Avec lassitude j'empile les différents produits de beauté qui contriburons à ma survit pour le restant de mes jours. Mes gestes sont mécaniques et je repasse en revue les meilleurs moments de ma vie comme si j'étais condamnée à ne plus en vivre. Mon père et ses contes de fées me reviennent en mémoire ... Toujours poursuivre ses rêves, disait-il. Mais mes rêves à moi viennent de filer.
La sonnette indiquant l'entré d'un client retentit dans la petite pièce. Tête basse, je m'aprête à accueilleir mollement le client. Mais ce n'est pas un fan de mes marchandises qui attend derière le comptoir :
- Qu'est ce que tu es en train de faire ma puce ?
Je lève les yeux et répond calmement à la question de Clara :
- Et bien tu vois pas ? Je suis derière le comptoir à attendre qu'une cliente daigne enfin se montrer pour que je lui vende le contenu de mon magasin et qu'il me donne l'argent suffisant pour subsister à mes besoins. Je fais ce que ferai une bonne employé.
- J'étais en train de te demaner ce que tu étais en train de faire de ta vie.
Avant que je puisse répliquer, le carillon retenti de nouveau et c'est ma belle mère, cette fois ci, suivi de Pétu qui se dirige vers moi.
- J'ai un scéance d'UV à 15 heure chérie ... T'iras laver la voiture, d'accord ?
Sur ces ordres, elle tourne les talons et ordone à sa fille de la suivre.
Clara me pince alors le bras. Je me réveille brusquement. L'image de mon père me vient à l'esprit. Qu'est ce qu'il dirait si il voyait sa fille condamnée à vendre des produits cosmétiques ? Une vague de courage entraîne en moi un mouvement de révolte. Avant que la greluche qui me sert de mère ne puisse franchir la porte du magasin je lui répond :
- Non.
Surprise, elle se retourne.
- Quoi ?
Pétu semble avoir avalé le chew gum qu'elle machouillait grossièrement jusqu'à maintenant.
- J'en ai ras le bole de ta famille, de ta boutique, de toi et de tes cheveux de barbie ! Je m'en vais !
Sans se démonter, Rosa réplique :
- Et où iras tu ?
- Chez moi !
Je regarde Clara, reconnaîssante.
- Et qui es tu, toi ?
- L'amie de celle que vous traitez comme une moin que rien. Comme un clown ! Vous savez, si elle avait envie de travailler en tant que telle, elle irait dans un cirque !
- Si elle travaillait danns mon cirque, je lui ferais torcher le cul des élephants !
- Moi de même ! Quoi que avec vos ongles cela ne doit pas être facile !
- J'ai payé 50 livres la scéance de manicure ! Et je sais comment m'en servir !
- Moi avec 5 mornilles j'ai fait ceux de mes pieds. Et je vais vous trouvez un endroit où les foutre mes pieds. Je peux vous aider à refaire votre visage encore une fois si vous le voulez !
Rageusement, ma belle mère quitte la boutique en claquant la porte. Je me retient de rire. Qu'est ce que je ferais sans Clara !
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- Ah ... J'ai enfin l'impression de me sentir chez moi !
- Tu m'étonne ! Tu vivais avec la famille Adams avant ! plaisanta Clara.
En ce moment, je me trouve chez elle, dans l'un de ses confortables fauteuils. Je me sens bien, mais mon esprit est préocupé :
- J'ai à faire ce soir.
- Moi aussi. Il y a le match ce soir. Tu iras ?
- J'ai quelque chose à regler.
- Je vois.
Nous échangeames un regard. Je pu voir dans ses yeux qu'elle comprenait parfaitement.
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En vitesse, je parvint à trouver les vestiaires des mecs. En pressant le pas, je les traversent sous les hués et les sifflements des garçons en train de se changer. Indifférente à leurs moqueries je continu jusqu'à me trouver en face d'un James concentré, assi sur un banc en train de regarder ses chaussures. Le silence se fit. Et c'est certainement ce qui les sortit de sa torpeur. Il leva la tête. En me voyant il se leva et recula :
- Lily !
Je m'avance brusquement et vide mon coeur :
- Tu n'es qu'un peureux !
- Attends ! Ecoute moi !
- Non ! Toi tu vas m'écouter ! Tu n'es qu'un lache pouri gaté qui es incapable de s'assumer ! TU disais être différent, tu disais te foutre de ce que les gens pensent autour de toi. Moi je suis restée telle que j'étais ! A chaque moment ! Je n'ai jamais triché ! Et pourtant, c'est de moi que l'on s'est moqué ! Et c'est moi qui est en train d'attendre un geste de ta part. Mais attendre après toi, c'est comme attendre la pluie avec cette canicule : inutile et désappointant.
Et c'est sur ces paroles que je l'ai planté. En sortant des vestiaires je vis Alice se précipiter vers moi.
- Lily !
- Alice ! Qu'est ce que tu fais là ?
- Clara m'a dit que tu te trouvais très certainement ici, et j'ai pensé qu'une amie te ferais ... Alors ? Comment te sens tu ?
- Pour l'instant c'est dur à dire. J'ai dit ce que j'avais à dire. Ca te dirais de sortir ?
- C'est que ... Ce soir il y a le match et j'avais pensé ... Mais si tu ne veux pas je le comprendrai parfaitement !
- Non. C'est bon. Je me sens assez forte.
- Super ! Allons y alors !
Se tenant par les épaules, nous nous dirigeames vers le stade.
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PdV James :
Le discours de ma rouquine préferée m'a ébranlé comme jamais. Je ne me rend compte qu'à présent que je viens de laisser partir mon premier vrai amour. Avec difficulté, j'essaye de me concentrer sur le match qui vommence dans deux minutes. Je vois mon père, aux premières loges. Je ferme les yeux. Le match commence.
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C'est la mi-temps. Nous avons une lègere avance sur l'équipe adverse. Le vif d'or ne s'est pas encore montré. Au cours de cette première partie, j'avais pû apercevoir Lily dans les gradins. Cela m'avais redonné du courage. Alors que j'echange quelques mots d'encouragement avec mon équipe, mon regard rebondit sur Alice Darcy. La place à côté d'elle est vide. Je me redresse et parcours les gradins des yeux. Lily descend les escaliers, les larmes aux yeux. Alors je n'hésite plus. Je me précipite vers elle. Au loin, j'entends la voix de mon entraîneur qui m'interpèle. Je ne me retourne pas. Cependant, mon père, qui est descendu des gradins, me ratrappe par l'épaule et me hurle :
- Qu'est ce que tu fais ? Tu ne peux pas abandonner maintenant ! Tu ne peux pas abandonner ton rêve !
- Non ! C'est ton rêve papa ! Et le mien est en train de s'enfuir !
Je me dégage et cours vers Sirius, mon remplaçant :
- C'est ton match, vieux !
Surpri, mais ravie, il me tape sur l'épaule et monte sur un balais. Moi, durant ce temps, j'arrive à rattraper ma belle. Je lui barre le chemin. Elle lève les yeux et me reconnais.
- Que ...
Elle lève les yeux vers le stade où les deux équipes ont repris leur affrontement.
- Mais qu'est ce que tu fais là ?
Je m'approche d'elle.
- Je fais ce que j'aurais dû faire depuis longtemps ! ( NdA : Oooh ! La replique qui tut ! )
Il approcha ses lèvres de celles de la jeune. Il s'en approchait avec une impatience controlée. Lorsqu'enfin il pût y gouter, la jeune fille lui déroba la langue avec envie. La chaleur monta d'un cran alors que la pluie se mettait à tomber. Il se séparèrent :
- Mais je suis désolé d'avoir attendu qu'il pleuve, continua t'il.
ooOOooOOoo
PdV Lily :
Aprés cet épisode, c'est comme si tous s'était remi en place.
En allant chercher mes affaires chez Rosa pour déffinitivement m'installer chez Clara, je suis tombé sur un document que l'on m'avait caché jusqu'ici : le testament de mon père. Avec l'aide de ma bonne fée, je réussi à récupérer tous ce qui me revenez. En effet, mon père avait signalé que la maison ainsi que la boutique devraient être en mon nom. Rosa se fit arr$eter pour avoir caché ces documents et elle avoua avoir également égarée ma lettre d'admission.
A présent, je fais mes études pour devenir auror et je vécue heureuse en compagnie de James. Efin ... pour l'instant. Après tout, nous ne sommes qu'en première année !
Fin
Et voilà ! Je sais ce chap est nul à chié mais je l'ai commencé et fini en une seule journée. L'écrire n'a pas été facile pour moi alors comme c'est le dernier chap vous pouriez m'écrire quelques reviews please ? Même pour me dire que c'est nul oki ? Bonne fin de vacances à tt le monde !
