Disclaimer: rien ne m'appartient

Je m'excuse d'avance pour les erreurs qui seront commises dans ce chapitre sur les tatouages... parce que j'ai tiré mes infos d'un manga, donc je ne suis pas sûre que ça se passe comme ça dans la réalité, et je ne me suis jamais fait tatouer malheureusement. Donc voilà je me suis tapé mon petit délire sur les tatouages et je suis contente. J'espère que vous ne trouverez pas ce chapitre trop chiant pour cela. Merci pour review les réponses sont à la fin du chapitre.

Chapitre 2 : le Phénix, le Lion et le Serpent

Harry marchait depuis une bonne demi heure, réfléchissant aux sorts de camouflages qu'il pourrait utiliser pour cacher les monstrueuses cicatrices qui recouvraient son dos. Quand il percuta de plein fouet un jeune homme arborant un tatouage maori sur le biceps, perdant l'équilibre, il tomba durement en réprimant un cri, mais pas le rictus de douleur qui l'accompagnait. Le tatoué l'aida à se relever et l'emmena dans le salon d'où il venait justement de sortir pour qu'il puisse se remettre. Le patron qui avait vu la scène voulut appeler les urgences mais Harry lui dit que ce n'était rien et que ça passerait dans quelques minutes, le jeune s'excusa de nouveau et s'en alla rassuré.

Une idée germa dans l'esprit d'Harry, un tatouage cacherait tout son dos et il n'utiliserait pas constamment sa puissance magique à maintenir le sort ou sa vie à concocter des potions. Mais était-ce possible vu l'état de son dos, même si celui-ci était complètement cicatrisé, il était recouvert de nervures blanches qui ne faciliteraient pas la tâche du tatoueur, ne voyant personne dans le salon il commença à parler avec le patron.

« Je voulais vous demander s'il possible de me faire un tatouage qui me recouvrirait le dos entièrement. » Dit Harry un peu tendu.

« Bien sur, monsieur ? »

« Evans Harry, mais le problème c'est que… enfin je vais vous montrer, ce sera plus simple, mais je vous préviens ce n'est pas beau à voir. » Harry enleva lentement son tee-shirt et dévoila son dos à l'artiste.

Celui-ci resta silencieux quelques secondes, puis reprit la parole comme s'il voyait ça tous les jours.

« Je vois, c'est tout à fait possible, mais vous devez être très sensible en ce moment, ça vous fera plus mal. Jusqu'où descendent-elles ? »

Harry descendit son boxer, dévoila ses reins recouverts de marques blanches.

« Je peux savoir… » Harry le coupa.

« Je préfère ne pas en parler et ne pas essayer de m'en souvenir. » Dit-il tristement.

« Vous savez ce que vous voulez comme représentation ? »

« Jusqu'à il y a dix minutes je n'y avais jamais pensé, vous n'avez pas des modèles ? »

« Oui, je peux vous tutoyer ? » Harry hocha la tête. « Je te conseille plutôt une œuvre unique qui te correspondrait vraiment. »

« Je vais y réfléchir, je repasserais demain, vu que la nuit porte conseil. Au fait je dois prendre rendez-vous ? »

« Si tu passes dans la matinée ça ira. A demain. »

« Oui, au revoir. »

Pour Harry, le retour se passa rapidement, en chemin il tomba sur une librairie, qu'il n'avait pas remarquée à l'aller. Il entra et commença à chercher des livres sur les tatouages, il trouva ce qu'il cherchait au bout de quelques minutes de recherche assidu, paya et s'en alla.

Dès qu'il fut rentré, il commença rapidement à lire son livre installé confortablement sur son fauteuil favori, depuis deux jours.

Il passa sa journée à feuilleter son livre, sans avoir la moindre inspiration. Le soir arriva bien vite et il alla se coucher sans oublier cette fois-ci de fermer les volets.

Il commença à rêver, non pas de ses « habituels » cauchemars remplis de torture, mais d'une image semblant se consumer sous les flammes d'un immense phénix rouge et or, avec un dégradé qui tendait vers le jaune. Il semblait protéger de ses ailes, à gauche un lion et à droite un serpent dans un magnifique ciel bleu. Au loin, on distinguait des montagnes aux neiges éternelles. Au pied de l'arbre sur lequel était posé le phénix s'étendait une végétation luxuriante dévoilant au loin un lac où le soleil doré se reflétait.

Le lendemain, il se réveilla toujours obnubilé, et avec sa baguette magique il transposa l'image précise sur une feuille blanche. Libéré, il commença à réfléchir à la signification de cette « vision », il savait que le phénix représentait la renaissance. Et lui même renaissait en quelque sorte. Mais le lion et le serpent ? Peut-être que cela avait-il un rapport avec ce que lui avait dit le chapeau lors de la répartition ? Il ne savait pas, mais il savait que c'était ce modèle qu'il voulait à tout jamais tatouer dans son dos.

Il se prépara et sortit pour sa promenade, mais aussi pour son rendez-vous chez le tatoueur. Il arriva chez lui vers 11h00, une cloche carillonna lorsqu'il entra faisant accourir le gérant. Lorsqu'il vit Harry, il le salua et commença à parler :

« Alors Harry ça va mieux qu'hier ? » Demanda-t-il.

« Oui, oui ça va, c'est juste ma jambe qui met un peu de temps pour se remettre. »

« Tu t'es fait une fracture ? »

« Oui, une double même, mais bon c'est du passé, à la fin des vacances je n'aurais plus rien. J'ai décidé de ce que je voulais avoir, tu peux me dire si c'est possible ? »

« Bien sûr, montre. » Dit-il, assez, excité.

Harry sortit le dessin et le lui tendit.

« Ouaw, tu es super doué. »

« Ce n'est pas de moi, mais d'un ami faisant des études d'art, alors ? »

« Bien sûr et j'en serais même honoré. Dis, je pourrais prendre une photo quand j'aurais terminé. »

« Oui, oui, ce qui m'amène à te demander, si tu aurais finit avant le 31 août. »

« C'est tout à fait possible, mais ça dépend essentiellement de toi, et sache que je ne fais jamais plus d'une heure de tatouage parce qu'après, je ne fais plus un beau travail. »

« Quand peux-tu commencer ? »

« Demain, le temps que j'étudie le modèle et que je m'entraîne. »

« Ca va si je reviens à cette heure ci ? »

« Oui, je vais te marquer, si tu as un problème tu m'appelles, voici mon numéro. »

« A demain, au revoir. »

« Ciao Harry. »

Le jour passa lentement et Harry décida, comme tout bon étudiant, de faire ses devoirs de vacances, il commença d'emblée par les potions. Il passa tout son après-midi sur un sujet tordu de Snape : « Décrire les 21 utilisations de la chenille Iverdisia et ses différents effets selon sa taille son âge en 5 parchemins minimum. »

Quand le soir arriva, il se regarda un petit film et faillit s'endormir sur le canapé, ce qu'il fit d'ailleurs après avoir éteint la télévision, étant trop fatigué pour se traîner jusqu'à son lit.

Le lendemain matin, il fut une fois de plus réveillé par les rayons de l'astre lumineux, qu'il commença à maudire, puis voyant inscrit sur son horloge : 10h13. Il se dépêcha de se préparer et partit tranquillement.

Toujours bien accueillit par le propriétaire, il l'amena dans la salle de « torture ». Harry enleva son sweater et se coucha sur le ventre. Will, dont il savait le prénom depuis peu, enfila des gants et commença à lui tâter le dos pour voir si tout était bien cicatrisé et lui expliqua ce qu'il allait faire…

« Aujourd'hui ça ne sera pas douloureux, je vais faire… comment dire… ? Le pochoir du modèle. Après tu me diras ce que tu en penses, parce que, quand même tu vas le garder toute ta vie et ça va prendre tout ton dos. Demain, on commencera véritablement à tatouer. »

« Allons-y. » Dit Harry souriant.

Durant une heure, personne ne parla et à la fin le brun put enfin admirer son dos. Il siffla d'admiration.

« J'ai hâte qu'il soit finit. »

« En parlant de ça, je te propose deux façons pour te le faire. La première, à l'occidentale avec le stylo, et la seconde, à l'orientale, avec un stylet à trois pointes qui contient des pigments coloré, cette façon est plus douloureuse, mais les couleurs sont plus belles et variés. Alors quelle méthode ? »

« Tu m'en conseilles une en particulier ? »

« L'orientale, plus longue, plus douloureuse mais le tatouage sera plus vivant. »

« Je te fais confiance, alors à demain. »

« Bye Harry. »

Oubliant ses devoirs, Harry flâna toute la journée et s'arrêta devant un magasin de vêtement Moldu. Il n'avait pas véritablement de garde robe et décida de s'acheter deux ou trois trucs.

Il ressortit deux heures plus tard avec une collection de jeans et chemises assortis ainsi qu'un cuir, des tee-shirts, des sweaters et des boxers.

Voyant l'heure, il décida de s'acheter un sandwich et de rentrer chez lui pour s'écrouler sur son canapé favori et dormir.

Il se réveilla tard le soir, vers les 19h00, prépara son repas qu'il mangea devant un talk-show. Il finit de regarder le film de la veille et partit se coucher.

Le lendemain, il fut réveillé par une voix criarde ressemblant à celle de Célestina Moldubec, mais, ayant éteint rapidement sa radio, il ne sut jamais qui était cette femme.

Il était 9h00, cela lui laissa amplement le temps de se préparer, il mangea lentement ses œufs brouillés, puis il se dirigea sur le même rythme vers la salle de bain pour se doucher et s'habiller. Il s'étendit ensuite sur le canapé pour lire un grimoire sur la DCFM. Quand l'horloge sonna 10h30, il partit tranquillement vers le salon (de tatouage). Il arriva à 11h00 pile et après les salutations d'usage, il retira son tee-shirt et s'allongea à plat ventre sur le lit (que possèdent tous les bons docteurs dans les cabinets).

« Harry je vais devoir te monter dessus, ça te gène ? »

« Non, ça va tant que tu n'appuies pas sur ma jambe droite. »

Will commença alors le tatouage, il plongeait le stylet dans un pot contenant des pigments colorés. Puis donna des à coups rapides. (Nda : vous voyez quand on enlève la peinture d'un mur avec un racloir, la position de la main, ben… c'est la même sauf que là ça s'enfonce dans les couches supérieures de la peau pour laisser apparaître la couleur). L'heure se passa ainsi, et malgré la douleur Harry ne montra jamais qu'il souffrait.

« Et voilà, j'ai fini la torture pour aujourd'hui. »

Harry commença à se relever.

« Attend je te passe une crème cicatrisante et je te mets un pansement, après ça sera bon. »

Réponses aux reviews :

Eilis : merci tu es ma première review. J'aime bien cette phrase aussi sa montre bien quels sont les sentiments des Dursleys au sujet de Harry. Merci encore.

petite-elfe : Je suis désolé de t'annoncer que je suis très irrégulière dans la publication, même si je pense que là ça ira, surtout que ça me prend beaucoup de temps pour taper vu que le clavier ne m'aime pas. Pour ta question, tu le sauras par la suite vers le chapitre 3 je pense enfin sur le coup je ne m'en souviens plus.

Alicya Potter-Black : A ta question la réponse est dans le chapitre un, j'ai mis que les Dursleys le jetaient dans la rue à la suite de ses affaires et donc il les récupère à la sortie de l'hôpital.

Amy Keira : Le prochain chapitre sera édité bientôt, en fait maintenant, enfin tu me comprends...

Anize B : J'accepte toujours les critiques, surtout comme les tiennes. Je déteste me relire, mais bon je ferais un effort car je comprends très bien que c'est gênant. Pour l'année, c'est là que ce trouve la faille dans mon histoire, il rentre en septième année, donc il a 17 ans, et donc pour se trouver un appartement il aurait dû avoir beaucoup, beaucoup de mal, comme pour l'élément qui est dans le chapitre suivant mais bon. Je me relirais promis.

Egwene Al'Vere : Merci de devenir une aussi fidèle lectrice, ça me fait plaisir. Cette fic est écrite en entier mais sur papier et comme je le disais précédemment je mets beaucoup de temps pour taper. Je vais essayé d'éditer au minimum une fois par semaine, et comme il y a 10 chapitres plus ou moins long. Pour les questions je vais rester très vague parce que tu le découvriras bien assez vite vu le rythme auquel je publie. Pour la dernière Draco va l'aider très indirectement car Harry ne lui dira pas tout de suite la vérité. Pour le docteur, je ne savais pas la dernière fois que je me suis fais opérer c'est la première question que l'infirmière m'a posé. A la prochaine. Merci