Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji
Rating: T par mesure de précaution
A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.
Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…
Désolée pour le temps écoulé entre les updates. J'essaierai d'updater plus fréquemment.
Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.
Chapitre 10:
Réaction en chaîne II
Chiaki était trop étonnée pour réagir. Les lèvres de son joueur sur les siennes lui procuraient une sensation de bien être immense qu'elle n'avait plus ressentie depuis longtemps. Elle était tellement bien qu'elle ne se rendit même pas compte que Kaidoh commençait à déboutonner sa chemise. Elle-même avait glissé ses mains sous le T-shirt de Kaoru et lui caressait le dos. Ce dernier se mit à gémir contre sa bouche.
Le monde n'existait plus. Pour eux, plus rien ne comptait. À tel point qu'aucun des deux n'entendit la porte d'entrée de la maison être ouverte, pas plus que le bruit de pas dans l'escalier.
Une lame de parquet craqua. Kaidoh brisa le baiser et tourna son regard vers la poignée de la porte de sa chambre. Celle-ci commençait à bouger et la porte s'ouvrit brusquement, laissant juste le temps à Chiaki de reboutonner la chemise et de se redresser.
Une femme d'âge mûre entra et se figea sur le pas de la porte.
-Kaoru, je suis désolée de t'avoir dérangé avec ta petite amie. Je ne m'attendais pas à ce que tu sois déjà de retour.
La vipère en question vira à l'écarlate, ouvrant et fermant la bouche, incapable de produire le moindre son. Heureusement sa sensei vint à son aide.
-Vous devez être Kaidoh-san? Je suis Kanji-sensei, le nouveau coach du club de tennis de votre fils. Désolée de me présenter à vous dans cette tenue. Mes vêtements étant trempés par la pluie, votre fils a eu l'amabilité de me prêter cette chemise le temps qu'ils sèchent.
-Sensei est venue me rapporter mon bandana. Je l'avais oublié dans les vestiaires.
-Kanji-sensei, vous n'auriez pas dû vous déranger pour cela, surtout par ce temps. (Tournant le regard vers son fils.) Kaoru, tu aurais pu lui prêter une de mes robes ou au moins lui donner un short ou un pantalon en plus de la chemise. Si ton père était entré, il aurait vraiment mal pris cette scène.
Kaidoh était rouge et fixait le sol. En effet, son père aurait vraiment eu du mal à croire que rien ne s'était passé. Et il n'aurait pas eu tout à fait tord.
Intérieurement, il priait pour que sa mère ne l'invite pas à rester dîné. Le silence commençait à devenir pesant et un sentiment de malaise emplissait la pièce. Kanji fut à nouveau celle qui brisa la glace.
-Kaidoh-san, pourriez-vous m'indiquer où se trouve la buanderie. Je crois que mes affaires sont sèches et je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps.
-Mais vous ne nous dérangez pas. Vous êtes même invitée à partager notre dîner. Je ne prendrai pas non pour une réponse.
Chiaki se vit contrainte d'accepter. La mère de Kaidoh, contente, s'en alla. Un lourd silence s'abattit à nouveau dans la pièce. Aucun des deux n'osait se parler et encore moins se regarder. Néanmoins, prenant son courage à deux mains, Kaidoh le brisa.
-Sensei, je suis désolé de vous avoir sauté dessus. Cela ne se reproduira plus.
-Cela ne fait rien Kaidoh. J'aurais dû me débattre, mais je ne l'ai pas fait. Si tu retentais quelque chose, je ne pense pas que je réagirai différemment de cette fois. Au fait, tu crois que Kaidoh-san a remarqué que ma chemise était mal fermée?
Kaidoh ne répondit rien. Il était trop étonné par les dires de son coach.
Le repas se passa sans problème. Aucune allusion ne fut faite sur l'incident de la chambre. Le père de Kaidoh trouva Chiaki adorable et eut du mal à croire à une relation coach/joueur jusqu'à ce que le Monthly Tennis Pro lui fut montré.
La soirée se déroula également sans problèmes et quand Kanji voulut prendre congé, il fut décidé que Kaidoh allait devoir la raccompagner.
Ils sortirent et marchèrent en silence jusqu'au bout de la rue.
-Je peux y arriver toute seule. Mon immeuble est au bout de cette rue. Allez, à demain et sois à l'heure.
Elle lui fit un clin d'œil et partit sans se retourner.
