Disclaimer: Bleach ne m'appartient pas. Si c'était le cas Ichimaru serait mon esclave personnel……….. J'allais oublier, seul les OC m'appartiennent ;)

Résumé : Yamamoto a envoyé Ichimaru dans le monde des vivants pour lui apprendre à canaliser son penchant excessif pour le sadisme et la torture mentale. (Possible Ichimaru/OC)

Rating: T

A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.

C'est ma première fic sur Bleach.

C'est le dernier chapitre, mais un épilogue va suivre dans les jours qui viennent.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.

Réponses aux reviews :

Satji : Merci pour la review, ça m'a fait très plaisir. Le jour, ça doit être mardi ou mercredi, je ne sais plus. Si j'avais accès au chapitre suivant je pourrais te donner une réponse exacte. Soul Society n'est pas à l'abri. Un endroit où ils auraient été à 100 pourcent en sécurité n'existe pas. Je suis contente que tes examens se soient bien passés, pas comme les miens, mais bon félicitation.

yuki-chAn : Merci pour ta review. Fic à l'eau de rose, je ne pense pas que ce qualificatif convient. J'ai voulu montrer de Gin a un côté humain caché quelque part sous son sadisme…

cactus07 : Merci pour ta review. Voici la suite.

CHAPITRE 10 :

La fin du cauchemar II

Deux jours plus tard, vendredi, Ichimaru mettait la touche finale à son départ. Il avait bouclé sa valise et remit la chambre dans l'état où elle était lors de son arrivée. Il venait de finir avec le placard et la commode. Il ne lui restait plus que le bureau.

Il s'en approcha et rangea ses stylos dans une des poches d'un sac à dos qu'il avait acheté. Il remit les le sous main fleuri dessus et enleva toute la poussière qui s'était accumulé dessus. Il rangea son ordinateur portable et il s'apprêta à vérifier le contenu des tiroirs quand la porte de sa chambre fut ouverte.

- Mon petit Gin, il est l'heure de dîner.

- J'arrive Brigitte.

Le dîner se passa dans un silence quasi religieux. Ichimaru voulait leur parler, les remercier pour leur accueil, mais les mots restaient coincés dans sa gorge.

Finalement, monsieur Huisin en eut assez et rompit le silence.

- Gin nous avons été vraiment heureux de vous accueillir ici. Je sais que vivre ici n'a pas été rose tous les jours car ma fille vous a rendu la vie impossible durant les premiers temps. Pour vous montrer notre reconnaissance et notre affection à votre égard, ma femme et moi avons décidé de vous offrir un petit cadeau. Ce n'est pas grand-chose.

- Vous n'auriez pas dû. Je ne mérite pas tant d'attention.

Ichimaru prit le paquet et s'inclina devant eux en signe de remerciement. Il l'ouvrit et en sortit un album photo. Il le feuilleta. Il n'y avait que des photos de lui avec eux lors de sorties dominicales et des réunions de famille auxquelles il avait assisté.

Bien qu'il refusait de l'admettre, ce cadeau lui faisait vraiment plaisir. Il remercia encore une fois ses hôtes avant de s'excuser pour la nuit. Il avait posé son pied sur la première marche de l'escalier quand il fut rappelé. Il retourna donc dans la salle à manger et lança un regard interrogatif aux personnes encore assises.

- Avant que vous ne montiez, il faut que vous sachiez que nous n'allons pas pouvoir vous conduire à l'aéroport demain midi. Ma femme et moi devons partir très tôt dans la matinée pour le nord de la France. Lola sera votre chauffeur.

- Bien. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Bonne nuit.

Ichimaru monta dans sa chambre et rangea son cadeau. Il retourna au bureau et ouvrit le dernier tiroir qu'il n'avait pas vérifié. Il y trouva un paquet cadeau, non ouvert mais quelque peu froissé.

Il décida qu'il allait l'ouvrir une fois de retour à Soul Society. Ichimaru Gin ne remerciait jamais personne. Il l'avait fait une fois et il n'allait pas recommencer.

Après une bonne heure, il avait fini de tout ranger. Il était allongé sur son lit, une BD dans les mains. Malgré cette apparente décontraction il était tendu. Le moindre bruit inconnu le faisait sursauté. Il regrettait vraiment de ne pas avoir son zanpakuto à portée de main.

Lola était de l'autre côté de la porte. Elle tenait une boite de taille moyenne entre les mains. Elle hésitait. Devait-elle entrer ou bien devait-elle toquer et attendre son autorisation pour entrer ?

Finalement elle toqua. Pas de réponse. Elle toqua encore une fois et toujours rien. Elle commençait à avoir peur pour lui. Elle entra et le trouva sur son lit entrain de lire. En entendant le bruit de la porte Ichimaru se tourna vers la porte. Il fut surpris de voir Lola, une boîte en main, ayant l'air gêné.

- Qu'est-c'tu veux ?

- J'ai un cadeau pour toi. Ce n'est pas grand-chose. Je l'ai trouvé dans un marché au puce et j'ai tout de suite pensé à toi.

Elle lui tendit la boîte, et lui, sans le moindre mot l'ouvrit et en sortit une dague. Il observa son présent avec attention puis planta son regard dans celui de la personne le lui ayant offert.

- D'où qu'ça vient ?

- Du marché au puce où nous étions la semaine dernière. Je sais qu'elle est miteuse si on la compare avec toutes les lames que tu possèdes.

- L'est pas miteuse. C'te dague vaut plein d'pognons. L'gars qui t'l'a r'fourgué est un abruti il aurait pu s'en mettre plein les poches.

- Ca veut dire que tu aimes mon cadeau ?

- Ouais.

- Au fait on partira vers les 11 heures alors soit près.

Lola sortit. Ichimaru joua avec cette dague. Elle lui plaisait beaucoup.

Le lendemain matin, Ichimaru se leva l'esprit soulagé. Pour la première fois depuis plusieurs semaines il n'avait pas rêvé qu'il se faisait tué ou que quelqu'un se faisait tuer à sa place. Prenant cela pour un bon signe, il relâcha sa garde.

Peu avant l'heure du départ, le téléphone sonna. Lola demanda à Ichimaru d'aller s'installer dans la voiture avant de décrocher le combiné.

Ichimaru s'approcha de la voiture. Au moment où il mit la main sur la poignée, une forte énergie spirituelle s'abattit sur lui. Il la reconnut immédiatement. Paniqué, il tenta de regagner la maison tout en tentant de prévenir Soul Society grâce à son portable.

Il eut à peine le temps de composer le numéro que son téléphone lui fut arraché des mains et écrasé.

Aizen se tenait en face de lui. Un sourire malfaisant s'étirait sur son visage.

- Tu croyais pouvoir m'échapper ? Si j'ai réussi à éliminer Tosen à Soul Society, je n'aurai aucun mal à en finir avec toi.

- Mouais, mais sans moi t'aurais pas réussi à chourrer c'truc qu'était dans la miss Kuchiki.

- Probablement. La n'est pas la question. Tu m'as trahi et cela va te coûter la vie. Tu es pitoyable mon pauvre dans ton corps artificiel sans la moindre arme pour te défendre.

Ichimaru jeta un coup d'œil vers la maison. Lola était encore au téléphone.

- Je ne toucherai pas à cette humaine. Mes menos s'en chargeront quand j'envahirai ce monde pitoyable.

Aizen sortit son zanpakuto de son fourreau et le pointa vers Ichimaru.

- Chuis prêt à mourir Aizen. Viens je t'attends.

Ichimaru sortit la dague que Lola lui avait offerte de la poche intérieure de son blouson. Voyant cette arme ridicule Aizen ne put s'empêcher de rire à gorge déployée tout en se ruant sur son ancien associé. Ichimaru réussit à parer l'attaque car il avait l'habitude de manier des katanas et d'autres sabres ayant des lames courtes.

Ils bataillèrent durant plusieurs minutes, aucun ne prenant le dessus. Ils étaient de part et d'autre de la porte d'entrée entrain de reprendre leur souffle. Ce fut le moment que Lola choisit pour sortir de la maison.

La présence de la jeune fille déconcentra Ichimaru qui baissa sa garde. Aizen en profita pour se jeter sur lui.

Ichimaru était prêt à mourir. Il savait qu'il ne pourrait pas parer cette attaque, pas dans de ce corps et pas avec cette lame. Il attendait, les yeux fermés que la lame vienne le transpercer. Mais rien ne vint. Il sentit un bref picotement puis plus rien.

Il ouvrit les yeux et vit Lola qui glissait lentement contre lui, laissant une traînée de sang sur sa veste grise.

Ichimaru entra dans une colère noire. Il serra sa dague et se rua sur Aizen. Il n'alla pas loin car une forte énergie spirituelle le cloua sur place. Le général Yamamoto apparut suivi de près par tous les capitaines et vice capitaine.

- Capitaine Ichimaru, occupez vous de la blessée. Capitaine Unohana allez l'aider. Nous allons nous occuper du traître.

Ichimaru s'approcha de la jeune fille et s'agenouilla, posant la tête de la blessée sur ses genoux. Elle ouvrit légèrement les yeux.

- Tu n'as rien ?

- Imbécile ! Pourquoi t'es sortie ? Pourquoi tu t'es interposée ?

Lola se mit à tousser et à cracher du sang.

- Parfois on agit sans réfléchir. (Une nouvelle quinte de toux vint la secouer.) On fait parfois de drôle de chose quand on n'a….

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Une dernière quinte de toux l'emporta.

Ichimaru avait le regard fixé sur elle et sur le capitaine de la quatrième division qui tentait malgré tout de la sauver.

Un peu plus loin, Aizen était enchaîné et son zanpakuto était entre les mains du général. Le capitaine Unohana revint près de lui et lui chuchota quelques mots.

Le commandant en chef du Gotei 13 fit un signe au capitaine de la treizième division, lui donnant par la même occasion un ordre muet.

Le capitaine Ukitake s'approcha d'Ichimaru et lui posa la main sur l'épaule.

- Capitaine Ichimaru, venez avec nous. Un membre de la quatrième division viendra s'occuper d'elle. Vous la reverrez sûrement dans le Rukongai.

Ichimaru se leva et ramassa sa dague qui baignait dans le sang de Lola. Il suivit le capitaine de la treizième division. Avant de passer le portail qui allait le ramener chez lui, il jeta un dernier regard à la forme étendue sur le sol. Une seule lame coula le long de ses joues.

A/N de fin de chapitre : Je suis vraiment désolée pour l'attente. Mon ordinateur est enfin réparé mais malheureusement le disque dur a été totalement effacé. J'ai perdu tous mes travaux et tous mes fichiers. J'ai donc dû réécrire la fin de ma fic.

Sinon pour me faire pardonner, je serais prête à écrire un drabble au choix pour les reviewers qui me donneront un couple et un mot clé ou une phrase clé.