Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji
Rating: T par mesure de précaution
A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.
Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…
Désolée pour le temps écoulé entre les updates. J'essaierai d'updater plus fréquemment.
Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.
Chapitre 8:
Kanji VS Echizen : le clash
Chiaki's PoV:
C'est pas possible. On ne peut vraiment pas travailler en paix ici. Les bureaux sont trop bruyants, je pensais que les vestiaires après les entraînements seraient plus calmes. Je commençais vraiment à regretter d'avoir accepté ce poste. D'abord Sadaharu et Kaidoh, et maintenant Ryoma. C'était d'ailleurs l'un des seuls joueurs de l'équipe qui m'était antipathique. Je n'avais jamais rencontré un joueur aussi égocentrique. Il ferait presque concurrence à Keigo.
Je me suis mise à courir avec trois personnes sur les talons. Quand je suis arrivée sur le court D, j'ai vu Ryoma et le dénommé Shibu se toiser du regard. Puis Ryoma a pris la parole.
-Bon Shibu, c'est pour aujourd'hui ou pour demain. Je ne suis pas du genre à me laisser insulter de cette manière. Tu vas apprendre à tes dépens qu'on ne traite pas Echizen Ryoma de sale petit paon vaniteux sans s'en mordre les doigts.
Je suis entrée sur le terrain et me suis interposée. Mes yeux lançaient des éclairs. Je n'avais encore jamais été aussi en colère contre l'un de mes joueurs.
-Echizen, dans mon bureau tout de suite!
Il me regarda d'un air de dire " mais qu'elle s'occupe de ses affaires celle-la" et il ne bougea pas d'un pouce. Je réitérais donc mon injonction.
-Va dans mon bureau tout de suite! En t'obstinant tu aggraves sérieusement ton cas!
Il leva à nouveaux les yeux sur moi. Ils étaient remplis d'une rage froide et muette. Comme je ne baissais pas le regard face à son arrogance, il se décida à desserrer la bouche.
-Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'une sensei qui refuse toutes les demandes de matchs contre elle. De toute façon, vous n'avez pas le niveau pour vous occuper de nous. Je n'apprends rien de nouveaux, je m'ennuie.
Kaidoh et Sadaharu s'avancèrent et tentèrent de le raisonner.
-Echizen, tu manques vraiment de respect à Chiaki-sensei. Tu ferais mieux de lui obéir et elle sera clémente. Je n'en doute pas.
-J'en ai rien à cirer de sa clémence. Elle est tellement faible que vous, en bons toutous que vous êtes, êtes obligés de prendre sa défense. Oh et puis merde, vous me faites chier, je me casse.
Il passa à côté de moi et me bouscula. Sans réfléchir, je me suis saisie de son bras et avec mon autre main, je lui ai mis une claque. Il y eut un moment de flottement, puis se rendant compte de ce que je venais de faire, il me poussa violement. Je me retrouvai par terre et lui, sans me jeter un regard sortit du court et se dirigea vers la sortie de l'établissement.
Sadaharu tenta de le retenir mais je lui demandai de le laisser. J'allais m'occuper de lui personnellement.
Je tentai de me relever, mais une forte douleur me traversa la cheville. Tant bien que mal, je réussis à me redresser et à me déplacer vers un banc. Kaidoh, qui n'avait pas bougé, perçut mon boitillement et se précipita sur moi. En un éclair, je me retrouvais dans ses bras tandis que Sadaharu allait chercher la trousse de premier soin.
Kaidoh m'enleva délicatement ma basket et ma chaussette. Il palpa doucement ma cheville pour éliminer tout risque de fracture. Tout en m'auscultant, il se jura de faire passer un sale quart d'heur à Ryoma dès qu'il lui mettra la main dessus.
Sadaharu revint et me banda la cheville.
Depuis cet incident, deux jours passèrent. Ryoma ne s'était pas présenté aux entraînements et tout l'établissement, des collégiens aux universitaires avaient entendu parler de son coup d'éclat. La consternation régnait au sein du club de tennis. Tous les joueurs me soutenaient et Ryusaki-sensei tentait de calmer les pros Ryoma.
Finalement il daigna revenir sur les courts après une semaine d'absence. Je l'attendais de pied ferme. Il voulait se mesurer à moi et bien j'allais lui faire ce plaisir. Il allait sentir sa douleur. Je savais que je jouais avec le feu mais j'avais confiance.
Il entra sur le court et commença son échauffement. Je m'approchais de lui.
-Ryoma, tu te plains que je n'accepte jamais tes demandes de matchs. Et bien aujourd'hui c'est ton jour de chance, tu auras la chance de te mesurer à moi. Tezuka tu arbitreras le match.
-Bien sensei.
Nous nous mîmes en position. Le match pouvait commencer. Je perdis le premier jeu à cause d'une série de Twist Serve. Il semblait fier de lui et je n'avais qu'une seule envie : effacer ce sourire arrogant de son visage. Je me fis un plaisir de le faire avec une série de Net Serve.
Le reste du match fut dépourvu de jeu blanc. Je savais sa manière de jouer vicieuse et qu'il n'allait pas me faire de cadeau. Il menait 3-1 et semblait sûr de sa victoire. C'est à ce moment que je me suis mise à attaquer, frappant des Kitsune Shot et d'autres coups tout aussi vicieux comme le Rondo toward destruction de Keigo. Je me souviens avoir dû le supplier pour qu'il me l'apprenne. C'était la belle époque. Mais revenons à nos moutons…
Je n'avais pas remarqué que tous mes joueurs et d'autres étudiants étaient collés au grillage et suivaient ce match avec intérêt.
Le fait de remonter au score et de mener à mon tour mit Ryoma en colère. Il se mit à frapper de plus en plus fort et moi je les renvoyais de plus en plus faiblement car je sentais une douleur poindre dans mon articulation. Néanmoins, je ne le montrais pas. Finalement à 5-6 pour moi, mon jeu ayant été plus vicieux que le sien, je décidai de tenter le tout pour le tout. Tant pis si j'allais devoir remanger des anti-inflammatoires ou me trimballer avec un plâtre. Je frappais un hadokyu à deux mains qui lui passa à quelques centimètres du visage; puis j'embrayai avec d'autres coups pour finir par un Drop Shot.
-Jeu set et match Kanji-sensei. 5-7
Tezuka descendit de la chaise. Une clameur s'éleva de l'extérieur du court. Je vis tous les spectateurs applaudir. Ryoma passa à côté de moi, les yeux rivés sur le sol.
-Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, on va régler le problème de la semaine dernière dans la salle des professeurs.
-Je demande une revanche sensei.
-Si tu tiens à te prendre un petit 6-0, je suis d'accord. Ton style de jeu n'a rien d'exceptionnel. Ce n'est rien qu'une vague copie de celui de ton père. Si je n'avais pas été rouillée, tu aurais senti passer ta douleur. Maintenant suis-moi. Ne me force pas à te faire escorter par tes camarades. Shibu, Sadaharu, Kaidoh, venez aussi.
Il me suivit en marmonnant. Une fois dans le bureau, nous fûmes rejoints par Ryusaki-sensei. Elle me félicita pour mon match.
-Ah Kanji, ça fait longtemps que je ne t'avais plus joué comme ça. Maintenant en ce qui concerne le problème Echizen, s'il n'y avait pas eu le problème de violence, tu t'en serais tiré avec des excuses publiques. Mais le fait d'avoir poussé ton coach….
-Mais sensei, c'est Kanji-sensei qui a commencé en me claquant.
-D'après les divers témoignages, tu l'as bien cherché. Maintenant ta sanction. Kanji, je te laisse le soin de la lui annoncer.
-Tu es mis à pied de l'équipe pendant deux mois. Je ne veux pas te voir traîner aux abords des courts.
-Mais sensei…
-Il n'y a pas de mais. Seuls tes amis peuvent influer sur ma décision.
Ces derniers se détournèrent de lui et Kaidoh lui jeta un regard mauvais.
-Sympa l'amitié! Répliqua Ryoma.
-Bon vous pouvez rejoindre vos camarades.
Sumire les renvoya et je restais avec elle. Une fois qu'ils furent hors de portée, elle s'approcha de moi.
-Tu n'as pas trop souffert?
-Non, ça a même été distrayant. Le docteur fera un peu la tête si je me blesse à nouveaux.
-Je ne pensais pas que tu avais conservé ton niveau.
-Je ne fais peut-être plus de compétition, mais je m'entraîne quand même, histoire de ne pas perdre la main…
Fin Chiaki'sPov
