Fan Fiction : Nous

Auteur : Magali alias Hermione Weasley i

Résumé : Un évenement soudain va complètement changer la vie du jeune et beau rouquin aux tâches de rousseur qui répond au nom de Ronald Weasley...

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Les personnages appartiennent, bien évidemment à J.K Rowling.

P.S : DANS MA FAN FICTION, ROGUE N'A PAS TUÉ DUMBLEDORE ET MALEFOY EST TOUJOURS LÀ.

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Souvenir merveilleux

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Flash-Back

- Et voilà que Ron Weasley arrête le tir lancé par Anthony Hodges, le poursuiveur de Serpentard ! C'est fantastique, on approche de la fin et les Serpentard n'ont pas marqué un seul point ! - S'exclama une jeune blonde, aux yeux globuleux et au regard rêveur, qui portait un chapeau rouge et or avec un lion dessiné dessus.

Je jetai un bref coup d'oeil à Malefoy au loin et vis qu'il était mauve de colère. J'essayai de ne pas trop me déconcentré en me forçant alors à ne pas rire. Je levai la tête vers les gradins de Gryffondor et aperçut Hermione, coincée entre Parvatil Patil et Seamus Finnigan, qui me regardait intensément sans ciller des yeux. Je lui fis un petit sourire gêné et elle me rendit mon sourire, néanmoins plus convainquant. Je sentis en moi une bouffée d'air pur et je me sentis tout d'un coup grandir... Comme si ce sourire me donnait la force de tout vaincre, comme si il me rendait plus que vivant ! Je ne la lâchai pas des yeux et elle non plus... Tout autour de nous ne comptait plus maintenant... J'entendais vaguement ce qu'il se passait autour de moi. C'était comme un bruit lointain...

Je vis soudain le visage d'Hermione changer d'expression... Elle parut scandalisée et elle pointa du doigt l'endroit en face de moi. Je fis volte-face et vis le Souaffle arriver droit sur moi. Instinctivement, je l'envoyai à l'autre bout du terrain. Je regardai à nouveau Hermione et elle me fit un sourire éclatant.

- Gryffondor mène 400 à 0 points contre Serpentard ! Allez Ron, continue comme ça, tu es excellent !

Je regardai Luna, la commentatrice du match, avec un grand sourire et ses yeux s'agrandirent davantage. Je remarquai également que le professeur McGonagall l'a regardait du coin de l'oeil d'un air un peu agacé... Je devinai directement qu'elle n'appréciait pas qu'une commentatrice d'un match soutienne une équipe plus que l'autre.

- Il semblerait que Drago Malefoy et Harry Potter soient en train de profiter de la chaleur de l'autre !

- Miss Lovegood ! - Hurla McGonagall.

- Mais c'est vrai, professeur, regardez-les !

Je fis volte-face et vis Harry et Malefoy collés, côte à côte, en train de poursuivre une petite balle d'or minuscule avec des ailes sur les côtés. Ils étaient extrênement près du sol... On aurait même dit qu'ils le touchaient avec leurs balais. Je crus apercevoir Malefoy pousser Harry sur le côté, mais celui-ci ne se démonta pas. Soudain, sans que je puisse prendre conscience de ce qui se passait, il s'élança plus vite que Malefoy et bondit sur le Vif d'Or, laissant derrière lui son Éclair de feu atterrir dans un bruit sonore sur le sol. Heureusement, lui et son balais n'eurent rien ! Il se leva et brandit fièrement en l'air le Vif d'Or qu'il venait d'attraper.

- Gryffondor gagne ! - S'écria Luna.

Puis elle poussa un cris assourdissant et les baffles du stade grincèrent. Tout le monde se protégea les oreilles, face à ce cri fortement aigu.

- Miss Lovegood... - Grogna le professeur McGonagall.

- Oh... excusez-moi, professeur, je n'ai pas pu m'en empêcher. - Dit Luna, timide.

Le professeur McGonagall lui fit un grand sourire et se leva, comme les autres professeurs, en applaudissant bien fort. Je remarquai qu'elle était extrênement ravie que Gryffondor ait gagné ce match de Quidditch. Moi-même j'étais aux anges !

La légendaire chanson "Weasley est notre roi", chantée cette fois par tous les Gryffondor ainsi que quelques Serdaigle, retentit brusquement comme un grondement dans tout le stade, c'était incroyable ! Je me sentis poussé des ailes par toutes ses acclamations… Je levai la tête vers les gradins de Gryffondor afin de regarder Hermione. Elle n'arrivait plus à faire un mouvement, trop écrasée par Parvati et Seamus qui s'excitaient comme des fous, mais parvint quand même à lever les pouces en l'air en signe de victoire. Je crois qu'à ce moment-là, je n'avais jamais été plus heureux… Hermione paraissait vraiment heureuse. Elle me fixait d'un regard attendri et j'eus chaud au cœur !

Je descendis ensuite à mon aise vers le sol en envoyant des bisous avec mes mains aux personnes qui hurlaient la chanson "Weasley est notre roi", telle une star remerciant ses fans.

En entrant dans le vestiaire, Harry s'avança rapidement vers moi et me prit dans ses bras en me donnant des petites tapes dans le dos.

- Félicitations Ron ! – S'écria-t-il en se reculant de moi. – Tu as vraiment été brillant !

- Merci. – Répondis-je maladroitement, le sourire aux lèvres. – Vous avez été vraiment tous très bien aussi. Bravo Harry pour avoir attrapé le Vif d'Or encore une fois !

- J'ai eu beaucoup de chances… Malefoy a faillit me faire tomber de mon balais – Dit Harry, la mine sombre – Mais ça n'a plus d'importance, nous avons remporté ce match ! – Fit-il, le sourire aux lèvres. - En tout cas, Ron, je le redis, tu as été bri-llant !

- Ouais, bravo Ron, tu t'es surpassé ! – S'écria à son tour Dean, le visage rayonnant. Il se tourna ensuite vers Harry. – Bravo aussi à toi Harry !

Harry lui adressa un grand sourire. Au bout de quelques minutes, Harry et moi fûmes les seuls à rester dans les vestiaires quand soudain les portes du vestiaire s'ouvrirent brusquement et Hermione entra en trombe dans le vestiaire, le visage ému.

- Vous avez été merveilleux, je n'en reviens pas ! Voilà une belle manière de finir l'année ! – S'écria-t-elle avant de se tourner vers moi.

Elle se mordit la lèvre, l'air timide, et se dandina d'un pied à l'autre, d'un air légèrement surexcité… On aurait dit qu'elle se battait contre elle-même pour faire quelque chose.

– Oh Ron ! – Finit-elle par dire avant de se jeter sur moi, bras enroulés autour de mon cou et jambes enroulés autour de mes hanches.

Mon Dieu ! Je me sentis tout dégourdi au niveau des jambes et je me sentis extrênement excité. Ses cheveux recouvrait mon visage, dû à la force qu'elle avait mis en me sautant dessus, et je reniflai doucement ses cheveux, savourant cette bonne odeur de vanille. J'enroulai mes bras autour de ses côtes pour éviter qu'elle tombe et elle resserra sa prise sur moi… Je fus pris d'un tremblement incontrôlable et me sentis soudain durcir dans mon entre-jambe. Je fermais mes yeux avec force, essayant de lutter contre mes hormones mais je n'y parvins pas.

Elle glissait enfin lentement le long de mon corps… Si lentement que ça en devenait assez douloureux. Une fois, ses pieds posés à terre, son visage vira au rouge vif !

- Je suis désolée Ron, je n'ai pas pu m'en empêcher… - Fit-elle timidement avant de rire nerveusement. – Je suis très contente de toi Ron. – Termina-t-elle avant de se tourner vers Harry.

Elle l'attira contre lui et le serra contre elle le temps de deux secondes.

- Bravo Harry. – Dit-elle simplement.

Il lui fit un petit sourire amusé et elle tourna les talons. Pendant qu'elle approchait des portes du vestiaire, je ne la quittai pas du regard. Avait-elle réellement dit qu'elle était contente de moi ? Je n'en revenais pas ! J'étais si heureux, je ne pourrais vous expliquer à quel point !

Harry et moi sortîmes enfin des vestiaires et nous nous dirigeâmes vers le château. Pendant tout le trajet, je restai silencieux repensant au moment où Hermione était à califourchon sur moi et à la phrase qu'elle avait dit… "Je-suis-contente-de-toi-Ron"… Ces mots n'arrêtèrent pas de résonner dans ma tête et je me sentis très apaisé.
Mais en entrant à l'intérieur du château, je fus sortit de ma rêverie par Harry qui me donna un coup de coude dans les côtes.

- Regarde. – Dit-il, un énorme sourire aux lèvres, en pointant du menton les escaliers.

Je regardai à mon tour les escaliers et vis Malefoy, Pansy Parkinson, Goyle et Crabbe réunit dans un coin près des escaliers. Crabbe et Goyle paraissaient extrênement mal à l'aise tandis que Pansy se contentait de jouer avec le bout de sa jupe écossaise, ne sachant, apparemment, pas quoi dire ou faire. Ce que je vis me fit mourir de rire ; Malefoy regardait droit devant lui, le regard vide, les yeux écarquillés, la mâchoire serrée, le dos courbé et les bras pendants bêtement. On aurait dit une sorte de mort vivant cloué sur place. J'entendis à côté de moi Harry éclater aussi de rire et je ris de plus belle ! En passant devant eux, seuls Pansy, Crabbe et Goyle nous remarquèrent, Malefoy étant trop décalé du monde. Pansy nous lança un regard perçant tandis que Crabbe et Goyle nous fixaient, les poings serrés. Mais nous ne pouvions pas nous arrêter, c'était plus fort que nous !

Nous riâmes longuement jusqu'à ce que nous passions par le trou du portait pour entrer dans la Salle Commune. Au fur et à mesure qu'on approchait, les rumeurs des rires et des conversations augmentèrent de volume et nous fûmes bientôt plongés dans une foule de Gryffondor excités. Ils applaudirent tous bruyamment en nous remarquant et nous commençiâmes directement la fête !

À peine eus-je le temps de me servir une Bièraubeurre que Lavande Brown se jeta à mon cou. Elle me serra si fort que je crus qu'elle voulait m'étrangler. Je la repoussai vivement en lui lançant un regard à la fois agacé et à la fois étonné.

- Ron, tu as été parfait ! – S'exclama-t-elle, le sourire étincellant.

- M…Merci, c'est… c'est gentil. – Et je m'éclipsais rapidement de l'autre côté de la salle où il y avait peu de monde.

Je remarquai Hermione, assise à une table, qui semblait s'ennuyer à mourir. Mais elle avait l'air complètement ailleurs… Je ne pense d'ailleurs pas, qu'elle ait remarqué notre arrivée d'il y a quelques minutes. Je m'approchai alors doucement d'elle et m'assit sur la chaise à côté d'elle.

- Hermione…

Elle sursauta et fit brusquement volte-face.

- Oh Ron, c'est toi. – S'exclama-t-elle, un sourire éclatant sur le visage. – Belle soirée n'est-ce pas ? – Dit-elle avant de regarder un peu autour d'elle les gens qui s'amusaient soit à danser, soit à parler ou soit à jouer aux échecs.

- Oui… - Répondis-je, nerveusement, avant de parcourir à mon tour la salle des yeux. Je reposai ensuite mon regard sur elle. – Tu as l'air, pourtant, de t'ennuyer. – Constatais-je.

- Oh… - Fit-elle avant de rire nerveusement. – Je ne m'ennuie pas, c'est juste… Je trouve qu'il y a trop de bruit.

- Je trouve aussi…

Elle me fit un petit sourire puis eut le regard perdu. Elle se mordilla la lèvre inférieure puis se tourna à nouveau vers moi.

- Je crois que je vais monter dans ma chambre de Préfète-en-chef. Je pourrais, par la même occasion, réviser mes ASPICS.

Et elle se leva. Non, il ne fallait pas qu'elle parte… Je crois que je voulais qu'elle reste. Je me sentais bien avec elle… Sans que je me contrôle, je lui pris fermement le bras. Elle se retourna et me regarda, étonnée.

- Ron ? Qu'est-ce qu'il y a ? – Demanda-t-elle, d'une voix patiente.

- Je…Tu…

- Tu veux venir avec moi ? – Me demanda-t-elle.

Je la regardai, ébahi, et je remarquai qu'elle se figea sur place. Il semblerait que la question lui ait échappé toute seule de la bouche. Elle ouvrit la bouche comme pour contredire ce qu'elle venait de dire, mais je fus plus rapide ! Je ne voulais pas qu'elle change d'avis… Surtout pas !

- Bien sûr ! – M'exclamais-je, un petit sourire aux lèvres. – Allons-y.

Elle semblait abasourdie et elle me dévisagea longuement.

- Hermione ? – M'inquiétais-je.

- Euh… Oui, oui, allons-y. – Fit-elle avant de secouer la tête.

Elle avança vers les escaliers qui menaient aux dortoirs et je la suivis de près. Alors qu'elle commençait à monter les marches des escaliers, je jetai un dernier regard, par-dessus mon épaule, à la Salle Commune qui devenait de plus en plus agitée. Je croisai le regard d'Harry et vis qu'il m'interrogeait du regard pour savoir où j'allais. Je lui montrai du pouce Hermione et il me fit un sourire amusé. Je me sentis chauffer au niveau des oreilles et je fronçai des sourcils en lui lançant un regard agacé. Il se rattrapa bien vite et fit une parfaite imitation de Malefoy, tel qu'on l'avait vu près des escaliers quelques temps auparavant. Nous éclatâmes alors tous les deux de rire et je secouai la tête.

- Qu'est-ce qu'il y a ? – Me demanda Hermione, qui s'était arrêtée en m'entendant rire.

- Oh…rien. – Répondis-je maladroitement, entre deux rires.

- Oh. – Murmura-t-elle en me dévisageant à nouveau.

Elle fronça des sourcils, puis soupira discrètement en secouant la tête. Je me figeai sur place… On aurait dit qu'elle venait de prendre un criminel sur le fait et qu'elle avait pitié pour lui.

- Tu as bu combien de bouteilles de Bièraubeurre ? – Demanda-t-elle, une fois que nous fûmes entrés dans sa Chambre de Préfète-en-chef.

- Euh… quelques-unes… pourquoi ? – Demandais-je, étonné.

Elle referma la porte et se retourna. Repensant à Malefoy et à l'imitation d'Harry, j'éclatai à nouveau de rire… C'est fou, j'avais vraiment le don de me rendre ridicule devant Hermione ! Elle me regarda, les sourcils toujours fronçés, et croisa les bras sur sa poitrine.

- Comme ça. – Dit-elle.

Je ne l'entendis que vaguement à cause de la sonorité de mes rires. 'Bon sang, Ron ! Ressaisis-toi, elle doit être en train de te prendre pour un fou !'… Je m'arrêtai alors de rire un moment et fermai les yeux pour me calmer. Je plissai fortement les lèvres et me mordis la langue pour ne plus rire.

- C'est bon ? – Entendis-je en face de moi. – Tu t'es calmé ?

Bien que j'aie les yeux fermés, je m'imaginai bien Hermione, appuyée contre la porte, les bras croisés sur sa poitrine, les yeux plissés et les sourcils froncés. J'ouvris mes yeux et je ne fus pas déçu… Hermione était bel et bien comme je venais de l'imaginer ! Elle paraissait à la fois extrênement anxieuse et à la fois très agacée.

- Oui… je crois, oui. – Assurais-je.

- Bien. – Fit-elle avant de s'approcher de moi. – Pourquoi riais-tu ?

- Je…

Je me stoppai net, sentant que j'étais sur le point de rire à nouveau. Je plissai à nouveau les lèvres pour éviter que ça arrive mais ça sortit tout seul et j'éclatai bruyamment de rire.

– Excuse-moi…Hermione…je…ne peux…pas…m'en…empêcher ! – Essayais-je de dire, la voix déformée par les rires.

Bientôt mes yeux se remplirent de larmes de rires et je me retournai pour cacher mon état d'hystérie à Hermione… Mais en vain. J'avançai assez maladroitement vers la fenêtre, tout en continuant de rire et je me penchai en avant, en me tenant les côtes. Je ne sais vraiment pas ce qu'il m'arrivait… En temps normal, j'aurais vu Malefoy comme ça, j'aurais juste rigolé, sur le coup, mais là… J'y pensais et les rires partaient tous seuls, sans que je les contrôle !

Au bout d'un long moment, je m'arrêtai de rire et me décidai à me retourner pour affronter Hermione… Elle était assise sur son lit et lisait tranquillement un livre qui était posé sur ses genoux.

- Hermione ? – Dis-je timidement. – Je suis vraiment désolé, je ne sais pas ce qui m'arrive, je…

- Moi non plus, je ne sais pas ce qu'il t'arrive… - Fit-elle brusquement, en relevant la tête de son livre. – Bien que j'aie ma petite idée… - Acheva-t-elle en me dévisageant désagréablement.

- Écoute Hermione… - Murmurais-je en m'approchant d'elle. – Je suis vraiment désolé.

- C'est rien, Ron, ça arrive les fous rires. – Fit-elle alors que je perçus comme du sarcasme dans sa voix.

Il eut ensuite un lourd silence pendant lequel je cherchais désespérement quelque chose à dire… Mais même dans le plus gênant des silences, je me sens bien auprès d'elle. C'est tellement étrange comme sensation… Je ne sais pas comment vous expliquez ça car moi-même je n'y comprends rien. Ce que je sais, c'est que je me surpris à la contempler alors qu'elle continuait de lire son livre… Elle fronçait légèrement les sourcils et plissait des yeux ; Elle était réellement concentrée dans sa lecture ! Une mèche s'échappa alors de derrière son oreille et elle l'a remit en place dans un geste lent, sans quitter des yeux son livre. Elle le faisait avec élégance et j'eus comme une irresistible envie de lui enlever moi-même cette mèche… Je me décidai enfin à faire quelque chose d'intelligent et je me contentai de m'asseoir juste à côté d'elle sur son lit. Je remarquai qu'elle leva ses yeux de son livre pour me lancer un regard furtif et nerveux, du coin de l'œil, avant de replonger dans sa lecture.

- Que lis-tu ? – Demandais-je, en me penchant légèrement pour voir ce qui y était écrit.

Elle ne répondit pas et se contenta de plier un peu le livre afin que je puisse lire le titre du livre.

- Manuel avancé de préparations des potions ; Niveau ASPICS. – Marmonnais-je en lisant la page de son livre.

Sans un mot, elle remit le livre normalement et repartit dans sa lecture. Je fronçai les sourcils face à son comportement étrange mais je ne me démontai pas… Je me rapprochai un peu plus d'elle et je me penchai un peu plus pour lire ce qu'elle lisait. Je sentis cette fameuse odeur de vanille et je savourai l'instant. Elle toussota d'une manière qui me rappelait étrangement celle de Dolores Ombrage et je me redressai.

Elle me lança un regard qui signifiait clairement qu'elle souhaitait que je la laisse seule mais d'un côté, je remarquai également qu'elle semblait très…nerveuse et assez… angoissée.

- Hermione, qu'est-ce qui se passe ?

- J'aimerais être seule… - Murmura-t-elle, peu convaincue.

- Je n'en suis pas si sûr… - Murmurais-je à mon tour, en fronçant légèrement des sourcils.

- Bien ! Puisque tu es si expert… – Dit-elle, d'un ton glacial, en fermant d'un coup sec son livre. Elle tourna ensuite la tête vers moi. – Tu devrais peut-être me…

Elle s'arrêta lorsqu'elle constata que nos visages ne furent plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. En tout cas, je pense que c'était la raison pour laquelle elle s'était arrêtée parce qu'elle devint soudainement toute rouge et fixa mes lèvres, les yeux écarquillés. Je me sentis également chauffé au niveau des oreilles et il ne fallut même pas quelques secondes pour que je sente une chaleur étouffante sur mes joues. Nous étions si proches… Je pouvais entendre sa respiration s'accéler et j'étais sûr qu'elle pouvait entendre les battements saccadés de mon cœur. Elle me regarda enfin dans les yeux et nous nous regardâmes pendant un long moment. Ces yeux noisettes étaient tout simplement magnifiques !

- Ron, tu dois…partir. – Chuchota-t-elle alors qu'elle avança un peu plus son visage du mien.

Il était évident qu'elle ne voulait pas que je parte. J'avançai à mon tour mon visage d'elle et au moment où nos visage ne furent plus qu'à quelques millimètres, elle ferma les yeux…

- Tu veux vraiment que je parte… - Chuchotais-je, mes lèvres frôlant les siennes délicatement.

- Non… - Répondit-elle, d'une voix gutturale.

Je voulus briser cette barrière qu'était le vide, qui nous séparait, mais elle fut plus rapide et elle pressa doucement ses lèvres contre les miennes. C'était doux, c'était chaud, c'était tout simplement bon ! C'est avec enthousiasme que je lui rendis son baiser en forçant doucement la barrière de ses lèvres. Lorsque nos langues commencèrent à se mélanger, je crus que j'allais exploser. Je n'avais jamais goûté quelque chose d'aussi bon. Je levai ma main et lui caressai lentement la joue sans pour autant arrêter le baiser. Le tendre baiser que nous partagions devint rapidement passionné… Nous ne pouvions plus nous arrêter… J'entendis même Hermione pousser un léger gémissement et ma main descendit de sa joue pour aller caresser son épaule, son bras jusqu'à ce qu'elle se pose sur sa cuisse. C'est ainsi que nous nous embrassâmes pendant plusieurs minutes… Je me rendis compte d'une chose que je n'aurais jamais pu envisager auparavant ; J'étais amoureux d'Hermione Granger et ce, depuis bien longtemps maintenant…

À ma grande déception, elle brisa le baiser et se recula vivement de moi, la respiration haletante. Moi-même, je respirais fortement essayant de trouver le plus d'air possible. Je la regardai intensément… Elle avait les lèvres gonflées par nos baisers et vous ne pouvez pas imaginer à quel point je la désirais à ce moment-là. Elle me dévisagea et je sentis dans son regard de la gêne ainsi que de la tristesse. Elle se leva alors brusquement et avança vers la fenêtre, les bras croisés. Je me levai à mon tour, ne comprenant pas sa réaction, et m'approchai lentement d'elle.

- Ron, nous…nous ne…nous ne pouvons pas faire ça. – Dit-elle, une pointe de tristesse dans la voix. – Tu n'es pas dans ton état nor…

- J'ai adoré, c'était merveilleux, Hermione. – M'exclamais-je, outré. – Et je sais que tu as aimé, toi aussi… - Ajoutais-je avant d'analyser son visage.

Elle sembla choquée et ses yeux devinrent humides.

- Hermione, il faut que je t'avoue quelque chose. – Me lançais-je courageusement. – Je…Tu sais… ça fait un bon bout de temps que tu as un effet étrange sur moi. Je veux dire… dès que je suis avec toi, je me sens réellement vivre. – Je me sentis chauffer un peu plus au niveau des joues mais je continuai avec courage. – J'aime te regarder parce que tu es… tu es tellement belle.

Elle parut scandalisé mais je remarquai un petit sourire discret dessiné sur son visage. Une larme coula alors sur son visage… Je m'approchai timidement d'elle et je lui caressai la joue, essuyant, par la même occasion, sa larme.

- Cela faisait depuis si longtemps que j'attendais de pouvoir te caresser la joue comme ça, par exemple. Et je ne regrette pas d'avoir attendu. – Ajoutais-je en souriant, tout en continuant de caresser tendrement sa joue. – Hermione, je ressens des choses à la fois bizarres et à la fois merveilleuses pour toi. Tu es ma meilleure amie mais je… je ne t'aime pas comme on devrait aimer une meilleure amie. J…Je t'aime tout simplement. Oui, je… je suis éperdument amoureux de toi Hermione.

- Oh Ron, moi aussi ! – Murmura-t-elle, alors que des larmes se déversèrent sur ma main.

Lorsqu'elle m'avait embrassé, j'avais vraiment ressenti ce sentiment d'amour qu'elle éprouvait pour moi mais à présent, c'est étrange, mais on aurait dit qu'elle se forçait à ne pas m'aimer… Comme si elle n'en revenait pas ou pire, comme si elle ne me croyait pas. Je me penchai vers elle et l'embrassai en y mettant toute la passion que je pouvais lui donner. Je voulais lui montrer combien j'étais sincère et combien j'étais fou d'elle ! Elle répondit à mon baiser et enroula ses bras autour de mon cou. C'était un baiser incroyable ! Nous nous embrassions comme si notre vie en dépendait… J'enroulai mes bras autour de sa taille et lui caressai frénétiquement le dos avant de la soulever dans les airs, sans rompre le baiser. Je la déposai alors doucement sur le lit et nous nous embrassâmes fougueusement.

Cette nuit-là, nous fîmes l'amour avec passion et une pointe de sauvagerie. Et je sus que jamais je n'oublierais ce moment de toute ma vie…

Fin du flash-Back

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La suite : Vous allez découvrir ce qui se passe dans la tête de Ginny. Vous verrez aussi la réaction des autres lorsqu'ils vont revoir Hermione.

J'espère que vous avez aimé ces chapitres… REVIEWS SVP !