Bonjour à toustes !
Merci pour vos reviews, toujours aussi nombreuses. Les timides, n'hésitez pas à laisser un mot ou deux, même « merci » est déjà super à recevoir !
Je vous expliquais il y a deux semaines, lors de la publication du chapitre 22, que je faisais le NaNoWrimo dans le but de finir d'écrire Guérir du passé. J'ai la joie de vous annoncer que la partie principale de cette histoire est achevée ! Depuis le début du mois j'ai écris environ 40 000 mots pour réussir à tout finir.
Guérir du passé contient donc officiellement : 1 prologue, 38 chapitres, 1 épilogue et un OS bonus. Il me reste l'épilogue à terminer et l'OS bonus à peaufiner. Puis il faudra tout corriger évidemment !
Pour l'instant, je suis obligée de garder une publication toutes les deux semaines, car la correction de mes chapitres par mes deux merveilleuxes bêtas se fait à flux tendus, donc on a zéro chapitre corrigé d'avance actuellement. Mais maintenant que l'histoire est achevée, vous pouvez être absolument certain·e·s que vous aurez la fin !
J'en profite pour vous dire que j'ai publié un OS écrit lors de l'ASPIC Halloween avec mon discord Potterfictions, il s'appelle « Les dangers du Felix Felicis », n'hésitez pas à aller le lire et à laisser une review.
Un autre OS écrit pour le même évènement sera publié dans une semaine, pour vous faire patienter entre deux chapitres de Guérir du passé.
Dernière info de cette note à rallonge. Pour celleux qui ne reçoivent plus les alertes mails pour les nouveaux chapitres, il faut aller dans les options de votre profil ffnet et mettre « yes » dans « Email Opt-in », tous les mois et demi à retourne sur « No ». Voilà voilà.
Dans ce chapitre, il y a un hommage à deux histoires qu'à écrites Celiag, une autrice de drarry talentueuse, que vous pouvez trouver sur HPF et ffnet, avec son autorisation je lui ai emprunté les noms de deux anciens résistants de la deuxième guerre contre Voldemort, vous verrez. Ce sont ses personnages. Merci à elle.
Bonne lecture !
Chapitre 23 — Commémoration
Mercredi 22 avril 2020
Le conseil d'administration est là au complet : un représentant du Ministère, sept parents d'élèves – un par année – les directeurs de Maison, Rubeus Hagrid, Neville Londubat et Minerva McGonagall. Ainsi que les deux élèves ayant pénétré les appartements de Harry. Ce dernier étant victime, il ne peut prendre part aux décisions concernant la punition adéquate, même s'il peut donner son avis. Pour cette raison, sa voix en tant que directeur de Gryffondor a été transférée à Hagrid.
Les discussions débutent alors que l'heure du dîner a sonné dans la Grande Salle et une collation est prévue pour tous les participant·e·s. En premier lieu, Minerva lit le compte rendu du Bureau des Aurors et expose ainsi les preuves indéniables qui relient les deux élèves à ce qui leur est reproché. Elle n'aborde pas la délation de leur camarade, cela n'a pas sa place ici et presque personne n'est au courant.
Les deux étudiant·e·s, Mike Fawley et Jessica Sampson, s'expliquent plus ou moins sur leur geste. Mike argumente qu'il s'agissait d'une plaisanterie de mauvais goût, qu'il ne recommencera plus. Jessica semble plus gênée que son ami et s'excuse plusieurs fois en gardant les yeux baissés, rougissante. Elle a conscience de s'être fait entraîner dans les ennuis pour des raisons futiles.
Pendant les débats sur la punition adéquate, Mike et Jessica sortent de la pièce. Ils sont autorisés à aller dîner avant de revenir pour écouter le verdict. Les parents d'élèves sont, pour la plupart, outrés que des étudiant·e·s aient pu forcer la porte des appartements d'un professeur et mettre ses affaires sens dessus dessous ainsi. Les directeurs de Maison, eux aussi, voudraient une sanction exemplaire, car ils estiment intolérable ce type de comportement. Harry a le plus grand mal à faire comprendre à tout le monde qu'il ne souhaite pas une expulsion définitive. Il n'est pas du tout envisageable qu'iels soient dans la nature alors que Tulipe veut pouvoir les faire surveiller depuis l'école. Sauf que presque personne n'est au courant de ça, et Harry ne peut pas le dire. Par ailleurs, il aimerait que la punition soit en rapport avec la bêtise et ne soit pas gratuite, il faut qu'elle ait un sens.
Le conseil d'administration met deux heures à tomber d'accord et il est vingt-et une-heures quand Mike et Jessica sont admis de nouveau dans la salle de réunion. Minerva prend la parole :
— Monsieur Fawley, Miss Sampson, nous avons décidé de ne pas vous renvoyer, afin que vous puissiez terminer votre année et passer vos ASPIC. Cependant, vos privilèges vous sont retirés : les sorties à Pré-au-Lard vous sont interdites jusqu'à la fin de l'année, avec une exception pour la Commémoration du deux mai, vous êtes exclus des équipes de Quidditch, et votre heure de couvre-feu s'abaisse à celle des plus jeunes, soit vingt-et-une heures trente. Par ailleurs, afin de réparer vos torts, vous serez en retenue, tous les mercredis soirs après les cours, avec le professeur Potter. À lui de décider ce que vous ferez pendant ces deux heures précédant le dîner. Des questions ?
Les deux adolescent·e·s sont clairement dépités. La main de Jessica se lève timidement et Minerva l'autorise à parler d'un geste du menton.
— Jusqu'à quelle date serons-nous en retenue ?
— Jusqu'à la fin de l'année scolaire. Estimez-vous heureux que ce soit la dernière année, la retenue aurait pu se prolonger plus encore ! Retournez à vos Salles Communes maintenant.
Iels sortent sans un bruit. Les adultes se lèvent et s'étirent, ankylosés par la position assise pendant deux heures. Des petits groupes se forment et discutent. Puis chacun est invité à rentrer chez soi.
Harry est content de la résolution de ce conseil de discipline, il va pouvoir garder un œil sur ces deux élèves, comme Tulipe le désirait. Que cela continue à le mettre en danger ne lui pose pas de problème, il n'a pas peur.
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Jeudi 30 avril 2020 — Harry
Il est trois heures du matin et je démarre juste ma ronde. Je n'en peux plus de ce rythme et je rêve que cette tâche ne nous incombe plus, nous les professeurs. Je crois qu'il faut que je parle à Neville des éventuels changements pour la rentrée prochaine. Cette façon de vivre est impossible. Je ne sais pas qui a mis en place ces absurdes rondes, mais cela date d'une autre époque. Peut-être que les anciens se satisfaisaient de ne faire que travailler, sans jamais vivre, mais je refuse de finir ma carrière ainsi. Et ce n'est pas la seule chose que j'ai envie de changer, il faut vraiment que je trouve le temps de discuter avec Neville.
Je bâille et je traverse les couloirs pour commencer par les cachots. Comme d'habitude. Et comme d'habitude, je ne croise personne et seuls les personnages des tableaux sont réveillés par la lumière de ma baguette. Je déteste cette partie du travail.
Au détour d'un couloir froid et humide des sous-sols, des voix me parviennent. Peut-être que ce soir ma ronde aura une utilité finalement. Les voix sont graves et masculines et elles ne chuchotent pas. À tous les coups des septième année qui se croient tout permis !
J'accélère et je distingue une lueur devant moi. Je rattrape les deux silhouettes au pas de course.
— Que faites-vous ici en pleine nuit ?
Les deux personnes se retournent et je reconnais Tomas et Drago. Je les rejoins.
— Je vous ai pris pour des étudiants. Qu'est-ce qui se passe ?
— Peeves m'a réveillé en chantant à tue-tête dans les cachots, ça faisait longtemps qu'il ne nous avait pas cassé les pieds.
— Pareil pour moi, enchaîne Tomas, nous l'avons poursuivi pendant trente minutes et remis à sa place. Cet esprit frappeur est vraiment insupportable.
Je ne peux qu'être d'accord. J'ai des souvenirs terribles de Peeves durant ma scolarité. Il m'a relativement laissé tranquille depuis que je suis revenu comme prof, mais je sais que tout dépend de son humeur.
— Ta ronde se passe bien ?
— Je suis épuisé, mais ça va. Personne ne traîne dans les couloirs sauf les professeurs, pas de punition à donner du coup.
Tomas s'esclaffe et j'échange discrètement un regard avec Drago qui se trouve à ma droite. Je crois déceler un sourire en coin lubrique qui me laisse penser que le double sens de ma dernière remarque n'est pas passé inaperçu.
Nous poursuivons notre chemin et souhaitons une bonne nuit à Tomas quand il arrive devant ses appartements, proche de la Salle Commune de Poufsouffle et des cuisines. J'hésite d'ailleurs à m'y arrêter pour boire un café, sinon je vais tomber endormi avant la fin de ma ronde. J'en informe Drago.
— Tu vas réveiller les elfes de maison, viens je vais te faire un café chez moi, me rétorque-t-il.
— J'aurais dû enregistrer ça pour Hermione…
Un bref éclat de rire m'échappe. La S.A.L.E a laissé des traces dans ma mémoire, j'en suis presque traumatisé. Une sorte de nostalgie me prend tandis que nous parcourons en silence les derniers mètres jusqu'à l'appartement de Drago. Malgré le fait que ma scolarité a été échelonnée de dangers mortels et de nombreuses difficultés, j'en ai aussi beaucoup de bons souvenirs. Je regrette parfois l'insouciance dont je faisais preuve à l'époque. Les choses semblaient à la fois plus simples et plus compliquées qu'aujourd'hui.
Je retire mes chaussures dans l'entrée de Drago, sans y réfléchir, et je m'installe dans son canapé. Je le regarde s'affairer. Je remarque seulement maintenant qu'il ne s'est pas habillé avant de poursuivre Peeves dans les cachots : il porte une robe de chambre épaisse et sa robe de nuit dessous. Des chaussettes en laine couvrent ses pieds et ses chevilles. Je bâille, je me sens vraiment épuisé. Mon regard s'égare dans le flou, ne perdant pourtant pas une miette de ce que fait Drago.
— Mais c'est une cafetière italienne ! je m'exclame au moment où Drago y met le café moulu.
— Pansy me l'a offerte il y a des années. Tout comme ma bouilloire, je peux y faire bouillir l'eau d'un sortilège. Très pratique je trouve.
Et en effet, seulement quelques instants plus tard, j'entends le chuintement de l'eau qui bout et le café qui glougloute vers le haut de cette cafetière si particulière.
— Je ne l'utilise pas beaucoup, je préfère le thé, continue Drago en joignant le geste à la parole.
— Tu ne devrais pas boire de thé à cette heure, tu ne vas jamais pouvoir te rendormir.
— Ne t'inquiète pas, c'est un rooibos, pas de théine.
Drago pose ma tasse sur la table basse avec un mouvement élégant de la baguette, ajoute la sienne et m'embrasse d'un baiser léger avant de s'asseoir dans le fauteuil qui me fait face. Son parfum floral m'enveloppe fugacement et j'en frissonne de plaisir. J'adore son odeur.
Je regarde les tasses qui fument et je réalise l'heure qu'il est. Et Drago reste réveillé juste pour me tenir compagnie, je me sens égoïste.
— Tu devrais aller te coucher, je n'aurais pas dû venir. Et j'ai une ronde à finir.
Je m'apprête à partir, mais Drago m'arrête dans mon élan.
— Je n'ai plus sommeil du tout depuis que tu as parlé de punition.
Je lève les yeux vers lui. Il est assis dans son fauteuil, les bras posés sur les accoudoirs, détendu, les jambes croisées. Sa posture est maîtrisée, légèrement nonchalante. Son regard, en revanche, me transperce et me coupe le souffle. L'acier de ses iris brille de désir et de luxure. Je commence à bien le connaître maintenant. Et je réalise que nous n'avons pas vraiment pu être intimes depuis la semaine qu'il a passé chez moi. Il y a beaucoup trop longtemps à mon goût. Mon corps réagit immédiatement et mon sexe commence à se gorger de sang.
— Drago, tu n'es pas sérieux…
Je tente de le dissuader, mais il ne semble pas du même avis que moi. Il décroise les jambes, lentement, et les écarte ostensiblement. Puis il défait le nœud de ceinture qui tient sa robe de chambre fermée.
— Tu sais, je n'ai jamais aimé les pyjamas. Je ne trouve pas ça confortable et ils n'ont pas l'avantage qu'ont les robes de nuit, susurre-t-il en se mettant debout.
Je ne peux détacher mon regard de Drago, la bouche sèche. Il laisse tomber sa robe de chambre à terre et contourne la table basse pour se poster devant moi.
— Tu veux connaître cet indéniable avantage ?
Je hoche stupidement la tête sans le lâcher des yeux, le regard levé vers lui. D'un geste élégant, il remonte les pans de sa robe de nuit jusqu'au milieu des cuisses et s'assoit à califourchon sur moi. Ses longs cheveux blonds tombent dans son dos et des mèches glissent de ses épaules vers l'avant quand il se penche vers moi.
— Je n'ai pas besoin de me déshabiller pour me faire enfiler, chuchote-t-il à mon oreille.
Un feu ardent me dévore alors et j'envoie balader toute envie d'être raisonnable. Son sourire satisfait me nargue. J'empoigne ses cheveux d'une main, passe l'autre sur sa nuque et j'écrase ma bouche sur la sienne, sans aucune douceur. Nous échangeons un baiser exigeant, je mordille sa lèvre inférieure et il fait de même, plus fort que moi. Je gémis et je reprends possession de sa bouche avec ma langue, impatient et insatiable de lui. Son bassin ondule sur moi, mais je n'ai pas besoin de ça pour être excité, je suis déjà dur comme du bois. Et je suis certain qu'il le sent. Ses doigts sont crochetés dans ma chevelure, il tire dessus doucement, un frisson dévale ma colonne vertébrale. La passion et l'ardeur de Drago me surprennent toujours et j'ai du mal à réaliser à quel point j'ai de la chance de ne pas avoir besoin de me retenir quand il est ainsi.
— Baise-moi, Potter. Maintenant.
— OK, OK. Une minute…
Je le repousse et je baisse comme je peux l'élastique de mon pantalon de jogging et de mon boxer, alors que Drago me dévore le cou de baisers et légers coups de dents. Je serais étonné de ne pas avoir de suçons demain…
Sa main est plus rapide que la mienne et prend mon sexe aussitôt libéré du tissu. Il me branle vite pendant quelques secondes et je halète de plaisir. Cet homme me rend dingue. Sans attendre, il se trémousse un peu et se place au-dessus de moi, je devine qu'il s'apprête à s'empaler sur moi.
— Attends ! Sans lubrifiant, ça va être compliqué, Drago.
— Pas le temps, j'ai envie de toi !
Je l'arrête en tenant son visage en coupe. Je l'embrasse avec douceur sur les lèvres.
— Je t'assure que tu me remercieras demain d'avoir pris les trente secondes nécessaires pour aller le chercher.
Ses yeux pleins de désir me scrutent. Et je le vois hésiter. Juste un instant. Puis il se lève d'un coup et file dans sa chambre.
— Tu as intérêt à avoir retiré ce pantalon avant que je revienne, me crie-t-il depuis l'autre pièce.
Je m'exécute sans attendre et il revient quelques secondes seulement après être parti. La petite bouteille est vite ouverte, le liquide étalé par ses mains ardentes sur mon sexe et entre ses fesses. Il en profite pour quitter sa robe de nuit en la tirant par le haut, me laissant admirer avec envie son mince torse pâle.
— Je croyais que tu n'avais pas besoin de la retirer pour baiser, je ricane sans méchanceté.
— Ta gueule, Potter, réplique-t-il en se remettant au-dessus de moi après avoir jeté la bouteille sur le canapé.
Sa bouche revient prendre le chemin d'un baiser passionné et je le sens attraper mon sexe. Il le caresse et le fait glisser lentement entre ses fesses. Un gémissement m'échappe. Il lâche mes lèvres et je comprends qu'il a besoin de se concentrer sur ce qu'il fait. Le lubrifiant est parfait pour éviter la douleur, mais c'est aussi très glissant et la position n'aide pas à bien viser, mon sexe glisse sans s'insérer.
— Laisse-moi faire ça, utilise tes mains pour écarter tes fesses, ça sera plus facile.
Il suit mon conseil et il ne faut pas longtemps pour que ses mouvements soient plus précis. Il roule des hanches pour que mon gland, pressé contre son trou, le caresse. Légèrement d'abord, puis de façon de plus en plus appuyée, jusqu'à ce que la barrière de muscles cède et s'ouvre. J'ai du mal à croire que cet homme n'ait jamais été pénétré avant les vacances qu'on a passées ensemble, il est tellement sûr de lui. Je le trouve si parfait, entre sa subtile froideur apparente et sa débauche quand nous sommes seuls.
Il lâche un soupir qui me semble mêler douleur et plaisir.
— Ne te précipite pas, prends ton temps, détends-toi.
Il m'écoute cette fois. J'entends sa respiration s'apaiser un peu et s'approfondir. Puis il reprend ses mouvements et descend lentement sur moi. Les mains de Drago sont venues s'appuyer sur mes épaules et je caresse la peau douce de son ventre et de ses hanches, légèrement. Je fixe avec attention le visage concentré qu'il expose, les yeux fermés, la bouche entrouverte, laissant passer son souffle lourd de gémissements contenus. Il a les sourcils froncés et à défaut de pouvoir y déposer un baiser, je les effleure du bout d'un doigt, pour les détendre. Un sourire fleurit sur ses lèvres.
Je lâche un petit rire quand il finit par être complètement assis sur moi et qu'il serre ses muscles juste pour jouer. Il rouvre les paupières et l'acier en fusion de son regard me dévore. Il retire mes lunettes et s'approche. Nos regards fondent l'un dans l'autre et plus rien d'autre n'existe sur Terre. Rien que lui et moi, enlacés aussi étroitement qu'il est possible de l'être. Je frissonne d'anticipation, je savoure ce moment de pause au milieu d'une étreinte passionnée.
Puis il commence à bouger et il n'attend pas longtemps pour imposer un rythme soutenu. Mon souffle est haché par le plaisir et par la beauté de Drago qui s'abandonne totalement dans mes bras. Ses mèches ondulent à chaque fois qu'il se lève et s'abaisse, et, quand il se colle à moi pour m'embrasser, ses cheveux me chatouillent le visage en tombant à moitié sur moi.
— Harry, touche-moi, s'il te plaît.
Je m'exécute et prends en main son sexe que je caresse avec douceur et fermeté. Il m'embrasse de nouveau puis son visage se loge dans mon cou et sa respiration sur ma peau décuple mon plaisir.
— Plus vite, sinon tu vas jouir avant moi. Et je veux que tu viennes en sentant mon cul se resserrer autour de ta bite, susurre-t-il entre deux gémissements.
Sa réplique me fait grogner. Je crois que c'est l'une des choses les plus surprenantes chez lui : son total lâcher-prise dont je n'imaginais pas l'intensité. Et je crois que ça ne peut que me faire l'aimer encore plus. La vitesse à laquelle je plonge dans mes sentiments me fait presque peur. Ça n'a jamais été aussi vite qu'avec lui.
— Merde Drago, si tu ne veux pas que je jouisse trop vite, ne dit pas ce genre de choses !
Ma main accélère encore ses mouvements et je place la deuxième derrière sa nuque pour le ramener devant moi et l'embrasser. Mais nos lèvres ne se touchent que brièvement, nous sommes trop essoufflés par l'effort et le plaisir qui se diffuse. Sa bouche caresse la mienne à chaque fois qu'il retombe sur mes cuisses, son souffle chaud m'électrise. Il s'appuie sur moi et je le sens tendu par l'effort qu'il déploie. Ses gémissements sont de plus en plus aigus, et de plus en plus sonores. J'espère qu'il a lancé un sort d'insonorisation sur la porte, sinon on est fichus. Puis, son beau visage se crispe. Son sperme gicle sur mes doigts et mon pull, ses muscles se resserrent sur moi et l'orgasme m'emporte à mon tour.
Je crois qu'il nous faut plusieurs minutes pour nous remettre de nos émotions. Ma tête est rejetée en arrière sur le dossier du canapé et Drago est affalé sur moi, son visage dans mon cou. Je sens littéralement les battements effrénés de son cœur contre mon torse. J'adore ça.
Je passe mes bras autour de lui et je l'enserre dans une étreinte que je veux douce et pleine d'amour. En réponse, ses doigts se déplacent et me caressent la joue, la nuque, les épaules… Je fonds de l'intérieur, je crois.
Après un certain temps, il se relève et mes yeux s'égarent sur sa peau nue. Il est si beau. Il récupère sa baguette dans le fouillis de sa robe de chambre et nous nettoie. Puis il remet sa robe de nuit en silence et je me rhabille également. Je n'ose pas vérifier l'heure qu'il est. Et je sais que demain, le réveil va être difficile, mais je ne peux regretter ce moment que nous avons passé ensemble. Au-delà du sexe époustouflant, j'aime être avec Drago, sans la moindre barrière, le moindre masque, Drago dans toute sa sensibilité. Et pour l'instant, il n'arrive à se lâcher complètement que pendant l'amour. J'espère qu'avec le temps, il y parviendra sans. Parce que je veux ça, avec lui, tout le temps.
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Samedi 2 mai 2020
Le deux mai est devenu un jour férié après la Deuxième Guerre contre Voldemort et il est en général un mélange entre animations festives dans les commerces sorciers et une commémoration.
Celle-ci se passe toujours à Pré-au-Lard. Il a été envisagé que cela se fasse dans l'enceinte de Poudlard, mais le conseil d'administration a refusé, pour des raisons de sécurité. Et pour éviter le défilé interminable à la tombe de Dumbledore qui se trouve au fin fond du parc.
Pour permettre aux sorcier·e·s de se recueillir, un monument avec une plaque a été érigé à Pré-au-Lard, tout proche de l'école. Les noms des victimes des deux guerres y figurent. Et la liste est tristement longue. Le monument est toujours fleuri et des lumières magiques l'éclairent en permanence. Dix-huit ans après la Bataille de Poudlard, les gens continuent à honorer les disparu·e·s comme si cela avait eu lieu peu de temps avant.
Comme chaque année, Harry a été invité à prononcer quelques mots sur la scène. Il le fait par obligation, mais il en a marre. Il en a marre depuis la première année. Il se forçait quand il était Auror, parce qu'il se disait que cela avait du sens pour la population, mais maintenant qu'il est professeur, il trouve ça encore plus inutile et ridicule. Évidemment, il n'est jamais le seul à parler, d'autres héros et héroïnes de la guerre participent également, mais peu sont celleux qui continuent à en avoir envie. Hermione trouve cela important que le Ministère ne soit pas le seul à discourir en ce jour particulier. Afin d'éviter le monopole d'un membre de l'État.
À Poudlard, les élèves ont pris le petit déjeuner sans se presser : pas de cours aujourd'hui. Et celleux qui le souhaitent, quel que soit l'âge, peuvent assister à la commémoration. Les plus jeunes depuis l'enceinte de l'école, les autres directement devant la scène qui jouxte le monument commémoratif. De toute façon, c'est si près des grilles que l'on ne rate rien en restant derrière.
Contrairement à d'autres fois, Harry est loin d'être déprimé aujourd'hui. Plus les années passent et plus cela devient facile de penser aux disparus sans pleurer. Et puis, en ce moment, il est heureux dans sa vie privée, il a un amoureux, des enfants géniaux et un travail qui le passionne. Rien de mieux pour faire obstacle aux mauvais souvenirs.
Il s'est préparé en fonction de la situation : une robe de cérémonie sobre de couleur noire avec un liseré vert, des cheveux propres et en bataille, une courte barbe entretenue. Sa baguette est glissée dans un holster plaqué sur son avant-bras gauche. Tulipe a été très directive à ce sujet : il est indispensable que Harry puisse avoir sa baguette en main en un éclair, comme lorsqu'il était Auror. Et sa tenue actuelle ne permet pas de la mettre ailleurs. Par ailleurs, un important dispositif de sécurité a été décidé par Tulipe et son équipe en accord avec le chef du Bureau des Aurors, le risque d'attaque contre Harry est maximal. Les Aurors et les Tireurs d'Élite seront présents autour de la scène et dans Pré-au-Lard, de manière discrète, il n'est pas question d'alerter les Partisans Noirs. Harry et Tulipe savent très bien qu'il s'agit là d'une occasion rêvée d'arrêter certain·e·s de leurs membres s'il y a effectivement une attaque.
Drago est mitigé sur la situation. Même s'il souhaite que l'enquête s'achève par l'arrestation du groupe qui menace Harry depuis le début de l'année scolaire, il n'apprécie guère que son amoureux face office d'appât. D'autant plus que le risque de dégâts collatéraux est grand. Les deux hommes ont d'ailleurs demandé à leurs enfants de ne pas se rendre devant la scène, mais de rester avec les plus jeunes dans l'enceinte de Poudlard. Des sorts de protections extrêmement puissants les garderont à l'abri. Bien que Drago soit à peu près certain que Scorpius, et par extension Rose et Albus, accepteront de suivre les recommandations, il a un doute concernant James et Edward. Et Harry partage ce doute.
La cérémonie doit démarrer à dix heures et n'excédera pas deux heures, ensuite Harry sait que les anciens de l'Ordre du Phénix font un repas dans un restaurant discret du Londres moldu. Il aime y aller, la plupart du temps, tout le monde est là et c'est agréable. Comme les conjoint·e·s sont toujours accepté·e·s avec chaleur, Il a proposé à Drago de l'accompagner. Ce dernier a longuement réfléchi, mais n'a pas encore décidé s'il s'en sentait capable. Annoncer à certains membres de la famille adoptive de Harry ou à ses ami·e·s qu'ils sont en couple a déjà été compliqué, bien qu'il se doutait de la réaction positive, alors arriver avec Harry à un repas des anciens de l'Ordre du Phénix lui fait peur. Ces personnes ont combattu les Mangemorts, les gens comme lui, comme son père, comme les amis de son père. Drago est certain qu'iels ne verront pas d'un bon œil leur relation. Malgré tout ce que Harry peut en dire. Malgré les années qui se sont écoulées.
Comme d'habitude, il y a foule devant la scène. Des journalistes sont déjà installés pour retransmettre à la radio sorcière les discours et faire des photos pour illustrer les articles qui paraîtront dès le lendemain. Harry jette un œil autour de lui en arrivant, il repère Teddy, dans les premiers rangs et il grimace. Ael n'a pas accepté de rester à l'abri derrière les grilles de Poudlard. Pour un Poufsouffle, Teddy est particulièrement courageux et Harry reconnaît un peu le caractère de Remus. Mais surtout, et cela est typique de sa maison, Teddy est loyal à sa famille et sa famille ce sont les Potter. Et ça, c'est Tonks qui a dû le lui transmettre. James est là aussi, à côté de son frère adoptif et Harry a presque envie de lui ordonner de retourner avec Albus qui est resté de l'autre côté. Il ne le fait pas, parce qu'il va seulement le brusquer et James est têtu, un vrai Gryffondor. Digne de son père et de son grand-père.
Harry se poste près de la scène avec les autres invités. Il salue le Ministre, qu'il n'apprécie pas spécialement, mais il a remporté les élections alors Harry fait comme tout le monde, il accepte et attend les prochaines. Il préférait quand c'était Kingsley, mais rien n'est éternel et il aurait été étonnant, et même inquiétant qu'il soit réélu une troisième fois. Harry espère que Hermione se présentera encore et qu'elle gagnera.
La cérémonie débute à l'heure. Le Ministre de la Magie monte sur l'estrade et fait un signe pour que le silence se fasse. Peine perdue, face à une foule c'est assez difficile. Drago le voit faire une mimique agacée et finalement il commence son discours. Heureusement, cela ne dure pas plus de quinze minutes, même si le temps a semblé s'arrêter tant l'ennui est grand à écouter ce type fade. Les opinions de cet homme sont d'une neutralité telle qu'il n'a gagné que parce que Hermione, en face, a des idées si tranchées qu'elles ont tendance à diviser. Et puis c'est une femme et les sorcier·e·s ont encore du mal à accepter qu'elles occupent des hauts postes.
Drago est parmi le public qui assiste à la commémoration. Il s'est placé sur le côté de la majorité des gens amassés devant la scène. Il veut rester sur ses gardes. Il a même sa baguette en main, cachée dans sa manche. Il a conscience qu'il ne pourra pas faire grand-chose si les choses dégénèrent et que les Partisans Noirs attaquent, mais il fera son possible pour aider. Lui non plus n'a pas manqué de remarquer la présence de James et de beaucoup d'autres élèves parmi les plus âgés. S'il peut protéger les gamin·e·s, ça sera déjà bien.
Après le Ministre vient le tour de Minerva McGonagall. Cela ne lui arrive pas souvent de parler lors de la cérémonie du deux mai. Peut-être que son imminent départ de Poudlard l'a convaincu. Drago est persuadé qu'elle ne se rendra plus à la commémoration les prochaines années. Sa prise de parole est brève et bien plus chaleureuse et enflammée que celle du Ministre. Elle est d'ailleurs applaudie avec beaucoup plus d'enthousiasme. Tous les gens présents ici la connaissent, elle a été la professeure de la très grande majorité d'entre eux, excepté celleux qui la dépassent en âge.
Vient ensuite Neville. Il est très applaudi, surtout par les jeunes qui l'ont comme enseignant.
Puis Kingsley Shakelbot. Lui aussi est bien accueilli, comme tous les membres de l'Ordre du Phénix. Il est concis, mais le discours s'éternise quand même un peu, un défaut de son ancien poste de Ministre, probablement.
Drago sait que c'est maintenant le tour de Harry, puis la cérémonie est censée se clôturer par un duo de résistants très connu du public : un certain Leo Black et son ami Philip Morrisson. Drago n'en sait pas beaucoup sur eux, à part qu'ils ont sauvé de nombreuxes né·e·s-moldu·e·s des rafleurs.
Drago est fébrile et il resserre sa prise sur sa baguette, les mains moites. Il sait que les Aurors ont un plan, mais il n'aime pas ce plan dans lequel Harry sert d'appât pour attraper les Partisans Noirs. Tulipe Karasu semble persuadée qu'iels ne pourront pas s'empêcher de tenter quelque chose lors de l'évènement puisque iels n'ont pas fait de nouvelle tentative depuis de longues semaines. Par ailleurs, Harry n'a plus le droit de sortir seul de Poudlard depuis longtemps et n'accompagne plus les élèves à Pré-au-Lard pour sa propre protection. Il a suffisamment râlé auprès de Drago à ce propos.
Il fait le tour des lieux d'un regard et repère les Aurors qu'il connaît, celleux de l'équipe de Karasu. Iels sont dispersés dans la foule, habillé·e·s en civil, en plus de celleux qu'il ne connaît pas. Iels doivent protéger la foule et l'évacuer en cas de besoin. Il y en a deux autres sur la scène, caché·e·s par des capes, pour protéger Harry en cas d'attaque pendant sa prise de parole. Les Aurors estiment que le risque d'un Avada est peu probable, mais Drago n'est pas de cet avis et il craint de voir un éclair vert fendre la foule pour terrasser Harry.
Harry monte sur scène après avoir serré la main de Kingsley et ce dernier s'assoit dans le fond de l'estrade, avec les précédents intervenant·e·s. Drago se fait la remarque qu'il n'y a qu'une femme et il imagine Pansy grimacer et cracher sur les hommes misogynes. D'après ce qu'il sait, elle apporte une aide juridique à Hermione pour son projet de loi et il ne doute pas que sur le plan du féminisme au moins elles ont dû trouver des points d'entente. En tout cas, Drago est bien forcé d'admettre qu'elles ont raison, la preuve est là : une écrasante majorité masculine.
Le duo de résistants n'aura pas le temps de remplacer Harry au pupitre : au moment où ce dernier remercie son auditoire de son attention et que la foule explose en sifflements et applaudissements, un jet de lumière dorée jaillit du public et Drago est persuadé qu'il a frappé Harry de plein fouet. Le directeur de Serpentard lâche un cri horrifié tandis que les gens autour de lui cèdent à la panique. Tout le monde se met à courir dans tous les sens et Drago se sent emporté sur quelques mètres.
— Evacuation au bout de la rue ! entend-il quelqu'un crier au loin.
La foule change de direction et Drago arrive à reprendre possession de ses mouvements. Il se hausse sur la pointe des pieds afin d'essayer de voir ce qui se passe sur l'estrade, la peur au ventre. Au moins, le sort n'était pas vert comme l'Avada et il espère que les Aurors sur scène ont pu lancer un bouclier sur Harry. Drago avance à contre-courant au milieu des hurlements et des bruits d'impacts de sortilèges sur des boucliers. Une sorte de bataille fait rage aux alentours de la scène et de la stèle commémorative.
Il se dissimule derrière l'angle d'un mur et observe. Son cœur menace de crever sa cage thoracique tellement il bat fort. Les batailles ce n'est vraiment pas son truc, lui il a toujours préféré se cacher et survivre. Mais il a vieilli aussi et il a appris. Et surtout, Harry est là-bas. Ses élèves sont là-bas. Il a une pensée pour Scorpius et il est soulagé qu'il soit à l'abri des protections de Poudlard.
Drago se concentre sur ce qui se passe. L'espace autour de l'estrade est maintenant presque vide, il ne reste que des déchets et vêtements laissés par les sorcier·e·s qui se sont enfui·e·s, ainsi que des Aurors qui font face à des assaillants. Les sorts fusent de tous côtés et certains proviennent de plus loin, d'endroits que Drago ne voit pas. Sûrement des tireurs embusqués.
Du coin de l'œil, Drago aperçoit une silhouette en robe de cérémonie noire derrière la scène, la baguette pointée vers des adversaires, de laquelle les sortilèges ne cessent de sortir. Un vif soulagement étreint Drago : Harry est vivant, même s'il semble s'appuyer aux montants de bois. Est-il blessé ?
Drago repère que l'équipe de Karasu est au centre des combats avec quelques autres. Et des anciens de l'Ordre sont en renforts : Neville et Kingsley sur la gauche, Hermione et Ron sur la droite – Drago se souvient maintenant qu'iels devaient assister aux discours. Minerva est hors de vue et cela le soulage, elle n'a plus l'âge de participer à ce genre de choses. Un peu plus loin, vers les habitations, Drago voit des personnes qui organisent la mise en sécurité du public : des Aurors et les deux résistants de la guerre que Drago a aperçus tout à l'heure. Iels sont en sous-nombre, mais il sait que des renforts étaient prévus si nécessaire. Plus loin encore, il remarque qu'il n'y a plus personne derrière les grilles de Poudlard, les professeur·e·s ont dû ramener les élèves à l'abri.
Observant attentivement les jets de lumières qui traversent l'espace devant lui, Drago se demande comment rejoindre Harry. Il est hors de question qu'il fuie, il a dépassé sa lâcheté. Il entend déjà Harry lui dire de ne pas le faire, mais il ne veut pas le laisser.
Alors qu'il réfléchit, Drago remarque que les assaillant·e·s attaquent à visage découvert. Cela l'étonne et il se demande s'iels sont particulièrement imbu·e·s d'elleux-même, imaginant qu'iels ne vont pas se faire prendre ? Vu le nombre d'Aurors sur place et les bruits de transplanage qu'il entend, prouvant que les renforts arrivent, il est impossible que personne ne soit arrêté.
D'ailleurs, Drago profite d'un léger répit apporté par les Aurors qui viennent d'apparaître, et par la mise à terre de deux personnes, et s'élance. Il traverse au pas de course les quelques mètres qui le séparent de Harry et se réfugie lui aussi derrière l'estrade. Il échange un coup d'œil avec lui et voit à la fois la réprobation et le soulagement dans ses iris.
— Tu es blessé ? s'inquiète-il.
— Rien de grave, t'en fais pas. Tu n'aurais pas dû me rejoindre, Drago, le réprimande Harry. Bon, maintenant que t'es là, surveille de ce côté.
Drago est rassuré, il sourit à Harry puis reporte son attention sur ce qui se déroule.
Le bruit est omniprésent : des cris de peur, de rage et d'encouragement, s'élèvent çà et là les claquements de certains sorts sur les objets, les personnes ou les boucliers. Il y a les odeurs aussi : le bois de l'estrade contre laquelle ils sont ainsi qu'une fragrance piquante et un peu désagréable de souffre qui émane des très nombreux sorts qui sont jetés.
Une explosion au-dessus de leurs têtes fait s'accroupir Harry et Drago : l'estrade vient de se doter d'un trou béant. Drago ressent une vive douleur dans le bras : des grosses échardes ont traversé ses vêtements. Il relève les yeux pour chercher d'où provient l'attaque.
— Là, pointe Harry vers le toit d'une maison non loin.
La personne semble en équilibre précaire et c'est une chance, sinon le maléfice aurait pu les toucher. Harry tire Drago à découvert, cet endroit n'est plus sécurisé, tout en bombardant leur adversaire de sortilèges. Sans atteindre sa cible. Drago, lui, vérifie que personne d'autre ne les vise.
Ils font quelques pas, côte à côte, Harry finit par désarmer la sorcière sur le toit. Dans le même temps, Drago pare un maléfice qui vient de leur gauche.
— HARRY ! DRAGO ! DEVANT VOUS ! hurle une voix.
Sans réfléchir, Drago tourne la tête dans la direction de la voix et voit Edward qui gesticule depuis la scène, accroupi à côté du pupitre.
Le directeur de Serpentard n'a pas le temps de comprendre ce qu'il se passe. Il est brutalement plaqué contre Harry qui tourne le dos à l'attaquant et à la boule de feu qui les vise. Celle-ci s'écrase sur un bouclier lancé au tout dernier moment et la lumière de l'impact aveugle Drago, alors même que Harry a posé ses mains sur son visage. La force de la boule de feu est telle, que malgré le bouclier, Harry et Drago sont projetés dans les airs et atterrissent à plusieurs mètres de là.
Les oreilles de Drago sifflent. Ses yeux voient trouble. Sa tête lui fait horriblement mal. Le corps de Harry le cloue au sol. Ce dernier ne bouge pas.
Des sons indistincts parviennent à Drago, il aperçoit Edward qui se jette à genoux à côté d'eux puis il perd connaissance.
N'oubliez pas de me laisser une petite review pour me dire vos réactions à cette fin un peu brutale !
On se retrouve dans deux semaines, le 9 décembre 2022 avec le chapitre 23 : « Sainte Mangouste ».
En attendant, portez vous bien !
