L'ENFER DE LA SECTION B
Auteure : August Fortuna
Titre : L'enfer de la section B
Genre : UA, Dark, Drame…Violence mais aussi de l'Amouuuuuuuuuuur.
Rating : M (violence, viol, sexe, langage cru. Bref des situations typiques pour une prison)
Couple : Selon mes humeurs.
Dédicace : À tous ceux et celles qui aiment les cowboys ! Vive BrokeBack mountain !
Note : Attention aux petits yeux sensibles, la situation se détériore de chapitre en chapitre. Finalement, je suis vraiment désolée pour le retard! Show time!
Nass : Hé merci ! Je crois que mon petit Quatre d'amour va te plaire alors! Mouhahahahaha (rire démentiel) Je suis triste de t'avouer que la situation de notre Troto national va en empirant. Merci pour ta fidélité!Ça me fait très plaisir. En espérant que le chapitre 3 te plaise.
Rossignol-chan : Merci beaucoup pour la review. (Sourire modeste) Désolée de t'avoir fait attendre : je suis une auteure indigne qui mérite de se faire fouetter. Donc, sans plus tarder, voici la suite.
Kogaiji66 : J'espère ne pas t'avoir trop traumatisé mais j'ai voulu faire un portrait réaliste et sans fausse pudeur de la situation actuelle en prison. De toute façon, je ne suis pas capable de faire des trucs kawais…Je suis maudite ! Merci beaucoup pour ta review, c'est très apprécié.
Catherine Barton était une jeune femme honnête. Toutes les semaines, elle visitait ses deux frères. Elle leur apportait des chocolats, des photos et des dessins de sa fille. Malgré ses dix ans, Geneviève croyait toujours que ses deux oncles travaillaient à l'étranger. Cette jeune fille était excessivement naïve et Catherine ne pouvait se résoudre à la détromper. D'ailleurs, elle aimait raconter et décrire les merveilleux pays d'Afrique où ses frères sauvaient des pauvres gens. C'était une histoire magique qu'elles partageaient comme un secret. Un jour, elles prendraient un vol en direction de l'Afrique pour rejoindre les deux hommes mystérieux. Ils vivront heureux tous ensemble dans une luxueuse villa près de la mer. Elles vivront loin des soupes en cane, des HLMs et de la pitié des autres. Elles seront les reines. Quand la pension alimentaire tardait à venir et que Geneviève se couchait le ventre vide, Catherine se surprenait à y croire. La réalité était une véritable déception. À 24 ans, elle travaillait au salaire minimum dans un magasin américain à grande surface. Elles devaient se priver pour pouvoir économiser un peu car sa fille Geneviève allait faire de longues et brillantes études universitaires.
Elle n'avait pas prévu tomber enceinte si jeune. À 13 ans, la conséquence de ses actions est un concept flou. Elle aimait pourtant les enfants. Elle avait même pensé à se créer une guarderie. Oui, mais avec quel argent? À 15 ans, elle avait quitté définitivement l'école pour se joindre à la masse anonyme des jeunes mères célibataires sur le marché du travail. Elle avait ensuite coupé les ponts avec sa famille. Elle s'était trouvé un appartement miteux dans un quartier dangereux.
Plus tard, elle avait su que sa mère continuait à boire tout l'argent que ses deux frères apportaient à la maison. Ils avaient quitté l'école et ils avaient trouvé des activités plus lucratives.
Depuis peu, Catherine tentait de garder, dans ses bras blessés, un homme brisé par la vie. Cependant, ces hommes anonymes venaient toujours alourdir le nombre de ses erreurs. Aujourd'hui, elle amenait Geneviève voir son oncle Trowa. Elle recevait de lui des petits cadeaux et elle aimait énormément ce parrain africain. Comme sa mère, la jeune fille aimait trop.
La drogue circulait librement dans le pénitencier Donnacona. Zechs avait repris le contrôle après s'être violemment débarrasser de son concurrent. D'ailleurs, il devait encore payer Quatre pour le service rendu. Zechs savait toutes les dépendances des différents prisonniers et se plaisait à les combler. Des revues pornographiques à la cocaïne, Zechs était le maître. Ce contrôle lui donnait un statut enviable pour les jeunes détenus et beaucoup de problèmes avec les vieux taulards. Cependant, personne ne pouvait le détrôner. Il connaissait tous les vices et toutes les faiblesses des détenus. Que se soit un homosexuel qui tente de se cacher ou un amateur de photos pédophiles, tous veulent garder leur jardin secret. À ce sujet, Quatre était une énigme. Il ne touchait ni à l'alcool, ni à la drogue. Rien! Il était le maître de son esprit. Façon de parler bien sûr car le type est complètement dingue. Il lui donnait d'ailleurs excessivement froid dans le dos. Personne ne savait la raison de sa présence à Donnacona. Il passait son temps à lire ou à parler dans une langue barbare. Le mec était allophone et personne ne comprenait lorsqu'il causait tout seul. La seule certitude à avoir sur Quatre c'est que le mec est dangereux.
- Quel trou du cul murmura Zechs en voyant ce dernier entrer dans sa cellule, un sourire étrange accroché aux lèvres.
Tôt ce matin, le corps du prisonnier 1716801, soit Zechs Marquise, a été retrouvé poignardé. Tout pousse à croire à un règlement de compte entre détenus. Ce dernier avait le contrôle des drogues dans la section B. La police est contente de pouvoir enfin arrêter ce trafic. Depuis le depuis de l'année, 4 prisonniers ont été retrouvé sans vie. Comme d'habitude, il n'y a aucun suspect et aucune preuve.
La mort de Zechs provoqua une émeute terrible dans les murs du pénitencier. Les hommes, en manque de drogues, de sexe et de violence, étaient terrifiants. Les visites furent annulées. Catherine fut soulagée. Le mensonge pouvait encore durer.
Trowa, quant à lui, était heureux. Il n'avait jamais connu cette sérénité, cette chaleur et ce confort. Avec Rebecca, il devait constamment la protéger en effrayant les vautours qui lui tournaient autour. Avec Duo, il pouvait être sensible, doux et aimant. Cependant, il l'aimait en silence. Treize contrôlait maintenant leur rencontre. Il les observait scrupuleusement pour éviter tous rapprochements. Dire qu'il avait trouvé sympathique cet homme de cinquante ans au rire facile. Maintenant, il le détestait et l'envie de lui planter un couteau dans le dos troublait ses pensées. La prison n'est-elle pas la meilleure école du crime?
Il aimait Duo.
Il aimait sa présence, sa sensibilité, sa réserve et son silence. Quelques fois, il le détestait. Il se donnait à d'autres mais il se refusait à lui. Pourtant, il ne cessait de lui répéter ses sentiments amoureux. Leur amour devait rester pur, platonique…Treize était partout et il savait tout. Trowa savait que sa tête était à prix. Il le sentait. Les sifflements appréciateurs et les commentaires vulgaires avaient recommencés. Pour les autres détenus, il était un beau jouet à posséder…
