Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji

Rating: T par mesure de précaution

A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.

Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…

Désolée pour le temps écoulé entre les updates. J'essaierai d'updater plus fréquemment.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.


Chapitre 15 :

Au restaurant

Ils prirent un taxi et arrivèrent devant un bâtiment très chic. Kaidoh était mal à l'aise tandis que Kanji avançait d'un pas assurer vers le placeur.

- Bonjour, j'aimerai une table pour deux personnes.

- Avez-vous une réservation ?

- Non.

- Alors je ne peux rien pour vous.

- Et bien Shiho-san, vous n'avez même plus une petite table pour cette pauvre Chiaki qui est revenue de France.

Elle le regarda d'un air de chien battu. Le dit Shiho toussota et regarda le registre.

- Kanji-san, désolé, je ne vous avais pas reconnue. Bien sûr que nous avons une petite place pour vous et pour votre invité.

Il les guida à travers la salle, les installa à une petite table et leur donna les menus. Il revint quelques minutes plus tard pour prendre leur commande.

En attendant leur plat, ils discutèrent et la conversation tourna bien évidement sur le tennis.

- Sensei. Je suis anxieux pour ce tournoi. J'ai peur que nous ne soyons pas assez fort.

- Il ne faut pas s'inquiéter. Nous avons le hadokyu. C'est un coup puissant qui balaie tout sur son passage.

- Comment le savez-vous ? Vous ne pouvez connaître sa portée rien qu'en ayant vu Kawamura en faire pendant l'entraînement.

- Tu as raison. Je le sais car je sais faire ce coup comme vous avez pu le voir lors de mon match contre Ryoma. Nous sommes peu nombreux à le maîtriser.

- Qui vous l'a appris ?

- C'est un ancien joueur de tennis qui s'est reconverti dans le kendo qui me l'a appris quand j'avais douze ans pour combler mon manque de rapidité. Mes parents et Keigo ont été contents quand je l'ai enfin maîtrisé.

- Mais sensei, vous êtes rapide donc ce coup ne vous sert plus à rien.

- C'est vrai, mais je ne l'utilise que si je n'ai pas le choix. Maintenant j'aurai une question pour toi.

- Je vous en prie.

- As-tu quelque chose de prévu le mois prochain ? Keigo a vu la jolie marque que tu m'as faite. Je suis conviée ainsi que son auteur à une réception chez lui. Je compte donc sur ta présence.

Kaidoh regarda fixement l'endroit où allait se poser son assiette. Un coup de pied de sa coach vint lui remettre les idées en place.

- Je… ( nouveau coup de pied). J'accepte l'invitation.

- Bien.

A ce moment, le serveur revint avec les assiettes, il les disposa et repartit aussi vite.

- Maintenant en ce qui concerne le tournoi de la semaine prochaine, j'espère que tout se passera bien et que nous n'aurons pas besoin de recourir à nous. Ce serait bien de gagner directement.

- Nous allons tout faire pour, sensei.

Il était presque 21 heures quand ils quittèrent le restaurant et repartirent vers l'appartement de Chiaki.

Ils burent un café et discutèrent de tout et de rien, du tennis à l'actualité en passant par leur vie privée. Mais dès que le nom d'Atobe revenait sur le tapis, Chiaki se refermait telle une huître et ses yeux laissaient entrevoir une blessure profonde. Néanmoins, elle retrouva rapidement le sourire quand Kaidoh lui parla de sa réputation d'homme sans cœur qui lui collait au dos depuis le collège. Elle ne put s'empêcher de rire et en riant, sa main effleura la cuisse de Kaidoh, qui se figea tout en immobilisant la main de sa sensei.

Il la garda prisonnière et planta ses yeux sombres dans les siens. Tout doucement il les ferma et posa ses lèvres sur celles de Chiaki.

Tout comme le baiser qu'ils avaient échangé chez lui, celui-ci était tendre et, bientôt, les mains se firent plus baladeuses et des gémissements résonnaient dans le salon. Les chemises s'ouvrirent et l'ambiance commençait vraiment à chauffer.

Sans rompre leur baiser, Kaidoh la prit dans ses bras et tenta de la transporter dans une chambre. Sur le chemin, il buta dans un meuble et fit tomber une horloge qui se mit en route, indiquant plus que bruyamment qu'il était 22h50. Cette annonce rompit le charme et Kaidoh, frustré, dut se dépêcher de rentrer chez lui.