Salut ! Voila un ptit truc que j'ai fait il y a longtemps, et que j'avais totalement oublié. ( je devais avoir 13 / 14 ans ) je n'ai absolument rien changé, ( à part la pagination ) ( et les fautes, bien qu'il me semble que j'en faisait moins à 13 ans qu'a 19 )
c'est du tout-tout-tout petit yaoi
Et je dédie cette histoire à mes consoeurs SHA ( que j'aime ) vu que ça parle de nous . Hein feylie t'es mimi dans cette fic ?
Chapitre 1: Balade
Bonjour journal... je ne sais pas si je dois te tutoyer, ou simplement ne pas te parler... Je ne sais pas.
C'est le premier journal que je fais...
Et j'ai honte.
J'ai toujours fait en sorte de garder pour moi mes chagrins et mes doutes et, si besoin en était, j'avais tout pouvoir de confier mes peines à mes amis Shigure et Ayame .
Ces deux là ... Jamais personne ne pourra se vanter comme moi de cette amitié, d'autant plus fraternelle que nous sommes cousins Mais c'est justement parce que je ne peux leur confier mes tourments que je viens à toi. Comment pourrais-je lui dire ? Comment pourrais-je avouer ça ? Comment pourrais-je me pardonner ?
Pour un journal, il faut une date, alors je vais commencer à relater les évènements comme je les ai vécus. Là n'est-il pas ce qu'il faut faire ?
16 juin
Vacances enfin. Shi et Aya ont concocté un petit voyage à la campagne. Et bien entendu, comme le projet vient d'eux deux, rien n'est prêt, et ils n'ont même pas pensé à nous prendre une chambre d'hôtel... ou ... des tentes ... rien, quoi ! (Même pas à manger ...) Mais ça ne me dérange pas.
J'ai l'habitude.
Et j'aime ça, je crois.
Nous allons pouvoir construire des cabanes, comme au temps ou nous étions gosses, pour pouvoir les voir s'écrouler par temps pluvieux alors que nous sommes dessous...
Oui nous allons nous amuser .. Comment faire autrement avec deux zouaves pareils ? Je prépare consciencieusement mes bagages... ils seront bien plus lourds que les leurs, mais MOI, j'emmène le nécessaire vital... Les choses qu'ils omettront de prendre, quoi ...
23 juin
Nous partons.
Même si j'ai mon permis à présent, (je suis le seul, d'ailleurs) nous avons décidés de prendre les vélos.
1/ c'est vachement plus marrant (dixit shi-chan)
2/ je suis sur que si je prenais ma voiture ... on serait tous en train de squatter à l'intérieur la nuit. Et bien que l'idée d'y dormir un jour accompagné ne me déplaise pas, ce n'est pas avec eux que j'ai envie de tenter cette expérience.
Ah oui ! Aya s'est accroché tout du long d'une montée à mon vélo...
et j'avais même pas remarqué...d'après Shigure, tellement mon sac dépassait du bicycle ... Bien sur que j'avais remarqué ... mais je crois que je suis vraiment une bonne poire.
23 juin, soir
Première nuit. Il ne pleut pas (... ouf) alors on dormira à la belle étoile en essayant de deviner quelles sont les constellations que nous voyons.
Bien sur, on va se tromper, mais on affirmera à tort et à travers qu'on est sûr de nous, on sera les maîtres du monde quoi ..., ou plus exactement ... les maîtres du champ où nous avons choisi de garer les vélos (pourquoi ce champ la ? non, c'est pas parce qu'il est joli, mais parce qu'il était la, et que nos pieds nous avaient lâchés )
25 juin
nos journées sont harassantes ...
26 juin
... Et tout le monde crierait qu'il a envie de rentrer, tellement on vélote , mais c'est bien, on voit du pays, et le soir, c'est toujours génial, quand on se réunit devant le feu de bois, qu'on met toujours un temps infini à préparer et on mange des chamallow trop cuits, en nous sermonnant mutuellement de ne pas faire plaisir à nos mère par notre alimentation déséquilibrée. Et on parle, on parle, de chose et d'autres, et d'autres choses encore. Tout est bien. Tout va bien. J'aimerai que tout ceci dure toujours.
27 juin
Ayame est tombé. Il faisait l'idiot. Il est tombé. Et il est probable qu'il ait quelque chose de grave. Nous nous sommes séparés, avec Shigure ; il va aller chercher du secours pendant que moi, j'essaye de voir ce qu'il a (mais pourquoi MOI, je saurais ce qu'il a ?) Mais Aya ne parle plus ; son teint est aussi blanc que ses cheveux, à présent. Et ses yeux sont fermés ;
Il respire difficilement ; et je me prends à penser qu'il ne s'en sortira peut être pas sans séquelles.
Il ne dit rien,
je le prie de parler.
Je lui somme de parler ;
je lui hurle de parler je le secoue, et me dis que ça n'y changera rien que je le secoue pour rien, mais je ne veux pas le voir inerte comme ça.
Ca me fait peur.
Pour la première fois de ma vie, je commence à avoir peur.
Peur pour quelqu'un.
Quelqu'un a qui je tiens. A qui je tiens tant ...
Oui, c'est le 27 juin, en tenant Ayame Soma dans mes bras que je me suis aperçu de beaucoup de choses et que j'en ai compris beaucoup d'autres et c'est ce pourquoi tu existes.
Tu as compris, n'est ce pas, le journal ?
Je vais te parler de mon amour pour mon cousin, Ayame Soma, et ses débouchés futiles et inutiles comme ma passion ...
