Disclaimer: Pot n'est pas à moi sauf Chiaki Kanji
Rating: T par mesure de précaution
A/N: Il se peut que les personnages soient OOC.
Parce que leurs âges dans l'animé me gênent, je leur ai tous donné 20 ans sauf pour Echizen 19. Ben oui, n'allez pas me faire croire qu'ils ressemblent à des collégiens…
Désolée pour le temps écoulé entre les updates. J'essaierai d'updater plus fréquemment.
Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser une petite review, ça fait toujours plaisir.
Chapitre 16 :
Le tournoi commence.
Les 15 jours les séparant du tournoi passèrent rapidement. Les entraînements se suivaient et se ressemblaient.
Le grand jour arriva. Les joueurs de Seigaku et leur coach se présentèrent au centre Japonais de la ligue ; il y eut une grande cérémonie d'ouverture, des discours et d'autres choses impliquant des officiels.
La délégation Russe fut conduite à son hôtel et un grand dîner fut donné en leur honneur. Les deux équipes purent faire plus amplement connaissance tandis que les deux coachs discutaient avec le président de la ligue de tennis Endoh Toshiro-san.
Bientôt, la coach Russe Katarina Poliskova sortit de table et rassembla ses joueurs qu'elle envoya se coucher. Son homologue Japonaise fit de même. Tous ses joueurs obéirent et commencèrent à prendre le chemin de leur domicile. Chiaki alla prendre congé du président et s'en alla à son tour. Au moment où elle mit le pied dehors, une main lui agrippa violemment le bras droit.
- Alors Kanji, prête à te faire battre ? Oh désolée, je n'avais pas vu que j'avais attrapé ton bras droit.
Un sourire diabolique se dessina sur son visage. Chiaki grimaça et d'un geste brusque elle se dégagea.
- Je ne serai pas aussi sûre de moi à ta place. Mon équipe est forte et mes joueurs ne connaissent pas les mots défaites et découragement.
- Peut-être, mais ton bras n'est pas guéri et il ne le sera jamais totalement. Nous allons jouer là-dessus. Je ne retiendrai pas mes coups. Et si pour gagner je dois recourir au même stratagème que lors de notre dernière rencontre, je le ferai. Je détruirais ton bras s'il le faut, mais nous allons gagner.
Elle regarda une dernière fois son adversaire avant de se détourner et de retourner dans l'hôtel.
Le lendemain, les joueurs et les deux coachs se réunirent au centre de la ligue pour commencer les matchs.
Les équipes se saluèrent et les coachs se serrèrent la main. L'arbitre énonça les règles et le premier match put enfin commencer. Il allait opposer Fuji et Kawamura à deux Russes en tout point semblable à Kabaji au niveau du physique.
Les deux premiers jeux furent remportés par les Russes. Fuji n'avait plus d'autre choix que de devenir sérieux et de jouer avec tout son potentiel. Kanji, sur son banc, commençait à se faire du souci. Peut-être aurait-elle dû faire jouer Momoshiro et Kawamura ensemble. Elle était tellement perdue dans ses pensées qu'elle n'entendit pas Kawamura hurler ses phrases favorites en anglais.
Elle fut tirée de sa rêverie par la main de Fuji sur son épaule.
- Sensei, désolé pour les deux premiers jeux. J'ai voulu voir leur niveau. Maintenant, nous n'allons plus nous laisser faire.
- Ok. Faîtes attention. Je suis sûre qu'ils nous cachent quelque chose. Takashi tu as ton bandage de maintient ?
- Il est dans mon sac.
- Mets-le. On ne sait jamais à quel moment tu devras frapper un hadokyu. Allez ! Montrez leur quel est le meilleur le tennis !
Ils retournèrent sur le terrain. Fuji avait les yeux ouverts. Leur bleu glacier fit frémir leurs adversaires. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Fuji utilisait ses trois contre attaques tandis que Kawamura utilisait des Jack Knives.
Les Japonais avaient réussi à renverser la vapeur et menaient 5 jeux à 3. Le hadokyu n'avait pas encore été utilisé. Le dernier point du match arriva rapidement. Kawamura le frappa : un superbe hadokyu qui transperça la raquette d'un des adversaires, la lui arrachant des mains.
Le premier match se termina par une victoire de 6 jeux à 3. L'arbitre instaura une pause d'une dizaine de minutes pendant lesquelles les joueurs en profitèrent pour s'échauffer, d'autres pour aller boire…
La pause finie, l'arbitre invita les joueurs suivant à se présenter sur le court. Momoshiro et Echizen furent les joueurs suivants. Quelle ne fut pas leur surprise de voir s'avancer une paire mixte. Momoshiro n'en revenait pas. La joueuse adverse était le portrait craché de Tachibana Ann, sa petite amie. Le pauvre Momo n'allait pas pouvoir jouer à son habitude.
Katarina Poliskova, voyant l'air désabusé de Momoshiro, se frotta les mains. Enfin un double dont la victoire serait facile. Chiaki, quant à elle, se tenait la tête entre les mains. Elle connaissait ses joueurs et savait que Momoshiro ne pourrait pas se battre contre une femme tandis qu'Echizen n'aurait aucun scrupule à frapper la balle aussi fort que possible.
Chiaki se leva de son banc et alla voir l'arbitre.
- Monsieur l'arbitre, je proteste. Il n'a été mentionné nulle part la possibilité d'avoir des paires mixtes en dehors du couple coach/joueur.
- Avez-vous lu les notes de bas de page disant que vous pouviez prendre des joueurs de n'importe quelle école s'ils acceptaient de renoncer à leur équipe pour le temps du tournoi, ainsi que le passage stipulant que des joueurs des deux sexes pouvaient être recrutés ?
Chiaki prit une belle teinte rouge avant de répondre.
- J'ai oublié de lire les petits caractères.
Elle retourna s'asseoir et fit un petit sourire à ses joueurs. Comme il fallait s'y attendre, le match fut en faveur des Russes. Momoshiro ne jouait pas de son mieux et Echizen, bien qu'excellent, n'arrivait pas à redresser le tir. Les Japonais s'inclinèrent 6-2.
