One Night and Two Strays

Traductrice: Mestissa

Pairing: Harringrove

Rating: M

Genre : Romance – Drama – Hurt/Comfort

Disclaimer: Traduction de la fanfiction de Confettibites sur Ao3. Les personnages de Stranger Things ne m'appartiennent pas.

Résumé: Lorsque Steve Harrington quitta la maison cette nuit-là, il ne s'attendait vraiment pas à se retrouver bientôt entouré de deux animaux errants très différents. L'un d'entre eux s'avérait bien plus difficile à gérer mais pour l'autre, il connaissait déjà le bon endroit où aller. (Aka l'histoire de la façon dont Mme Henderson a eu un nouveau chat et Steve a finalement eu de l'action).

Blabla de la traductrice: Et voilà une nouvelle traduction très très longue puisqu'elle fait 100 chapitres ! Tout le mérite de cette histoire revient à l'auteur !


One Night and Two Strays

.

. .. .. .

.

Chapitre 99 – Leaving

La Camaro resta garée dans le parking de l'hôtel pendant deux minutes. Ils étaient tous les deux calmes et cela rendit Billy légèrement mal à l'aise. Jusqu'à présent, Billy attendait que Steve fasse quelque chose. Il n'avait pas dit un mot depuis leur arrivée. Mais il faisait tout ce qu'il pouvait pour paraître occupé, ou du moins c'est ce qui semblait à Billy. Steve ramassa les fleurs, en tripota les papiers, puis les remit sur le côté. Finalement, Billy poussa un soupir et pencha la tête en regardant Steve. Steve se figea sous l'attention comme s'il était soudainement conscient de ses propres actions. Il tourna la tête vers Billy mais évita de croiser ses yeux.

« Quoi ? » Demanda-t-il bien qu'il ait l'air de savoir exactement quoi.

« Qu'est-ce qui se passe, bébé ? Pourquoi sommes-nous toujours assis ici ? »

Billy essaya d'avoir une voix calme. Le silence de Steve le rendait nerveux mais il était à peu près sûr qu'agir tout tendu aggraverait les choses. Steve laissa échapper un soupir pleurnichard, même si cela ne sortait pas aussi frustré que Billy l'avait fait avant.

« Est-ce bizarre ? » Demanda Steve, le regardant maintenant avec de grands yeux bruns de biche.

Il montrait les fleurs qu'il avait achetées il y avait quelques minutes. Les fleurs étaient emballées dans un joli papier, ce qui en faisait le cadeau parfait pour une belle dame aînée.

« Bizarre ? »

Billy regarda à nouveau le cadeau. Il essaya de comprendre de quoi parlait Steve. Le papier était-il tordu ? Était-il trop trempé par la pluie ? Billy ne trouva rien.

« Ce sont des fleurs. Qu'est-ce qui devrait être bizarre à ce sujet ? »

Steve grimaça puis il les ramassa, essayant de pointer à l'intérieur à travers les ouvertures en papier.

«Bizarre comme genre trop… Est-ce que c'est trop, Billy ?

-Ce sont des fleurs. » dit Billy, toujours confus par la question. « Qu'en penses-tu ? Elle sera surprise et heureuse. C'est ce que tu voulais, non ?

-Je voulais faire quelque chose de bien. » balbutia Steve. « Je ... Et si c'est super bizarre et qu'elle ne le veut pas ou... »

Il tenait les fleurs plus fermement maintenant et fit craquer le papier.

« Pourquoi ne voudrait-elle pas de fleurs ? » Demanda Billy. « C'est genre la première chose à donner aux femmes pour qu'elles se sentent bien, n'est-ce pas ? »

L'expression de Steve se transforma en un sourire narquois maintenant, même si cela n'atteignit pas tout à fait ses yeux.

« Je vois, j'aurais dû demander à l'expert à ce sujet.

-Haha, connard. »

Billy roula des yeux mais cela le rassura que Steve soit toujours capable de plaisanter.

«Allez, sortons. Elle n'agira pas aussi bizarrement que toi maintenant, c'est ce que je peux te promettre. »

Le sourire de Steve recommença à s'estomper.

« Mais tu ne sais pas ça non ? » Balbutia-t-il. « Surtout avec les personnes plus âgées. J'avais l'habitude d'acheter des trucs pour l'anniversaire de ma mère. Du moins quand mon père se souvenait de me donner de l'argent pour ça. Une année j'ai acheté ses fleurs et ... Eh bien, elle n'aimait pas comment elles étaient arrangé et a dit que tout avait l'air tordu et bon marché. »

Billy remarqua comment Steve tressaillit au phrasé.

« Alors, tu sais, elle m'a ramené à l'endroit. Elle a fait refaire le bouquet à la belle dame aux fleurs jusqu'à ce qu'elle soit contente. Et ce n'était même pas le pire anniversaire. Habituellement, elle dit merci et c'est tout. Je pense que nous avons une armoire entière remplie de cadeaux non désirés. Pas seulement des trucs que j'ai achetés pour eux, mais chaque fois que quelqu'un vient avec une bouteille de vin qu'ils n'aiment pas, ils la glissent dedans. Chaque fois qu'il y a l'anniversaire de quelqu'un d'autre, il y va et choisit quelque chose. Il y a un an, ils m'ont donné du chocolat que j'avais acheté pour ma mère deux mois auparavant. »

Il soupira.

« J'ai fais semblant d'être heureux de toute façon, tu sais ? Ils ne se sont même pas souvenus que ça venait de moi. »

Steve n'avait pas levé les yeux vers Billy en lui disant cela. Alors, quand Billy tendit la main pour prendre les fleurs de la main de Steve, il fut surpris et recula un peu. Billy les mit sur le côté, puis il serra Steve dans ses bras. Il planta un baiser sur la tempe de Steve où les cheveux étaient encore humides de toute la pluie.

« Tes parents sont des connards, joli garçon. C'est...Personne qui n'est pas un simple psychopathe n'agit comme ça en recevant un cadeau. Cette femme ... Je te promets qu'elle ne te fera pas aller au magasin de fleurs pour ... Dieu c'est quoi. »

Billy se pencha en arrière juste pour secouer la tête. Quand il remarqua que Steve fronçait toujours les sourcils, il se pencha à nouveau, pressant un doux baiser sur les rides de son front. Un autre baiser sur sa joue puis le coin de sa bouche. Et ce fut seulement quand ses lèvres commencèrent à s'enrouler dans un sourire que Billy se pencha pour un vrai baiser. Il déplaça sa main vers la base du cou de Steve, caressant et passant son doigt dans ses cheveux.

« Écoute. » Billy déglutit, s'asseyant dans son propre siège. « Si jamais j'agis comme si je n'appréciais rien de ce que tu me donnes, juste ... Frappe moi au visage, d'accord ? Putain, ils ne te méritent pas, mec .. »

Il secoua la tête un peu plus fermement maintenant. Comme s'il ne pouvait pas croire que les parents de Steve pouvaient agir ainsi. Ce n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé de grandir dans un manoir comme celui-là. Mais Steve souriait à présent alors tout ce qu'il avait fait en valait probablement la peine.

« Je ne te frappe pour rien. » dit Steve, même si Billy avait préféré une autre réponse.

« Tes parents alors, peut-être ? » Sourit Billy, caressant le côté du visage de Steve avec un pouce.

« Pour le moment, ton père est toujours plus haut sur ma liste de personnes à frapper. » lui rappela Steve.

« Oh, ouais, ça. » Billy roula des yeux. « Peut-être que tu ferais mieux de commencer avec quelqu'un de ta taille.

-Quoi ? » Steve pencha la tête. « Tu ne penses pas que je pourrais l'assommer? J'ai un méchant crochet droit »

Il enroula sa main en un poing, le montrant de manière ludique ou du moins prouvant son point ici.

« Bébé, je connais très bien ton crochet droit et ... » Il s'arrêta quand il remarqua que Steve plissait les yeux. « Tu n'es pas un combattant, pas comme lui. Il va probablement te tuer et moi ... ça n'arrivera pas, d'accord ? »

Billy ne voulait pas approfondir cela. Il voulait conforter Steve pas le rabaisser. Mais imaginer Steve et son père dans une même pièce ensemble et se battre ... Cela lui envoya juste un sentiment amer jusque dans son estomac.

« Ouais, d'accord. » acquiesça Steve et Billy se sentit soulagé.

Il s'était attendu à plus d'une discussion sur ce point.

« Tu es un con, tu le sais ? » Gloussa Billy. « Bon sang, te voilà prêt à te battre avec mon connard de mais trop effrayé pour donner des fleurs à la plus gentille dame du monde. »

Steve en rit aussi, cherchant alors les fleurs.

« Tu as raison. » acquiesça-t-il. « Faisons cela. »

Cela ressemblait plus à Steve. Enthousiaste. Steve ouvrit la porte et sortit. Après que Billy ait retiré la clé du contact, il fit de même et a verrouillé la voiture. Il sortit cependant une cigarette. Le sol était encore trempé mais il ne pleuvait plus au moins et aucun signe de cet orage. Cela signifiait que le moment était aussi propice pour une cigarette qu'il le ferait aujourd'hui.

« Donne-moi une minute ? » Demanda-t-il à Steve.

« Ouais. » acquiesça Steve, marchant vers le côté de Billy de la voiture maintenant. « Tu en as une pour moi aussi ?

-Pour calmer tes nerfs ? » Taquina Billy.

« Écoute, si tu continues à te moquer, je ne te dis plus jamais rien. »

Billy donna sa cigarette à Steve puis s'en alluma une autre.

« Je ne le fais pas. Je me moque de toi, je veux dire. Je ... Je veux juste que tu saches qu'il n'y a aucune raison d'être nerveux pour le moment. Je veux dire, c'est mignon mais je commence à devenir agité aussi, juste en te regarde, alors ... »

Steve soupira puis il acquiesça, prenant une profonde bouffée de la cigarette que Billy lui avait tendue.

« Ouais, je sais, je me sens déjà mieux, ou du moins je pense que oui. » lui dit-il et oui, il y avait une certaine insécurité là-dedans. Mais pas autant qu'avant.

« D'accord. » acquiesça Billy.

Ils fumèrent côte à côte en silence pendant un moment. Et ce silence était meilleur que celui de la voiture. Peut-être parce qu'il n'avait pas été dérangé par Steve qui farfouillait à côté de lui. Ils se tenaient un peu séparés l'un de l'autre parce que la voiture était couverte de pluie et qu'il n'y avait aucun moyen de s'appuyer contre elle. De plus, laisser la voiture au parking les avait laissés dans un endroit public. Et aucun d'eux ne voulait provoquer une autre scène comme ce matin-là. Billy fut le premier à laisser tomber sa cigarette dans l'une des flaques d'eau sur le sol. Steve se penchait pour vérifier son reflet dans le rétroviseur.

«Wow, tout ce truc de sexe en voiture ne fait pas de bien pour mes cheveux.» lâcha-t-il, essayant d'arranger quelques mèches. Cela n'aidait pas beaucoup cependant.

« Tes cheveux sont superbes. » le rassura Billy. «Un peu mouillé mais je suis sûr que le sexe n'a rien à voir avec ça. » Il eut un sourire narquois.

« Wow, tu n'es pas utile parfois. » renifla Steve.

Puis il ramassa les fleurs qu'il avait placées sur le toit de la voiture de Billy pendant qu'ils fumaient.

« Faisons cette chose.

-Je te couvre. » dit Billy, tapotant son dos de manière rassurante.

Il marcha derrière Steve et ils se dirigèrent vers l'entrée. Même s'il avait l'impression que c'était le truc de Steve, il ne voulait pas qu'il traverse ça seul. Même s'il était sûr à cent pour cent que ça irait bien et laisserait Steve avec un sourire stupide et idiot que Billy devrait embrasser. Et oui, peut-être qu'il espérait en quelque sorte cette dernière partie.

« Oh, les garçons ! Vous ne vous êtes pas fait surprendre sous la pluie, n'est-ce pas ? »

Rose sursauta immédiatement et sortit de derrière le comptoir lorsqu'elle les regarda franchir la porte. Elle courut vers eux et Steve ne put rien faire avant de se sentir prit dans ses bras. Rose lui tapota le dos d'une certaine manière, seules les dames plus âgées le faisaient. Elle sentait aussi les mamies. Quand elle le relâcha, elle déplaça sa main vers ses cheveux et tira un mèche sur le côté, fronçant les sourcils. Bien sûr, la pluie l'avait laissé un peu sans vie. Billy rit en voyant l'expression de Steve.

« Je souhaite que vous veniez ici un autre week-end ! C'est tellement beau en été. »

Steve posa une main sur son épaule et sourit.

« Ne vous inquiétez pas, nous avons passé un très bon moment. » Il tira le bouquet et le tint devant son visage. «En fait, nous vous offrons un petit quelque chose. En guise de petit remerciement pour les bons conseils que vous nous avez donné plus tôt. »

Billy serait vraiment surpris si cela ne la charmait pas. Les deux garçons purent regarder le visage de Rose s'illuminer et elle poussa un cri en prenant les fleurs et commença à déballer le papier.

« Oh, la la ! N'est-ce pas beau. » Elle se pencha et sentit la plus grande fleur du bouquet. « Oh, mais vous n'auriez pas dû. » dit-elle en fronçant les sourcils.

« Si, on devait. » dit Steve, hochant la tête. « Nous avons passé une excellente journée. Le restaurant était incroyable et...

-Oh, vous êtes arrivé au lac ? » Demanda Rose. «J'espère que tout n'était pas brumeux là-bas et que vous aviez toujours une vue. »

Steve pouvait voir Billy sourire du coin de l'œil.

«Nous nous sommes bien amusés.» déclara de nouveau Steve.

« Ouais. C'est un endroit magnifique. » acquiesça Billy. « Nous devrions revenir quand ce sera l'été. »

Steve tourna la tête et le regarda avec un sourcil levé mais il décida de ne pas interroger Billy devant Rose. Peut-être qu'il disait juste ça pour qu'elle se sente mieux. Il ne savait pas que Billy le pensait vraiment comme il l'avait dit.

« Parfois, il y a un barbecue ou en de rares occasions un feu d'artifice. » dit Rose en souriant maintenant.

Lorsqu'un homme, probablement un autre client, entra, ils se rapprochèrent du comptoir, Rose passant derrière. Elle posa les fleurs sur la surface, regardant le client mais il passait juste à côté, ne leur prêtant aucune attention.

« Nous ne voulons pas vous empêcher de faire votre travail. » déclara Steve. « Merci encore, vous nous avez vraiment fait une grande faveur.

-Oh, ne vous inquiétez pas pour ça les garçons. Profitez simplement du reste de votre séjour ici, d'accord ?

-Bien sûr. » dit Steve.

Il posa une main sur l'épaule de Billy, essayant de le guider vers la porte qui menait aux escaliers.

« Excusez-moi, mais est-ce que ça vous dérange d'attendre une seconde, je pourrais avoir besoin d'aide avec ça ? » Demanda Rose.

Elle dirigeait la question vers Billy qui s'était tenu à quelques pas de Steve pendant tout cela. Steve fronça les sourcils et il regarda par-dessus son épaule pour voir Billy acquiescer à sa demande.

« Je pourrais aussi aider. » proposa alors Steve.

« Ne vous inquiétez pas, mon cher. Nous serons bien. Vous pouvez monter, vous avez l'air épuisé »

Elle lui souriait maintenant. Steve jeta un autre regard sur Billy pour s'assurer que son petit ami allait bien avec ça. Billy avait l'air à l'aise, alors Steve leva la main pour dire au revoir. Et puis il se dirigea vers les escaliers. C'était bizarre d'aller seul dans leur chambre. Ou Steve avait l'habitude d'avoir Billy 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Dans ce cas, être séparé pendant quelques minutes ne pouvait pas être la pire des choses.

Après tout, c'était à peu près ce qui les attendait chez eux. Être séparé. Ne pas passer chaque instant ensemble. Cela pourrait être un bon exercice. Mais ce n'était toujours pas bien pour Steve et il était à peu près sûr que si Billy était à sa place comme ça, il ressentait la même chose.

Rose ne s'était pas trompée cependant. Steve était très épuisé et à tout autre moment, il serait tombé directement dans son lit. Mais maintenant, il avait l'impression que quelque chose se passait. Rose avait précisé qu'elle voulait que Billy l'aide et non Steve. Alors il essayait de comprendre ce qu'elle aurait pu vouloir. Il ne voulait définitivement pas s'endormir avant que Billy ne puisse lui dire. Alors, au lieu de se diriger vers le lit, Steve alla directement dans la salle de bain. Il commença à se déshabiller sans réfléchir, puis à marcher dans la douche. Surtout après leur passage dans la voiture de Billy, toute humide, une douche sonnait très bien.

Être frappé par le jet d'eau chaude aida. Beaucoup. Si quelqu'un avait été là, Steve aurait été gêné par le gémissement glissant de ses lèvres. Ou pour le tremblement de ses jambes. Mais il était seul alors il se laissa à profiter de ça. Et c'était si bon. La seule chose que Steve préférerait à ce moment-là serait d'écouter en bas et de découvrir ce qui se passait. Il s'était presque sentit trahi quand Rose demanda de l'aide à Billy. Après tout, c'était lui qui lui avait acheté des fleurs. Mais ce n'était pas autant à propos de Rose que de Billy, remarqua Steve assez tôt.

Il fut un peu déçu quand il sortit de la douche et vit que Billy n'était toujours pas là. Il n'y avait aucun commentaire sur Steve debout nu, aucune remarque sur un joli suçon que Billy avait laissée, rien. Alors Steve attrapa un tas de vêtements propres, puis commença à sécher ses cheveux avec un sèche-cheveux. Il s'attendait à s'endormir bientôt et faire ça avec des cheveux mouillés ruisselants était une mauvaise idée. Il n'entendit pas quand Billy revint mais il remarqua quand Billy passa derrière lui. Il posait ses mains sur les hanches de Steve et posa son menton sur l'épaule de Steve, après avoir planté un baiser sur son cou.

« Tu sens bon. » ronronna Billy dans son oreille, audible même avec le sèche-cheveux en marche.

Les cheveux de Steve étaient sur le point d'être secs maintenant, alors il les éteignit et les mit sur le côté, se penchant davantage dans l'étreinte de Billy. Comme s'il lui avait vraiment manqué même après avoir été séparé que quelques minutes.

« Merci. J'ai pris une douche.

-Je peux le dire. » sourit Billy. « Tu ne pouvais pas attendre avec ça, hein ? »

Il haussa un sourcil.

« Comment étais-je censé savoir quand tu serais de retour ? » Demanda Steve, devenant un peu trop défensif.

Comme si Billy aurait pu être absent pendant des heures. C'était assez improbable. Billy rit et resserra un peu plus sa prise jusqu'à ce que Steve s'adoucisse dans ses bras, posant sa tête contre celle de Billy.

« Cette Rose, elle est vraiment quelque chose. »

Billy secoua la tête en souriant. Steve le regarda à travers le miroir. Quand Billy ne dit rien d'autre, il le poussa sur le côté et s'éclaircit la gorge.

« Quoi ? Tu ne vas pas me dire ce qui s'est passé ?

-Je ne savais pas que tu étais aussi fouineur. » dit Billy, pressant son propre nez contre la joue de Steve, avant de planter un autre baiser sur sa mâchoire. «Après tout, elle m'a demandé de rester, pas toi. »

Steve fit la moue.

« Tu ne vas pas me le dire ?

-Tu es jaloux ?

-Allez, ne sois pas un connard maintenant. » grogna Steve, se tordant hors de l'emprise de Billy maintenant.

Il s'avança, se rapprochant ainsi de l'évier et s'appuyant contre celui-ci. Il fit semblant de se coiffer mais à en juger par l'expression amusée sur le visage de Billy, il pouvait très bien deviner de quoi il s'agissait. Steve était encore un peu tendu quand il sentit à nouveau la chaleur du corps de Billy derrière lui.

« Elle a parlé de sa fille. » dit Billy, sa voix un peu plus douce maintenant et Steve ne recula pas quand Billy le serra à nouveau dans ses bras. Au lieu de cela, il tourna la tête sur le côté et demanda: « Ah ouais ? »

Billy hocha la tête.

« Pas grand-chose. Bien sûr. Ce ne sont pas mes affaires de toute façon. » sourit-il. « Elle a dit que je lui ai rappelé sa fille et ... Ouais, je suppose, elle voulait me parler une seconde pour une raison quelconque, honnêtement. Dieu sait ce qu'elle a vu en moi et pourquoi elle voulait même ça en premier lieu.

-C'est ... sympa. » dit Steve, toujours un peu incertain à propos de tout cela.

« Ouais. Je ne pensais même pas que des gens comme ça existaient dans l'Indiana. » grogna Billy.

« Tu serais surpris. » sourit Steve. « Je veux dire, nous avons quelques bonnes personnes.

-Elle m'a donné le numéro de téléphone de sa fille. » rapporta alors Billy, son regard se détournant. « Je ne sais même pas pourquoi. Elle a dit que ... Que sa fille ne connaissait personne quand ... Qu'elle n'avait personne à qui parler et c'était dur et elle sait que je t'ai mais …. » Il soupira. «Je suppose qu'elle a juste remarqué à quel point j'étais réservé ou grincheux et qu'elle voulais faire quelque chose à ce sujet.» Il haussa les épaules. « Donc ça n'a vraiment rien à voir avec toi. »

Steve écoutait tout cela de plus en plus fasciné.

«Vas-tu lui téléphoner ?» demanda-t-il.

« Pour faire quoi ? » Demanda Billy en roulant des yeux maintenant. « Pour dire, alors hé, je suis ce gamin gay, ta mère était gentille aussi, et ouais, je n'ai aucune raison de t'appeler, alors... » Billy déglutit.

« Elle ne t'aurait pas donné le numéro si ça ne convenait pas avec sa fille. » déclara Steve. «Tu sais quelque chose sur elle ?

-Elle va à l'université avec sa petite amie. Je parie qu'elle peut penser à une meilleure chose que de recevoir des appels d'un inconnu. Et, enfin, pourquoi est-ce que je l'appellerais même ? Je t'ai toi, non ?

-Putain ouais, tu m'as. » dit Steve, hochant la tête maintenant et se retournant pour bien serrer Billy dans ses bras. « Mais ne jette pas le numéro.

-Si tu le dis. » dit Billy, tournant la tête pour enfouir son visage dans les cheveux de Steve. « Je suis encore un peu en colère que tu ne m'ai pas attendu avec la douche, au fait. »

Steve gloussa.

« Ouais, mais au moins je suis assez propre maintenant. » dit-il. « Par rapport à ce que tu aurais probablement en tête.

-Tu penses toujours tellement de bien de moi. »

Billy roula des yeux mais il ne put cacher son sourire narquois.

« Ouais parce que je vous connais maintenant, monsieur. » dit Steve.

Il relâcha sa prise et embrassa le front de Billy.

«Et aussi que je suis fatigué et je ne pense pas être partant pour tout ce qui peut se faire sous la douche. J'ai à peine réussi à me laver sans simplement y renoncer, pour être honnête.

-D'accord. » céda Billy, plantant un baiser sur la tempe de Steve. « Je dois me rattraper la prochaine fois, hein ? »

Steve eut un sourire narquois.

« Tu peux le parier »

Il se permit d'apprécier d'être aussi proche de Billy pendant un autre moment.

«Tu viens te coucher avec moi ?

-Donne-moi un autre moment ?» Demanda Billy. Il regarda dans le miroir et fronça les sourcils. « Je suis en désordre. »

Steve soupira.

« Si tu insistes. » Il roula des yeux. «Mais tu ferais mieux de te dépêcher.

-Deal. »acquiesça Billy. « Je vais juste réparer mes cheveux très vite, me brosser les dents. Me sécher. » Il eut un sourire narquois. « Merde, j'ai vraiment l'air d'avoir été pris sous la pluie, hein ? Presque pire que toi. »

Steve le bouscula mais il n'y avait pas de mordant. Et puis il entra dans leur chambre. Steve laissa échapper un gémissement avant de se laisser tomber le visage le premier sur le matelas.

« Qu'est-ce que tu as ? » Demanda Billy à travers la porte ouverte de la salle de bain.

« Mes pieds me font mal. Fatigué. Le mal de dos. » dit Steve.

Billy renifla.

« Je suppose que je vais devoir te sortir plus souvent pour que tu puisse t'y habituer. »

Steve tourna la tête sur le côté pour pouvoir faire face à Billy. L'autre se tenait dans la salle de bain devant le miroir. Steve pouvait le voir se pencher en avant et se laver le visage maintenant.

«Je t'ai essentiellement forcé à sortir. De plus c'est moi qui t'ai sorti.

-Tu aimerais. » dit Billy, tournant son visage pour lui faire un clin d'œil.

« J'ai aussi payé, alors ... »

Billy tourna son regard vers lui et plissa les yeux.

«Attention, sinon je ne te masserai pas le dos quand j'aurai fini ici.

-Tu vas me masser le dos ? » Demanda Steve, essayant de contenir son excitation alors qu'il se redressait.

Il était à moitié dépouillé de sa chemise quand Billy revint dans la chambre, le visage lavé et les cheveux coiffés. Après avoir été attaqué par la pluie, les boucles de Billy étaient quelque peu incontrôlables. Même si Steve trouvait ça mignon, il ne pouvait pas dire que Billy n'avait pas l'air mieux maintenant. Chaud même. Steve aurait aimé avoir le temps de bien prendre soin de ses cheveux, mais avec la promesse de se faire masser le dos, il ne s'en souciait pas trop.

« Bien sûr. » dit Billy en s'asseyant sur le bord du lit et en enlevant ses bottes. « Tu mérites quelque chose de gentil pour avoir trouvé un moyen de me distraire.

-Ce n'était pas trop difficile. »sourit Steve. « Et ce n'était pas comme si je n'avais pas apprécié aussi. Genre, vraiment apprécié. »

Son sourire s'élargit un peu. Billy souffla puis il monta sur le lit, tombant sur le dos et fermant les yeux. Alors qu'il les ouvrait de nouveau en clignant des yeux parce que le matelas commençait à bouger, Steve le fixait. En attente.

« Quoi ? » Demanda Billy.

«Euh… Massage du dos ?» Lui rappela Steve.

Billy eut un petit rire.

«Tu es terrible.» décida-t-il.

Avec un soupir, il s'assit alors. Steve fut plus rapide cependant, se couchant sur son ventre en quelques secondes, exhortant Billy à le chevaucher et à utiliser ses mains. Dès que les doigts habiles de Billy trouvèrent le dos douloureux de Steve, ce fut incroyable. Steve était à peine capable de se retenir de gémir, chaque fois que Billy trouvait un peu de muscle sous ses mains, les massant.

« Tu aimes ça, bébé ? » Demanda Billy avec un sourire, se penchant davantage et utilisant même ses coudes pour travailler le corps de Steve.

« Mhm ... » fredonna Steve avec appréciation. « Ça fait du bien.

-Wow, tu es tendu. Nous devons vraiment éviter ce truc de sexe en voiture pendant un moment. » marmonna-t-il. « Ou tu vas vraiment souffrir une fois que l'entraînement va recommencer.

-Ok. » dit Steve, s'arrêtant un instant quand Billy trouva un nœud désagréable dans son dos et le frotta vigoureusement. « Mon Dieu, tu es bon dans ce domaine.

-Nous devrions avoir de l'huile pour la prochaine fois. Ça te ferait te sentit encore mieux. » suggéra Billy.

De retour à la maison, Billy en était presque sûr, ils trouveraient probablement de l'huile chère à utiliser dans la salle de bain principale. Steve pouvait entendre de la voix de Billy qu'il souriait. Alors, Steve ferma les yeux maintenant, posant son visage sur le dessus de ses bras, s'abandonnant complétement à Billy ici. Il le sentait, à chaque fois que Billy passait au-dessus de lui. Par exemple, quand il avait besoin de prendre plus de poids sur l'épaule de Steve pour les masser ou pour planter un doux baiser sur le bas du dos ou sur son cou de Steve. Steve adorait. Il adorait chaque mouvement des doigts de Billy qui le faisait se sentir si bien.

Billy descendait le dos de Steve, prêtant attention à ses obliques et à sa colonne vertébrale. Il prêta même attention aux épaules de Steve et à ses bras, ce qui lui faisait vraiment du bien. Steve laissa échapper un petit bruit de pleurnicherie quand Billy s'assit plus bas, ajoutant une certaine pression à tous les bons endroits. Il tira le pantalon de Steve quelques centimètres plus bas sur ses hanches.

Le bout des doigts de Billy taquinait la peau sensible de la partie supérieure des fesses de Steve. Steve pouvait sentir le souffle de Billy là aussi comme une sorte de promesse pour laquelle il n'agissait pas encore. Cela envoya des picotements dans le corps de Steve, lui faisant attendre quelque chose dont il n'était pas encore trop sûr de savoir ce que c'était. Comme Billy était tout en train de taquiner. Steve ne pouvait s'empêcher de reculer ses hanches pour obtenir quelque chose, quelque chose de vrai.

«Billy.» gémit-il alors que Billy passait ses fesses à travers son pantalon.

Il utilisa ensuite la position surélevée de Steve, pour abaisser encore plus son pantalon. Pas assez loin cependant. Il était toujours serré entre les genoux de Steve, le piégeant dans cette position avec presque aucun mouvement de jambe.

« Hmm ... » fredonna Billy avec appréciation, maintenant présenté avec la vue du cul laiteux de Steve.

Tout était là pour qu'il le touche. Steve gémit et se faufila dans le matelas alors que Billy continuait son massage. La plupart de son attention se dirigeait maintenant vers ses fesses. Et Steve ne se plaignait pas de cela. Bien au contraire. C'était comme s'il exigeant plus.

Il ne fit rien si ce n'était d'encourager Billy à lui en donner plus, à essayer quelque chose qu'il avait l'intention d'essayer depuis un moment. Après tout, ce n'était pas tous les jours que Steve lui offrait si docilement ses fesses. Il n'avait aucune idée de la réaction de Steve quand il introduirait sa bouche dans le jeu. Il alla toujours lentement à ce stade, embrassant le bas du dos de Steve avant de lécher ces mignonnes petites fossettes qu'il y avait. Billy remarqua à coup sûr comment Steve retenait son souffle quand Billy bougea sa bouche plus profondément.

Il mordit la partie molle de sa fesse, léchant et mordant. Quand Billy écarta alors les fesses de Steve pour accorder une certaine attention à son trou, Steve grimaça presque. Assez juste car Billy ne lui avait donné aucun avertissement. Mais alors il ne pouvait pas simplement proposer de manger le cul d'un autre mec, n'est-ce pas ? Et Steve ne le repoussai pas donc cela comptait.

La tête de Steve tournait, ses jointures blanches à force de saisir les draps. Il avait senti que Billy devait préparer quelque chose mais sentir sa langue là-bas était si intime, mal et incroyable. Quelque part dans l'arrière de sa tête, Steve était putain de content de s'être douché il y a quelques minutes parce que c'était déjà beaucoup.

« Billy ! » Dit Steve, plus fort maintenant.

Il sentait toujours la langue de Billy, même s'il avait déplacé sa bouche vers une partie moins intrusive du corps de Steve maintenant. Steve se sentait toujours ouvert et vulnérable, mais aussi comme s'il avait besoin de bien plus. Il savait qu'il haletait, ce qui était stupide parce qu'il était allongé ici sur le lit avec Billy faisant tout le travail.

« Chut, je te tiens, bébé. Détends-toi juste pour moi, d'accord ? »

Steve voulait dire quelque chose. Voulait demander ce que Billy pensait faire là-bas. Pas d'une manière méchante bien sûr, plus curieuse que réticente. Mais il se tut tout de suite quand la langue de son petit ami revint, embrassant et taquinant son cul. Steve tremblait et tressaillait en dessous, incapable de faire quoi que ce soit d'autre. Il pouvait sentir sa queue se remplir sous lui, plus même qu'elle ne l'avait fait à cause du massage. Steve se demanda s'il devait s'inquiéter alors qu'il aimait tellement toute cette attention sur son cul. Après tout, Billy n'avait même pas encore été en lui, ce dont il savait qu'il adorait ça.

Mais les doigts de Billy étaient toujours là. S'agrippant dans emprise meurtrière sur la hanche de Steve. Familier aussi, quand Billy déplaça également une main vers le cul de Steve. D'une manière ou d'une autre, cela aida. Peut-être parce qu'il le savait. Il savait les choses incroyables que Billy pouvait lui faire en utilisant seulement ses doigts. C'était la partie de la langue qui était nouvelle. Steve ramena son attention sur sa respiration qui était facile à oublier lorsqu'il était attaqué par toutes ces nouvelles sensations.

Ses poings étaient toujours serrés autour des draps à côté de sa tête. Mais la détente était devenue plus facile avec le temps. Non pas qu'il s'habituait à la sensation de Billy le léchant. Mais c'était chaud, doux et proche et il ne pouvait s'empêcher de soupirer et de laisser son corps tout entier se ramollir.

Billy le remarqua. Il laissa échapper un bourdonnement d'appréciation et Steve sentit une tape sur son cul. Mais ensuite, Billy commença à pousser sa langue contre cet anneau de muscle, et alors qu'il glissait, Steve voyait des étoiles.

« Oh mon Dieu ! » Gémit-il, les hanches se soulevant à nouveau mais se faisant repousser par la main ferme de Billy.

Billy Hargrove était en ce moment en train de le baiser avec sa langue et c'était très difficile de comprendre cela. C'était comme s'il nageait sans aucun terrain pour le tenir en dessous, perdant des membres en essayant d'avoir un effet de levier. C'était comme si seule l'emprise de Billy sauvait Steve de la dérive.

Steve était si dur en ce moment. Il voulait se pencher, commencer à se caresser. Ou de ruer dans le matelas pour plus de friction. Mais en même temps, il voulait que cela dure pour toujours et il priait que Billy n'en ait pas encore fini avec lui. Et il n'avait pas terminé.

Billy déplaça sa langue à l'intérieur de Steve un peu plus confiant maintenant. Cela aidait probablement que Steve ait cessé de se contracter autant. Billy leva même un doigt aussi, poussant pour ajouter de la circonférence et de la longueur et Steve en voulait plus. Plus profond. C'était incroyable. Quand Billy glissa un autre doigt dedans, il trouva facilement la prostate de Steve avec eux. Il les courba exactement de la bonne façon comme s'il connaissait le corps de Steve par cœur en ce moment.

« Hmm, plus ... » se surprit à demander Steve.

Cependant, il n'avait aucune idée de ce dont il parlait. Seulement qu'il était si proche qu'il avait l'impression que tout ce qu'il fallait, c'était quelque chose. Mais il ne voulait pas non plus que Billy arrête tout ce qu'il faisait. Steve n'était pas sûr de pouvoir gérer ça. Billy gloussa derrière lui et eut même l'audace de lâcher complétement Steve. Steve laissa échapper un gémissement dans le besoin, soulevant à nouveau ses hanches, pour exiger plus de contact. Puis il regarda par-dessus son épaule pour voir ce que faisait Billy, un grand froncement de sourcils sur son visage.

« Je savais que tu aimerais ça. » sourit Billy comme s'il savait exactement à quel point il rendait Steve en colère en ce moment. « Tu te mets à genoux pour moi, bébé ? »

Steve haussa un sourcil et hésita une seconde. Mais il faisait confiance à Billy. Alors il hocha la tête et même si cette position le rendrait très vulnérable.

« Ouais, d'accord. » marmonna-t-il.

Et puis il fit ça, plantant ses mains sous ses épaules, même s'il se sentait un peu faible et nerveux. Sa bite était toujours très intéressée et pas très satisfaite du manque de friction qu'elle avait maintenant. Steve pouvait voir une tache humide sur les draps sous lui.

« Bon garçon. » dit Billy, frottant la partie charnue du cul de Steve avec la paume de sa main.

Il lui donna alors deux coups.

« Dieu, tu es magnifique, comme ça. »

Steve ferma les yeux, essayant de se concentrer pour garder sa position comme ça. C'était déjà assez dur pour ne pas trembler même avec seulement le souffle de Billy, chaud et froid en même temps, frappant sa raie.

« S'il te plaît, Billy ... » marmonna-t-il.

Il avait besoin de quelque chose de plus.

« Je te tiens. »

Et avec ça, Billy était de retour. Pas avec des léchage de chaton taquin ou quoi que ce soit d'aussi frustrant que ça. Il pressa sa langue plate et obscène contre les fesses de Steve et laissa l'autre garçon gémir sous lui.

« Oh, mon dieu. »

Steve trembla, les bras tremblants. Billy avait toujours une main sur les hanches de Steve, plus pour garder Steve en position que pour se stabiliser. Du moins, c'était ce que pensait Steve. C'était ce qu'il ressentais. Parce que, s'il était honnête, les touchers de Billy étaient la seule chose qui l'empêchait de s'effondrer dans le matelas à ce moment-là.

Maintenant, la langue de Billy retrouva assez tôt son chemin à l'intérieur de Steve. C'était mouillé et mal et en même temps, Steve ne pouvait pas en avoir assez, déplaçant ses hanches en arrière juste un coup, essayant d'obtenir Billy incroyablement plus profond.

« Hmmm. » fredonna-t-il en se mordant la lèvre inférieure.

Billy se retira, enfonçant maintenant ses dents dans l'une des fesses de Steve jusqu'à ce qu'il laisse échapper un peu de tortillement.

« Tu penses que tu peux venir comme ça ? » Demanda Billy, embrassant et léchant maintenant la peau maltraitée. « Juste ma langue et un doigt ou deux ? »

Steve aimerait aussi le savoir. C'était sûr qu'il le pouvait, à en juger par la dureté de sa bite en ce moment. Steve essayait toujours de reprendre son souffle, voulant répondre quand Billy refoula sa langue en lui. Tout ce qui sortit alors fut un gémissement tremblant.

« Steve ? » Demanda à nouveau Billy, ce ton moqueur dans sa voix.

Il savait exactement ce qu'il faisait, ne laissant plus le temps à Steve de répondre avant de lécher en lui.

« Je-Billy ... mon Dieu ! » Gémit Steve, ses mains empoignant les draps et ses bras tremblant pour le soutenir.

À vrai dire, il était si près avec la langue de Billy qu'il s'inquiétait de jouir avant même de pouvoir répondre à Billy. Mais Billy donna une petite pause à sa langue, utilisant toute cette salive sur le cul de Steve pour le baiser de deux doigts. Et ils entrèrent si facilement. Il n'allait pas profondément, en fait, il n'alla nulle part près de la prostate de Steve. Mais les nerfs de Steve était tendues par la langue de Billy que c'était quand même beaucoup. Cela laissa Steve gémir encore plus fort qu'avant. Surtout maintenant, sans main ou autre pour le retenir.

« Oui ! Oui. » haleta Steve.

Billy n'était pas trop sûr s'il répondait à sa question ou s'il envoyait une forme de mantra. Billy appréciait le son de toute façon, tellement.

« Tu es si sexy, bébé. » ronronna Billy. « Je ne peux pas en avoir assez. »

Il embrassa la partie molle des fesses de Steve. Il bougeait ses doigts plus lentement maintenant. Ce n'était pas ciblé cependant. Pas vraiment, en tout cas. Il n'essayait pas de distancer Steve ici autant qu'il voulait prolonger cela. Qui savait quand ils auraient à nouveau ça. Du temps pour eux-mêmes. Pas de perturbations. Et Steve, souple et aussi avide de Billy pour lui faire passer un bon moment. Et c'est ce que Billy ferait. Steve réussit maintenant à reprendre son souffle même si ce n'était qu'un petit peu. Assez pour lui de se tenir debout un peu plus longtemps.

« Besoin d'un peu plus, bébé ? Tu veux que je te baise avec ma langue ? Tu la veux complétement en toi ? » Taquina Billy.

Il se rapprocha à nouveau pour que Steve puisse sentir son souffle chaud et humide contre son entrée. Maintenant, Steve gémit, se penchant sur ses coudes, se tortillant tout en faisant cela.

« S'il te plaît, Billy. S'il te plaît.

-Hmm. » acquiesça Billy, plantant un autre baiser sur le cul de Steve.

Il l'aimait. Il adorait quand Steve était aussi chaud et lourd. Il pouvait presque sentir à quel point Steve avait besoin de plus en ce moment. Avec ses hanches en l'air, il n'avait aucun moyen de broyer sa queue qui fuyait contre les draps. Aucun moyen d'obtenir ce dernier morceau de friction pour se jeter sur le bord. Parce que Billy ne le lui permettrait pas. Pas encore en tout cas. Mais il lui apporterait ce dont il avait besoin. Alors il lécha à nouveau le pli de Steve. Il ne poussa pas encore à l'intérieur, taquinant et tournant pour l'instant. Ses doigts avaient disparu et Steve tremblait en dessous. Il avait besoin de quelque chose. Besoin de Billy.

Dieu, Billy était lui-même extrêmement dur. Mais il ne ferait rien à ce sujet. Pas maintenant. Pas quand il y avait des choses plus importantes à régler. Il gémit contre la peau humide et chaude de Steve et il put essentiellement voir les frissons qui traversèrent le corps de Steve. Il pouvait aussi l'entendre gémir, repousser, exhortant Billy à faire quelque chose.

« Bébé. » gloussa Billy.

Et puis sa langue revint dessus. Steve, ouvert par ses doigts et sa langue plus tôt, était si glissant. Billy imagina ce qu'il ressentirait autour de sa bite mais pas maintenant. Maintenant, il voulait faire jouir Steve comme ça et, la respiration de Steve s'accélérait, ça fonctionnait.

« Billy, putain...! »

Billy pouvait voir comment la tête de Steve était enfoncée dans l'oreiller. Comment ses mains s'ouvraient et se fermaient autour des draps avec chacun des mouvements de Billy. Il avait l'air si magnifique et Billy ne voulait rien de plus que de le regarder s'effondrer. Il ne ralentirait plus. Au lieu de cela, il lécha deux doigts dans sa bouche, juste pour les mouiller suffisamment pour qu'ils rentrent dedans. Pour donner à Steve une certaine circonférence avec le jeu méchant que sa langue jouait là.

Comme ça, Steve jouirait. Et il s'effondrerait aussi beau que Billy l'avait imaginé, se renversant sur leurs draps.

Il s'effondra. Billy vit comment Steve voulait se pencher, se toucher mais Billy n'en avait pas encore fini avec lui. Il écarta la main et continua de le baiser ses doigts, abusant de sa prostate. Bientôt les gémissements de Steve se transformèrent en sanglots désordonnés et tout son corps tremblait.

Billy lui sourit puis il guida Steve à se retourner, sur le dos. Steve le regardait sous des cils battus, l'air heureux, rougi et en sueur. Merde, si ce n'était pas la plus belle chose que Billy ait jamais vue. La bite de Steve avait commencé à se ramollir alors que son abdomen se contractait encore sous les répliques de son orgasme. Billy voulait le toucher, lécher chaque partie de son corps, le réclamer pour lui-même.

« Tellement bon. » loua Billy, se penchant pour embrasser l'intérieur doux de la cuisse de Steve.

Il commença à sucer la peau tendre, décidant de laisser une petite marque ici jusqu'à ce que Steve siffle et que sa main trouve la tête de Billy. Il guidait ses doigts dans les cheveux de Billy d'une manière lente et paresseuse, la respiration saccadée à chaque fois, Billy suçait un peu plus fort.

« Je ne peux pas croire que tu as fait ça. » sourit Steve. « Merde.

-Tu as semblé apprécier ça. » dit Billy, regardant la jolie petite ecchymose qu'il avait laissée là et la caressant avec son pouce.

« Putain ouais, je l'ai fait. Je ... Je...C'était tellement bon. »

Billy sourit et se déplaça un peu plus haut sur le corps de Steve maintenant. Il planta un autre baiser sur la hanche de Steve, mordant juste le creux au-dessus de l'os de la hanche. Il pouvait voir la bite de Steve tressaillir d'intérêt et il mentirait s'il disait que cela ne lui donnait aucune idée. Alors quand il leva les yeux vers Steve, il haussa les deux sourcils, essayant de comprendre à quel point Steve était exactement fatigué.

« Tu es encore fatigué, bébé ? » Demanda-t-il.

Si Steve se sentait endormi et endormi, tout allait bien. Ils pourraient s'arrêter, Billy ne le ferait pas.

« Tu n'es pas encore venu, n'est-ce pas ? » demanda Steve.

Sa voix était rauque mais il y avait cette jolie rougeur sur ses joues.

« Je vais bien. » le rassura Billy. « Tu décides. »

Et comme pour donner à Steve un avant-goût de ce qu'il pouvait avoir, il se pencha pour amener sa bouche sur la bite de Steve. Cette partie de son corps avait sans doute attiré beaucoup trop peu d'attention jusqu'à présent. Billy adorerait compenser ça.

Steve gémit et tordit son corps, hypersensible depuis son premier orgasme. Mais il ne pouvait pas cacher le fait que sa bite grossissait dans la bouche de Billy, surtout maintenant quand il commença à sucer la tête, passant sa langue en dessous.

« Je ne...Ah ! »

Steve déplaça un poignet vers sa bouche pour étouffer ses gémissements. Il était très heureux d'être allongé maintenant parce qu'il n'aurait pas pu gérer beaucoup plus là-haut sur ses mains et ses besoins.

« Je vais m'arrêter si tu en as besoin. » dit Billy.

Il le pensait. Steve acquiesçait, mordant toujours son poignet. Il siffla aussi quand la bouche de Billy fut de retour sur lui, le prenant plus profondément cette fois.

« Ne… Ne t'arrête pas. » réussit-il à sortir et c'était évidemment tout ce que Billy avait besoin d'entendre comme encouragement.

Il déplaça ses mains autour des hanches de Steve, pour palper ses fesses et soulever Steve plus haut. Il l'encouragea à se relever, Billy le prendrait exactement comme Steve avait besoin de lui.

Et Steve accepta cette offre. Il déplaça une main sur les cheveux de Billy, tirant et enfonçant ses hanches jusque dans la bouche pécheresse de Billy. La bouche ouverte, il laissa échapper gémissements après gémissements, encore dur en quelques minutes et se sentant tellement bien.

Billy allait au rythme de Steve, secouant la tête comme les mains de Steve l'exigeaient. Et quand Billy se retira une seconde pour reprendre son souffle, il ne put s'empêcher de sourire narquois en voyant le chemin, Steve le regardait avec des yeux adorateurs.

« Vas-tu me baiser ? » Lâcha Steve, juste au moment où Billy était sur le point de le prendre à nouveau.

Billy le regarda, les yeux un peu larmoyants d'avoir pris la longueur de Steve jusqu'au fond de sa gorge.

«Tu veux que je le fasse ?» demanda-t-il.

Ce n'était pas comme s'il n'y avait pas pensé, mais il était presque sûr de ne pas avoir demandé. Après s'être fait sucer comme ça, il était fort probable que Steve serait tellement heureux qu'il s'endormirait juste.

« Besoin de toi. » le pressa Steve. « S'il te plaît. »

Billy se surprit presque avec le gémissement guttural qui sortit de sa gorge. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Pas avec Steve qui le lui demandait, le suppliait comme ça. Il n'y avait vraiment aucun moyen de le nier, n'est-ce pas ?

« Ouais. » acquiesça-t-il, dès que son cerveau recommença à fonctionner. « Ouais, bien sûr. N'importe quoi. »

Il marmonnait, se sentant essoufflé pour la première fois depuis qu'ils avaient commencé ça. Il vit la bouteille de lubrifiant toujours posée sur le lit et même si Steve était mouillé et ouvert, il ne voudrait rien risquer. Mais cela ne nécessitait pas grand chose. Billy gicla une partie sur ses doigts, le répandant entre eux puis lubrifiant le cul de Steve. Il ne prenait plus son temps. Pas comme avant.

Ils n'avaient pas tous les deux besoin de ça pour le moment. Steve releva les hanches, en demandant tranquillement plus et Billy lui accordera cela. Il utilisa le peu de lubrifiant supplémentaire qu'il restait sur ses doigts pour le répandre sur sa longueur après avoir poussé son pantalon sur ses hanches. Et puis il se laissa sombrer dans la chaleur accueillante de Steve, qui se sentait sans doute encore mieux sur sa bite que sur sa langue. Et Steve se serrait autour de lui d'une manière qui lui fit rouler les yeux en quelques secondes. Steve gémit et serra ses jambes autour de Billy, le rapprochant. Ses mains trouvèrent les cheveux de Billy et il les tira jusqu'à ce que Billy se penche pour l'embrasser.

« Est-ce que c'est bon ? » demanda Billy. « Tu te sens bien ?

-Mhmm. » fredonna Steve avec les couvercles à moitié ouverts. « Tellement bon. » ronronna-t-il puis il embrassa à nouveau Billy.

Le baiser s'interrompit lorsque Steve recommença à gémir, alors Billy se déplaça pour lui grignoter le cou. Steve l'avait exposé avec sa tête rejetée en arrière comme ça, et plus encore quand il remarqua l'attention de Billy. Billy lécha une douce bande de peau puis enfouit son visage dans le creux du cou de Steve.

« Je t'aime. » marmonna Billy contre la peau humide.

Steve sentait si bon comme ça. Propre de la douche mais aussi comme Steve et le sexe et Billy serait heureux de ne sentir que cela pour le reste de sa vie. Comme pour le prouver, il embrassa le cou de Steve une autre fois.

Il n'avait vraiment commencé à bouger ses hanches qu'après cela et il n'était pas sûr qu'il aurait pu rester immobile plus longtemps. Désormais, sans être à l'étroit en raison du manque de place dans la Camaro, rien ne les empêchait d'aller vite et fort.

Billy sentit les ongles de Steve griffer dans son dos quand il accéléra le rythme de ses poussées. En étant déjà venu, Steve avait l'air ravi, magnifique. Mais Billy était sûr qu'il pourrait le faire revenir. Comme ça. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien donner.

« Billy ... » marmonna Steve.

Il se cramponnait à lui et pendant un moment Billy craignit que cela ne soit trop pour lui. Que Steve était hypersensible et c'était plus de douleur que de plaisir. Mais Steve exhorta un « Plus vite » ce que Billy fit, faisant vraiment claquer ses hanches aussi vite qu'il le pouvait maintenant, poussant durement en Steve.

Rester concentré sur Steve devenait de plus en plus difficile maintenant que Billy cherchait sa propre libération. Maintenant qu'il se perdait dans le sentiment des parois de Steve autour de lui. L'odeur, les sons, tout était accablant et un regard dans le visage de Steve suffisait à dire à Billy, c'était la même chose pour lui.

« Tu dois me le dire. » dit Billy. « Quand ça devient trop, je veux dire. »

Steve hocha la tête et tint seulement Billy plus près, bougeant en rythme avec lui. Billy essaya de se retenir, de faire tenir cela aussi longtemps qu'il le pouvait puisqu'il voulait que Steve passe en premier, vienne sur ce sentiment qu'ils étaient connectés comme ça. Mais il ne s'attendait pas à ce que Steve se resserre autour de lui. Pas sans avertissement du moins et pas en gémissant si joliment. Billy jouit, se renversant en Steve, avant qu'il n'ait la moindre idée de ce qui se passait. Ses hanches bégayaient, perdaient leur rythme.

« Putain. » grogna Billy.

Il sentit la sueur s'accumuler sur son front et son dos et il y avait encore de petites étincelles de plaisir traversant son corps.

« Je n'ai pas...

-Chut. » dit Steve et puis il embrassa Billy.

Billy permit à Steve de les retourner, ce qui était bien parce que Billy se sentait un peu faible et la vue de Steve à cheval sur lui était toujours agréable. Cependant, il n'aimait pas que Steve soit toujours dur. Il aurait dû au moins durer assez longtemps pour ça. Mais Steve ne lui permit pas de trop s'inquiéter à ce sujet, le distrayant avec des baisers sur son visage et son cou.

« Et j'étais là, pensant que j'étais fatigué. » gloussa Steve. « Wow, je veux dire...Juste wow. »

Il eut un sourire narquois, trouvant maintenant les lèvres de Billy, le rencontrant pour un baiser paresseux.

« Je t'aime. » dit Steve et Billy ne se lasserait jamais d'entendre ça. Jamais. « Je t'aime tellement. »

Ils continuèrent à s'embrasser comme ça avec Steve sur le dessus, embrassant Billy si profondément. Ses hanches bougeaient un peu, frottant contre Billy pour ce peu de friction qui faisait du bien. Billy le tenait dans ses bras, apaisé après l'avoir baisé.

« Je ne savais pas que tu aimerais ça. » sourit Billy. « Content que tu l'ai fait, cependant. C'était tellement chaud.

-Je suis surpris que tu te pose même des questions à ce sujet à ce stade. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais aimé tout ce que nous avons fait. » dit Steve avec un sourire suffisant.

« L'anulingus c'est beaucoup cependant. Je pensais que tu ne voudrais peut-être même pas essayer si je le demandais. Je pensais que c'était peut-être un bon coup. » dit Billy. « Il s'avère que c'était le cas. » ajouta-t-il avec un sourire narquois sur les lèvres.

« Ouais, je suppose. » admit Steve. « Je veux dire, si tu m'avais juste demandé si tu pouvais manger mon cul, je ne suis pas sûr de ce que j'aurais dit. »

Il évita le regard de Billy pendant un moment, un froncement de sourcils sur son front et ses yeux mi-clos. Cela fut suivi d'un léger gémissement alors que Steve frottait sa bite encore dure contre la hanche de Billy. Billy pouvait sentir l'humidité et s'il ne s'était pas senti vidé, son corps serait certainement très intéressé par la tentative de Steve de reprendre cela.

«Tu étais tellement magnifique.» ronronna Billy, passant ses doigts dans les cheveux de Steve. «Sur tes mains et genoux pour moi, mendiant ma langue en toi. »

Il pressa ses lèvres sur la joue de Steve. Maintenant, ce genre de discours faisait définitivement quelque chose à Steve. Il rougit et remua un peu plus ses hanches, se frottant contre Billy, cherchant plus de friction.

« Tu veux que je t'aide ? » Demanda Billy.

Il fit courir ses doigts dans le dos de Steve, obtenant un frisson.

« Pas besoin, je suis... » souffla Steve contre le cou de Billy. «Si proche, Billy.

-Tu es si bon. » loua Billy. « Allez. Prends ce dont tu as besoin, bébé. Je veux que tu viennes comme ça, je veux te sentir venir sur moi. »

La seule réponse de Steve fut de gémir et ce fut seulement un instant plus tard que Billy sentit Steve devenir chaud et collant entre eux. Il attira Steve pour un baiser, sentit son poids s'effondrer après tout ça.

« Je suis sûr que je serai endolori partout demain. » gloussa Steve, semblant fatigué et épuisé. « Bonne chose que nous n'avons pas prévu d'autre promenade.

-Non, tu pourras dormir sur le chemin du retour si tu veux. » dit Billy, le serrant plus fort contre sa poitrine.

Steve grimaça à ce commentaire.

« Ne parle pas de ça. » Steve secoua la tête, ses cheveux pelucheux se balançant d'un côté à l'autre. « Je ne veux pas encore penser à y retourner. Pas ce soir.

-Ouais, d'accord. » acquiesça Billy. « Je pourrais te masser un peu plus, si tu penses que ça aide. Ne t'en fais pas. »

Billy était lui-même assez fatigué mais pour le moment, il ferait n'importe quoi si Steve le lui demandait.

« Tiens-moi juste ? » Demanda Steve à la place.

« Bien sûr bébé »

Billy serra ses bras autour de Steve, appréciant sa chaleur et son poids.

« On devrait se nettoyer et éteindre la lumière.

-Probablement. » soupira Steve. « J'ai fait du désordre de toi. »

Steve roula un peu sur le côté, glissant ses doigts à travers le lait laiteux sur le ventre de Billy. Il l'essuya à nouveau, faisant la grimace. Billy ne put s'empêcher de lui sourire.

« Bien sûr, c'est moi qui ai fait le bordel en premier. » dit-il en se redressant sur ses coudes.

Puis il se pencha sur le côté pour rencontrer les lèvres de Steve pour un bref baiser.

« Je reviens dans une seconde.

-Ouais, tu ferais mieux de te dépêcher. » dit Steve mais la fin de la phrase était à peu près juste un bâillement.

Billy rit et hocha la tête, puis il se dirigea vers la salle de bain, leur apportant un gant de toilette pour un bref nettoyage. Ils étaient tous les deux trop fatigués pour en faire plus.

Quand Billy rentra dans la chambre, Steve était allongé sur le côté, recroquevillé et la tête posée sur ses bras. Ses yeux étaient fermés et sa poitrine se soulevait et s'enfonçait à un rythme régulier. Billy aurait juré qu'il dormait déjà. Mais quand il se pencha sur l'encadrement de la porte pour regarder pendant un moment, Steve marmonna un « Viens là » pleurnichard. Ce fut ce que fit Billy, retournant dans le lit et commençant à essuyer Steve.

Steve siffla parce que le tissu était froid mais il laissa Billy le faire. Billy essuya également sa hanche et son ventre avant de jeter le gant de toilette en direction de la salle de bain et de serrer à nouveau Steve.

«Je suis tellement fatigué.» marmonna Steve.

Billy embrassa son front puis enfouit son visage contre le cou de Steve. Ils s'endormirent tous les deux comme ça peu de temps après.

.

. .. .. .

.

Quand Steve se réveilla le lendemain matin, il faisait encore clair et tôt et Billy ronflait juste à côté de lui. Il s'assit et s'étira, libérant un gémissement. Comme il le soupçonnait, il se sentait un peu endolori et un peu sale mais aussi bien reposé. Il tendit la main pour tapoter les cheveux de Billy, testant si le garçon était sur le point de se réveiller également. Mais Billy ne gémit même pas ou ne marmonna pas dans son sommeil, ne réagissant pas du tout au toucher. Plus Steve regardait le visage endormi de Billy, plus le sourire idiot sur son visage était grand. Il se serait penché pour un baiser. Mais en pensant à la façon dont Billy insisterait probablement pour conduire pendant tout le trajet du retour, il pourrait dormir un peu. Mais Steve était réveillé maintenant et pas d'humeur à rester allongé là, à attendre.

Il était assis sur le bord de leur lit, pensant à la veille, quand il eut une idée. Une autre fois, il vérifia si Billy dormait toujours, chuchotant son nom. Quand Billy ne réagit toujours pas à cela, Steve se leva et s'habilla. Steve était parti environ une demi-heure avant que Billy ne se réveille. Steve, tout excité par l'idée qu'il avait eue, avait été à peu près sûr que Billy dormirait jusqu'à son retour. Par conséquent, il ne laissa même pas de note. Mais il n'était pas très bon, jugeant les distances et aurait parié qu'il le ferait déjà dans une demi-heure.

Il ne s'attendait pas à ce que quelque chose de grave se produise ce matin-là. Il ne s'attendait certainement pas à ce que ressentirait Billy quand il se réveillait seul dans la pièce avec Steve parti. Pendant quelques minutes, Billy allait presque bien. Après avoir appelé Steve et compris qu'il était introuvable, il se persuada que Steve devait être en bas pendant un moment. Mais à chaque instant qui passait, Billy ne pouvait pas empêcher les pensées sombres de surgir.

Et quand Steve revint dans ce qui ressemblait à au moins une demi-heure après le réveil de Billy, Billy s'était déjà promené dans leur chambre, se déchirant les cheveux. Il fixait Steve avec des yeux écarquillés et des cheveux sauvages, le souffle toujours lourd et le cœur battant presque hors de sa poitrine.

« Hé. » dit Steve.

Il savait que quelque chose n'allait pas dès qu'il posa les yeux sur son petit-ami et cela le fit immédiatement se sentir coupable.

« Hé ? » Demanda Billy, le corps se raidissant. « C'est quoi ce bordel, Harrington ?!

-Harrington, hein ? » Demanda Steve en se grattant la nuque.

Ce n'était pas un bon signe, tant il en savait. Il entra dans la pièce et ferma la porte derrière lui, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. Ce ne fut que lorsque Steve se retourna comme ça que le regard de Billy tomba sur la petite chose couverte de papier que Steve portait. Steve ne dit rien d'autre mais le posa sur leur table. Il entra ensuite dans la salle de bain, pour obtenir un verre à moitié rempli d'eau. Billy était en colère que Steve ne s'explique pas, il se sentait en colère contre lui-même pour avoir réagi comme ça, mais au plus, il se sentait confus.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? » Demanda Billy, regardant maintenant la chose avec méfiance.

Steve était sûr que s'il attendait un autre moment, Billy interviendrait, pour le pousser.

« C'est pour toi. » dit Steve, maintenant assis sur la chaise.

Il laissa échapper un soupir, essayant toujours de retrouver sa tête là où il s'était trompé. Billy plissa les yeux. Il avait l'air énervé mais il commença à détacher le papier et à découvrir un petit bouquet. Il était fait de tournesols et de quelques autres fleurs dont Steve ne connaissait pas le nom. Steve espérait qu'il se souvenait correctement de la fleur préférée de Billy parce que pour le moment, Billy la regardait juste. Il le regarda avec de grands yeux comme s'il n'y croyait pas.

« Merci. » marmonna-t-il d'une voix calme.

Il détourna le visage de Steve, sentant une chaleur familière sur ses joues.

« On devrait le mettre dans l'eau, non ? » Suggéra Steve.

« Ouais. » acquiesça Billy.

Il utilisa le verre d'eau, mettant les fleurs avec un peu trop de force. Mais Steve ne commenta pas cela. Son attention était toujours fixée sur le chemin, Billy avait l'air si tendu. La façon dont il ne regarderait pas Steve.

« Qu'est-ce que j'ai fait ? »

Steve trouva finalement le courage de demander.

« Tu n'aurais pas pu me dire que tu partais ? » Demanda Billy alors qu'il continuait à fourrer les fleurs dans le vase de fortune.

Ce n'était pas la meilleure solution, mais au bout d'un moment, cela donnait encore une jolie image. Mais Billy se tenait devant lui comme un homme sans but. Il avait toujours l'air de ne pas croire tout cela se produisait réellement.

« Tu dormais. »

Il le faisait. Steve s'était assuré de cela.

« Je me suis réveillé seul. »

Billy se retourna pour regarder Steve maintenant. Il avait l'air pire que bouleversé. Il avait l'air blessé et Steve voulait se gronder. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir mal quand Billy lui retourna enfin son regard. Billy avait l'air hanté. Steve ne s'était pas attendu à ce que cela se produise. Il ne s'était pas attendu à ce que Billy se réveille tout seul. Et même alors, il n'aurait pas pensé que se réveiller seul dans une chambre d'hôtel lui ferait tellement peur. Il se leva, hésitant encore, se demandant si c'était la bonne chose à faire. Et quand il s'approcha de Billy ce dernier fit un pas en arrière, obligeant ainsi Steve à arrêter cette tentative.

«Désolé.» lâcha Steve. « Je...Je suis vraiment désolé. Je n'ai pas pensé... »

Il secoua la tête. Il savait que c'était une excuse merdique. Mais c'était vrai. Quand il s'était réveillé, il avait voulu faire quelque chose de gentil pour Billy. Et ça, c'était ce qu'il ne voulait pas qu'il se passe.

«Je ne referai pas ça.» promit-il.

Il secoua la tête, essayant de convaincre Billy qu'il le pensait vraiment. Steve remarqua comment Billy étudia son visage pendant un moment, toujours tendu. À la recherche d'honnêteté, pensa-t-il. Essayer de savoir si Steve était pour de vrai ou se moquait de lui. Ce que Steve ne savait pas, c'était que Billy se sentait plus mal dans sa peau que furieux contre lui. Il ne pouvait pas supporter de ressentir cette merde sans lui, car cela le faisait se sentir faible et dépendant. Et maintenant que Steve avait aussi l'air bouleversé, c'était encore pire.

Et ce n'était pas comme si Billy cherchait quelque chose de cruel dans le regard de Steve. Mais il avait l'impression qu'il méritait de se faire envoyer chier pour avoir fait une scène comme celle-ci. Alors, quand Steve ne fit rien d'autres que reculer et lui donner du temps, Billy n'avait pas vraiment fait confiance.

Mais Steve le pensait vraiment et finalement, Billy permit finalement à Steve de se rapprocher. Il se permit de se faire embrasser par son petit ami. Et que ce soit l'odeur de la peau de Steve ou ses stupides produits capillaires, il y avait quelque chose d'unique Steve pour que Billy se sente à nouveau ancré.

« Désolé d'être parti, bébé. » dit Steve contre la peau de son cou. « Je pensais qu'après avoir été si bon hier, tu méritais un petit quelque chose. » Il tenait Billy un peu plus fort. «J'aurais dû au moins te laisser un mot, pour que tu saches où j'étais ou quand je serais de retour. Je suis désolé. »

Billy avait besoin d'un moment pour laisser cela pénétrer. Il ne voulait pas donner à Steve l'impression que c'était sa faute, même s'il avait probablement déjà foiré ça. Mais le fait que Steve fasse ça, se lève tôt pour acheter des fleurs à Billy puis soit là à le réconforter, remplaça certains des sentiments aigres froids par des sentiments chaleureux et flous. Il remplaça le froncement de sourcils sur le visage de Billy par un sourire plus doux. Parce que c'était tellement Steve.

« Tu es tout ce dont j'ai besoin. » dit Billy. Il le pensait.

« Les fleurs sont jolies, n'est-ce pas ? »

Steve tourna la tête et obligea Billy à regarder la table aussi. Il avait raison. Billy ne leur avait pas prêté beaucoup d'attention auparavant mais maintenant qu'il les regardait de plus près, il pouvait voir qu'elles étaient belles. Cela ressemblait presque au genre de fleurs que sa mère utilisait pour décorer la maison il y avait des années et des années. Elles étaient parfaites.

« Ouais, je les aime. Je t'aime. » dit Billy et puis il attira Steve dans une étreinte plus serrée.

« Je t'aime tellement. » dit Steve et il déposa un baiser sur le front de Billy qui rendit Billy faible dans ses genoux. « Peux-tu croire, nous devons y retourner aujourd'hui ?

-On doit le faire ? » Demanda Billy. « On ne peut pas juste ... pas ? »

Steve rit et acquiesça.

« Ouais, prenons ta voiture. Conduis directement en Californie. Merde à l'école, à la remise des diplômes et au reste. »

Billy savait que Steve ne le pensait pas, mais c'était agréable de rêver un instant.

« Je t'emmène à la plage. Maintenant, nous pourrons nous baigner à poil. »

Il fit un clin d'œil.

« Oh, maintenant tu le veux ? » Demanda Steve en lui souriant. «Et je pensais que tu devenais prude tout d'un coup.

-Nan. »

Billy secoua la tête, toujours souriant comme un idiot.

« Je suis sûr que Dustin enverra une équipe de recherche. » se dit Steve. « Ils vont essayer de savoir où tu as enterré mon cadavre.

-Comme c'est approprié. J'ai toujours pensé que les seuls à me chercher seraient les flics. » grogna Billy.

Steve poussa son épaule.

«Je te chercherais, connard,» dit-il.

« Pas quand tu es avec moi.

-Non alors.» Approuva Steve avec un sourire. « Tu sais que j'irai avec toi, non ? Quand toute cette merde sera réglée et que tu voudras toujours que je le fasse, j'irai avec toi. Californie. Où que ce soit, si je suis honnête. Tant que je suis avec toi. »

Billy sourit puis il amena ses doigts sur le menton de Steve pour le guider doucement dans un baiser.

«J'en rêve tous les soirs.» ronronna-t-il. « Toi. Mais avec un bronzage sans trace. »

Il rit.

« Comment suis-je censé obtenir un bronzage sans trace ? » Sourit Steve.

« Je vais te montrer. Nous aurons un petit balcon ou un jardin. On s'allongera au soleil quand nous le voudrons. » soupira Billy.

« Je vais probablement avoir un coup de soleil sur mon cul. » renifla Steve.

« Je le frotterai avec de la lotion à l'aloe vera alors. Je prendrais bien soin de toi. »

Steve sourit.

« Mieux vaut le frotter avec un écran solaire avant.

-Ouais, mais si tu veux un vrai bronzage, tu devrais aller avec un protecteur solaire plus faible.

-Tu peux parler, tu n'as probablement jamais eu de coup de soleil de ta vie.

-Je viens de Cali, bébé. On ne se brûle pas là-bas »

Ce n'était pas vrai mais Steve n'avait pas besoin de le savoir, non ?

«Mon Dieu, je veux tellement y aller.» admit Steve. «Putain d'école, j'emmerde tout. J'emmerde surtout mes parents. Pas question que je commence à travailler pour mon père après l'école.

-J'aurais un travail, nous le ferons fonctionner d'une manière ou d'une autre.

-Ce sera plus facile avec un diplôme de lycée. Bon sang, peut-être que je pourrais convaincre mon père de m'envoyer à l'université là-bas. Tu n'auras même pas besoin d'un travail alors. Peut-être que j'irai aussi à l'école.

-Je ne suis pas du type à aller à l'université.

-Allez, nous le savons tous les deux, tu l'es. Bien plus que moi, de toute façon et… Tu mérites une chance, tu sais ? Et si je peux t'aider, je veux. Je le veux vraiment. Pas de meilleure façon que je pourrait penser à dépenser l'argent de mon père.

-Et si ça ne marche pas ? » Demanda Billy, un peu plus calme maintenant. «Tu as toutes ces grandes idées que nous vivrons avec l'argent de ton père mais que se passe-t-il si… t si je fous la merde et nous savons tous les deux à quel point c'est probable. Si ça ne marche pas, et que tu en as marre de moi. Alors quoi ? »

Steve passa sa main sur la joue de Billy, caressant.

« Nous trouverons quelque chose, alors, je suppose.

-Tu vas en avoir assez de moi si vite. » soupira Billy, regardant le sol. «Quand nous ne serons plus de Hawkins, je veux dire. Tu auras plein d'options. Des gars plus gentils. Moins en colère. Tu n'auras même plus envie de me sauver parce que tu l'auras déjà fait.

-C'est audacieux de ta part de supposer que c'est moi qui te sauve. » dit Steve et Billy se demandait pourquoi il avait même écouté toutes ces conneries sortir de la bouche de Billy. «Sans toi, je suis coincé ici.», dit-il. «Tu ne sais même pas à quel point je suis égoïste, Billy. Je...Je ne me lasserai pas de toi et si les choses ne marchent pas pour une raison quelconque, on s'occupe d'elles quand il sera temps, d'accord ? Pas alors que les choses vont encore bien. »

Billy le regarda encore un moment. Bien sûr, il voulait débattre de cela. Faire valoir qu'il n'était pas celui qui offrait autant à la relation, qu'il ne s'était même pas rapproché de ce que Steve faisait pour lui. Mais il ne voulait pas. Il y avait une petite partie en lui qui voulait croire que Steve était pour de vrai avec ça. Ce n'était même pas que Billy était convaincu qu'il mentait autant qu'il pensait que Steve n'avait aucune idée de ce dont il parlait.

Mais même si Billy ne se permettait qu'une seconde que Steve pensait comme ça ... Billy ne pouvait même pas comprendre cela. Il espérait seulement qu'il ne foirait pas les choses. Parce que tout ce qu'il pouvait faire à ce moment-là était de se prouver qu'il méritait de quelque manière que ce soit ce que Steve avait dit et fait pour lui. Quand il était si convaincu qu'il n'en valait pas la peine, pour commencer.

Quand Billy leva les yeux, Steve le regardait toujours avec ces grands yeux bruns. Billy sourit parce qu'il ne voulait pas inquiéter Steve. Mais il ne voulait pas non plus parler de choses qu'il pourrait avoir dans le futur. Pas quand c'était bien maintenant. Pas quand il y avait autant de chances pour que les choses se désagrègent avant qu'il puisse arriver à toutes les choses qu'ils auraient inventées.

« Tu n'as pas acheté de café quand tu t'es faufilé, n'est-ce pas ? » Demanda Billy après un moment.

Distraction, pensa-t-il. Mais c'était comme s'ils en avaient tous les deux besoin. Steve laissa échapper un grognement. Mais ensuite, il laissa son visage s'adoucir. Billy n'était pas sûr que Steve tiendrait rigueur de ce qui s'était passé ici. S'il l'avait fait, il n'avait pas montré.

« On peut sortir pour prendre le petit déjeuner si tu n'aimes pas manger en bas. » dit-il et honnêtement, Billy n'était même pas venu si loin pour y penser. « Je n'y ai pas pensé quand j'étais absent, pour être honnête.

-C'est bon. » le rassura Billy. « Tu serait seulement rester à l'écart plus longtemps, hein ? »

Il eut un petit sourire convaincant.

« Alors ... » Steve regarda vers la porte. « Tu décides, je suppose. Nous pourrions ... Sortir, prendre un café. Et peut-être quelque chose de sucré pour l'accompagner, ou » et avec ça, il tourna à nouveau son regard vers Billy. « Passer la matinée au lit. Genre, nous faisons un bon usage de cette chambre d'hôtel avant qu'on ne retourne dans ma chambre merdique à Hawkins. »

Il sourit. Billy eut un petit rire.

« Tu sais que ta chambre est deux fois plus grande que cette pièce, n'est-ce pas ? »

Il haussa les deux sourcils, secouant la tête avec amusement.

« Pas même pour commencer avec ton lit.

-C'est différent, non ? C'est ma place. Il y toujours quelque chose de spécial dans les chambres d'hôtel, je pense. »

En riant, Billy attrapa le bras de Steve et l'attira plus près.

«Tu ne pourrais vraiment pas être plus BCBG et riche si tu essayais, bébé.» dit-il, sans rien y faire. « En ce qui me concerne, le seul avantage réel de cet endroit est que ce n'est pas Hawkins et je t'ai pour moi tout seul. » déclara Billy. « Et je suppose que c'est sympa parce qu'il ils nettoient après nous, hein ? »

Steve pensa à se défendre pendant une seconde mais il y avait ensuite la main de Billy sur son dos. Comme caressante et toute douce et Steve fut un peu distrait là-bas. Il permit à Billy de le repousser jusqu'à ce que ses mollets touchent le côté du lit. Mais au lieu de le chevaucher, Billy resta à ses côtés, alors même qu'ils se couchaient sur le matelas. Il maintint également cette étreinte, plantant quelques baisers sur le visage de Steve.

« Wow, j'ai vraiment dû te manquer, hein ? » Dit Steve.

Quand Billy confirma cela en fredonnant, Steve continua.

« Alors, je prends ça pour ta décision alors ? Lit, pas de café ? »

Billy posa sa tête sur son bras et regarda Steve.

« Et qu'est ce que tu pense de lit maintenant et de café plus tard ?

-Ça a l'air bien. » acquiesça Steve. « Surtout la partie lit. La marche a été assez longue pour arriver à ce fleuriste et je n'ai pas encore trop faim. Je ne suis pas sûr de la dernière fois que j'ai autant marché un week-end. Probablement quand cet ami de mon père l'a convaincu que ce serait une bonne idée de faire de la randonnée et d'amener sa famille. Je devais avoir sept ou huit ans au maximum, mais j'étais convaincu que mes parents divorceraient après ça. »

Il roula des yeux.

« Tu sais, je t'aurais conduit si tu m'avais demandé.

-Ouais, mais à quel point c'est merdique de te demander de me conduire pour t'acheter un cadeau ? »

Steve plissa le nez.

« J'aime conduire avec toi.

-Ouais, mais c'est à cause de ma politique de sexe très délibéré dans la voiture. »

Billy renifla puis il se mit à rire. Bruyamment. Et Steve aimait ça, aimait faire rire Billy. D'être la cause de rires forts et honnêtes ? Il n'était pas sûr que Billy fasse ça trop souvent. Steve décida qu'il ferait de son objectif personnel de changer cela. Il avait l'impression de devoir ça à Billy et pas seulement parce qu'il avait toujours l'air hanté. Steve n'avait pas manqué ça mais il ne manquait pas non plus comment Billy s'adoucissait à chaque fois qu'ils se touchaient pour qu'il fasse ça.

« Ce n'est pas le putain de sexe cependant. » dit Billy, l'air un peu énervé. Steve se mordit la lèvre inférieure. «C'est genre traîner avec toi même… Même comme ça. Ou même, plus comme… Surtout comme ça parce que. Les cours, parler, traîner, tout ça… C'est incroyable avec toi et...Ouais. »

Steve ne put s'empêcher de sourire à la perte apparente de Billy des bons mots. Billy fronçait toujours les sourcils et quand il ouvrit la bouche, peut-être même pour ajouter des choses à cela, Steve se pencha pour un baiser. Billy hésita un peu plus d'une seconde, comme s'il n'avait pas tout à fait fini avec sa pensée d'avant. Mais ensuite, il embrassait Steve en retour. Il attrapa la tête de Steve avec une main et l'attira et cela le fit se sentir bien. Et Steve serra une cheville autour du mollet de Billy.

« Attention là-bas. » l'avertit Steve avec un sourire narquois. «Tu commences à devenir vraiment mièvre avec moi, Hargrove. »

Les yeux de Billy se plissèrent puis il épingla Steve au matelas de tout son poids, l'embrassant stupidement. Ou pas tout à fait parce que bien sûr, ce connard arrêta la seconde où Steve commença à vraiment s'y plonger. Steve levait même la tête du matelas, essayant de suivre les lèvres de Billy mais il ne pouvait pas l'atteindre. Billy, quant à lui, haussa ses sourcils et souriait, regardant Steve, pleinement conscient de ce qu'il faisait.

« Je ne le retirerai pas si c'est ce que tu attends. » lâcha immédiatement Steve. « Parce que c'est vrai et tu sais que c'est vrai et bon, je ne me plains pas. » dit-il en penchant la tête. « J'aime quand tu deviens sentimental une fois. »

Billy avait toujours l'air de savoir exactement qu'il gagnerait et cela ennuyait vraiment Steve. Assez désespéré maintenant, son rythme cardiaque augmenta, il avait hâte que Billy le touche. Et Billy l'était aussi, du moins si Steve en jugeait par la bite était dure, ferme contre sa hanche. Et maintenant, Steve aimerait que ce baiser continue.

« Tu ne vas rien dire ? » Demanda Steve, les yeux plissés.

« Alors que tu fais toute la conversation ? » Demanda Billy en haussant un sourcil.

Steve grogna et se tut juste parce que même si c'était un peu ce que voulait Billy il essayait de prouver un point, ici.

« C'est trop facile de jouer avec toi Stevie. » décida Billy, penchant sa tête maintenant et enfonçant son visage dans le creux du cou de Steve. « Bien que je ne pense pas que je pourrais jamais m'en lasser. » sourit-il.

« Bien. Parce que tu es un peu coincé avec moi maintenant. » dit Steve. « Et tu m'as promis un endroit sympa en Cali. Sexe sur la plage ...

-Quand est-ce que je t'ai promis cela ? » gloussa-t-il.

-Peut-être quand je remplissais juste les blancs. » Steve haussa les épaules.

« Le sexe sur la plage n'a rien à voir avec ce que tu attends, bébé, je peux te le dire.

-Hm ? » Demanda Steve, passant une main dans le cou de Billy puis tout le long de son dos musclé.

« C'est sale. Imagine être mordu par les puces de sable tout le temps. Et partout. De plus, le sable n'est pas le meilleur lubrifiant.

-Oh. » Steve fit une pause. « Ouais, d'accord, je comprends. » Il acquiesça. « Mais on peut faire des trucs là-bas, non ? »

Il haussa les sourcils. Mais il semblait que Billy n'écoutait même pas et à la place, continuant sa petite diatribe.

« Et il y a toujours des gens là-bas. Même la nuit. Ce n'est probablement pas aussi romantique que tu le pense.

-Tu pourrais peut-être ne pas essayer de ruiner les plages pour moi ? » demanda Steve.

« Il y a plein de bonnes choses à faire là-bas. Surfer, nager, se torcher ...

-Je pourrais te sucer. »lança Steve parce qu'il aimerait que Billy remette sa tête dans ce qu'ils faisaient ici. Mais ensuite, il s'avéra un peu distrait. « Attends, tu peux surfer ?

-Je ... Je ne l'ai pas fait depuis quelques mois mais j'avais l'habitude de le faire, ouais. Pas comme les très bons, mais ouais. »

Billy hocha quand même la tête, un sourire timide sur les lèvres.

« Je pourrais te montrer. Tu auras besoin de gagner quelques muscles pour cela. »

Avec un méchant sourire narquois, il poussa contre le côté du ventre de Steve.

« Hé ! » Se plaignit Steve, repoussant la main de Billy. « Alors, tu t'attends à ce que tout le monde te ressemble ou quoi ?

-Non. J'aime ton apparence. » dit Billy, volant un baiser pour prouver son point de vue. « Je dis juste que le surf n'est pas aussi facile qu'il y paraît.

-Ça ne m'a même jamais parut facile ! » Fit remarquer Steve, fronçant les sourcils maintenant.

« Tu vois, c'est ce que j'essaye de dire. » dit Billy. « Tu auras l'air si bien sur une planche, bébé. »

Billy se pencha maintenant, pour un autre baiser. Cette fois, il le pressa contre le coin de la bouche de Steve.

« Tout doré, au soleil. Ta peau goûtant comme l'eau salée et la crème solaire et... » Il fit une pause. « Merde, nous devons vraiment arrêter de parler de la Californie et des plages ou je vais avoir le mal du pays. »

Il gloussa mais Steve pouvait voir qu'il l'avait déjà. Il serra ses bras plus étroitement autour de Billy et se pencha pour un vrai baiser cette fois.

« La prochaine fois que tu le verras, je serai là. » dit Steve, comme une promesse. « Comme ça. »

Il embrassa Billy, progressant lentement et doucement.

« Oh, je l'espère. »

Ils passèrent le reste de la matinée comme ça. Même si Billy avait dit qu'il ne voulait plus parler de la Californie, il avait quand même fini par le faire. Il se sentait obligé de le faire. Maintenant que cela semblait presque palpable, il voulait parler à Steve des lieux et des gens. Il était sûr que Steve aimerait être là-bas et avec Steve souriait dans ses bras, l'embrassait, le touchait, il ressentait la même chose.

Le temps n'était pas de leur côté et ce fut Steve qui le vérifia. Il remarqua qu'ils étaient censés partir dans environ une demi-heure, alors ils se séparèrent après avoir attendu une minute ou deux. Et puis ils commencèrent à emballer leurs affaires dans leurs sacs.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Demanda Billy quand Steve ouvrit la fenêtre.

Steve fit une grimace.

« Ça sent le sexe ici, je ne veux pas qu'une gentille femme de ménage ait une crise cardiaque.

-Je suppose que les taches feront plus pour cela que l'odeur ne le pourra jamais. »

Steve grimaça.

« Bonne chose que nous serons partit à ce moment là. »

Billy eut un petit rire.

« C'est la première fois que je t'entends dire ça depuis que nous sommes arrivés. »

Steve soupira puis il se dirigea à nouveau vers Billy, se cognant contre lui d'une manière paresseuse, se laissant prendre par les bras de Billy.

« Merci de m'avoir emmené ici. »

Après avoir fini de s'embrasser et de se serrer l'un l'autre au milieu de la pièce, ils réussirent à peine à se rendre à la caisse à temps. Mais ils souriaient et se sentaient un peu mal d'avoir à partir.

« Est-ce que nous vous aurons à nouveau, dans le futur ? » Demanda Rose quand ils arrivèrent au bureau.

Steve avait payé et Billy se tenait à quelques mètres derrière lui, leurs sacs aux épaules.

« Vous pouvez le parier. » sourit Steve. « Merci encore. Pour tout. »

Il se tourna pour regarder Billy, remarquant comment il hochait aussi la tête. Tout cela ne semblait pas tout à fait réel jusqu'à ce que Billy ferme un peu trop fort le coffre de la voiture. Steve était appuyé contre le capot, regardant l'hôtel, poussant maintenant un gémissement. C'était comme si un brouillard se levait en quelque sorte de lui, le reprenait.

Billy, allumant une cigarette, vint aussi faire le tour de la voiture, s'appuyant contre elle juste à côté de Steve. Il avait les bras croisés sur sa poitrine tandis que sa cigarette pendait au coin de sa bouche.

« Je suis désolé. » marmonna-t-il autour de lui, s'assurant qu'il ne tombait pas.

Steve détourna son regard du bâtiment, faisant face à Billy maintenant. Il fit de son mieux, ne laissant pas trop pendre ses épaules et de ne pas avoir cette moue sur ses lèvres. Mais il n'était pas sûr que sa version de garder un visage courageux s'avère trop convaincante.

« Pas comme si c'était de ta faute, de toute façon. » dit Steve, le front couvert de lignes profondes. « C'est juste... » Il fit une pause, expira et regarda l'enseigne de l'hôtel. « Je ne sais pas quand nous pourrons refaire ça, c'est tout. »

Il soupira encore une fois.

« Bientôt. Je vais m'assurer que ce sera bientôt. Nous reviendrons ou irons ailleurs. On pourrait aller à un rendez-vous convenable ? Nous pourrions aller voir un film. N'importe quoi. D'accord ? »

La moue fut remplacée par un sourire alors que Steve se pencha sur le côté, une partie de son poids reposant contre le corps de Billy.

« Ouais, ça a l'air sympa. Ou prendre à emporter et regarder la télé chez moi. Je ne me sentirai pas si mal une fois que nous serons de retour. Mais ... Je suppose que je me suis un peu habitué à t'avoir pour moi tout seul. » expliqua-t-il. . « Rentrer signifie d'autres personnes. L'école. »

Billy renifla.

« Si l'un de nous doit partager l'autre, c'est moi. » souligna-t-il. « Je parie que nous ne serons même pas à la maison pendant quelques heures avant que ces gamins ne recommencent à te déranger. Ou avant que Nancy n'appelle pour organiser le prochain horrible double rendez-vous. Je veux dire, nous n'avons pas encore été surpris par toute la ville pour qu'elle puisse y travailler, je suppose. »

Steve gloussa.

« Cela lui a fait peur, elle se sent mal à ce sujet. Je ne suis pas sûre qu'elle recommencera de si tôt.

-Mais les enfants. » fit remarquer Billy. Il soupira alors, le visage s'adoucissant. « Ils savent vraiment maintenant, n'est-ce pas ? Je veux dire, ce n'était pas comme si Max n'avait pas capté quelque chose mais ... Putain, ils doivent t'aimer beaucoup ou quelque chose comme ça. Cela aurait pu vraiment mal finir s'ils ne l'avaient pas fait.

-Je ne sais pas à ce sujet. Je veux dire, ça ne fait probablement pas de mal d'être en bons termes avec eux, mais dans l'ensemble, ce sont de bons enfants. Ils n'utiliseront pas les secrets des autres contre eux. Surtout sur une question comme celle-ci. » Dit Steve. « Assez bizarrement, ces nerds me manquent presque »

Il rit et quand il remarqua l'expression figée de Billy, il poussa à nouveau un coup de coude contre son épaule.

« Hé, qu'est-ce que tu as ?

-Ça ne fait que deux jours et ils te manquent. » déclara Billy. « Et ce n'est que quelques heures de route. »

Quand Steve n'avait toujours pas l'air de comprendre là où Billy voulait en venir, Billy tourna son regard vers le sol.

« La Californie est loin de Hawkins, c'est ce que je dis. Et tu ne partirais pas là-bas juste pour un week-end. »

Steve glissa une main derrière le dos de Billy, frottant son pouce sur la nuque.

«Allez, j'ai quand même le droit de manquer des personnes qui me sont proches.» dit-il doucement. « Cela ne veut pas dire que je ne peux pas vouloir autre chose de plus, tu sais ? Si nous allons en Californie, bien sûr, ils me manqueront. Et Max te manquera. N'essaye même pas de le nier, parce que je je sais que ce sera le cas. » ajouta Steve, quand Billy eut l'air de vouloir dire quelque chose. « Et ça va. Parce qu'ils peuvent venir nous rendre visite. Ou nous pourrons revenir leur rendre une visite, passer du temps dans un bel hôtel ou chez mes parents pour des vacances si nous en avons envie. Le fait qu'ils nous manqueront ne veut pas dire que nous ne serons pas heureux. Ça ne signifie pas que tu...Que tu n'es pas assez. Cela ne signifie pas que tu ne me rends pas heureux, d'accord ?

-Je suppose. » dit Billy, jetant le mégot de cigarette brûlé par terre avant de le piétiner. «Désolé, je suis d'humeur merdique ce matin. Il est probablement temps de commencer maintenant, hein ? Pour réunir le roi Steve avec tous ses enfants ?

-Hé, c'est à peu près les tiens aussi maintenant, connard. » sourit Steve.

Billy souffla. «Genre un type de garde partagée ?

-Un truc de famille Patchwork. acquiesça Steve. « Tu es le papa grincheux dont ils ont un peu peur et ...

-Tout le monde sait que tu es la maman. » déclara Billy avec un sourire de merde.

Steve donna à nouveau un coup de coude à Billy mais il ne le nia pas. Il n'y avait pas vraiment de raison après avoir déjà appelé Billy le père.

« Tu penses qu'ils auront toujours peur de moi ? » Demanda Billy, éloignant Steve de cela.

Steve expira un peu plus fort.

«Je ne pense pas qu'ils aient peur de toi maintenant, pas comme… Je n'aurais pas dû le formuler comme ça, désolé.» Steve déglutit. « Je plaisantais.

-Mais tu ne mentais pas. »

Billy déplaçait son poids d'un pied sur l'autre, toujours face au sol plutôt que face à Steve. Steve ne pouvait que deviner ce qui se passait dans son esprit. Après tout, Billy savait une chose ou deux sur les terribles figures paternelles dont il fallait avoir peur.

« Tu n'es pas comme lui. » lui rappela Steve. « Tu ne les as pas touchés.

-J'aurais blessé Sinclair si tu ne t'étais pas interposé. » soupira Billy. «Et je t'ai fait du mal et ils l'ont tous vu. Et je sais qu'ils ont peur de moi. Même toi, tu le sais, même si tu ne l'admets pas.

-Je sais que tu ne le referas pas et c'est plus important si tu veux mon avis. »dit Steve. « C'est aussi simple que ça. Tu leur prouveras qu'il n'y a pas besoin d'avoir peur.

-Et si ça ne marche pas ?

-Cela a fonctionné avec moi, pas vrai ? » Steve pencha la tête. « Et si rien n'y fait, les pots-de-vin sont toujours une bonne façon de les accompagner. » plaisanta-t-elle.

Mais les coins de la bouche de Billy ne remontèrent que très légèrement.

« Ça ira, je te le promets. »

Il appuya sa tête contre celle de Billy maintenant. Ce ne fut que pour un instant de plus, bien que Billy eut l'air aussi douteux. Mais ensuite il hocha la tête. Steve n'était pas convaincu que Billy le croyait réellement. Il pouvait aussi simplement parier qu'il essayait d'éviter ce débat maintenant. Mais alors, c'était bon pour le moment. Si Billy n'était pas convaincu que les enfants iraient bien avec lui maintenant, il verrait plus tard. Steve en était sûr.

« Je suppose qu'il est temps de partir maintenant, hein ? » Dit Billy en s'éloignant de la voiture et en étirant son corps une autre fois.

« Ugh, ne me le rappelle pas. »

Steve grinça des dents. Puis il s'éloigna également de la voiture.

« Tu veux que je conduise maintenant ? Pas comme si tu essayais de me cacher un secret cette fois.

-Ouais, bien essayé, joli garçon. » grogna Billy. « Tu as de la chance que je te permette de monter sur le siège passager. »

Il fit un clin d'œil à Steve, sortant maintenant les clés de sa poche.

« Comme si. » sourit Steve. « Après tout, c'est un peu impossible de te sucer de la banquette arrière, pas vrai ? »

Il pencha la tête.

« C'est ça ! » Billy le désigna du doigt. « Banquette arrière pour toi.

-Essaye de me forcer, Hargrove.»

Steve se sentit satisfait de cette déclaration et pour le prouver, il fit le tour de la voiture pour prendre place sur le siège passager. Il vit Billy le regarder par la fenêtre avant de pénétrer à l'intérieur de lui-même.

« Très bien. Mais seulement parce que je sais que tu vas dormir dans dix minutes au plus et que la banquette arrière n'est pas confortable.

-Oh, c'est mignon comme tu t'en soucies vraiment. » dit Steve, ne manquant pas de sarcasme.

« N'importe quand. » sourit Billy.

Et puis il se pencha et vola un baiser sur la joue de Steve. Et après toutes ces nombreuses fois où ils s'étaient embrassés jusqu'à présent, cela ne devrait plus être aussi génial. Ça ne devrait pas faire rougir Steve comme ça.

Pour cacher le fait qu'il était agité par Billy, Steve fit un effort pour essuyer le résidu humide de sa joue.

« Tu me laisse choisir la musique ? » Essaya-t-il.

« Pourquoi diable ferais-je ça ? » Demanda Billy amusé.

Il avait démarré la voiture maintenant, sortant du parking.

« Hm, parce que tu m'aimes tellement ? »

Steve était conscient qu'il jouait déloyalement mais il avait l'impression qu'il méritait au moins de gagner quelque chose dans cette dispute. Billy eut un sourire narquois, donc cela n'avait probablement pas été aussi convaincant que Steve l'avait espéré.

« Très bien. Alors je suis censé me taire et m'asseoir ici ? » Dit Steve après un moment.

« Personne n'a dit que tu n'avais pas le droit de parler, bébé. »

Ce salaud eut l'audace de mettre son choix de musique un peu plus fort avant de tendre la main et de trouver la main de Steve avec la sienne.

« Tu es sûr de retrouver le chemin du retour si je te distrais ? »

Billy haussa un sourcil.

« Pas trop d'endroits où aller dans l'Indiana, donc je suppose que je serai capable de suivre cette route stupide jusqu'à ce que nous atteignions Hawkins. » grogna-t-il.

Et bien sûr, Steve ne conduisit pas ou ne choisit pas la musique mais Billy lui tenait la main et c'était bien. Steve n'avait pas tellement hâte de rentrer à la maison mais cela ne le dérangeait pas de passer du temps à côté de Billy. Cela aida qu'il se soit endormi peu de temps après avoir atteint l'autoroute.

En y repensant plus tard, c'était probablement une bonne idée car la journée allait être longue et ils n'avaient aucune idée de ce qui les attendait chez eux.

.

. .. .. .

.