Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji
Rating: K+ pour l'instant ( présence d'une ou deux expression peu gentille)
A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.
Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…
Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.
Mangaslover: Merci pour ta review. J'ai essayé de faire de Chiaki quelqu'un avec du caractère. Mais ce caractère fort n'est-il pas juste une carapace? Je ne sais pas encore. En ce qui concerne le Hadokyu, la réponse n'est pas pour tout de suite, mais elle viendra je te le promets.
Lame the Scythe: Merci pour ta review. J'espère que la suite sera à ton goût.
Chapitre 4:
Momo et Kaidoh punis
-INUI INUI!
Tous les titulaires étaient agglutinés autour de lui. Tous? Non, Kaidoh et Tezuka se tenaient à l'écart et regardaient leurs camarades d'un air ennuyé.
-Alors Inui, tu as découvert pourquoi Chiaki-kun n'est pas professionnelle?
Les lunettes du célèbre dataman brillèrent d'un éclat diabolique.
-Il y a 90 de chance que ce soit lié à une blessure, 5 que ses parents n'ont pas voulu, 4 qu'elle ait voulu privilégier ses études et…
-100 de chance que vous aurez 50 tours de terrains à faire après l'entraînement, ça vous apprendra à vous mêler des affaires des autres. Commencez votre échauffement.
Chiaki se traîna difficilement sur le banc. Son dos la faisait atrocement souffrir. Néanmoins elle avait décidé de venir travailler malgré l'avis défavorable de Ryusaki Sumire. Il fallait essayer de former de nouvelles paires de doubles.
-Vous vous êtes assez échauffés. Aujourd'hui, nous allons travailler les doubles. Kaidoh, Takeshi vous allez jouer contre Tezuka et Sadaharu. Ensuite Syusuke et Ryoma contre Takashi et Eiji. Suichiroh, tu passeras sur les courts et tu prendras des notes sur les atouts et les faiblesses de chaque couple.
Les matchs, contre toute attente, se déroulaient bien. Même Kikumaru se débrouillait bien sans Oishi. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Kaidoh et Momoshiro durent se disputer pour une balle ratée. Le sang de Chiaki ne fit qu'un tour.
-Kaidoh, Takeshi, après les 50 tours, vous resterez. J'aurais deux mots à vous dire. Cria leur coach.
Hormis un autre incident impliquant les mêmes joueurs, l'entraînement se passa sans trop de problème. Les couples fonctionnaient à merveille. Même Tezuka s'en tirait plutôt bien pour une personne n'ayant jamais fait de doubles auparavant.
Après un tour sur les terrains, Oishi apporta les notes à la coach. Ils les étudièrent et firent quelques changements.
La fin de l'entraînement arriva. Après un court discours, les joueurs s'éparpillèrent. Il ne restait plus que Kaidoh et Momoshiro. Ils attendaient droits comme des piquets que la sensei les punisse. Au lieu de cela elle leur parla.
-Je pourrai savoir pourquoi vous vous battez sans arrêt? Vous avez un excellent potentiel en tant que joueur de double. Vos talents sont complémentaires. Donc dorénavant, vous êtes un couple sur les courts de tennis. Vous vous entraînerez avec Eiji et Suichiroh. C'est la première partie de votre punition. Maintenant, la deuxième est un jogging de deux heures dans le parc, puis nous retournerons à l'école et vous pourrez rentrer chez vous.
Ils partirent donc faire leur jogging. Au bout de deux kilomètres, Kaidoh se rendit compte que leur coach avait du mal à suivre.il ralentit et quand elle arriva à sa hauteur, il s'enquit de sa santé.
-Vous allez bien sensei? Si vous vous entez mal, on peut arrêter et faire ce jogging un jour où vous irez mieux.
-Ça ira si nous faisons une pause dans le parc. Allez-y. Je vous y rejoindrai.
Sur ce, Kaidoh reprit son rythme habituel, non sans jeter de temps à autre un regard par-dessus son épaule. Il arriva finalement au parc. Momoshiro l'avait devancé de deux bonnes minutes et bien sûr, il ne se gêna pas pour le faire remarquer.
-Hey mamushi, on se fait vieux! On n'arrive plus à suivre!
-Ferme là imbécile! Kanji-sensei ne se sent pas bien. J'ai gardé un œil sur elle.
-La vipère en pincerait pour notre coach, c'est trop mignon.
Kaidoh lui jeta un regard si noir que Momo aurait voulu pouvoir se cacher sous terre.
-Je plaisante. J'ai remarqué. C'est son dos qui l'a fait souffrir. Il faut absolument qu'elle ne fasse pas le trajet retour. Elle risquerait de se retrouver avec un dos bloqué demain. J'ai un plan.
Il chuchota son plan. Kaidoh fut tout de suite partant.
Chiaki arriva finalement. Sa respiration était irrégulière et saccadée. Sa douleur dorsale ne faisait que s'amplifier à chacun de ses mouvements. Elle s'arrêta près d'une fontaine à eau et s'aspergea son visage couvert de sueur.
La pause dura un bon quart d'heure. Les deux jeunes hommes faisaient leurs étirements tandis que Kanji tentait de maîtriser la douleur qui irradiait dans son dos. Finalement elle décida qu'il était grand temps de retourner à l'université.
-Allez les gars, on y va!
Momoshiro et Kaidoh s'avancèrent et se placèrent devant elle. Sans crier garde, Kaidoh la souleva et la porta sur son dos. Kanji tenta vainement de se libérer.
-Arrêter de vous débattre Chiaki-sensei. On fait ça pour votre bien. Nous ne voulons pas que vous vous blessiez davantage.
-Vous nous aidez à développer notre potentiel. Depuis que vous vous occupez de nous, nous avons beaucoup progresser. Et puis vous êtes là quand nous n'allons pas bien.
Kaidoh murmura cette dernière phrase.
-C'est gentil de vous soucier de ma santé, mais après un bon massage et une bonne douche chaude il n'y paraîtra plus. Et puis en fin de compte ceci servira à développer votre force.
À mi-chemin, Momoshiro prit Chiaki sur son dos et ils repartirent vers Seigaku. Bien sûr ils mirent plus de temps à atteindre l'université.
De retour dans les vestiaires, ils déposèrent leur coach sur un banc et ils allèrent se doucher et se changer. Kanji sortit et s'installa sur les marches. Une demi-heure plus tard, les deux hommes sortirent et elle put fermer le bâtiment à clef. Elle les remercia encore une fois et s'en alla non sans leur avoir fait promettre de ne parler à personne de ce qui s'est passé pendant la punition sportive.
