Mystérieuse Inconnue et Voyage Temporel

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Note :

"blablabla" : langage normal

"blablabla" : langage télépathique

"blablabla" : fourchelangue

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Fin du chapitre 9 :

- "Il se trouve que dans quelques minutes, le sort qui empêche les élèves de s'apercevoir de leurs métamorphoses et de leurs déclarations de ce matin, va prendre fin."

- "C'était vous la blague ?"

- "Peut-être…"

A cet instant, plusieurs cris d'effroi se firent entendre, et un message de lettres multicolores brillantes, apparut dans l'air au dessus des tables.

« Nous vous ferons mourir de rire

Ou de peur, à vous de choisir !

Ne tentez pas de nous attraper

Laisser nous plutôt nous présenter !

Car on n'attrape pas des ombres,

Et nous sommes les Ombres ! »

Le directeur se leva alors.

- "Cette blague était de très mauvais goût ! Je demande donc aux coupables de venir se présenter, ou à tout élève ayant des informations sur ce « groupe des Ombres » de les communiquer à l'un de ses professeurs."

Bien entendu, personne ne vint. Si il croyait vraiment que les coupables iraient se dénoncer, il était vraiment temps pour le vieux fou de prendre sa retraite !

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Chapitre 10 :

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- Oh Merlin ! J'ai vraiment dit ça ?

- Eh oui, ma petite Lily, je le crains. Quoique, ça a fait très plaisir à Lucius.

- Oh ! Et je suis vraiment ta sœur ?

- Oui.

- Mais comment… ?

- Adoption par des moldus soumis à un sortilège pour les empêcher de te faire du mal.

- Elektra ! Tu devrais vraiment apprendre le tact ! Tu l'as choquée la pauvre !

- Drago ?

- Oui ?

- La ferme !

- Non !

- Je trouve étonnant que Potter ne se soit toujours pas déplacé pour Lily, fit Severus.

- Il doit encore être sous le choc de sa fracassante révélation de ce matin ! Répondit Sirius. Jamais je n'aurai cru ça de lui pendant ces quatre années.

- Et si vous nous expliquiez qui a fait ses putains de groupes ? Demanda Lucius.

- C'est nous, dirent les jumeaux, aidés de notre merveilleuse triplette Elektra.

- Qu'est que c'est cette histoire de groupes ? Demanda Bellatrix.

- Le professeur Slughorn nous a donné un travail à faire pendant l'année et qui comptera pour les Buses par groupe de deux, explique Fred.

- Et nous avons influencé le dit-professeur pour faire des groupes à notre convenance, continua Georges.

- Mais comment ? Fit Severus.

- Télépathie ! Déclara Elektra. C'est très courant entre des jumeaux qu'ils développent un don de télépathie entre eux. Mais c'est assez rare qu'ils arrivent à s'en servir pour influencer d'autres personnes. C'est comme ça qu'ils s'amusent à compléter les phrases de l'autre.

- Hé ! T'es vraiment…

- … pas obligé de révéler…

- … notre secret ! Franchement…

- … est-ce que nous on s'amuse…

- … à dire que tu es une…

- … télépathe encore plus puissante…

- … que nous !

- Eh bien… oui !

- Les télépathes n'existent pas ! Déclara Severus. C'est une fable pour les moldus. On ne peut pas lire dans les esprits.

- C'est pour ça que tu nous as demandé une nouvelle fois comment on avait fait ? demanda Georges.

- Sev, on ne parle de légilimancie. La télépathie existe, mais est bien plus courant dans le monde moldu que dans le monde sorcier. C'est possible, je te l'assure, Sev, expliqua Elektra.

- OK. … Donc vous avez influencé le prof pour faire les groupes que vous souhaitiez. Il ne s'est aperçu de rien ?

- La télépathie est très différente de la légilimancie. Le prof a beau être un assez bon occlumens, c'est… en fait… c'est dur à expliquer. Je peux lui faire dire ou faire ce que je veux, et lui faire croire qu'il le fait de son plein gré.

- Comme l'imperium ?

- C'est différent. Lorsqu'on te lance l'imperium, tu ressens un grand bien-être et tu fais ce que l'on te demande parce que tu n'en as rien à cirer, ou presque. Et quand le sortilège prend fin, tu te rends compte que quelqu'un t'a forcé à quelque chose. Ca n'arrive pas avec la télépathie. Mais là ce qu'on a fait, un télépathe moyen peut le faire.

Il y a différents niveaux de télépathie. Un télépathe faible ne peut qu'entendre les pensées de ceux qui sont très proche de lui et parfois les bloquer. Un télépathe moyen peut arriver à avoir une discussion télépathique avec une personne proche de lui. Un télépathe fort est capable de discuter avec une personne assez éloignée et d'influer légèrement des choix d'une personne, mais jamais contrecarrer complètement les choix d'une personne. Ce sont Fred et Georges.

- Mais Elektra. Tu as parlé de manipuler complètement une personne… Dit Bellatrix.

- Ca t'intéresserait ? Là on parle d'un niveau bien plus haut : manipuler plusieurs personnes, discuter avec plusieurs personnes, permettre à des non-télépathes de discuter ainsi entre eux.

- Seul un télépathe impérial en est capable, dit Fred. On a fait beaucoup de recherches là-dessus. Un télépathe impérial est extrêmement rare. Le dernier est mort il y a plus de 5000 ans.

- Mais on ne connaît pas son nom, ajouta Georges.

- Imhotep, égyptien de l'Ancien Empire, architecte sous la III ème dynastie, déclara Elektra.

- Si tu le dis.

- Tu es une télépathe quoi, Elektra ? Demanda Lily.

L'interpellée tourna la tête vers sa sœur, et répondit avant de se lever et de quitter la Grande Salle, laissant les autres :

- Télépathe/Empathe Impériale.

- Oh merde, firent en chœur les jumeaux.

- Qu'est-ce qu'elle a? Demanda Drago.

- Eh bien, si nos sources sont exactes, elle entend les pensées et ressent les émotions de tous les êtres vivants de cette planète. Et si elle explose un jour, c'est toute l'humanité qui disparaîtra.

- Oh merde, firent tous les autres.

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Ils la retrouvèrent assise par terre devant la salle de métamorphoses.

- Qu'y a-t-il Lena ? Fit Sirius en s'asseyant à côté d'elle. Tu sais ça change rien, tu restes notre amie.

- Merci.

- Fred et Georges veulent mettre la liste à jour.

- On a pensé que ça pourrait être une bonne idée. Le 3) est fait. Le 1), 2), 4), 5) et 10) se feront sur l'année.

- Vous les avez notés sur papiers ? S'exclama Drago.

- Ouais. Mais ne t'inquiètes pas, on ne se la fera pas prendre, rassura Georges.

- J'espère bien. Vous voulez rajouter des points ?

- En effet ! Ce serait bien de se trouver des surnoms pour chacun de nous

- Et peut-être essayer de faire une copie de la carte des Maraudeurs, finit son jumeau.

- Fred ? Quand tu parles de la carte des Maraudeurs, tu veux parler de celle de Lunard, Cornedrue, Patmol et Queudver ?

- Oui, pourquoi ?

- Cette carte est en cours de fabrication dans le dortoir des garçons des 5èmes années de Gryffondor.

- Oui, mais nous, nous l'avons terminée. Georges se tourna vers Elektra soudain soucieux, tu as bien la carte ?

Elektra le rassura, et la discussion tourna sur des sujets plus larges après l'acceptation des nouveaux points proposés, afin que tous puissent participer à la conversation.

Puis la sonnerie marquant le début des cours retentit, les faisant se lever. La timide Narcissa partit rejoindre sa propre salle de cours, tandis que Bellatrix s'en allait retrouver ses amies.

Le professeur MacGonagall les fit alors entrer dans la salle de classe. Où ils eurent droit, une fois tout le monde installé, à un discours sur l'importance des buses qu'ils passeraient cette année.

- Vous ne réussirez jamais vos BUSEs, annonça gravement le professeur MacGonagall, sans une application, une pratique et une étude du plus grand sérieux (quelques ricanements se font entendre dans le coin des jumeaux). Il n'y a aucune raison pour que quiconque dans cette classe échoue à l'épreuve de métamorphoses, si vous donnez le meilleur de vous-mêmes.

Bien… Aujourd'hui, nous allons commencer l'étude des sortilèges de Disparition. Ils sont plus faciles que les sortilèges d'Apparition que l'on n'aborde normalement qu'au niveau des ASPICs. Mais ils représentent quand même un des exercices magiques les plus délicats parmi tous ceux qui vous seront demandés à votre épreuve de BUSEs.

Elle avait raison. La grande majorité des élèves trouvèrent le sortilège de Disparition d'une difficulté épouvantable. A la fin du cours, aucun n'avait réussi à faire disparaître les escargots sur lesquels ils s'entraînaient. On put entendre Ron assurer que le sien paraissait quand même un peu plus pâle. Quel optimisme, vraiment !

L'escargot d'Hermione, tout comme celui de James Potter et de Remus Lupin s'était volatilisé dès la cinquième tentative, ce qui leur valu un bonus de cinq points chacun. Ils furent les seuls à être dispensés de devoirs. Tout les autres devaient continuer à s'entraîner pour renouveler leurs tentatives sur des escargots la semaine suivante.

Enfin, quand on dit tout le monde, tous les autres et des trucs de ce genre, il faut toujours penser à exclure notre fameux groupe des Ombres. Bien entendu, ils réussirent tous si ce n'est du premier coup, ce fut au deuxième ou enfin au troisième, mais pas au-delà. Ce qui leur valut chacun dix points pour leur maison, ce qui donna une belle avance à Serpentard.

Le reste du cours passa en bavardage pour le petit groupe… enfin, le petit groupe pas si petit que ça puisque ils étaient 8 là plus deux autres à des cours différents. Quoique, Bellatrix faisant parti du groupe ? Ca restait à voir… Elle est quand même… umm… spéciale, dirons nous. On ne peut quand même pas la traiter de folle complètement cinglée. Si ?

Puis la métamorphose laissa place aux sortilèges, où ils retrouvèrent tous le minuscule professeur Flitwick, toujours perché sur sa pile de livres, pour lui permettre de voir par-dessus son bureau.

- Ce que vous devez toujours avoir en tête, couina-t-il (Est-ce que Queudver ferait le même bruit si on l'écrasait sous sa forme animagus ?), c'est que ces examens peuvent influencer votre avenir pour de longues années ! Si vous n'avez pas sérieusement pensé à la carrière que vous choisirez, il est temps de le faire. Et en attendant, je le crains, il nous faudra travailler plus dur que jamais pour être sûrs de mettre toutes les chances de votre côté !

Ils passèrent ensuite le cours à réviser les sortilèges d'Attraction qui, selon le professeur Flitwick, allaient sûrement leur être demandés à l'épreuve de BUSEs. Il termina le cours en leur donnant une quantité énorme de devoirs, pas comme MacGonagall, mais presque.

Pendant ce cours, certains (et vous savez de qui je veux parler bien sûr) s'ennuyèrent profondément, connaissant parfaitement le sujet. Pour passer le temps, ils virent d'autres sortilèges, pas vraiment au programme d'un élève de Poudlard, mais oh combien plus intéressants !

Pas des sortilèges de magie dite « noire », non, pas encore. Plutôt des sortilèges de niveaux ASPICs et plus. Des sortilèges que l'on apprenait dans les formations d'aurors. Des sortilèges rigolos. Et moins rigolo aussi. Surtout quand on les teste sur des gryffondors incapables.

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A 18h, fin des cours, la salle se vida lentement. La nouvelle équipe de Quidditch des Serpentards se retrouva sur le terrain, pour discuter du futur de l'équipe. C'est-à-dire, désigner le capitaine, s'entraîner, créer de nouvelles tactiques…

Drago fut désigné à l'unanimité sauf sa voix, comme capitaine. Severus et Sirius n'en voulaient pas, les jumeaux préféraient les blagues, Lucius était trop peu familier avec le jeu, et Elektra, quant à elle, disait avoir suffisamment de responsabilités comme ça sans en rajouter.

Rentrant pour aller manger, ils croisèrent le professeur Slughorn qui remit à Elektra (quand on vous dit qu'elle a trop de responsabilité !) et à Sirius (Qu'est ce que le professeur avait bien pu avaler avant de venir les voir !), des badges de préfet !

Autant vous dire que l'on se fichu bien de Sirius, et de son si grand sens des responsabilités !

Si on lui obéi par la suite, c'est plus par peur des retombés sous forme de blagues, pas toujours bien drôle que par considération de son rôle de préfet.

Les élèves de Serpentard, eux, se souviennent très bien, de cet élève de troisième année, retrouvé un matin, suspendu en l'air par les pieds, en pyjama, dans la salle commune ; il n'aurait pas obéi assez vite, et une fois tout le monde couché, le « préfet » aurait alors été le chercher.

Pour les autres, les retenues (nombreuses) avec Perfidas "offertes" à la cantonnade, avait leur petit effet, il faut l'avouer.

Heureusement qu'il était entouré de deux préfètes bien plus responsables que lui. Et plus juste. Quoique Lily et Elektra ne semblaient pas très juste lorsque cette justice s'approchaient de quelques idiots gryffondors, poufsouffles et serdaigles. Ce n'est pas la peine de préciser leur nom. Vraiment ! Sur qui pourraient-elles avoir envie de s'acharner ? Franchement !

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Les jours passèrent amenant leurs lots de devoirs, punitions, blagues, rigolades et autres. Le week-end après la rentrée, Lily et Lucius décidèrent de sortir ensemble. Ils s'aimaient, ils en avaient envie et personne n'avait rien à dire puisqu'ils étaient tous les deux des "sangs-purs".

Cela avait déclenché, d'ailleurs, une sacrée fureur du côté de James Potter, qui voulait sortir avec Lily même s'il ne l'aimait pas, et également du côté de Phillippe Nott, qui n'appréciait pas qu'une Gryffondor pénètre dans la salle commune de Serpentard. Ils furent chacun expédié à l'infirmerie. Cause ? Un mélange de sorts pourtant anodins séparés, qui avaient donné de drôles d'effets ensemble.

Narcissa et Severus choisirent eux d'être simplement amis pour le moment, préférant apprendre se connaître. On est timide ou on l'est pas !

Bella, ben... c'était Bella. Soit avec ses amies. Soit avec les Ombres.

Fred et Georges étaient très occupés par la création de blagues en tout genre, préférant les farces à la recherche d'une ou d'un petit ami(e).

Drago, lui, draguait sans vergogne, tout Poudlard, que ce soit fille ou garçon, quelle que soit la maison, délaissant ses conquêtes, une fois qu'elles étaient passées dans son lit. Un vrai coureur de jupon.

Quant à Sirius et Elektra, leur relation était assez ambiguë. Ils dormaient ensemble dans le lit de Sirius, chaque nuit. Et la journée... elle s'asseyait de temps en temps sur ses genoux... il la prenait par la main ou par la taille dans les couloirs... mais ça s'arrêtait là. Ils avaient sinon le comportement de deux amis s'appréciant bien. Se disputant de temps à autres.

Mais temps en temps, elle disparaissait sans que personne ne sache où elle allait. Les autres s'inquiétaient, mais elle ne disait jamais rien la-dessus et ils n'insistaient pas plus. Mais un samedi soir, un peu plus de trois semaines après la rentrée, cela changea. Elle rentra complètement trempée de sang, dans le dortoir, ne semblant même pas s'en rendre compte.

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