(Tomes I à V) Le Lion et le Moucheron

"Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre! "

C'est en ces mots que le Lion

Parlait un jour au Moucheron.

Voldemort jubilait intérieurement sur son trône, dans son grand Manoir. Il avait réussi. Il avait capturé le seul être qu'il ait à craindre, ce sale gamin protégé par Dumbledore, ce gosse qui lui avait échappé tant de fois. Il avait capturé Potter.

Ses Death-Eaters devaient le lui amener d'ici une quinzaine de minutes. Voulant être sûr de son petit effet, le Seigneur des Ténèbres se leva et s'inspecta méticuleusement dans son miroir. La potion que lui avait préparé Snape avait parfaitement marché.

Il avait toujours la peau pâle, mais elle n'était plus d'un teint cadavérique. Un nez fin et droit se plantait au centre de son visage parfait. On lui aurait donné maximum 35 ans, et non pas ses 71. L'iris de ses yeux était toujours rouge sang, mais cela ajoutait à son charme et, lorsqu'il était en colère, personne ne pouvait soutenir son regard.

Celui qui fut autrefois Tom Riddle se réinstalla sur son trône et eut un sourire machiavélique lorsqu'on amena le jeune homme à ses pieds. Le garçon avait été battu, ça ne faisait aucun doute. Ses serviteurs avaient dû s'amuser un peu avec lui. Cependant, lorsqu'il releva la tête, son regard recelait une indifférence totale, voir même de l'ennui.

Furieux, Voldemort indiqua d'un geste à ses serviteurs de sortir et s'adressa au Survivant.

« Tu pensais vraiment pouvoir pénétrer seul dans mon Manoir et arriver jusqu'à moi sans te faire repéré ? Ridicule petit insecte, je vais enfin pouvoir t'écraser, comme tu le mérites. Mais avant, je te laisse admirer. Regarde le Seigneur des Ténèbres dans toute sa gloire, toute sa beauté et toute sa puissance, parce que c'est la dernière chose que tu verras ! »

L'autre lui déclara la guerre.

"Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi

Me fasse peur ni me soucie ?

Un boeuf est plus puissant que toi :

Je le mène à ma fantaisie. "

Comme le Dark Lord s'était levé, il surplomba le Gryffindor de toute sa hauteur. Harry réfléchi à toute vitesse et ne trouva qu'un seul moyen de sauver sa peau. Il se releva et tint tête à l'assassin de ses parents.

« Ne me tuez pas. Je peux encore vous être utile. Je peux, si vous le désirer, devenir votre esclave, j'accomplirai vos quatre volontés, je vous en prie, My Lord. »

Et à ces mots, Harry s'agenouilla. Voldemort eut un ricanement désabusé.

« Allons, Potter, qu'aurais-je à faire d'un serviteur de plus ? Tss tss tss... Je te pensais plus malin que ça, gamin ! »

« Mais aucun de vos Death-Eaters ne vous donnera la satisfaction personnelle d'avoir votre ennemi agenouillé à vos pieds, faisant tout, absolument tout ce que vous ordonnez. Je vous donnerai mon corps, je vous donnerai du plaisir... l'idée d'avoir Harry Potter, le protégé de Dumbledore, se laissant baiser avec enthousiasme ne vous excite pas ? »

A peine il achevait ces mots

Que lui-même il sonna la charge,

Fut le Trompette et le Héros.

Voyant le désir luire dans les prunelles sangs du Mage Noir, Harry su qu'il avait frappé juste. En réponse au geste de l'homme, Harry s'approcha, toujours à genoux, et défit le pantalon du Dark Lord qui tomba sur le sol. Il fut on ne peut plus impressionné par la taille du sexe du Seigneur des Ténèbres. Comme il était grand !

Le jeune homme de 17 ans posa ses lèvres sur la chaire intime de son ennemi et suçota doucement. Puis il laissa sa langue caresser toute la longueur du membre chaud avant de le prendre entièrement en bouche. Les mains du Dark Lord s'étaient enfoncée dans ses cheveux et l'obligeaient à accélérer le rythme de ses vas et viens, des paroles fusaient de la bouche de l'assassin.

« Oh, oui, vas-y Potter, suce-moi, de toutes tes forces, je sais que t'aimes ça sale putain, sucer ton ennemi, tu le veux depuis longtemps, pas vrai, ça t'excite cette situation, ça te plait d'être à la merci du plus grand Mage Noir de tous les temps... »

Et tendit qu'il parlait, Harry massait ses testicules, le léchait, le mordait, laissait filer sa frustration et sa haine à travers cette acte. Bientôt, le Seigneur des Ténèbres jouit dans sa bouche et il se força à tout avaler.

Dans l'abord il se met au large ;

Puis prend son temps, fond sur le cou

Du Lion, qu'il rend presque fou.

Aussitôt, il se releva et embrassa le cou de l'homme, lui défaisant sa chemise de ses doigts habiles. Il caressa le torse de Voldemort, lécha ses tétons, laissa sa langue s'égarer dans le nombril de Riddle. Il pouvait sentir, sous son menton, le membre chaud et humide du Dark Lord recommencer à durcir sous ses caresses habiles.

Des mains puissantes le firent remonter et commencèrent à le déshabiller, parcourant sa peau avec frénésie. Lorsque sa main se referma sur l'érection du jeune homme, Voldemort eut un sourire torve.

« Alors Potter, ça t'excite d'avoir les mains qui ont tué tant de monde sur ton corps, d'avoir un assassin nu en face de toi et de répondre à ses ordres, hein ? Je veux te voir te toucher, te voir assis sur mon trône, tes doigts enfouis dans ta chaire, tes yeux posés sur moi... oh, tu me rends fou Potter, toute cette débauche, toute cette sensualité ne sont qu'à moi et moi seul. Tu m'appartiens Potter. »

Harry, qui avait obéi, gardait ses yeux fixés sur le sexe de l'homme en face de lui alors qu'il remuait ses propres doigts en lui.

Le quadrupède écume, et son oeil étincelle ;

Il rugit ; on se cache, on tremble à l'environ ;

Et cette alarme universelle

Est l'ouvrage d'un Moucheron.

Le regard enfiévré, Voldemort s'approcha de lui, lui retira ses mains de leurs occupations et retourna le garçon, de façon à ce qu'il soit les mains posées sur les accoudoirs du trône, les fesses tendues vers lui. Il saisit les hanches de Potter et s'enfonça en lui, arracha un cri de douleur au Gryffindor qui se mua vite en cris de plaisir.

Tous deux gémissaient, hurlaient, alors que le sexe de l'homme plus âgé rentrait et sortait de Harry à grands coups, et une main vint se poser sur l'érection du jeune homme pour la caresser.

« Tu aimes ça, hein, pas vrai ? Te faire baiser par un homme de presque 50 ans ton aîné ! Tu aimes sentir mon sexe entrer en toi, te ravir, encore et encore, tu aimes ça, hein ? »

Puis l'homme fut incapable de parler trop occupé à crier et à gémir. Les Death-Eaters de l'autre côté de la porte entendaient tout et écoutaient avec un plaisir pervers leur Maître violer, croyaient-il, le dernier des Potter. Plusieurs se touchaient d'ailleurs au son de ces cris de plaisir.

Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle :

Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau,

Tantôt entre au fond du naseau.

Puis, le Dark Lord jouit, profondément enfouit en Harry. Mais il n'en avait pas assez, loin de là. Son érection ne diminua même pas. Il écarta le garçon, s'assit sur son trône et ordonna au jeune de venir sur ses genoux. Harry obtempéra et vient se mettre à cheval sur son ennemi.

Lentement, sensuellement, il s'empala sur le sexe dressé de Voldemort. Des petits cris de plaisir s'échappaient de sa gorge, trop faibles pour couvrir les mots de l'homme.

« Oh, oui Potter, c'est ça, c'est si bon, je sais que tu aimes ça, hein ? Sale petite pute, c'est si bon... vas-y Potter, bouge tes hanches... »

« Comme il vous plaira, Maître, » répondit le garçon qui avait passé ses bras autour du cou du Seigneur des Ténèbres et commençait à onduler du bassin, des décharges de plaisir fusant dans tout son corps.

La rage alors se trouve à son faîte montée.

L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir

Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée

Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.

Voldemort griffait le dos du garçon, mordait son cou et gémissait de plaisir. Il aurait donné n'importe quoi pour que le monde sorcier tout entier puisse voir, à cet instant, leur soi-disant sauveur.

Il posa ses lèvres sur celles du jeune homme et les lécha, les mordit, en força l'entrée avec sa langue. Là, il commença une danse infernale avec celle de son nouvel esclave qui répondit avec ferveur.

Les ongles du garçon s'enfonçaient dans ses épaules et il pouvait sentir de minces filets de sang couler mais il n'en avait cure.

Le malheureux Lion se déchire lui-même,

Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs,

Bat l'air, qui n'en peut mais ; et sa fureur extrême

Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.

Harry bougeait son bassin à un rythme de plus en plus rapide. Enfin, Voldemort jouit en lui et le Gryffindor saisit l'occasion. Alors que l'apogée du Seigneur des Ténèbres se prolongeait, il resserra ses mains sur le cou de l'homme et l'étrangla. Le Dark Lord suffoqua, le liquide chaud coulant toujours de son sexe, et Harry jouit enfin, au moment où le Mage Noir rendit son dernier soupir.

Le Survivant se releva, pantelant. Il se rhabilla lentement et saisit sa boucle de ceinture à deux mains, activant le portoloin qui devait le ramener au QG de l'Ordre du Phénix.

L'insecte du combat se retire avec gloire :

Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,

Il apparut au milieu du salon où il se prit les pieds dans le tapis et s'affala sur le canapé. Se relevant, il arbora un grand sourire pour leur signifier sa victoire et sauta dans les bras de tous ses amis qui criaient de joie. La menace de Voldemort était écartée à tout jamais.

Ce soir-là, ce fut la fête à Grimmauld Place. Tous les membres de l'ordre, Snape compris, étaient rassemblés. L'alcool coula à flot et personne ne resta sobre. Hermione dansa sur la table avec Remus sous les rires de l'assemblée et les regards noirs de Ron, et Harry fut tiré hors de la salle par quelqu'un qui le plaqua contre un mur et l'embrassa passionnément.

Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin

L'embuscade d'une araignée ;

Il y rencontre aussi sa fin.

Au lendemain matin, le Survivant se réveilla dans les bras de Severus Snape. Il inspira profondément et serra l'homme contre lui. Les souvenirs de la soirée étaient plutôt flous, mais il se rappelait que des mots d'amour avaient enfin été échangés. Pour le reste, tant pis, ils pourraient toujours recommencer !

Severus se réveilla et adressa un sourire tendre à son amant. Harry l'embrassa doucement.

« Bonjour, amour. »

Quelle chose par là nous peut être enseignée ?

J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis

Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;

L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,

Qui périt pour la moindre affaire.

Fin