Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji

Rating: T par mesure de précaution

A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.

Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…

Désolée pour le temps écoulé entre les updates. J'essaierai d'updater plus fréquemment.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.

Chapitre 13 :

Spring outing

Kaidoh était nerveux. C'était la première fois qu'il faisait preuve d'une telle audace : demander le téléphone de sa sensei et lui passer un coup de fil. Un dimanche en plus !

Il attendit plusieurs sonneries avant que quelqu'un ne daigne décrocher. Elle lui répondit d'une voix ensommeillée.

- Kanji Chiaki. Que puis-je faire pour vous ?

- Sensei, c'est Kaidoh. J'espère que je ne vous dérange pas.

- Non il est dimanche, il est à peine 10 heures et le téléphone vient de me réveiller.

-Désolé, je m'excuse de vous avoir réveillé. Je vais vous laisser. Excusez moi pour mon impolitesse.

Chiaki pouvait presque le voir faire des courbettes tout en tenant le téléphone.

- Relaxe Kaidoh. Je plaisantais. Qu'est-ce que tu voulais ?

- Jouer au tennis sur les courts publiques pour pratiquer notre double.

- Bonne idée. Rendez-vous là bas à 11 heures ?

A 11 heures tapante, les deux jeunes gens entrèrent sur les courts, prêts à jouer contre n'importe qui. Les premiers matchs furent difficiles, mais au fur et à mesure que les adversaires défilaient tout allait de mieux en mieux.

A midi, ils firent une pause et Kaidoh alla acheter des sandwichs et de quoi boire. Quand il revint, il vit une bande de jeunes coqs entourée sa coach. De part sa taille, la pauvre était submergée. Kaidoh dut jouer des coudes pour l'atteindre.

Visiblement cela ne plaisait pas à la bande de lourdeaux. Kaidoh émit donc un long sifflement ce qui refroidit quelque peu leurs ardeurs. Mais cela ne suffit pas pour les faire partir. Oublieux de ses bonnes manières, il les bouscula plus énergiquement et quand il eut atteint sa coach, il mit un bras protecteur autour de sa taille. Malheureusement cela ne sembla pas décider les gêneurs à s'éloigner. Il la serra contre lui et l'embrassa dans le cou. Quand ses lèvres s'éloignèrent, une belle marque rouge fit son apparition.

- C'est ma petite amie ! Je vous conseille de dégager de là rapidement si vous tenez à la vie !

Ils partirent tous sans demander leur reste, laissant deux jeunes personnes rouge de honte. Chiaki porta la main à son cou et sentit un petit renflement ce qui la fit rougir d'avantage.

- Kaidoh, t'as gagné ! Comment je vais expliquer cette marque ?

Kaidoh ne répondit rien. Il n'osait même plus regarder sa sensei tellement il avait honte. Il lui tournait même carrément le dos. Soudain, il sentit deux mains fraîches l'enlacer et une bouche humide se poser sur son dos nu.

-Voila, nous sommes quittes. Tu as une marque, j'en ai une. Je compte sur toi pour que cela ne s'ébruite pas.

Elle dit cette phrase tout en restant collée à lui ; mettant l'infortuné vipère encore plus dans l'embarras.

- Sen… Sensei, quelqu'un pourrait nous surprendre… Laissez-moi remettre mon T-shirt.

- Pas envie. Ronronna-t-elle toujours collé à lui. Enfin j'accepte, si tu acceptes de dîner avec moi dans mon appartement.

Kaidoh se dégagea de son étreinte et lui fit face, le visage plus rouge qu'une écrevisse.

- Je ne sais pas… Je ne peux pas. Que vont penser mes parents ? La situation dans ma chambre, le suçon et maintenant un dîner avec vous ?

- Tu ne leur as pas dit qu'on allait jouer ensemble ?

- Si mais….

- Mais quoi ? On va finir tard et la moindre des choses est de te remercier d'avoir joué avec moi.

- Bien sûr, mais, sensei, vous êtes une femme et…

- La situation peut prêter à confusion. Je sais. Mais nous sommes tous les deux adultes alors si quelque chose doit se passer, ça se passera. On ne pourra rien y faire. Et si ça te met mal à l'aise, je peux toujours téléphoner à tes parents moi-même.

Chiaki joignit le geste à la parole et sortit son portable ainsi qu'un petit livret. Elle composa un numéro et sourit à un Kaidoh plus que mortifié. Au bout de plusieurs sonnerie, une voix masculine répondit :

- Résidence Kaidoh, j'écoute.

- Oh Kaidoh-san, ici Kanji-sensei……… Non, je ne veux pas parler à votre fils, il est à côté de moi.

- Que voulez-vous ?

- J'aurai aimé savoir si cela vous dérangerait que j'invite votre fils à dîner chez moi pour le remercier de s'être entraîné avec moi aujourd'hui.

- Il n'y a pas de problème. Vous êtes sa sensei, je peux vous faire confiance ; tant qu'il est rentré pour 23 heures c'est bon.

- Merci Kaidoh-san. J'espère vous voir au prochain tournoi.

Elle raccrocha et se tourna vers Kaidoh, un sourire de vainqueur sur les lèvres.

- Tu viens manger ce soir et tu devras être de retour chez toi pour 23 heures dernier délai.

Kaidoh n'eut pas d'autre choix que d'accepter. Ils jouèrent encore un peu contre d'autres équipes puis ils mirent le cap vers l'appartement de la coach.

Contrairement à la dernière fois où Kaidoh était venu ici, ils ne passèrent pas par l'arrière mais par la porte avant. Un portier les laissa passer et un groom les guida vers un ascenseur. Il ouvrit la porte et appuya même sur le bouton de l'étage. Ils montèrent et débouchèrent devant une double porte en bois massif. A la grande surprise de Chiaki, elle n'était pas verrouillée. Elle l'ouvrit doucement et quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit une table dressée pour deux personnes et toute la pièce illuminée par des chandelles. Tous deux entrèrent et pénétrèrent plus en avant dans la grande salle à manger.

Dans un des fauteuils tournés vers la baie vitrée se trouvait quelqu'un, un verre de vin à la main. Quand un bruit de pas lui parvint, il se leva et se tourna dans sa direction…