon corps, mon cœur, les petits papillons m'entourent, je suis une fougère…
Du calme, Harry. Une fougère digne de ce nom ne se comporte pas ainsi. Je veux dire, un Gryffondor. Oui, c'est ça, un Gryffondor. – Un Gryffondor feuillu et relaxé. Un Gryffondor timbré.
Bien, faisons le point. Nous sommes en cours de Défense Contre les Forces du Mal. Nous avons poireauté dix minutes devant la salle. Nous avons été accueillis par un Rusard dans toute sa splendeur. Ledit Rusard n'est pas notre professeur. Nous ne devons pas danser de joie en cours. Notre professeur a du retard et va nous sauver du mons - va se présenter.
Du bon. Du moins bon. De l'excellent.
Soulagés – si le tourbillon d'euphorie liquide qui vient de faire une balade sympathique entre les rangs de nous, humbles élèves, accepte de s'appeler soulagement -, nous échangeons tous des sourires parfaitement ravissants d'imbéciles heureux.
C'est qu'il est apprécié, Rusard.
Cependant, tous les Serpentards ne sont pas aussi béats que je le pensais.
Ne cherchons même pas qui a gardé sa tête de joyeux luron accompli durant le temps de la scène.
Malfoy fils.
Il faut être heureux, de temps en temps, mon garçon, c'est plus sympathique pour vivre, prendre du bon temps, rigoler avec ses petits cama - Merlin ! Maudits frissons… Je suis sûr qu'il y a des milliers de courants d'air dans cette salle, vivants, et prêts à me congeler sur place. Les saletés. Ils sont vivants. Et après, allez donc vous émerveiller d'être un sorcier.
Malfoy échappera à ma leçon de morale télépathique pour aujourd'hui, va.
Mais revenons donc à de plus concrètes pensées.
Nous attendons.
Il fait froid.
Rusard nous lorgne comme si nous étions des hérétiques et lui le pape.
Notre Messie ne daigne pas arriver.
…
J'aime les pensées concrètes.
…
« Knock Knock ».
« Knock Knock » ?
Ai-je bien entendu « Knock Knock » ?
Un homme. Qui entre dans la salle.
Un beau mâle, avec ça.
…
HARRY !
Bon, c'est vrai qu'il n'est pas mal.
Grand, bien bâti mais pas trop large d'épaules, un corps s'annonçant plutôt… parfait, dira-t-on, mais dissimulé sous une longue robe entièrement noire, tout autant que ses longs cheveux, tombant le long de son dos et adroitement tressés, quelques mèches – délicieusement - folles se battant devant son visage.
Et quel visage.
Fin. Doux. Chaleureux. De malicieuses graines de caféier en guise de prunelles, un sourire franc s'ouvrant sur son âme, le tout embaumé d'un teint légèrement hâlé, cannelle, pour être précis. Mmh.
J'ai un creux, moi, d'un coup.
Mais reprenons.
La bêt - l'homme s'avance vers le bureau, avec une lenteur certainement calculée afin que je puisse noter un fabuleux grain de beauté sur le haut de sa pommette droite. Il salue Rusard d'un nouveau sourire – goguenard, ai-je bien vu ?- puis prend place, s'asseyant confortablement sur une chaise de bois, alor que le concierge et son fauve s'éloignent.
Mais à peine ouvre-t-il la bouche que je me rends compte que mes hormones avaient parlé en solo jusqu'ici. Seule une sympathie immense m'est possible d'éprouver pour notre apparemment-nouveau-professeur-suicidaire quand sa voix s'élève dans la pièce. Une voix très douce, mais que je ne peux considérer comme n'étant qu'infiniment paternelle.
-Bonjour à tous ! Je m'excuse sincèrement de ce retard, constatant le… hem… dérangement qu'il vous a sûrement causé…
Il nous observe un instant, désolé, quand je comprends qu'il faisait allusion à Rusard. Qu'il est gentil. Franchement.
-J'ai tout simplement été retenu avec le Professeur Dumbledore pour régler quelques détails de dernière minute, rien de bien méchant. Et je tenais aussi à vous prévenir avant toute chose du fait que je ne serais en cette matière que votre professeur provisoire. Mon… mon collègue n'arrivera que d'ici un à trois mois, du coup, eh bien… Vous allez devoir me supporter jusqu'à ce qu'il soit parfaitement disponible !
Après quelques sourires timides échangés, le cours à proprement parlé commence déjà.
Aw. Programme chargé, à ses dires.
-Je pense que le Directeur vous a mis au courant : cette année, vous aurez droit à une petite nouveauté, et bien qu'elle ne concerne pas directement ce cours, je vais vous en parler un peu, ok ?
Vas donc, vas donc.
-Il ne s'agit ni plus ni moins de ce concept de « Guildes », invent - mis en place par Dumbledore lui-même. Bon, je ne vais pas vous refaire son speech, mais le mettre un peu plus au clair. On va y aller doucement, et dès que vous ne suivez plus, prévenez-moi, ça vous va ?
La classe acquiesce d'un même geste. Il poursuit, satisfait.
-Vous n'êtes pas sans savoir qu'un certain Lord Noir est de retour. Vous-Savez-Qui, d'où le fait que je ne vois pas l'utilité de ce ridicule sobriquet. Mais passons. Il est là, et rien ne pourra vous prouver le contraire, tout comme rien ne sert de le nier.
…
L'est perspicace, lui.
-… Ainsi, le Professeur Dumbledore a jugé très important de vous apprendre : premièrement, à vous battre pour votre vie en cas d'attaque ou de je-ne-sais-quoi de dangereux, et, deuxièmement – là, ça va moins vous plaire -, à jouer un rôle utile et important dans cette guerre, quelque soit le « côté » dans lequel vous vous rangerez. C'est de votre vie, et pas de vos ambitions, dont il est question.
Il s'arrête un instant, semblant nous défier du regard. Il a la trentaine bien pesée, mais on jurerait avoir un adolescent encore un peu fou face à nous. Que lui répondre, sincèrement ?
-Du coup, ces dites « Guildes » vont avoir pour but de vous enseigner une, voire plusieurs spécialisations, afin de faire rentrer quelque chose de concrètement utile dans vos caboches. Je vais vous faire un rapide récapitulatif, mais je suis presque certain d'en oublier. J'en oublie à chaque fois.
Il se lève doucement, saisit une craie dans son sac et sa baguette que je jurerais avoir déjà aperçue quelque part…. Moui, ça m'aide pas. Oh, lui aussi il lance le sort d'écriture dictée !
Monde injuste.
Les mots s'inscrivent avec rapidité au tableau, sous la forme de lettres vives et piquées.
Guilde Fauve : apprentissage au développement d'une forme d'Animagus. – Elfes d'Angleterre, Pr. Mac Gonagall, Pr. Bark.
Guilde Ronce : apprentissage concernant la recherche, l'identification, l'analyse des plantes. – Elfes d'Irlande, Pr. Chourave.
Guilde Alchimiste : réalisation de potions complexe, utiles, divers antidotes et poisons, analyse de potions. – Alchimistes, Pr. Snape.
Guilde Noire : Initiation et apprentissage direct du combat, duel, armé de baguette ou d'armes blanches. – Hommes de Charges, Sanguines, Pr. Lupin.
Guilde Diaphane : Apprentissage de la magie dite de guérison, confections d'onguents et antidotes. – Vélanes, Madam Pomfresh.
Guilde Bestiaire : Elevage et apprivoisement de créatures magiques et non-magiques. –Gobelins, Elfes dits « Verts », Pr. Hagrid.
Guilde Mythique : Etude de le divination, de la mythologie et de l'astronomie approfondie. – Sibylles, Centaures, Pr. Trelawney, Pr. Sinistra.
-Je pense avoir fait le tour, mais comme je vous l'ai dit, je suis sûr d'en avoir manqué un ou deux…
Il fait une moue dubitative que je note à peine, les yeux fixés sur le tableau. J'ai dû mal voir. Mal lire. J'ai dû boire quelque chose avant d'arriver. Ou bien ce coup de froid est en train de me tuer.
Oui, ça doit être ça, sans aucun doute.
Effrayant, tout de même.
-Vous m'avez l'air tous dans un autre monde, quelque chose vous surprend, vous pose problème ? M. Potter ?
Merlin.
J'ai levé la main ?
Il me regarde, semblant attendre que je m'exprime.
J'ai levé la main.
-Je… euh… Professeur, je… le … Le professeur Lupin ? Il… Je veux dire…
Un immense sourire vient se greffer à son visage, et il prend tout son temps pour me répondre.
-En effet, le professeur Lupin… Vous connaissez à présent mon « successeur »… Oui, oui, rattrapez votre mâchoire, je vous prie. Il viendra vous enseigner dès que possible. Mais à présent, si vous le permettez, je vais vous donner des explications sur tout cela. Voici, tout d'abord, les noms de nos Groupes. Puis, suivant, les disciplines qui vous y seront enseignées. Ici, ceux qui vous les enseigneront.
Ne pas exploser.
Eviter.
Pour un premier cours, ça ferait mauvaise impression.
Je crois que je vais lui sauter dessus.
REMUS ! REMUS LUPIN PROFESSEUR !
Ne pas mourir, non plus.
Et lui, il poursuit, tranquillement. Comme si de rien n'était. Mais il vient de m'annoncer le retour de Remus Lupin ! De… D-De…
-Besoin d'être un peu éclairés ?
Je me reconnecte quelques instants avec le monde réel, et ce n'est que pour m'apercevoir que la quasi-totalité de la classe a des questions à poser.
-Miss Patil ?
Eh, minute. Comment connaît-il déjà nos noms, au fait ?
-Je… euh… (-battement de cils-), je voulais savoir ce qu'était un… un Alchimiste.
Aucune culture, ma pauvre enfant.
Moi non plus, remarque.
Mais n'y prêtons pas attention.
-Mmh. Un Alchimiste, mademoiselle, est un sorcier doté de dispositions particulières pour ce qui est des potions, maîtrisant cet art, à ce que l'on en dit, à la perfection. Autant vous dire que ces êtres ne courent pas les rues. Dans le monde moldu, on les connaissait d'ailleurs pour leurs recherches édifiantes au sujet de la pierre philosophale. Ai-je répondu à votre question ?
Elle acquiesce.
Dragueuse.
-Pour ce qui est des Vélanes, il me semble que vous les avez étudiées deux ans auparavant, je me trompe ?
Admettons que non.
Limite un rien plus qu'étudié, étant donné qu'il y a un Veela dans la salle.
Pas de commentaires. Il en est un.
Je le sais, je le sens.
Je détiens la science infuse, oui, oui.
Oh, j'ai raté l'explication.
…
C'est ballot.
-… les Hommes de Charges ? Mmh, eh bien, à vrai dire, ils sont particulièrement liés aux Sanguines. Pour être précis, les Sanguines sont ce que l'ont pourrait appeler leurs homologues féminins. Ces hommes sont en fait des… assassins. Qui sont payés pour tuer.
-Comme des tueurs à gages ?
-Exactement, M. Wilson, exactement.
Oh, un Serpentard qui a une culture générale. Restreinte, certes, mais culture quand même.
Ils ne cesseront jamais de m'étonner, les braves petits.
-Ils ont été très… prisés au cours de la précédente guerre, si bien qu'ils n'y ont officiellement pas participé. Après, ce qu'ils ont fait dans l'ombre, personne ne sera là pour vous le raconter.
-Sauf eux…
-Allez donc leur demander, M. Thomas, je pense qu'ils seront enchantés de vous répondre. Et à présent, venons-en à nos Sanguines. Même s'il n'y paraît pas à première vue, elles vous tueraient en moins de temps qu'il ne vous en faudrait pour hurler leur nom, si vous voyez ce que je veux dire. De parfaites assassines.
-Et on veut nous donner ça comme enseignants !
-Miss Parkinson, à votre place, j'éviterais le « ça » devant elles, elles n'apprécieraient pas trop, je pense.
Il n'a pas tort. Personnellement, je supporte moi-même assez difficilement d'être considéré comme une jolie bête curieuse.
-M. Malfoy, oui ?
Silence de mort.
Voix parfaitement calme et maîtrisée.
-On veut nous apprendre à tuer, n'est-ce pas ?
Tout d'un coup,
Fulgurant,
Lacérant,
Ce froid…
Mon Dieu, Merlin, par tous les Saint Albus, je…
C'est lui…
Qu'est-ce qu'il m'a fait pour que je ressente ça, nom d'un elfe de -
Si… rah… noir…
…
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Une fois de plus, la lumière s'est éteinte pour Harry Potter… To be continued…
