Disclaimer: Bleach ne m'appartient pas. Si c'était le cas Ichimaru serait mon esclave personnel……….. J'allais oublier, seul les OC m'appartiennent ;)

Résumé : Yamamoto a envoyé Ichimaru dans le monde des vivants pour lui apprendre à canaliser son penchant excessif pour le sadisme et la torture mentale. (Possible Ichimaru/OC)

Rating: T

A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.

C'est ma première fic sur Bleach.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.

Merci à Sheera et Arkel pour leur review.

CHAPITRE 1 :

Ichimaru débarque dans le monde des vivants.

Quelque part dans le monde des vivants :

- Dîtes moi pourquoi on est obligé d'héberger ce gars ? Je parie qu'il ne parle pas un mot de français.

- Lola, tu vas arrêter tes caprices tout de suite. On ne croirait pas que tu as eu 17 ans. Et pour ta gouverne, je te rappellerais que si tu avais rempli et rendu les papiers pour ta demande de bourse, on n'aurait pas à le faire. Tu veux aller à l'université, il faut bien trouver l'argent pour payer tes frais d'inscription. Accueillir l'assistant Japonais de ton lycée est la manière la plus simple d'y parvenir.

- Chuis obligée de venir l'accueillir avec vous ?

- Oui. File dans la voiture et attache toi.

- Je peux conduire ?

- Non !

Ichimaru fut débarqué dans un aéroport. Il avait troqué son uniforme de capitaine pour des affaires plus normales. Enfin, pas lui, mais son faux corps. Il aurait préféré purger sa peine sous sa véritable forme et non dans ce corps artificiel dans lequel il se sentait à l'étroit.

Le pauvre capitaine ne savait pas ce qui l'attendait. On lui avait juste donné une pochette contenant tout ce qu'il devait savoir avant de le pousser dans le passage reliant les deux mondes.

Il s'assit sur un banc et commença à lire la documentation si généreusement offerte par Soul Society. Il sortit un gros livre jaune intitulé " Le monde des vivants pour les Nuls, édition spéciale Shinigamis. "

Il était en pleine lecture quand il entendit une voix l'appeler. Il tourna la tête dans tout les sens, cherchant du regard la source de l'appel. La voix métallique se fit entendre plusieurs fois. C'est à ce moment qu'il comprit que c'était la même chose qu'à Soul Society. Il chercha donc un guichet ou quelque chose de similaire afin de savoir ce qu'on lui voulait.

Il arriva finalement à un guichet où une hôtesse accepta gentiment de l'aider. Elle le guida à travers le dédale de l'aéroport et lui fit passer la douane en un rien de temps. Il se retrouva dans le hall d'arrivée, cherchant un indice du regard dans la foule de gens qui se pressait derrière les cordons de sécurité.

Il y avait beaucoup de gens différents. Certains tenaient une pancarte avec le nom de la personne qu'ils venaient chercher, d'autres se contentaient de scanner le flot d'arrivant du regard et d'autres étaient là, les yeux dans le vague attendant qu'on les trouve. Ichimaru se demandait à quel genre de personne il allait avoir à faire.

Il balaya la foule du regard et trouva rapidement les personnes qu'il cherchait. Il y avait un couple et une jeune fille. Cette dernière n'avait pas l'air enchanté d'être là. Ichimaru décida qu'il allait bien s'amuser avec cette fille. Elle avait une tête parfaite pour être sa victime désignée.

D'un autre côté, il y avait le couple. Les deux personnes ne semblaient pas être commodes et Ichimaru se rendit à l'évidence qu'agir comme il l'entendait allait être difficile en leur présence.

Il s'avança vers eux, tirant sa valise et tenant dans l'autre main son super guide du monde des vivants ainsi que la belle pochette plastique gracieusement offerte par Soul Society. Il s'arrêta à quelques mètres et les dévisagea, donnant l'impression de chercher quelqu'un. Il fixa son regard sur la pancarte puis leva les yeux, les baissa et leva encore une fois. Il répéta ce manège plusieurs fois.

Les gens commençaient à être énervé par ce manège. L'homme fit un pas en avant tandis qu'Ichimaru avança vers eux. Son visage avait pris une expression peu rassurée, à la limite d'une expression terrifiée. Il s'inclina avant de prendre la parole.

- Bonjour, désolé de vous importuner. Je cherche M. et Mme Huisin. Je suis un peu perdu.

- Je suis M. Huisin, mais appelez moi Georges. Vous devez être Gin Ichimaru. Nous vous attendions. Venez, nous allons rentrer chez nous et nous ferons plus amplement connaissance. Mais avant toute chose, je vous présente mon épouse Brigitte et ma fille Lola.

Il lui prit la valise des mains et partit en avant, son épouse marchant à côté de lui. Leur fille marchait juste derrière eux. Elle jetait de temps à autres un regard méprisant à la personne qui marchait à côté d'elle. Décidément, ce gars lui donnait des frissons dans le dos. Elle sentait qu'elle allait devoir se méfier de lui.

De plus son sourire constant avait quelque chose d'inquiétant que ses parents n'avaient pas remarqué ou faisaient semblant de ne pas voir.

Un silence quasi religieux régna dans la voiture pendant tout le trajet. M. Huisin jetait souvent un regard inquiet dans son rétroviseur. Il avait peur que sa chère et tendre fille ne fasse quelque chose de déplacer. Il savait pertinemment que devoir cohabiter avec l'assistant de son lycée ne lui faisait pas plaisir, mais alors pas plaisir du tout.

Ichimaru, quant à lui, appréciait ce trajet. De temps à autre il feuilletait son livre, mais la plupart du temps, il fixait sa voisine, imaginant toutes les tortures qu'il allait bien pouvoir lui infliger.

Deux heures plus tard.

Ils étaient arrivés chez eux, dans une banlieue résidentielle d'une petite ville, Bonnisles. Ils entrèrent dans la maison et Ichimaru put prendre possession de sa chambre. Sur le bureau, se trouvaient une autre petite pochette et un cadeau. Il prit le paquet et sans l'ouvrir il le jeta dans le tiroir du dit bureau. Néanmoins, il prit les feuilles et les lut. Qu'était-ce donc ? Un extrait des règles à respecter dans cette maison.

Les présentations se firent dans la bonne humeur, autour d'un bon repas. Néanmoins, il y avait de l'électricité dans l'air. Lola ne supportait pas son sourire et sa manière de garder les yeux fermés et en plus, pour couronner le tout, il avait les cheveux d'une couleur plus que suspecte : mauve argenté.

Le soir vint rapidement. Ichimaru se retira dans sa chambre et continua à compulser " Le monde des vivants pour les Nuls, édition spéciale Shinigamis. " ainsi que les documents parlant de son job d'assistant de japonais dans un lycée.

" Yamamoto est vraiment un vieux tordu. Je vais devoir me farcir une bande d'adolescents boutonneux sans oublier cette espèce de fille avec qui je vais devoir cohabiter. Je sens que je ne vais pas m'ennuyer. Foi d'Ichimaru Gin, ils vont regretter de m'avoir envoyé ici. " Ce fut les dernières pensées d'Ichimaru avant de plonger dans un profond sommeil.

Soul Society

Kira et Matsumoto étaient ensemble. Ils noyaient leur chagrin dans le saké, l'un était triste d'avoir perdu son capitaine chéri et l'autre avait perdu son meilleur ami, le seul homme de tout Soul Society à ne pas fixer son décolleté généreux avec de la bave au menton.

- Dis Kira,(hips) tu crois que le général (hips) va le laisser revenir ?

- J…. Je ne (hips)cr… crois pas (hips).

- C'est pas juste (hips). Je veux mon Gin (hips).

- Et moi (hips), je veux mon capitaine (hips). Qui va me raconter (hips) des histoires (hips) de monstres le soir (hips) avant que je m'endorme ?

Les deux vices capitaines s'effondrèrent dans les bras l'un de l'autre. Ils étaient tellement saouls que le barman dut faire venir du renfort pour les faire sortir de son établissement. Pas la peine de dire que Yamamoto n'était pas du tout content. Un capitaine fauteur de trouble était bien suffisant. Pourquoi avait-il fallu que les deux personnes les plus proches du sadique de service se mettent à déconner.

Il va sans dire qu'on allait les retrouver souvent fourrés ensemble à évoquer leur cher ami autour d'une voire même de plusieurs bouteilles de saké.