Coucou tout le monde ! Je suis de retour avec une nouvelle fic en poche ! J'espère qu'elle vous plaira !

Résumé : Un évenement soudain va complètement changer la vie du jeune et beau rouquin aux tâches de rousseur qui répond au nom de Ronald Weasley...

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Les personnages appartiennent, bien évidemment à J.K Rowling.

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Élément perturbateur

- Je te déteste Ronald Weasley ! – Me cracha-t-elle

Il était 22h00 et nous étions seuls dans la Salle Commune de Gryffondor.

- Il n'y a que la vérité qui blesse ! Avoue-le, tu l'as embrassé ! – Criais-je en retour.

- Que…Quoi ? Mais, je…

- Avoue-le !

- Comment oses-tu ? Ce n'est pas vrai, je n'ai pas fais ça !

- Ginny me l'a dit !

- Comment a-t-elle osé te dire une chose pareille ? – Fit la jeune femme en se retournant pour cacher une larme que je venais de voir couler. – Je… je la croyais être mon amie…

- Donc c'était bien vrai ! Tu as… embrassé Vicky ! – M'exclamais-je alors que je sentais une horrible boule dans ma gorge.

La jeune Gryffondor fit volte-face et je constatai que son visage était rempli de larmes. Elle s'approcha à grands pas de moi et, une fois arrivé à quelques centimètres de moi, elle me giffla. Instinctivement, je portai ma main à ma joue et la regardai, ahuri… Je vis des éclairs qui brillaient dans ses yeux remplis de larme, tandis que la colère qui m'envahissait auparavant laissa place à la haine. Cette haine ne lui était pas destiné à elle, mais plutôt à ce maudit bulgare qui avait osé poser ses lèvres sur les siennes…


Elle poussa un gémissement d'indignation et tourna les talons pour pouvoir monter au dortoir des filles. J'avais toujours ma main sur ma joue et je la regardai, incrédule, s'éloigner petit à petit lorsqu'en moi naquît une soudaine déception. Je fis un pas en avant et tendis le bras vers elle en regardant, les yeux écarquillés, ses cheveux se balancer sur ses épaules au fur et à mesure qu'elle avançait.

- Non, ne… ne me laisse pas. Je t'en prie, reste. – Murmurais-je.

Elle s'arrêta net et fit lentement volte-face. Elle avait les yeux rougis mais elle restait incroyablemement belle.

- Qu'est-ce… qu'est-ce que tu as dit ? – Chuchota-t-elle.

Au son de cette voix mélodieuse, j'avançai encore vers elle, encouragé. Arrivé à quelques centimètres d'elle, je pus la regarder comme j'en avais toujours eu envie… C'était réellement un ange ! Avec ses petits yeux chocolats, ses lèvres si bien dessinées, son petit nez et ses cheveux… Merlin que j'aimais ses cheveux ! Certes, ils étaient broussailleux, emmêlés, mais ils me paraissaient magnifiques… J'avais toujours rêvé de plonger ma main dans cette masse de cheveux. Je ne me rendis même pas compte que ma main les avait trouvé et était en train de les caresser tendrement, tandis que mes yeux se perdaient à nouveau dans ces beaux yeux. Je me penchai lentement vers son visage tandis que nos respirations s'accélérèrent en même temps et je m'arrêtai au moment où nos lèvres se frôlèrent…

- Je veux que tu restes avec moi… - Chuchotais-je, contre ses lèvres.

Elle ferma les yeux et je brisai la dernière barrière qui nous séparait en pressant gentiment mes lèvres contre les siennes. Merlin, je n'en reviens pas, c'était si bon ! Elle avait le goût des Plumes en sucre que nous avions mangé avec Harry, Dean, Seamus et Neville auparavant, lorsque nous jouions une partie d'échec. C'était comme si le monde s'écroulait autour de nous. Je jurais avoir vu apparaître des étoiles lorsque nos lèvres s'étaient touchées… Comme un choc électrique !

Je passai mes bras autour de sa taille mais elle ne bougea pas. Je fronçai légèrement les sourcils tout en continuant de l'embrasser et la pressa un peu plus sur mon corps. Je souris contre ses lèvres lorsque je sentis ses petits doigts tracer un chemin de mes mains jusqu'à derrière mon cou avant qu'ils s'enfouissent dans ma chevelure. Mais je voulais plus… Je risquai alors de lécher doucement ses lèvres à la recherche d'une invitation qu'elle m'accorda volontiers en entrouvant légèrement les lèvres.

Mais au moment où nos langues commençaient à se mélanger, elle me repoussa violemment. Ne comprenant plus rien, je la regardai intensément, essayant de comprendre sa réaction… Elle avait les sourcils froncés et me lançait un regard glacial. Je ne comprends pas… N'avait-elle pas aimé ce moment que je considérais comme un moment magique ? Je jurais avoir senti qu'elle me rendait mes baisers avec la même passion que j'y mettais.

Elle tourna à nouveau les talons mais je la retins en lui prenant fermement le bras.

- Qu'est-ce que tu fais ? – Lui demandais-je, étonné. – Tu ne vas quand même pas me laisser comme ça ?

- Pourquoi pas ? – Répondit-elle simplement avant d'essayer, en vain, de se dégager de ma prise. – Lâche-moi Ronald !

- Ne m'appelle pas comme ça. – Répliquais-je d'une voix plus sèche que je ne le voulais. - Dis moi ce qui ne va pas !

- Je dois impérativement monter à mon dortoir pour faire ma valise !

- Ta valise ? – Était-elle folle ? Allait-elle quitter Poudlard en plein milieu de l'année ? Où allait-elle ?

- Oui, ma valise, Ronald !

- Où vas-tu ?

- Ça ne te regarde pas, voyons !

- Où vas-tu ? – Répétais-je en fronçant des sourcils.

- Je compte aller en Chine pour y étudier l'Arithmancie Chinoise Approfondie. – Fit-elle en relevant son menton fièrement tout en me lançant un regard de défi.

Quelque chose clochait… Elle allait quitter Poudlard, au beau milieu de l'année, pour aller apprendre l'Arithmancie à l'autre bout du monde ? Ça ne lui ressemblait pas du tout.

- Mais tu… tu ne peux pas faire ça ! Ce n'est pas toi !

- Comment oses-tu ? Je fais ce qu'il me plaît ! De plus, ce voyage risque d'être très intéressant vu que j'y vais avec Viktor Krum !

Attendez… je n'ai pas très bien entendu. Avait-elle dit Viktor Krum ?

- Quoi ? Qui ?

- Vik-tor Krum ! – S'exclama-t-elle en articulant parfaitement chaque syllabe de son nom. – Il viendra m'assister !

- Ce n'est pas possible ! – M'exclamais-je en serrant de plus en plus ma prise sur son bras.

Elle poussa un gémissement de douleur et fit une grimace en fixant ma main sur son bras. Je fus pris d'une légère panique et je désserrai alors doucement ma prise mais refusai de la laisser s'en aller. Ça ne pouvait pas être vrai, elle n'allait quand même pas quitté Poudlard pour partir en Chine avec son Vicky ? Comment osait-elle ?

- Lâche-moi Ronald !

- Non, tu n'iras pas avec lui en Chine !

- Lâche-moi !

- Tu n'iras pas ! – Répétais-je tandis que je sentis les larmes monter en moi.

Rares étaient les fois où je pleurais. Je n'allais pas m'y mettre ce soir tout de même ! Je me forçai avec difficultés de les retenir et je la fixai intensément en secouant la tête, ne comprenant rien à rien.

- Ronald, tu vas immédiatement me lâcher ! – S'écria-t-elle à nouveau.

- Tu n'iras pas !

- Si j'irais ! De toutes façons, que tu le veuilles ou non, Viktor et moi, nous sommes ensemble maintenant !

- Non, tu mens ! Tu ne peux pas me faire ça !

- Je fais ce qu'il me plaît Ronald, je ne t'appartiens pas !

- NON ! – Hurlais-je alors que les larmes coulaient sur mon visage. Tu… NON !

- Ron… - Entendis-je dans ma tête. C'était une voix que je n'arrivais pas très bien à reconnaître… c'était comme si c'était une voix éloignée, dans ma tête. Je serrais à nouveau ma prise sur le bras de la jeune femme que j'avais en face de moi. – Ron ! Calme-toi ! – J'entendis encore cette mystérieuse voix. Cette fois je la reconnus avec distinction ; C'était Harry ! Je regardai brusquement dans tous les sens, dans la Salle Commune, mais je ne le vis nulle part.

- Ronald, lâche-moi ! – Répéta la jeune femme. - Je vais retrouver Viktor !

- NON !

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- NON !

Soudainement, j'ouvris mes yeux et me retrouvai dans un lit… mon lit ! Je me redressai brusquement, la bouche grandement ouverte, la respiration saccadée et le visage rempli de larmes. Je me sentis humide… Comme si je venais de faire un match de Quidditch et que je m'étais essoufflé en jouant.

Je regardai intensément autour de moi et constatai que j'étais dans la chambre de mon appartement… Par la barbe de Merlin, ce n'était qu'un stupide cauchemar ! Je m'écroulai à nouveau sur mon lit en poussant un long soupir de soulagement… Je me disais bien que certains éléments de mon cauchemar n'était pas normal. Merlin j'avais encore rêvé d'elle !

Je remarquai que je tenais fermement quelque chose… quelque chose qui ressemblait à de la chair humaine. Je levai mes yeux et constatai que je tenais enfaîte le bras d'Harry ! Je sursautai légèrement en le voyant, étonné de le voir là, puis j'écarquillai les yeux.

- Harry ? – L'appelais-je, étonné, en lâchant son bras.

Il se caressa le bras à l'endroit où je le tenais plus tôt et fit une grimace.

- Quelque chose ne vas pas ? – Demandais-je, en haussant des sourcils, tout en fixant l'endroit où Harry se caressait à l'instant.

- Je ne sais pas de quoi tu rêvais mais la prochaine fois, je te laisserais gentiment souffrir dans tes rêves plutôt que de subir ce que je viens de subir ! – Répondit Harry, en fronçant des sourcils.

- Je ne vois pas de quoi… - Je me stoppai soudain.

Je compris… Ce que j'avais pris pour le bras de la jeune femme de mon rêve était enfaîte le bras d'Harry. Avais-je parler pendant mon rêve ? J'espère que non ! J'espère qu'Harry n'avait pas entendu la moindre parcelle de mon rêve !

- Harry, tu ne m'as quand même pas entendu ?

- Je suis venu ici, dans l'espoir de te parler et j'ai entendu des cris. Alors je me suis précipité dans ta chambre et je t'ai vu, te tortillant dans tous les sens, dans ton lit ! Je me suis assis sur ton lit en essayant de te réveiller et tu m'as soudainement agrippé le bras. – Ajouta-t-il, agacé. - Tu criais… Je me suis posé des questions, mais j'ai tout de suite compris que tu rêvais d'elle. Par contre, il n'était pas nécessaire que tu me serres le bras comme ça… - Acheva-t-il, en fronçant des sourcils.

- Harry, je… je suis désolé. Je ne voulais pas te faire mal.

- Je sais Ron, je sais. – Murmura Harry, en souriant légèrement.

Il prit une profonde inspiration et me regarda d'un air sérieux.

- Alors ? Je me trompe ? Tu as encore rêvé d'elle ? – Me demanda-t-il en fronçant des sourcils.

- Oui… - Admis-je, en me redressant de sorte à ce que je sois le dos contre le mur. – J'ai encore rêvé d'elle… Qu'est-ce qu'il m'arrive Harry ? Pourquoi faut-il toujours que lorsque je ferme les yeux, je pense à elle ?

- J'ai longuement réfléchi à tout ça… Cela fait un bon bout de temps que tu me parles des rêves étranges que tu fais d'elle. Le plus étrange dans tout ça, c'est que ça ne tourne que sur un sujet ; Son départ pour la Chine !

À cette pensée, mon cœur se serra et je poussai un gémissement de douleur.

- Oh, ne m'en parle pas. – Fis-je en levant les yeux au ciel.

- Il faut en parler Ron… ça ne fera que t'aider. Ce que j'en pense c'est que tu ne supportes pas qu'elle soit partie avec Krum en Chine. Tu ne supportes pas qu'elle soit loin de toi alors que lui, il l'a voit tous les jours !

- Ça suffit Harry, j'en ai assez entendu ! – M'exclamais-je, en me levant brusquement de mon lit.

Je fis alors les cent pas dans la pièce tout en me remémorant le baiser que j'avais partagé avec elle dans ce rêve. J'avais vraiment eu l'impression de le ressentir réellement. Si seulement c'était vrai…

- Ron, tu es amoureux ! – Entendis-je derrière moi.

- Harry ! – M'écriais-je en faisant volte-face. – Je t'ai dit d'arrêter de m'en parler !

Harry poussa un soupir puis haussa les épaules avant de se lever lui aussi.

- Au fait… je suis passé à ton appartement tout à l'heure. – Déclarais-je, pour changer de sujet. – Et je t'ai vu avec Victoria…

Je fus satisfait de le voir embarrassé. Il ne s'était pas gêné pour me mettre dans l'embarras, pourquoi ne devrais-je pas lui rendre la monnaie de sa pièce ?

- Oh… - Dit-il en regardant le sol.

- Alors ? – Demandais-je, un sourire malicieux aux lèvres. – Que se passe-t-il entre vous ?

- Il ne se passe rien du tout, je t'assure ! C'était un accident.

J'éclatai d'un rire ironique.

- Tu me prends pour un idiot ou quoi Harry ? – M'exclamai-je, entre deux rires.

- Non ! Elle est venue chez moi, bouleversée et…

- …Et tu l'as consolé à ta manière, c'est bien ça ? – Terminais-je pour lui, les larmes de rire aux yeux.

- Ron ! – S'écria Harry en serrant les poings. – J'ai, en effet, essayé de la consoler mais elle a profité de ma gentillesse et elle s'est ruée sur moi. Apparemment, tu es arrivé à ce moment-là. Tu as dû rater le moment où je l'ai violemment repoussé sur le fauteuil.

- Ah… - Murmurais-je, un peu déçu. – En tout cas, Ginny m'a bien pris la tête à propos de Victoria ! On aurait dit maman !

- Ginny ? – Demanda Harry, incrédule.

- Oui, Ginny. Elle est venue ici, complètement hors d'elle, ce qui m'a grandement étonné, et elle s'est mise à me hurler dessus. On aurait dit que sa vie dépendait de ma relation avec Victoria. Elle a commencé à pleurer, du moins, je n'ai vu que le début… mais elle est partie les larmes aux yeux.

- Les larmes aux yeux ? – S'exclama Harry, d'une voix forte. – Mais qu'est-ce qui se passe ? – Demanda-t-il, très inquiet.

- Je me pose la même question… - Murmurais-je d'un air absent. – Elle a ajouté à la fin que j'avais "tout gâché"…

- Oh non, c'est pas vrai. – Chuchota Harry, en devenant soudainement désespéré.

- Harry ? – Je commençai réellement à m'inquiéter. – Est-ce que tu es sûr que tout va bien ?

- Ou…Oui. Tout va bien Ron. Je… je dois juste aller… - Il sembla hésiter un moment mais il se reprit rapidement. – Je dois aller au Ministère !

Et il transplana sans me laisser le temps de demander des explications… Décidemment ce n'était vraiment pas mon jour. Tout le monde agissait bizarrement aujourd'hui, en commençant par moi ! Je repensai à ce mystérieux rêve qui me paraissait tellement réel, excepté les détails illogiques… Qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Pourquoi avais-je encore rêvé d'elle ? Il fallait que je me la sorte de la tête définitivement ! Mais où était donc Anita ? Que faisait-elle encore ? Elle n'allait tout de même pas passé sa journée à traîner sur le Chemin de Traverse ? Si ? Oh la la… les femmes !

Je pris une bonne douche froide pour me calmer les nerfs et revint dans ma chambre pour m'habiller.

Finalement décidé à aller à la recherche d'Anita, je transplanai au Chemin de Traverse, juste en face de la boutique Trésor des Sorcières. Je jetai un regard furtif aux alentours et constatai que le Chemin de Traverse était moins bondé qu'il y a deux heures. Il fallait quand même que je sois sûr qu'Anita en avait fini avec ses accessoires de beauté !

J'avançai d'un pas décidé vers la porte de l'entrée de la boutique au moment où celle-ci s'ouvrit. Je me heurtai alors brusquement contre quelque chose de petit, de doux et de chaud. Je compris directement que c'était une femme… Je lui pris les épaules pour éviter de la faire tomber… Je savais que j'étais maladroit mais l'étais-je à ce point ?

- Oh, excusez-moi madame. – M'exclamais-je tout en baissant ma tête vers la femme, qui avait la tête baissée. – Je ne sais pas ce qu'il m'arri…

Je me stoppai net, comme si je venais d'avaler ma langue… La femme venait de lever sa tête et me regardai intensément dans les yeux. Nous sursautâmes tous les deux lorsque nos regards se croisèrent. Non ! Merlin, non ! Par pitié, Merlin, dis moi que je suis encore en train de rêver ! Ce n'était pas possible ! Je ne peux pas le croire ! Mon cœur battit à toute allure et j'eus la désagréable impression qu'il était sur le point de s'échapper de mon corps d'un instant à l'autre… Je m'entendis respirer bruyamment tandis que mes yeux ne cillèrent pas… Je me rendis compte que je la tenais toujours aussi fermement par les épaules mais je m'en moquais. J'avais la gorge sèche, ma mâchoire entière était en train de trembler. Je remarquai également qu'elle semblait aussi surprise que moi de me voir là. Ses yeux devenaient de plus en plus humides. Je la fixai longuement d'un regard intense… Cette femme… Non ! Cette femme ne pouvait… Ça ne pouvait pas être…

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Ne pouvait être qui ? Ha ha ! Qui pensez-vous que ça puisse être, bien que ça semble évident lol !

Qu'en pensez-vous ?

La suite : Pour bientôt ! Du moins, j'essaie !