Ron est mort.
Deuxième OS de Strangeou (force rainbow…)sur le sujet.
Disclaimer: Mon psy me répète encore et encore que je ne suis PAS JKR, mais c'est faux, je sais que c'est faux… j'en suis sure… non?
Principe du défi: Ron est mort, le titre s'explique de lui-même
Warning: débilité profonde, tentative de viol, shounen aï, death fic (ba oué sinon le titre serait pas Ron est mort.), et suicide, enfin je pense.
Rating: soyons généreux! Disons R!
Yada yada
"Non, ne fait pas ça, je t'en pris….."
"Tu es à moi, tu m'entends? à moi! C'est grâce à moi si tu es encore en vie, à moi, si tu marches debout! Tu es ma chose, et je fais ce que bon me semble avec ma chose. Tu m'as désobéi… je vais t'apprendre un leçon…"
"Ron, non! Ron! Arrête, je le ferai plus, promis, je le ferai plus… NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!"
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Draco Malfoy, préfet de Slytherin extraordinaire, faisait sa ronde comme chaque soir. Il se baladait dans les couloirs à l'affût du moindre petit fauteur de trouble afin de lui passer ses nerfs dessus. Décidément, c'était cool être préfet.
Il était dans un couloir de l'aile nord, au troisième étage, quand il repéra une porte qui aurait due être fermée. Il se frotta intérieurement les mains. Il ouvrit la porte doucement, de façon à ne pas être entendu, et pénétra silencieusement encore dans la pièce. Ce qu'il vit le choqua. Il y avait, assis contre un mur, les genoux pliés et la tête entre ceux-ci, un jeune homme, visiblement sanglotant. L'excitation de Draco retomba d'un coup, il n'était pas inhumain après tout, et il ne supportait pas la vue d'un autre pleurant.
Il s'approchât lentement du jeune homme, comme l'on approcherai un animal blessé. Il s'agenouilla devant lui et attendit. Quand le jeune homme releva la tète, Draco eut un hoquet de surprise. Sa sympathie redoubla aussi.
"Qui t'as fait ça? Qui a osé?"
"Rien, personne, laisse moi tranquille."
"Ce n'est pas rien! Laisse moi t'aider, il ou elle ne pourra plus jamais te faire de mal…"
"Non, non, il me retrouvera… et il me le fera payer…"
Un ange passa le temps que le jeune homme reprenne le contrôle de lui-même. Draco en profita pour bien regarder le jeune homme: il était presque dévêtu: le haut était parti et son pantalon lui tombait aux chevilles. Il portait des traces de coups sur la figure, et le torse. Sur ses jambes et son torse se distinguaient des traces de griffes. Draco prit soudain peur:
"Est-ce qu'il t'a violé?" murmura-t-il, ayant peur de la réponse.
"Non" s'étrangla le jeune homme. " Il s'est arrêté au dernier moment, il a dit que si je recommençaient, il irait jusqu'au bout… Il a dit que si j'en parlais à un professeur ou à un de mes amis, il finirait ce qu'il avait commencé. Je… je veux pas… je veux pas…" Et il retomba en pleur.
Draco le prit délicatement dans ses bras. Il lui chuchota à l'oreille:
"Je suis connu pour ne pas avoir d'ami, et que personne n'est le mien en retour… tu ne casseras pas ainsi la promesse qu'il t'a contraint de faire. Laisse moi t'aider. Je ne dirai rien, mais tu auras ta vengeance, laisse moi m'en occuper. Dis moi qui c'est."
Le jeune homme baissa la tête, battu et touché par ces paroles. Il répondit tellement bas, que Draco crut mal entendre: "c'est Ron."
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Plusieurs mois passèrent, la vengeance est un plat qui se mange froid après tout, et Draco ne voulait pas rater celle la. Il avait fait beaucoup de recherche, beaucoup d'espionnage, avait menacé, fait du chantage, torturé… tout pour trouver LA vengeance parfaite. Et il avait trouvé… ô que oui il avait trouvé… Il s'en frottait les mains, il ne manquait plus que la mise en scène et il aurait lavé l'honneur de ce jeune homme. L'occasion se présenta un samedi soir.
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La guerre étant finie, beaucoup attendait des Slytherin un effort pour se mêler de nouveau au reste de l'école, pour se faire pardonner. Ce qui était tout à fait stupide selon Draco mais ici, cela l'arrangeait. En effet, les Slytherin avaient organisé pour cette soirée là, une fête dans leur salle commune et toute les maisons y étaient conviées. Les fêtes des Slytherin étaient très réputées et ce depuis des générations, chaque élève s'était donc réjoui de cette nouvelle et chacun allait se faire un devoir d'y participer. C'était ce jour là que le plan de Draco prendrait finalement forme. Le principe était simple : une vidéo très compromettante diffusé devant l'ensemble du corps étudiant et la seule personne adulte: Severus Snape. Simple, mais mortel.
La fête battait son plein et ce depuis quelques heures déjà. Draco se baladait de conquête en conquête, laissant sa marque ici et là. Il s'amusait comme un petit fou mais savait que le clou de la soirée était encore à venir. Après tout, le thème de la soirée était la frustration. Thème particulièrement bien choisi s'il peut le dire lui-même, après tout, c'était lui qui avait choisi. D'habitude, c'était son ami Blaise qui s'occupait de l'organisation, mais là, il voulait que SON thème soit mis en vigueur, il avait juste dit à Blaise d'organiser la fête sur ce thème là. Quand Blaise avait demandé pourquoi, il avait simplement répondu: "Vengeance." Blaise lui avait alors envoyé un sourire made in Slytherin et avait commencé les préparations. Ses souhaits avaient été exhaussés: il ne voulait certainement pas qu'un élève parte avant d'avoir vu LE film! Ô oui, Ron Weasel allait le payer.
Quand Draco vit que dans la pièce chacun comprenait ce que l'expression frustration sexuelle impliquait réellement, il entra en scène. Il fit éteindre toutes les lumières et la musique et monta sur une sorte d'estrade, prévue pour l'occasion.
"Chers élèves de Hogwarts, bonsoir."
Il fut accueillit par un tonnerre d'applaudissement. Il attendit que tout le monde se calme et reprit:
"Vous avez pu voir que cette soirée était placée sous le thème de la frustration, vous avez pu en subir les effets. Maintenant, imaginez que vous aillez à subir ces effets 24/7! Qu'en penseriez-vous? Impossible n'est-ce pas? Et si je vous disais, qu'il y a une personne dans cette salle à qui cette définition est dédiée? Vous ne croyez pas, n'est-ce pas? il eut en réponse un grand non. C'est pourquoi, je vais vous fournir ceci il brandit une petite sphère Ceci, est ce qu'on appelle un mivo. Ça a la même fonction de ce que les muggles appellent un film. Ne vous retenez pas de rire!"
Il cassa la sphère et descendit de l'estrade.
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Un grand écran apparut lorsque la fumée créée se dissipa. Dessus, on voyait ce qui visiblement était un jeune homme, (la tête n'était pas visible) se dandiner les fesses et se dévêtir au rythme d'une musique non existante. La personne devait être devant un miroir parce qu'il commença à faire des poses dites Schwarzy, pour essayé en vain de faire sortir quelque muscle. Enfin, il enleva son boxer.
La foule fut surprise et amusée de voir de si petits attributs. Sûrement cela était un montage.
On vit le garçon prendre sa verge et pomper, pomper encore et encore… sans aucun résultat.
La foule était alors définitivement morte de rire. Même le d'habitude sterne professeur Snape y allait d'un rire franc."
Le garçon du film avait abandonné et commençait à se rhabiller. La caméra, s'il on peut appelé ça comme ça, remonta un peu et chacun dans la salle pu découvrir la tête de Ron Weasley.
Les fou rires redoublèrent et tous se tournèrent vers un Weasel cramoisi. Celui-ci se leva en catastrophe et parti de la salle commune et criant "JE VEUX MON PARAPLUIE! "
La salle commune n'avait pas connu de tel rire depuis que l'élève Severus Snape avait réussi à humilier James Potter et Sirius Black en face de toute l'école. Tous étaient pliés en deux, Slytherins s'appuyant sur les Gryffindors pour tenter de rester au moins à quatre pattes et ainsi de suite.
Draco regarda toute la foule et eut un sourire satisfait. Ses yeux croisèrent alors un regard émeraude. Celui-ci était baigné de larme et scintillait. Harry Potter, car c'était lui, lui adressa un sourire franc et lui chuchota merci. Draco comprit et lui rendit son sourire.
Cette nuit fut un des majeurs pas vers la réconciliation entre Gryffindors et Slytherins.
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Le lendemain, tous les journaux du monde soirée s'était emparé d'un scoop:
"la première mort de honte depuis trois siècles."
"Tôt ce matin, fut retrouvé dans un cabinet de toilette féminin, le corps sans vie de Ron Weasley. Les spécialistes sont formels, la cause de la mort est visiblement la honte. Certains informateurs nous ont confiés que la même soirée, un mivo avait été diffusé devant tous les élèves et que le mivo mettait en scène le plus jeune garçon Weasley dans des positions assez "pathétiques" et la "minuscule taille de ses couilles". Le jeune Weasley serait alors parti en courant en criant: "je veux mon parapluie" phrase encore non élucidée. Se pourrait-il que le jeune Weasley eut des activités plus ou moins sexuelles avec un parapluie?
Le corps fut découvert par le fantôme résidant dans ces toilettes, Moaning Myrtle. Celle-ci nous confie avoir appelé rapidement le directeur afin qu'il puisse bouger rapidement le corps car elle ne voulait pas de cet "être abject dans ses toilettes".
Le coupable, responsable de la création et de la diffusion de ce film (si c'est la même personne) ne put être retrouvé car il semblerait qu'à chaque fois que les témoins essayent de dire le nom de la personne qui a présenté ce film, ils deviennent muet pour un temps encore non défini.
Nous envoyons toutes nos condoléances à la famille Weasley qui vient tout de même de perdre leur fils n°6. Puisse-t-il trouver libération de toute sa frustration là où il est.
Votre envoyé spécial, Dragon."