L'ENFER DE LA SECTION B

Auteure : August Fortuna

Titre : L'ENFER DE LA SECTION B

Genre : UA, Dark, Drame…Violence mais aussi de l'Amouuuuuuuuuuur.

Rating : M

Couple : Selon mes humeurs.

Dédicace : À toutes celles que j'ai fait attendre…Désolée pour l'horrible retard… Je mérite un tas de punitions sadiques… ou 10 minutes seule avec Quatre! Désolée pour les fautes, je suis juste tellement heureuse de vous écrire la suite que je n'ai pas pris trop le temps de les corriger. Je vais poster la version corrigée dans quelques temps... Bizoux!

Note : Rien ne m'appartient alors soyez indulgents! Les commentaires sont très appréciés

Le son doucereux et régulier de la pluie avait peu à peu remplacé le son des gémissements de douleur et de désespoir. Il n'était pas du genre nostalgique mais il avait horreur de la pluie. Elle évoquait en lui trop de mauvais souvenirs. D'ailleurs, les jours de pluie étaient les jours où il détestait plus son job. Pourquoi les prisonniers étaient plus plaintifs, donc plus emmerdants, les jours de pluie? Qui avait décrété que le malheur devait inlassablement s'accompagner d'une température à chier? Pourquoi le ragoût aux boulettes était encore le plat surprise à la cantine? Heero Yui ne se considérait pas comme un pessimiste… D'ailleurs, constatant le petit drame quotidien qui se déroulait devant ses yeux, on pouvait le qualifier de réaliste…

Sachant pertinemment qu'il devrait décrocher un désespéré d'ici la fin du jour, il prit tout son temps pour faire sa patrouille matinale. Il se savait morbide mais il ne pouvait s'empêcher de parier sur celui qui dormirait à la morgue, cette nuit. Des yeux verts lui apparurent soudainement et il se réprimanda sévèrement. C'était vraiment un miracle que le jeune n'ait pas encore passé l'arme à gauche et il ne fallait pas tenter le destin Par son expérience, il savait que le jeune n'en avait plus pour très longtemps, surtout depuis que le prisonnier 28938383 était obsédé par lui. C'est d'ailleurs pourquoi il avait plaidé sa cause auprès de son supérieur hiérarchique. Ce n'était pas dans son habitude mais il ne pouvait laisser un pauvre idiot se faire bêtement décapiter par ce malade.

Il n'était pas un homme religieux. D'ailleurs, il méprisait affectueusement ces soumis et ces idiots. Il avait toujours cru davantage à l'homme. Il avait confiance en eux, dans la société et dans le bien que chacun possède en soi. C'est pourquoi il avait rejoint les forces de l'ordres pour ensuite aboutir ici après plusieurs fautes professionnelles. D'accord, coucher avec la femme de son patron n'avait peut-être pas été l'idée du siècle mais que pouvait-il faire devant les charmes exotiques de cette sirène? Son transfert ici avait été désastreux pour son avancée hiérarchique mais elle lui avait ouvert les yeux sur la vraie nature des hommes. Depuis quelques années, il avait prit l'habitude d'observer et de discuter avec le prisonnier Quatre et il avait comprit que le mal était dans le sang des hommes. Toutes certitudes complètement détruites par sa nouvelle réalité, Heero Yui était devenu ce qu'il était maintenant : cynique et malheureux. Absolument incrédule devant la future libération conditionnelle du monstre, il préférait tenter de minimiser les dommages… Comment la société pouvait-elle libérer ce monstre? Pourquoi sacrifier bêtement le prisonnier Barton? Et si… justement, peut-être que la solution était là! Si le monstre tuait le nouveau, ses chefs changeraient leur verdict sur lui et ne le laisserait pas retourner de si tôt à l'air libre…Mais pour Barton? Heero Yui se donna une claque mentale et se dirigea vers son bureau en sifflotant. Ce n'est pas comme si c'était une victime… Sourire aux lèvres, il composa le numéro de son patron et rêvant secrètement de médailles. Un jour, on le remerciera pour ça!

Ainsi, le prisonnier 29293 transféra de chambre pour aller vivre dans une petite cellule habitée par un charmant gentleman habillé en redingote.

Trowa Baton était une personne pudique. Il n'avait jamais aimé montrer son corps. Il se voyait trop mince. Pas assez musclé. Trop féminin… Pourtant, il en avait passé des heures dans les salles de gym à tenter désespérément de grossir ses muscles. Rebecca l'avait peut-être trompé plusieurs fois mais elle lui avait redonné confiance en son corps. Tous ces acquis avaient disparus après l'accident avec l'asiatique. Il ne pouvait plus se regarder dans une glace sans éprouver un terrible sentiment de honte et de dégoût. Il avait réfléchi sur sa relation avec Duo et il avait conclu qu'il ne s'agissait que d'une très franche camaraderie. Il était seulement en manque de cul et il se trouve que Duo est la personne qui se rapprochait le plus de la définition d'une femme. Il ne pouvait simplement pas être un pédé! C'était malsain, sale et maladif… surtout après s'être vu défoncer par un putain de mec! Mais alors pourquoi ressentait-il un troublant malaise lorsqu'il prenait sa douche avec les autres hommes de sa section? Trowa soupira mentalement et pensa qu'il avait désespérément besoin d'une femme, ici et maintenant! Trowa était pudique et s'est justement pour cette raison qu'il eu un tel choc en voyant son nouveau compagnon de cellule totalement nu se donnant du plaisir sur son propre lit. Ce dernier, loin d'être mal à l'aise, lui fit un sourire accueillant et lui tendit sa main libre en guise de présentation. Sans cesser à se caresser les organes génitaux, il se présenta en deux soupirs.

Plus que troublé, Trowa se dirigea à toutes vitesses le plus loin de cet obséder et un détail lui revient en mémoire. Merde! Ce con se branllait sur mes draps!

Quatre, quant à lui, eu un sourire gourmant en pensant au jeune homme. Leur premier rencontre s'était plutôt bien déroulée, non?