Un jour deux Pèlerins sur le sable rencontrent
Une Huître que le flot y venait d'apporter :
Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ;
À l'égard de la dent il fallut contester.
Draco Malfoy et Blaise Zabini erraient dans les couloirs sombres de Hogwarts lorsqu'ils entendirent un bruit venant d'un recoin sombre. Quelqu'un tentait vainement de se dissimuler mais n'y parvenait pas. Harry maudissait des centaines de fois Ron ! Ah, si seulement le rouquin n'avait pas déchiré par mégarde sa cape d'invisibilité, jamais il ne se serait fait repérer par les deux Slytherin qui avançaient maintenant vers lui. « Mais qu'avons-nous là, mon cher Draco ? » « Un petit lion bien loin de sa tanière, il me semble. » « C'est qu'il m'a l'air bien appétissant, le lionceau. » « Oui, on en mangerait ! » Harry commença très légèrement à paniquer en voyant les regards avides et lubriques des deux garçons. Sa peur se trouva justifiée lorsque ses vêtements disparurent sous un sortilège du blond.L'un se baissait déjà pour amasser la proie ;
Draco fixait avidement cette chaire mise à nue par ses bons soins, s'apprêtant déjà au festin. Il fit un pas en avant, retirant prestement la ceinture que retenait son pantalon.L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir
Qui de nous en aura la joie.
Celui qui le premier a pu l'apercevoir
En sera le gobeur ; l'autre le verra faire.
Blaise l'attrapa par le bras pour le retenir. Son regard avide qui errait sur le corps du Survivant se fit dangereux lorsqu'il le tourna vers son camarade.
« Attends ! Il me paraît évident que nous ne pourrons pas l'avoir tous les deux, je refuse de partager ce genre de chose! Le plus logique serait que celui qui l'ait repéré le premier le prenne et que l'autre regarde. »
- Si par là on juge l'affaire,
Reprit son compagnon, j'ai l'oeil bon, Dieu merci.
« C'est évident ! » répondit Draco tout en continuant à défaire son pantalon. « J'ai une excellente vue, c'est moi qui l'ai repéré, c'est moi qui vais m'en régaler ! » Et il laissa tomber son pantalon.
Les yeux de Harry s'agrandirent à la vue de la bosse qui déformait le boxer du blondinet et, malgré lui, son corps réagit, envoyant du sang dans son membre qui commença doucement à se redresser.
« Et en plus il semblerait que je ne lui soit pas indifférent. Que c'est intéressant... »
« Si... si tu m'approches, Malfoy, je hurle ! »
- Je ne l'ai pas mauvais aussi,
Dit l'autre, et je l'ai vue avant vous, sur ma vie.
Zabini répondit à la remarque du Gryffindor par un sort de silence et se tourna vers Draco.
« Tu rêves mon vieux, je l'ai vu bien avant toi, je le jure sur mon honneur de Slytherin. » Il retira également son pantalon. « Et je lui fais encore plus d'effet que toi. »
Ce qui était assez vrai, le sexe de Harry était à présent à moitié dur, même s'il était mort de peur.
- Eh bien ! vous l'avez vue, et moi je l'ai sentie.
« Blaise, la ferme et regarde ! Le petit lion sera pour moi, on ne contredit pas un Malfoy ! »
Les deux Slytherin commencèrent à se disputer pour savoir qui aurait l'honneur de baiser Potter.
Pendant tout ce bel incident,
Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge.
Perrin fort gravement ouvre l'Huître, et la gruge,
Nos deux Messieurs le regardant.
C'est à ce moment que résonnèrent des bruits de pas. Harry cru tout d'abord que son salut était arrivé mais déchanta très vite lorsqu'il aperçut son pire cauchemar mais aussi son fantasme secret, le sombre et puissant Severus Snape.
Le Maître des potions n'écouta que d'une oreille distraite les explications de ses élèves, son regard brûlant fixé sur le corps nu devant lui.
Harry, sous ce regard si chaud, se sentit durcir. Son sexe se dressait fièrement devant lui, un pur appel à la débauche.
Voyant l'effet qu'il faisait au garçon, le professeur eut un sourire en coin. Il défit lentement sa robe sous les regards médusés de ses élèves avant d'ôter sa chemise, puis son pantalon. Il ne portait aucun sous-vêtement.
Snape s'avança et plaqua le garçon contre le mur. Il le souleva légèrement et passa les jambes du jeune homme autour de ses hanches. Leurs yeux ne se quittaient pas. Harry lança ses bras autour du cou du Maître des potions et leurs lèvres se rencontrèrent violement, se dévorèrent passionnément.
« Oh, Potter, si vous saviez combien de fois j'ai rêvé de vous prendre, comme ça, contre un mur... » gémit l'homme. « Si vous saviez comme ça m'excite de vous savoir à ma merci, de savoir que vous ne pouvez même pas appeler à l'aide, de savoir que deux autres élèves nous regardent, durs, alors que je vais te baiser violement contre la pierre. » Et il joignit le geste à la parole, pénétrant le Survivant.
Même si aucun son ne sortait de sa bouche, Harry gémissait et criait de plaisir. Il sentait son professeur aller et venir en lui, chaque coup de reins l'écrasant contre le mur de pierre froide. Il sentait les mains chaudes de l'homme serrant ses fesses. Il entendait les mots de Snape chuchotés - ou plutôt gémis - de cette voix basse et sensuelle. Et il voyait Malfoy et Zabini qui les observaient. Ils avaient baissé leur caleçon et se masturbaient en les regardant eux, Snape et lui, baiser comme des bêtes contre un mur.
Car l'ancien Death-Eater émettait vraiment des bruits bestiaux. Des grognements et des cris accompagnaient chacun de ses coups de bassins qui étaient de plus en plus rapides, de plus en plus violents.
Le Gryffindor jouit dans un cri silencieux, le liquide blanc et chaud jaillissant entre leurs deux corps et à cette vision, Snape donna encore un coup de reins et éjacula, profondément enfoui en Harry.
Ce repas fait, il dit d'un ton de Président :
Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille
Sans dépens, et qu'en paix chacun chez soi s'en aille.
L'homme aux cheveux noirs se retira du corps pantelant du garçon qui s'affala sur le sol. Il s'approcha des deux élèves de Slytherin qui n'avaient pas encore joui et posa sa main droite sur le sexe de Malfoy, sa main gauche sur celui de Zabini. De deux rapides mouvements de poignet, il les fit venir.
Puis il se retourna vers Harry qui l'observa. Le corps nu de l'homme, couvert de liquide blanc sur chacune de ses mains ainsi que sur le ventre, transpirait tellement la puissance et le sexe qu'il commençait déjà à redurcir.
Snape eut un sourire torve. D'un coup de baguette, il envoya leurs vêtements vers ses appartements. D'un second, il rendit sa voix à Potter dont les halètements se firent alors entendre. Enfin il se pencha, prit le garçon dans ses bras et se dirigea vers sa chambre en lançant aux deux élèves derrière lui :
« Rentrez vous coucher, maintenant, il se fait tard. »
Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ;
Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles ;
Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui,
Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles.
