Fan Fiction : Nous
Auteur : Magali alias Hermione Weasley i
Résumé : Un évenement soudain va complètement changer la vie du jeune et beau rouquin aux tâches de rousseur qui répond au nom de Ronald Weasley...
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Les personnages appartiennent, bien évidemment à J.K Rowling.
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Trois mots
« Réfléchis Ron, réfléchis… Fais quelque chose d'intelligent. » Me disais-je tout en fixant Anita, l'air incrédule. Celle-ci, de plus en plus en colère, regardait Hermione d'un regard perçant…un regard que je n'avais jamais vu auparavant. Je tournai légèrement la tête vers Hermione et vis qu'elle m'interrogeait du regard, l'air visiblement mal à l'aise. Bien que je ne pense pas que quelqu'un puisse être plus mal à l'aise que moi, à l'instant. Je pris une profonde inspiration et au moment où j'allais ouvrir la bouche, Anita fut plus rapide.
- Alors ? – S'exclama-t-elle. – Tu oublies les bonnes manières ?
- Que…Quoi ? – Bredouillai-je, ne comprenant pas où elle voulait en venir. - Comment… ? Je…je ne comprends pas.
- Tu ne fais pas les présentations ? – Demanda-t-elle, dûrement, son regard à nouveau posé sur Hermione.
- Oh, euh…hé bien… Hermione, voici Anita Provecci. – Marmonnai-je à Hermione avant de me tourner vers Anita. – Et… Anita, voici Hermione. Hermione Granger…
Hermione lui fit un petit sourire timide, les sourcils légèrement froncés, mais Anita ne lui rendit pas son sourire… Loin de là, elle leva un sourcil et plissa les yeux ! Je ressentais une horrible sensation… comme si mon visage prenait feu. Je ne serais pas étonné si on me disait que mon visage était mauve. Merlin, dans quoi m'étais-je fourré ? Anita allait tout gâcher cette fois, c'était évident ! Elle dévisagea Hermione, qui commençait à s'impatienter, puis son regard descendit jusqu'à ma main emmêlée dans celle d'Hermione.
- C'est ta cousine ? – Demanda-t-elle finalement.
Je ne répondis pas tout de suite et Hermione se tourna vivement vers moi en haussant les sourcils face à mon silence. Finalement je lui fis un sourire forcé et la prit par la taille, la poussant légèrement en avant, lui indiquant, par la même occasion, d'y aller.
- Hermione, si tu allais acheter ce que tu voulais acheter à ta mère ? – Suggérai-je, dans l'espoir que la situation s'arrange. – En plus, il fait drôlement chaud ici… - Soufflai-je, en m'éventant des deux mains, de plus en plus stressé face aux regards froids des deux jeunes demoiselles. – Anita, sortons, pour que je t'explique mieux.
Je pris le bras d'Anita mais elle se dégagea violemment de mon bras en me lançant un regard glacial. Je me tournai alors vers Hermione, dans l'espoir qu'elle s'éloignerait le plus loin possible de nous mais je la vis, les sourcils froncés et les bras croisés, en nous regardant successivement.
- Pourquoi devrais-je partir, Ron ? – Demanda Hermione, anxieuse. - Pourquoi tu ne lui dis pas ce que nous sommes ?
- Je t'expliquerai plus tard. – Répondis-je rapidement avant de me tourner vers Anita. - Allez Anita, viens par là. – Dis-je, extrênement nerveux, en reprenant le bras d'Anita.
- Pourquoi ? – Demanda Anita, sèchement, en retirant à nouveau son bras. – J'aimerais tellement savoir d'où vient cette femme…et…savoir ce que vous êtes.
Je fermai fortement les yeux tandis que les battements de mon cœur s'accéléraient à un rythme infernal. Merlin, aide-moi !
- Bon, ça suffit. – Dit soudain Hermione.
J'ouvris brusquement les yeux et elle me prit la main en me la caressant légèrement. Elle lança alors un regard de défi à Anita qui fronçait à nouveau des sourcils et lui sourit.
- Je suis sa petite amie. – Déclara-t-elle, le menton levé fièrement.
- Pardon ? – S'exclama Anita, ahurie, en haussant les sourcils.
J'eus soudain une brillante idée !
- Tu as très bien entendu Anita. – Répondis-je, enjoué, avant qu'Hermione n'ait pu à nouveau ouvrir la bouche. – Hermione est ma petite amie.
- Tu plaisantes j'espère ? – S'exclama Anita en nous regardant comme si nous étions fous.
- Pas du tout. – Dis-je simplement en serrant fermement la main d'Hermione.
Celle-ci me regarda, les yeux brillants de joie, et me fit un grand sourire. Je lui rendis son sourire et me tourna à nouveau vers Anita, qui paraissait scandalisée.
- Mais Ron, nous…
- Et si ça ne te dérange pas… - L'interrompis-je. – Nous aimerions faire nos courses tranquillement… - Dis-je, un sourire narquois aux lèvres. - Tu comprends… entre amoureux !
Je me tournai vers Hermione et me pencha vers elle afin de pouvoir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Lorsque je reculai, je remarquai qu'Anita avait la bouche entrouverte, les yeux écarquillés et les poings serrés. Elle leva brusquement la main et avant qu'elle n'ait pu toucher Hermione, je lui saisis rapidement le poignet.
- Qu'est-ce que tu essayais de faire là ? – M'exclamai-je, alors que je sentais la colère en moi.
Je ne lui laissai pas le temps de répondre que j'entraînai Hermione, qui paraissait complètement déconcerté, à l'autre bout du magasin. Mon cœur se détendit instantanément et je soupirai discrètement de soulagement… Merci Merlin, rien de si grave n'était arrivé finalement ! Mais si Anita aurait touché ne serait-ce que le moindre cheveu d'Hermione, je ne me serais pas gêné pour lui rendre le coup, que ce soit une fille ou pas ! En me retournant pour regarder Hermione, elle me dévisagea, les sourcils froncés.
- Qui était-ce ? – Demanda-t-elle.
- Oh, une fan. – Répondis-je, distraitement.
- Une fan ? – Répéta-t-elle, étonnée.
- Oui.
- Pourquoi me regardait-elle comme ça ? Pourquoi j'ai la mauvaise impression que vous vous connaissiez plus que tu ne veux me le faire croire ? Et surtout, pourquoi a-t-elle essayé de me frapper ?
- Écoute Hermione, elle est jalouse. – Dis-je sur un ton rassurant. – Son rêve, c'est d'être avec moi mais il se trouve que c'est toi que j'aime alors ça l'a frustre… C'est juste une cinglée, ne fais pas attention à elle.
Hermione ne parut pas du tout convaincue et elle devint soudain inquiète.
- Bon, si tu achetais ce que tu voulais acheter pour ta mère ? – Proposai-je, dans l'espoir de détendre l'atmosphère.
- Euh…oui. – Fit-elle alors qu'elle reprenait peu à peu ses esprits. – J'aimerais lui offrir un bon parfum…
- Ah… je n'y connais rien en matière féminine, je ne pourrais pas t'aider. – M'exclamai-je avant de rire nerveusement. – Tu sais quoi ? Tu choisis ton parfum et pendant ce temps, je vais faire un petit tour dans le magasin, d'accord ?
- Rien ne pourra t'intéresser ici, Ron. – Dit-elle, à la fois étonnée et à la fois amusée.
- Juste…histoire de voir si je pourrais un jour t'offrir quelque chose de plaisant ici. – Inventai-je, bien que l'idée ne me déplu pas.
Elle me dévisagea un moment en plissant les yeux puis à mon grand soulagement, elle me sourit. Elle se tourna ensuite vers le rayon des parfums et je m'élançai à l'endroit où nous avions laissé Anita auparavant. Malheureusement, je ne la trouvai pas et je commençai à paniquer… Si jamais elles se croisaient, elle et Hermione, dans le magasin, je serais tout simplement fichu. Je sortis du magasin et l'aperçus un peu plus loin. Il semblerait qu'elle soit en train de s'en aller… Non ! J'accourus vers elle et l'attrapai par le bras, l'obligeant à me regarder. Lorsqu'elle remarqua que c'était moi, elle se dégagea violemment de ma prise.
- Lâche-moi ! – S'écria-t-elle, furieuse.
- Non, tu vas d'abord m'écouter attentivement ! – M'écriai-je à mon tour, en lui reprenant le bras.
Au moment où elle dirigea sa main libre vers sa poche, je compris qu'elle voulait prendre sa baguette. Alors avec mon autre main, je lui saisis le poignet avant que sa main n'ait atteint sa poche. Elle se débattit un bon moment, attirant, par la même occasion, tous les regards sur nous mais je ne me démontai pas et enserrant de plus en plus ma prise.
- Lâche-moi, espèce de salaud ! – Me cracha-t-elle. – Retourne avec ton Harmony Granger !
- Her-mione. – Grognai-je, en fronçant fortement les sourcils.
- Comment as-tu osé me faire ça ? Depuis combien de temps es-tu avec cette femme ? Hein ? Depuis combien de temps ?
- Peu importe ! Écoute-moi bien… - M'exclamai-je, sèchement. - Entre nous, c'est terminé, notre relation s'arrête là ! Tu entends ça ? C'est fini !
- Ça, tu peux en être sûr que c'est fini ! – S'écria-t-elle. - Je ne veux plus de toi !
- Et bien, moi non plus et ne t'avises plus de porter la main sur Hermione !
- Oh, je vais me gêner peut-être !
- Je ne plaisante pas ! – Grognai-je en resserrant ma prise sur son bras.
- Ça va, je vais pas la manger ta Harmony. Maintenant, lâche-moi et sors de ma vie !
Je la regardai longuement, le regard furieux, la mâchoire serrée, les sourcils froncés et les yeux plissés. Je lui lâchai ensuite brusquement le bras. Si brusquement qu'on aurait dit que je la poussai en arrière. Elle me lança un regard glacial et transplana. Je poussai un grognement et retournai dans Trésor des Sorcières. Une fois à l'intérieur, Hermione s'avança vers moi, le sourire aux lèvres, un parfum rose à la main.
- Tu as été vite. – M'exclamai-je, étonné, alors qu'on sortait du magasin, main dans la main.
- Le choix n'a pas été très dûr. – Dit Hermione. - J'ai pris un parfum à la senteur de la rose, comme les aime maman. Seulement, le parfum que j'ai acheté, étant magique, a certains avantages.
- Comme quoi ?
- Par exemple, il est durable pendant une période d'un an. – Expliqua-t-elle. - On peut également en mettre un jour et trois jours après, l'odeur reste. Dans certains cas, ça peut devenir néfaste. Parce que, certaines personnes aiment changer de parfum fréquemment… - Dit-elle, d'un ton dégagé. - Avec ce parfum, ils n'en n'ont pas vraiment l'occasion.
Je ne pus m'empêcher de sourire en l'écoutant parler. Elle me rappelait étrangement la Hermione de Poudlard qui m'expliquait les devoirs avec une simplicité incroyable, comme si tout était écrit dans son cerveau.
Au fil des jours qui passèrent, je me rendis compte de la réelle chance que j'avais d'avoir Hermione… C'était un réel bonheur de se réveiller tous les matins et de la sentir près de moi. Je n'avais jamais été aussi épanouï… Nous n'étions plus retourné sur le Chemin de Traverse et je trouvai que c'était bien mieux comme ça. Je suis trop bien avec elle pour que quelqu'un vienne tout gâcher. Nous passâmes alors trois semaines sans aller au Chemin de Traverse mais nous allions régulièrement au Terrier, pour voir la famille.
Un jour pourtant, après être allée au Terrier, Hermione était d'une humeur éclatante ! Elle insista pour que je l'accompagne sur le Chemin de Traverse. Elle prétendait vouloir un peu se dégourdir les jambes et faire, par la même occasion, les magasins. J'avais finalement accepter de venir avec elle, en espérant ne plus croiser cette cinglée d'Anita ! Heureusement pour nous, nous ne l'avions pas croisé. Je remarquai également qu'Hermione se comportait étrangement… Un lourd silence inhabituel s'installa pendant que nous marchions dans le Chemin de Traverse. Lorsque je tournai la tête pour la regarder, je remarquai quelque chose qui n'allait pas. Elle était toute pâle et semblait sur le point de tomber dans les pommes.
- Hermione, est-ce que tout va bien ? – Demandai-je, inquiet, en m'arrêtant de marcher pour me mettre face à elle.
- Oui, j'ai…je… - Murmura-t-elle avant de porter brusquement sa main à sa bouche. – Ron, pousse-toi ! – S'exclama-t-elle alors qu'elle écarquillait grandement ses yeux et que ses joues gonflaient.
Elle me poussa sur le côté et courut dans un coin où personne ne passait. C'était l'endroit où j'avais mis fin à ma relation avec Ashlee… Hermione sortit rapidement sa baguette de sa poche et fit apparaître un seau de couleur bleu ciel. Elle se pencha par-dessus et se mit à vomir bruyamment. Loin d'être dégouté, je me penchai légèrement vers elle et plaçai ma main dans son dos, pour lui montrer que j'étais présent. Une fois qu'elle eut finit, elle fit disparaître le seau et remit sa baguette dans sa poche. Elle se tourna vers moi d'un air las et parut complètement abattue et fatiguée, ce qui m'inquiéta davantage. Je plaçai mes mains sur ses épaules et la regardai au plus profond de ses yeux chocolat.
- Est-ce que ça va ? – Demandai-je, fort inquiet.
- Oui, oui, Ron, ça va. – Affirma-t-elle, quelque peu étourdie. - Rentrons.
Je la regardai un moment puis je l'attirai vers moi avant que nous transplanions à l'appartement. Une fois que nous fûmes arrivés dans le salon, Hermione s'écroula dans un des fauteuils et se massa le ventre d'un air las. Je fronçai des sourcils et m'assit juste à côté d'elle. Je lui pris la main et elle s'efforça de sourire malgré son état de faiblesse.
- Il me semble que tu ne vas pas bien du tout… - Constatai-je, l'air sérieux.
- Non, Ron, j'ai juste un peu trop mangé lorsque nous étions au Terrier. – Répliqua Hermione, d'une voix faible. – En plus, je suis vraiment crevée.
Tout en gardant mon air inquiet et sérieux, je me levai et me penchai vers elle avant de la porter. Je l'emmenai dans notre chambre et je l'allongeai doucement dans le lit. Je la bordai et l'embrassai ensuite tendrement. Elle me fit un sourire attendri lorsque je reculai d'elle et s'endormit aussitôt.
Dans les jours qui suivirent, l'état d'Hermione fut loin de s'améliorer… J'avais presque l'impression qu'il s'aggravait de plus en plus. Elle refusait qu'on l'aide et disait qu'elle souffrait sans doute de cette maladie moldue là… l'angine blanche ! Mais une fois, lorsqu'elle sortit de la toilette, pour la énième fois, après y avoir vomi, je pris une décision.
- Hermione, allons à St-Mangouste ! – M'exclamai-je, en lui prenant la main, lorsqu'elle fit son apparition dans le salon. - Tout de suite !
Sans lui laisser le temps de répliquer, je lui agrippai fortement le bras et je transplanai avec elle à l'hôpital de St-Mangouste. Arrivé là-bas, j'entraînai vivement Hermione vers le comptoir où était écrit au dessus en grandes lettres « Renseignements ». Heureusement, il n'y avait pas beaucoup de file.
- Pourquoi m'as-tu emmené ici, Ron ? – Me demanda Hermione, dans un murmure, tandis qu'on avançait petit à petit vers le comptoir, au fur et à mesure que la file diminuait. - Je vais bien.
- Je ne crois pas, non. – Affirmai-je, en fronçant les sourcils.
- SUIVANT ! – S'écria une jeune femme brune, derrière le comptoir.
Je m'approchai alors du comptoir, tenant toujours fermement la main d'Hermione.
- Bonjour. – Dis-je.
- Bonjour. – Dit-elle à son tour, d'un air pressé. – C'est pour quoi ?
- C'est pour des nausées incessantes qu'a depuis une semaine ma femme.
Je me retournai vers Hermione et vis qu'elle parut émue lorsque je l'appelai ma femme. Je lui fis un clin d'œil et reposa mon regard sur la sorcière du comptoir.
- Deuxième étage, première porte à gauche, cabinet de la guérisseuse Ginny Weasley.
Oubliant de remercier la sorcière, je marchai vivement vers la double porte, entraînant Hermione à ma suite, et nous traversâmes la porte puis le long couloir étroit où s'alignaient des portraits de guérisseurs célèbres.
- Ginny ? – Entendis-je derrière moi.
Je m'arrêtai de marcher et me retournai vers Hermione, qui me regardait d'un air étonné.
- Je ne t'avais pas dit qu'elle travaillait à St-Mangouste ? – Dis-je en levant un sourcil.
- Oh, si… - Dit-elle avant de m'embrasser passionnément.
- Wow… - Murmurai-je en me reculant d'elle. – Ça signifie quoi ça ?
- Ça signifie que je t'aime. – Répondit-elle simplement.
- Moi aussi. – Dis-je en me penchant vers elle pour l'embrasser à mon tour. – Plus que tu ne peux l'imaginer.
Elle mordit sa lèvre inférieure et nous nous sourîmes avant de continuer à marcher en direction du deuxième étage. Je savais que le fait de l'avoir appeler ma femme l'avait complètement touché. Il me tardait qu'elle devienne réellement ma femme… Mais pour l'instant, j'ai d'autres préoccupations plus importantes, il faut que je découvre pourquoi elle est aussi mal. Nous arrivâmes devant le cabinet de Ginny et je toquai bruyamment à la porte.
- Oui, ça va, j'arrive. – L'entendis-je à l'intérieur.
Elle ouvrit la porte et sursauta en nous voyant. Elle était vêtue d'une robe verte et elle avait attaché ses cheveux en une queue de cheval haute. Elle fit un sourire rayonnant à Hermione et se contenta de me faire un sourire crispé. Il semblerait qu'elle m'en veuille encore pour avoir failli nuir à sa relation avec Harry.
- Que me vaut l'honneur de votre visite ? – Demanda-t-elle en refermant la porte derrière nous, une fois que nous fûmes entrés dans son cabinet. – Vous venez prendre des nouvelles ?
- À vrai dire, Hermione a un grave problème. – Répondis-je avant qu'Hermione ait pu ouvrir la bouche.
- Enfaîte, il exagère un peu… ce n'est pas si grave que ça. – Souffla Hermione.
Ginny s'assit derrière son bureau tandis que nous prîmes place sur les deux chaises en face de son bureau.
- Elle vomit tous les jours et la plupart du temps, elle ne tient pas debout. Mais à part ça, ce n'est pas grave bien sûr… - M'exclamai-je d'un ton sarcastique.
- Dans ce cas, je dois l'examiner. – Déclara Ginny avant de se tourner vers moi. – Sors.
- Qu…Quoi ? – M'exclamai-je, plus qu'étonné.
- J'ai dit : Sors. – Répéta Ginny, agacée. - Elle doit se déshabiller.
- Ginny… - Soufflai-je en levant les yeux au ciel. – Je l'ai déjà vu nue à plusieurs reprises.
Hermione fit volte-face et me lança un regard glacial, alors que son visage devenait tout rouge. Ginny, légèrement choquée, entrouvit la bouche et haussa des sourcils. Elle ne put cacher le sourire amusé qui se dessina sur son visage.
- Merci, Ron. – Dit Hermione, sarcastiquement, la mine sombre. – On aurait pu se passer des détails ! Sors, maintenant !
Je la regardai un long moment en plissant les yeux. Voyant qu'elle s'impatientait, je me levai et sortis du cabinet en lançant, au passage, un regard noir à ma sœur. Une fois hors du cabinet, je fis les cents pas dans le couloir, en mordant nerveusement ma lèvre inférieure. J'espérais du fond du cœur qu'Hermione n'avait rien de grave… Je ne pourrais pas le supporter !
Après ce qui sembla être une éternité, la porte du cabinet s'ouvrit et je me précipitai à l'entrée du cabinet. J'eus le temps d'entendre Ginny dire :
- Ça arrive tout le temps au début, c'est tout à faire normal. Il ne faut pas t'inquiéter.
Hermione acquiesa d'un signe de tête, l'air incertaine puis fit un petit sourire. Lorsqu'elles remarquèrent ma présence, Hermione parut en état de choc tandis que Ginny me souriait sincèrement pour une fois, tout en paraissant gênée. Je plissai des yeux, ne comprenant pas leur état et j'entrai à l'intérieur.
- Alors ? – Demandai-je, anxieux, en m'asseyant sur la chaise à côté d'Hermione. – Qu'est-ce qu'elle a ?
Elles échangèrent un regard nerveux et Hermione se mordit la lèvre.
- Je pense qu'il vaudrait mieux que ce soit elle qui t'explique la situation. – Dit calmement Ginny.
- Comment ça ? – M'exclamai-je, de plus en plus inquiet.
- Ron… - Souffla Hermione. – Rentrons et je t'expliquerai.
Elle se leva et me prit la main. Lorsque nous fûmes arrivés à la porte, elle se retourna et adressa à Ginny un petit sourire.
- Merci beaucoup Ginny. – Dit-elle.
- Bonne chance. – Fit Ginny, en lui faisant un clin d'œil.
Nous franchîmes la porte quand soudain Ginny s'écria :
- Vous ne pouvez pas transplaner ici. Vous êtes obligés d'être à l'entrée de l'hôpital.
- Oh… - Fit Hermione. – Merci.
Une fois arrivés à l'appartement, nous allâmes dans le salon et je lui lâchai la main. Je croisai mes bras sur ma poitrine et je lui lançai un regard interrogateur. Elle parut de plus en plus nerveuse et se mordit la lèvre inférieure. Peut-être avait-elle une maladie incurable ? Merlin, non ! J'espère du fond du cœur que ce n'était pas ça… Pourquoi paraissait-elle si accablée ? C'était sans doute quelque chose d'extrênement grave.
- Mione…
- Asseyons-nous. – Dit-elle simplement en s'asseyant sur un divan à proximité.
Je plissai des yeux mais m'exécutai en m'asseyant à côté d'elle sur le divan. Elle fixa le sol un bon moment et je fronçai des sourcils.
- Hum hum. – Toussotai-je.
Elle releva vivement la tête et ouvrit la bouche un moment avant de la refermer lentement. Elle fronça les sourcils et sembla se battre pour chercher les mots à dire.
- Je ne sais pas par où commencer. – Dit-elle finalement.
- Oh non, tu ne vas pas me refaire le coup ! – M'exclamai-je en fronçant les sourcils. – Comme je l'ai dis l'autre jour, commence par le début lorsque tu as quelque chose d'important à me dire.
Elle plissa les yeux et me lança un regard perçant. Elle semblait se battre contre elle-même pour ne pas répondre quelque chose qui enclencherait, sans aucun doute, une énième dispute.
- Bien… - Souffla-t-elle, alors qu'elle reprenait son expression nerveuse. – Voilà, la vérité c'est que…
Elle prit une profonde inspiration et je fronçai des sourcils.
- Je suis enceinte.
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REVIEWS PLEASE !
La suite : Bientôt, j'espère lol. – Pour ceux qui pensent qu'on est bien débarrassé d'Anita, ils se trompent grandement !
A+
P.S : J'ai pas pris trop de temps pour poster cette suite quand même lol.
xXx Merci aux reviews de hp-dafie-hp, hermyrontehlove, SweetMary, wiwi love ron-hermy, cece, virg05, Larme d'ange, Crookshank (peut-être bien qu'Hermione cache quelque chose à Ron…peut-être, peut-être…), mastersadik, rony-hermy, emmi la beletinette, Miss Granger Potter Fan, Céline, Marion et de kklinou ( karina ).
