RAR :
milou307 : voeu exaucé ! j'espère que ce chapitre te plaira. Pour ce qui est des descriptions de Miss Populaire, c'est exactement le cariotype des specimens de ma classe, alors bon, pas très dur de les decrire.
canellia : merci et dsl pour les fautes d'orthographe mais suite à une malformation je suis dans l'obligence, pour ma santé mentale, de faire plus de dix fautes par chapitre ( je rigole )
April BlackWater : merci
lilynatou : merci pour tes conseils. Comme tu le remarquera, j'ai reformaté mes chapitres pour qu'ils soient plus aérés. Je suis trop contente que tu m'ais écrit une review, j'adore tes fics !
Laeticia Osborne : merci ma tite lenouch ! j'ai lu ta fic et j'ai adoré ! continu comme ça !
PdV Lily
Les quelques rayons de soleil qui arrivent à traverser mes rideaux fermés me font grogner. Aujourd'hui on est samedi et il faut quand même que je me reveille au chant du coq. Pfff ... Sentant que je ne me rendormirais pas, je me lève et pose mes pieds sur le sol froid. Je frissone.
Le lit d'Alice est fermé. Elle doit encore être dans les bras de Morphé. Chancelante, j'attrape deux, trois fringues et rentre dans la salle de bain. Tranquillement, je fais couler de l'eau chaude. En soupirant d'aise, je pense au dernier mois que j'ai passé à Poudlard.
Je n'ai rien vu passer. Tellement de boulo ! Comme les années précedentes mais en plus difficiles. La seule chose qui change, c'est le temps que passe ma copine avec Franck Londubat. Dés qu'ils le peuvent, ils sont ensemble. Ca se voit comme un nez au milieu de la figure qu'ils sont amoureux ! Il serait temps de leur donner un coup de pouce. C'est pas mon truc mais les enfermés dans la Tour de d'Astronomie jusqu'à ce que mort ... euh ... baisés s'ensuivent, je veux bien le faire.
Une fois savonée, je m'enveloppe dans ma serviette et séche mes cheveux grace à un sort. Je m'habille illico presto et sort de la petite pièce. De retour dans ma chambre, je vois une Lilice toute ébourifée et les yeux rouges de someil essayer de sortir du lit. Elle est trop chou comme ça. Je ne peux pas résister à la tentation de lui faire un gros bisou baveux sur le nez. SMACK ! Goguegnarde, elle se dirige elle aussi vers la salle de bain.
De meilleur humeur que quelques minutes plus tôt, je descend dans la Salle Commune. Surprise et heureuse, je vois Espoir sur l'accoudoir d'un fauteuil. Elle vole vers moi et se pose sur mon épaule. Une tonne de courier pend à ses pauvres patounes. Elle me mord gentiment la joue. Je la délivre de son fardeau et la repose. Je m'aprête à lui donner une biscuit pour hibou, quand des coups se font entendre. Je me retourne. Un de ces volatiles tente de rentrer dans la salle. Je vais lui ouvrir la fenêtre. Précipitement, il rentre et va se poster à côté de ma colombe. Aussi gourmand qu'elle, il ne me quitte pas des yeux et suis avec envie le trajet du biscuit miamhibou jusqu'au bec d'Espoir. Ayant pitié, je lui en donne aussi. Une fois la friandise gobé, il me tend sa patte où est accrochée une lettre. Curieuse, je la lui prend. Aucun destinataire n'est indiqué sur l'enveloppe. Je la décachète et déplie la lettre.
Mon cher fils,
je t'écris pour te dire à quel point je suis fière de ta décision. Tu veras, tu ne seras pas déçu. C'était de toute évidence ton destin. A présent que ton avenir est assuré, je m'en vais préparer ton admission à l'Ecole Internationnale de Quidditch. Il suffit d'avoir un bon dossier et comme tu a déjà une médaille à ton nom, je devine que ton accé là bas sera facile. Ne délaisse pas pour autant tes études. N'oubli pas que pour adhérer à mon entreprise, il faut de très bonnes ASPIC. Ne me déçois pas. Tu as toujours était très talentueux en tous. N'abandonne pas ton rêve. J'ai confiance en toi. Ta mère t'aime.
Ton père.
Consciente d'avoir fouré mon nez dans quelque chose qui ne me regardez pas, je remet consencieusement la lettre dans l'enveloppe, et, grace à un sort, la recachète. Pour ne pas avoir mauvaise conscience, j'y ajoute également un petit mot signalant au destinataire que son hibou s'était trompé d'adresse.
Enfin, je la renvoie en me demandant qui pouvait bien être ce talentueux joueur de Quidditch. Mais je chasse bien vite ces pensés de ma tête. Le Quidditch fut à jamais bani de ma vie il y a cinq ans. C'était lors de ma deuxième année. J'avais postulé pour le poste d'attrapeur, l'ancien étant partit. De loin, j'avais été la meilleure. Même Potter n'avait pas fait mieux. Mais c'est tout de même lui qui avait été prit, grace à son rang de Popualaire. Moi, simple étudiante parmi les autres, n'avait pas eu la chance de naitre parmi une famille de sorciers supra riches, donc n'avait pas eu sa chance. Depuis, j'évite même la prononciation de ce mot. Je ne vais plus aux matchs et ne remonte plus sur un balai. C'est comme ça, sinon ça fait trop mal.
Après une dernière caresse pour ma colombe, je descend dans la Grande Salle. Evidement, je suis toute seule. Ce n'est que quelques minutes plus tard que Lilice me rejoint. Elle s'assied devant moi et me demande mon aide pour un devoir pratique d'enchantement. Ainsi la conversation est engagée. Une demie heure plus tard, les éleves commencent à affluer. C'est à ce moment que les hiboux commencent leur distribution de couriers. L'hibou de ce matin a quelque chose pour moi. Je lis :
Merci. Mais qui es tu ? On se connais ? As tu lu la lettre de mon père ?
Froncant les sourcils, je tache de rassurer ce jeune garçon :
Je ne suis personne. Oui j'ai lu ta lettre mais comme j'ignore qui tu es, cela ne fait rien.
Mécontente de devoir repartir de sitôt, la chouette s'ébrou de mécontentement. En la regardant s'envoler, Alice m'adresse la parole :
- Lily ... Aujourd'hui il y a une sortie à Prés au Lard ... Et Franck m'a proposé d'y aller ... et ... enfin ... ca ne te déranges pas si tu y vas toute seule ?
Quoi ? franck l'a invité à sortir ? Je souris :
- Mais c'est super ! Mais bien sur que non ça ne me dérange pas. De toute évidence je ne comptais pas y aller.
- Bon .. ben ... si c'est OK je vais prévenir Franck.
Sur ce elle se lève et me laisse seule. Mon sourir s'est figé. Même ma meilleur amie va me délaisser pour devenir une Miss Populaire. Je regarde le plafond magique et note avec amertume qu'il fait beau. Je sors de la Grande Salle en grimacant. En chemin, je croise la brochette des sept Populaires de ma ( si noble ) maison. Avant d'avoir atteind ma Salle Commune, the hibou m'intercépte avec une nouvelle lettre pour moi.
Pourquoi tu dis n'être personne. Est ce comme ça que les gens te traîtent ?
Surprise de ce jugement, je m'empresse de répondre :
On peux dire ça comme ça. Toi aussi ? Au fait, comment se nomme ton hibou ?
Heureuse d'avoir une nouvelle occupation, je monte faire mes devoirs. Mais je me rends compte que je ne suis pas concentrée et que j'attends malgré moi la prochaine lettre de mon mystérieux corespondant. Et elle ne tarde pas à arriver.
Ce n'est pas mon hibou. C'est celui de mon père. Il s'appelle Ulysse. Ne ris pas ! Il est fou de mythologie grecque ! Moi les gens ne me traitent pas comme si je n'étais personne. J'aimerais que les gens ne me remarquent pas. Passer inapercu doit être agréable.
Avec un pincement au coeur, je me dis que ce garçon ne connait pas sa chance. J'aimerais lui répondre, mais Ulysse, qui apparemment n'aprécie pas ses longues Odyssés, refuse catégoriquement de reprendre du voyage. Exaspérée, je décide tout de même d'aller chercher un hibou de l'école à la volière, abscebce d'Espoir oblige.
N'être personne pour les autres signifie aussi n'avoir personne autour de sois. Ce n'est point une situationenviable.
PdV James
Je suis dehors, seul, dans le parc de Poudlard, en train d'avancer quelques devoirs. Mais l'inspiration ne vient pas. Mes amis ainsi que Shelbie sont à Prés au lard. J'ai prétexé un manque de pêche pour ne pas être obligé de les accompagné.
En vérité, je suis surtout curieux de poursuivre ma conversation avec cette mystérieuse fille. Ce matin, sans le savoir, Ulysse m'avait envoyé les pires et meilleurs nouvelles de ma journée. Je grimace au souvenir de la tirade de mon père. Son projet, depuis que j'ai l'âge de neuf ans, est de m'envoyer à l'Ecole Internationale de Quidditch et d'intégrer ensuite son entreprise. Moi qui a toujours rêvé d'être auror ! Ce n'est pas un avenir très ensoleillé qui s'offre à moi. Mais le sourir revient quand une chouette hulotte se dirige vers moi. Avec des gestes précipités, je déplis le petit rouleau de parchemin. Ce qui y est écrit me chamboule. Je répond :
Je peux être entouré d'une mer de gens et quand même me sentir tout seul.
Je regarde la chouette volait sougeur. Je m'allonge et attend le prochain courier. Il ne tarde pas à arriver :
Serais tu l'une de ces personnes qui prétendent être ce qu'elles ne sont pas ?
Cette question me fait l'effet d'un coup de poing. Comment se fait t'il que cette fille sache tant de chose sur moi ? Serais je si prévisible que ça ? Ou les autres si avaugles ? Mais qui pouvait bien être cette princesse ?
C'est ce que je ressens. Comme si je portais un masque. As tu déjà ressentit la sensation que si tu te montre tel que tu es, tu ne seras pas accepté ?
La réponse qui s'ensuivit m'attrista :
Je ne suis pas acceptée. Mais au moins, je me montre telle que je suis ...
