Chapitre sept : Entre Chaleur et Petites Histoires.
Disclaimer : Cette fic est ma propriété, mais nombre de personnages s'y trouvant sont à J.K.Rowling. J'ai pas volé.
Pairing-Rating : Toujours un Harry-Draco, rating R, mais il se peut qu'on parte un peu vers le M. Je n'en suis pas encore sûre, donc pour l'instant, je vais laisser ça comme ça !
Remerciements : Enormes, immenses remerciements à chacun de mes reviewers ! Vous n'imaginez pas le plaisir que j'ai eu à lire vos petits mots ! Mais il y a bien une chose qui m'embête : les reviews anonymes. Je n'y ai toujours pas répondu, du coup, je vais vous demander votre avis : préféreriez-vous que je vous y réponde sur votre adresse mail (qu'il faudrait me laisser), votre livejournal, votre blog ? Ou bien que je poste des articles à cet effet sur mon propre livejournal ? –Ce qui, en soi, ne me poserait aucun problème-. A vous de voir ! En tout cas, merci à vous tous, et également à Nuwie, mon éternelle bêta-lectrice (je viens de me rendre compte que c'est à mon tour de répondre à ton mail. Gomenasai ! Tu auras le droit de m'en vouloir !). Et un merci spécial à mon petit cœur à moi, mon ange que j'aime et qui m'a beaucoup, beaucoup aidée à trouver mes idées pour cette fic ! Ma petite Mokona à moi, ma Jouzetsuka ! (Avec laquelle j'écris d'ailleurs une fic sous le pseudonyme Les Mokochus., si vous êtes intéressés !)
Note de l'auteur : Aha ! Bonjour à tous ! Me revoilà avec mon nouveau chapitre, écrit essentiellement en deux fois, je l'avoue… Mais comprenez-moi, il m'aura fallu du temps pour tout mettre en place dans ma tête, trouver mes idées et les classer, rédiger d'ailleurs l'histoire, à part, de certains personnages (ce qui me servira d'ailleurs à poster certains chapitres en changeant de PoV),… et passer des vacances génialissimes, je l'avoue. M'enfin, je me repentis, je poste ! Et je me répète mais je vous adore sincèrement, pour tous ces petits messages que je reçois à chaque fois sous forme de reviews ! Meri beaucoup ! Et rien que pour ça, bonne lecture !
OoOoOoOo
Que puis-je faire d'autre que de l'observer ?
Non, hurler d'horreur et m'enfuir en braillant au viol ne me paraît pas être une bonne idée.
Surtout en considérant que cette personne me faisant face vient de m'aider de façon considérable et de m'épargner un sort que je n'aurais sans doute pas apprécié. Draco Malfoy vient de stopper ma chute dans les escaliers en pierre de Poudlard, alors qu'un terrible froid envahissant me rongeait de l'intérieur.
Mais à présent, je ne distingue plus que ses deux yeux.
Sont visage, à quelques centimètres du mien.
Son souffle retenu.
Ses lèvres entrouvertes sur un murmure silencieux.
Quelques mèches blondes volages s'étendent devant ses prunelles grises.
Grises ? La couleur est alors si claire que l'on dirait un blanc cristallin, opprimé par sa pupille battant au même rythme que mon cœur.
C'est-à-dire à un rythme insoutenable.
En effet, une chaleur irréelle, invraisemblable, émane et irradie de chaque point de contact entre sa peau et la mienne, propageant de lourdes secousses au cœur même de ma poitrine.
Comment se fait-il que ma peau entre en fusion sous ses doigts, de la même manière que mes joues s'empourprent sous son regard ?
Comment se fait-il que Draco Malfoy me fasse ressentir de telles choses ?
Comment se fait-il que le trouble naisse en moi lors de cet instant surnaturel entre nous deux ?
L'onde déferlante de chaleur s'apaise peu à peu, pour s'attendrir et devenir tiède caresse. Je perçois à présent la texture de sa peau effleurant la mienne par endroits, me maintenant à d'autres. Je sens la gêne s'établir en moi alors que ces sentiments, ces sensations, ne s'expliquent pas.
Eprouver de telles choses suite à un contact avec un ennemi, ou tout du moins avec une personne que vous n'avez jamais véritablement côtoyée de façon franche et agréable, est, vous admettrez, pour le moins étrange.
Surtout lui…
Lui qui semble avoir depuis le début de cette année une influence des plus ambiguës sur moi, lui qui ne m'insulte plus ni ne me provoque, lui qui se comporte de façon bienveillante envers moi et dont les prunelles demeurent fixées au cœur des miennes, le temps semblant s'être arrêté.
J'avoue être un peu perdu.
S'il me poussait alors, me faisant tomber jusqu'en bas des escaliers, puis me regardant m'écraser piteusement contre le mur de pierre faisant office de cloison avec un sourire sadique, peut-être aurais-je mal –le « peut-être » marquant mon profond optimisme naturel-, mais au moins, je me sentirais rassuré vis-à-vis de la situation.
Déjà un peu plus que je ne le suis, à cet instant précis, retenu au dessus du vide par l'une de ses mains sur mon omoplate gauche, et l'autre sur mon bras droit.
Cette position, aussi embarrassante soit-elle, n'en demeure pas moins… sécurisante.
Je me sens en sécurité dans les bras de Draco Malfoy.
D'accord.
Tout va bien, Harry, ne t'inquiète pas.
Les grands messieurs en blouse blanche ne vont plus tarder, ils vont t'emmener dans un endroit charmant qui va beaucoup te plaire, ne t'inquiète pas.
Le silence s'est installé depuis maintenant quelques minutes, qui me semblent des heures.
Il faut que je le brise, que je ne me laisse pas emporter par la situation.
C'est que j'ai des hormones à revendre, alors je vous épargne les détails.
-M-Malfoy… Tu… J-Je-
-YIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !
D'accord.
Immense couinement sensiblement discret provenant d'en dessous de nous.
-Attaaaaaaaaaah ! Petit petit petit !
Mmmh. Si mon ouïe ne me trompe pas, le premier hurlement, très viril soit dit en passant, doit appartenir à Orion. Le second se voulant rassurant –mais assez peu persuasif, je dois l'avouer- provient sans nul doute d'Ewan.
-Vieeeeeens ! On fait copains ! Mais arrête de cour- YIRK !
…et voilà Aden, qui, au faible bruit d'effondrement d'armure que je peux percevoir, esquive moins bien les obstacles que le fils de Sanguine poursuivi.
Le pauvre, il voulait juste faire copain.
Je peux sentir un sourire involontaire s'étendre sur mon visage, et celui-ci s'étire encore davantage devant l'air pantois affiché par Malfoy face à la petite scène qui vient d'avoir lieu, à l'étage inférieur.
Mais sa surprise disparaît quand il s'aperçoit de mon regard sur lui, et un air des plus sérieux prend alors possession de ses traits.
-Tu vas bien ?
-Je… Euh… Ca va aller, je pense, Malfoy, merc-
-Aaaaaah Harry, te voilà !
Malfoy m'aide à peine à me relever que sitôt cela fait, deux bras s'agrippent compulsivement à ma taille, un Orion paniqué semblant vouloir se servir de moi comme d'un bouclier –ou d'une super maman protectrice, mais le bouclier fait plus masculin.
Le temps de battre des paupières et je me retourne pour m'apercevoir que le Serpentard présent quelques secondes auparavant a disparu, ne laissant rien d'autre de son passage qu'une odeur plutôt douce s'attardant dans l'air, ainsi que cette chaleur occupant toujours ma peau et, sans que je m'en sois rendu compte, ma poitrine toute entière.
-Harry ! Ils veulent me… me… Ils me font peur !
A vrai dire, sur le coup, je le comprends.
Pas que les deux grandes bêtes soient particulièrement féroces ou quoi que ce soit du genre, mais quand ils vous courent après avec la ferme intention de « faire copains », et ce avec ou sans votre consentement –le plus souvent, « sans »-, c'est quelque peu effrayant. Inquiétant tout au moins.
Reste à savoir comment le pauvre jeune homme a pu se mettre dans pareille situation –et m'arracher de mon moment intemporel avec Malfoy. Hum. Je me demande si je dois le remercier ou pas.
Tout à coup, un détail me saute aux yeux –ou plutôt à l'esprit.
-Euh… Orion… Dis-moi… Tu… Tu lis encore mes pensées, là, ou bien tu… euh…
-Oh, ne t'inquiète donc pas pour ça ! J'ai appris à pratiquer l'Occlumancie très jeune pour pallier à ma malédiction –le fait d'entendre la moindre pensée, qu'elle soit sensée ou perverse. Ou les deux. Du coup, tu vois, ça m'offre le choix ! Mais… euh… Ce n'est pas que je n'aime pas discuter chiffons avec toi, hein, seulement… Tu vois les deux malades qui courent, là… juste l- YIK !
Un Aden qui débarque.
-Petit, petit, petit ! Reviens ! Où es tuuu ? Oh ! Salut à toi, Harry ! Et aussi à la chose tremblotante qui se cache sous tes jupons.
Aïe. Pauvre Orion. Repéré. En même temps, son petit cri –pas le moins du monde efféminé- n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour se cacher.
Du coup, c'est raté pour ça.
Mais en bonne âme que je suis, je vais m'arranger pour le sauver des griffes de ses cruels poursuivants –sans vouloir basculer dans la tonalité théâtrale.
-Aden ! Ewan ! Mes amis ! Vous connaissez déjà Orion ?
-A vrai dire, on essaye !
Un vif soubresaut de la part de mon petit protégé confirme la chose.
-Eh bien je vais nous arranger ça ! Orion, viens voir, que je te présente deux beaux jeunes mâles ! Voilà ! A ta gauche, Aden Rew, et juste à ses côtés, Ewan Mc Cloud, tous deux Gryffondors de mon année, très sympathiques, fêtards, metteurs d'ambiance, mignons comme tout, bref, que demande le peuple ! Ewan, Aden, je vous présente pour sa part Orion… Orion…
-…Dylie…
-…Orion Dylie, fils de Sanguine, lecteur de pensées à mi-temps, sympathique, fêtard, mignon comme tout, bref, que demande le peuple !
Un silence empli de perplexité nous entoure alors, et je peux lire dans les yeux d'Ewan la réponse à ma question : « une soirée avec lui dans la partie thermale de Pré-Au-Lard ».
-Hem… quelque chose à ajouter ?
Autant utiliser mes grandes facilités de communication gryffondoresques tant qu'elles sont là.
-Oui. Nous sommes gays.
Ok. Merci Ewan.
Laissez Orion mourir un petit coup, je reviendrai le chercher après.
OoOoOoOo
Nous sommes tous, en bons gais lurons qui se respectent, assis à table, avec pour ferme intention de dévorer les pauvres et malheureux plats fumants, nous fixant d'un œil désespéré.
Ou bien est-ce la faim qui me donne des hallucinations.
Possible.
…
Probable.
Quoiqu'il en soit, mon estomac gronde, et je compte bien le satisfaire. Comme à l'accoutumée, chacun choisit son propre menu parmi les plats étendus sur la table, et je ne me gêne pas.
Dans un premier lieu, je jette mon dévolu sur une somptueuse cuisse de poulet, cette dernière dégageant une odeur des plus alléchantes. La nappe dorée l'enveloppant doit en être la source principale, et il me semble que je ne suis pas le seul sous le charme.
Avec cela, j'hésite une seconde avant d'opter pour une bonne assiette de haricots verts, particulièrement tendres et ornés d'une délicieuse sauce à la tomate et au gingembre en guise d'accompagnement. Hum.
Soyons raisonnable. Arrêtons nous là.
Impossible. Le plat de porcelaine, là, en face de Ron, rempli de salade aux crevettes et à la sauce soja, il m'appelle !
-Harry, au lieu de faire ton fin gourmet et de lorgner toute cette pauvre nourriture qui ne t'a rien fait de mal, mange !
Orion a ordonné. J'obéis donc.
C'est d'ailleurs un peu étrange de le voir ainsi, assis à côté de moi pour grignoter tranquillement le contenu de son assiette. Habituellement, le repas est un moment purement gryffondoresque, notre petit moment de groupe si particulier.
Certes, vous aurez remarqué le côté un tant soit peu commère de nos adorables rouge-et-or à table. Mais c'est tout de même agréable de rester en petite famille pour discuter gaiement alors que l'on mange.
Ce qui ne veut pas dire que je n'apprécie pas la présence d'Orion en ces lieux, à cet instant même. Loin de là. C'est simplement… inhabituel !
Notre maison fut d'ailleurs très, très enthousiaste d'accueillir le jeune fils de Sanguine pour le repas.
L'accentuation sur l'enthousiasme concerne essentiellement la population féminine et gay de Gryffondor.
Mais j'admets en être bien content aussi.
Je sais. J'ai l'air on ne peut plus gay. Je le suis d'ailleurs peut-être. Mais là n'est pas mon intérêt dans sa venue, voyons !
Hermione aussi semble ravie, au vu de son sourire resplendissant alors qu'elle parle avec lui.
Je sais. C'est une fille.
Cependant, tout le monde ici aura compris que le jeune homme se tenant à ma droite a une capacité d'intégration extraordinaire.
Il a même sympathisé avec Aden et Ewan. On en mourrait sur le coup de surprise.
J' en suis mort sur le coup de surprise.
Mais là n'est pas la question.
En effet, les quelques premiers invités accueillis par Poudlard –soient Sanguines, Vélanes et quelques elfes- ont dû être répartis parmi les cinq grandes tables, les aménagement prévus pour eux n'ayant pas encore été installés. Et avouons-le nous, c'était une excellente occasion pour Dumbledore de nous permettre de faire connaissance.
En outre, ces mêmes invités sont apparemment déjà logés. J'en parle quelques instants avec Orion, qui m'explique que chacun a droit à sa propre chambre, ce grâce à des sorts d'agrandissement lancés sur certaines zones du château par Dumbledore lui-même.
Pour sa part, notre ami me dit avoir ses quartiers dans un joli couloir du rez-de-chaussée, donnant, par le biais de grandes arcades, directement sur le parc. Qu'il trouve fort joli, soit dit en passant.
-Pourquoi, tu le trouves pas joli, toi, le parc ?
Dixit le pauvre enfant, les yeux embués de larmes contenues.
Ce qui est impressionnant, c'est de savoir qu'il ne feint pas ce sentiment.
-Mais si, il est très joli, hein… euh… Ron ?
-Gné ?
Mauvaise pioche.
-Moi je le trouve super sympa, le parc, n'est-ce pas Dean ?
Je remercie Seamus et toute forme divine ayant pu veiller sur moi à cet instant de m'avoir sauvé la mise. Par contre, pour ce qui est de Dean, il a carrément viré au rouge.
-Oui, je… C'est vrai qu'il y a toujours des choses très intéressantes à dessiner… dedans…
Sourire jusqu'aux oreilles du côté d'Orion, mon impair est réparé.
Mais pas le sien.
-Dis, Orion, c'est normal que tu aies entendu mes pensées ?
-Oh, oui… En fait, tu sais, l'Occlumancie, ça fatigue énormément, au bout d'un moment. Alors je me permets de ne pas fermer mon esprit à ceux, plus proches, qui m'entourent. Tu comprends, tu vois ce que je veux dire ?
-Oui, je crois…
Un peu, que je vois. Ca m'a laissé de très, très mauvais souvenirs, cette saleté d'Occlumancie. Yeurk. Snape doit s'en rappeler aussi bien que moi.
Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ces agréables pensées, car la discussion en cours du côté de Seamus et des autres garçons me paraît particulièrement intéressante.
-Oui, ils devraient arriver en fin de semaine, à ce qu'on dit. Ou au moins les Alchimistes et les Hommes des Charges. Logiquement, c'est prévu pour le 20. Je me demande ce qu'ils vont faire, comme entrée !
Je me demande aussi, je dois dire.
Le 20 septembre va en voir de belles, à mon avis. Car du peu que j'en sais, entre Sanguines et Hommes des Charges, il y a une bonne dose de tension.
Il faudra que je pense à demander à Orion de m'expliquer un peu plus tout ça, tout à l'heure.
En attendant, le repas touche à sa fin.
On discute un peu au sujet des présentations attendues pour chaque Guilde –en effet, le temps que les retardataires arrivent, on en profite pour faire tranquillement la connaissance des tortionn- hem. Des disciplines enseignées-.
Je termine consciencieusement ma crème de marrons garnie d'amandes, puis nous sortons de tables, Hermione, Ron, Orion, et moi, prenant le chemin du fameux couloir du rez-de-chaussée dans le but de raccompagner notre nouvel ami.
Alors que nous passons seulement devant une sombre gargouille, signe que nous avons encore un petit morceau de chemin à parcourir, Hermione s'excuse, nous disant qu'elle souhaite aller aux toilettes. Ron refuse de la laisser aller seule, « au vu de l'heure », dit-il.
Il me suffit d'intercepter un des regards qu'ils se lancent pour les congédier amicalement d'un geste de la main. Ils saluent Orion, et nous voilà tous deux repartis.
Entre temps, je prends l'initiative de lui demander ce qu'il se passe véritablement entre Sanguines et Hommes de Charge pour que l'on prévoie une atmosphère si tendue.
Il mordille sa lèvre inférieure un instant durant, puis ouvre la bouche.
-A vrai dire, ça ne se passe pas comme ça, en général, entre nos deux peuples. Seulement… La situation est assez complexe. Tu vois, habituellement, chaque camp de Sanguines se trouve assez proche d'un camp d'Homme de Charge. A partir de là, et ça depuis des siècles, nous cohabitons. Je veux dire…
Il prend une brève inspiration, tandis que notre dédale touche lentement à sa fin.
-Dans les camps dits « normaux », la tradition veut que les Sanguines aient leurs enfants avec ces hommes. Et uniquement avec eux. L'homosexualité, ou les relations avec les sorciers ne sont absolument pas permises ni pour les uns, ni pour les autres. Mais… Dans notre camp, les femmes sont ensemble. C'est comme ça. Et ça l'est depuis très, très longtemps. Ce que ces hommes prennent très mal. Il y a d'ailleurs eu nombre de conflits entre nos deux peuples à ce sujet, et au cours de l'un deux, ma grand-mère, ainsi que quelques autres Sanguines, ont été tuées. Je crois que c'est ce qui a mené à couper les ponts.
La porte de sa chambre se trouve maintenant devant nous, nous intimant tacitement de mettre fin à notre conversation.
-Si tu veux, je t'en raconterai un peu plus une prochaine fois, je pourrai même te raconter d'autres histoires de mon petit peuple ! Maman m'en a appris des milliers, alors tu sais…
Etrangement, l'histoire des peuples ne m'avait jamais véritablement passionné –la voix et le physique de Binns différant quelque peu de ceux d'Orion y étant peut-être pour quelque chose-, mais en cet instant, je me trouve réellement intéressé par les paroles du jeune homme me faisant face, son aisance à me parler de sa vie alors que nous nous connaissons si peu me surprenant.
-Je pense que ce sera avec plaisir ! Et… euh… si tu veux, je pourrai te raconter deux-trois épisodes de ma scolarité à Poudlard… Il se passe toujours quelque chose. Je crois que toi et les Guildes êtes le « quelque chose » de cette année.
Il rit quelques secondes à mes mots, je crois que je fais de même, puis nous nous saluons de la main avant de partir chacun de notre côté pour nous reposer quelque peu de cette journée pour le moins éprouvante.
Mais quelles journées ne le sont pas, à Poudlard ?
OoOoOoOo
Merci beaucoup à vous d'avoir lu ! Ca vous a plu ? Oui ? Non ? Vous aimez, vous n'aimez pas, vous m'en voulez, vous voulez m'épouser (ça, je dirai oui qu'à une seule personne lol) ?
En attendant, si vous avez encore quelques secondes pour ça, dites-le moi avec une review !
D'ailleurs, j'en profite une seconde pour faire un très, très rapide sondage : autant aller droit au but, je suis folle du personnage de Reno, principalement dans Final Fantasy Advent Children. Du coup, j'aimerais beaucoup écrire une fic avec lui comme protagoniste principal, et je voulais savoir qui ça intéresserait ! Je pense à un Cloud/Reno, mais j'attends vos suggestions, je suis ouverte lol. Si vous ne connaissez pas, rien de grave là-dedans, c'est juste une petite question comme ça, pour ceux que ça intéresse !
Merci encore à vous pour votre lecture et votre patience vis-à-vis de moi hi hi !
Et à bientôt pour le chapitre suivant ! Kisu à tous !
