Ron est mort
Disclaimer: Toujours dans ma vendetta anti JKR… Pourquoi est-elle le véritable auteur si elle ne fait pas ce qu'on lui demande ?
Disclaimer bis : la série mentionnée n'est pas à moi, elle appartient à je sais pas qui, mais c'est pas à moi.
Disclaimer double bis : l'idée du gigot n'est pas à moi. Il semble me souvenir que c'est ainsi qu'une femme a vraiment assassiné son mari, et l'a servi aux policiers enquêtant… enfin je pense… sais plus.
Rating: beeee je sais pas…on va dire PG13… je sais plus ce que c'est dans les nouveaux rating
Warning: Character Death évidemment… Yuri ou plutôt Shojo Ai, c'est pas graphique, c'est à peu près tout… Attention, il est mention de relation hétéro, si cela vous choque ou vous dérange, vous pouvez ne pas lire cet OS.
Yada yada
Lorsque j'étais petite, comme toutes les autres petites filles, je voulais d'abord épouser mon papa. Quand j'ai compris que ce n'était pas possible, j'ai décidé que j'épouserai un homme comme mon papa! Ma maman était très heureuse donc je supposais que mon papa était parfait ! Je m'imaginais marchant jusqu'à l'autel vers un homme qui n'avait pas encore de visage mais que je savais, possédait les qualités de mon père. On aurait vécu heureux, très longtemps, chacun travaillant de son côté. Je m'imaginais dentiste comme mes parents ou médecin, lui aurait été cadre dans une grande boite… J'avais un gros fétiche sur les costumes trois pièces à l'époque… On aurait eu un enfant, voire deux, on les aurait élevés avec tout notre amour bien que continuant à travailler afin de subvenir à tout leur besoin. Et on aurait fini notre vie ensemble, à la retraite, sur la Riviera, au sud de l'Angleterre.
Quand j'ai appris que j'étais une sorcière, mes désirs ont changé, plus ou moins radicalement. J'apprit très vite, notamment grâce à Malfoy, qu'il fallait que je sécurise ma place dans ce monde, je n'étais qu'une sous-créature pour la plupart d'entre eux. Bien sur, tous ne le revendiquent pas et le cachent derrière des sourires gênés. J'ai décidé à partir de ce moment d'épouser un haut responsable de la vie politique sorcière. Ou alors Harry. Et je décidais aussi de me plonger dans les recherches… je rêvais d'être engagée dans le Département des Recherches Magiques ou alors le Département des Mystères. Pour les enfants et le travail gardé, mes vues restaient les mêmes. Mes parents étaient l'exemple même de la réussite de ce point de vue, pourquoi n'y arriverais-je pas moi-même?
Mes désirs furent une fois de plus changés ou mis de côté. Je ne pouvais épouser Harry. Il m'aimait, certes mais comme une sorte de sœur-mère. Je ne lui en voulais pas, c'était de dont il avait besoin et j'étais contente de lui apporter cela. Je n'épousais pas non plus un haut responsable politique, simplement Ron Weasley, auror de profession. Je l'aimais, Merlin que je l'aimais. C'est pour ça que mes rêves d'intégration exemplaire furent disposés, tout simplement parce que je l'aimais. Je continuais mes études, le Département des Recherches Magiques m'attirait de plus en plus au fil des années, mes professeurs à l'Université magique d'Oxford étaient unanimes sur le sujet, je serais acceptée. C'est là que le drame en quelque sorte se produit.
Je tombai enceinte. J'avais été mise en cloque, j'avais une brioche dans le four, bref, un bébé grandissait à l'intérieur de moi. Ron et moi étions extatiques ! Il était si heureux d'être père et moi j'étais pleinement contente d'avoir un bébé, un bout de Ron et moi, qui naîtrait et dont que nous pourrions chérir et éduquer de la meilleure façon possible. Le jour où nous reçûmes cette fantastique nouvelle, mes derniers rêves volèrent en éclat. Ron m'interdit de terminer mes études et d'occuper un quelconque travail. Nous nous disputâmes pendant plusieurs semaines, j'avais même fait mes valises et emménagé dans l'appartement de bachelier d'Harry. Mais le monde sorcier bien que beaucoup plus avancé dans certains domaines comme la médecine, mais au niveau des relations homme femme, c'est de l'époque de cro-magnon ! Moi homme, toi femme, toi faire ce que moi veut ! Les divorces ne sont, évidemment, pas autorisés non plus. Et puis j'aimais Ron ! Alors au lieu de m'enfuir dans le monde moldu, je suis retournée à la maison, et je lui ai obéi comme la bonne petite femme que je suis.
Les années d'enfer commencèrent. La seule petite consolation que j'avais était Aurora, notre petite fille. Ron avait d'ailleurs était dégoûté que son premier enfant ne soit pas un mâle. Harry me rendait de temps en temps visite et cela me faisait énormément plaisir mais après être sorti major de l'Académie de Quidditch britannique, Harry avait été engagé chez les Flying Banshees en Australie et était l'attrapeur de l'équipe nationale d'Angleterre donc je ne le voyais pas souvent.
Pour Ron je n'étais que sa petite femme au foyer, sa chose qui lui obéi au doigt et à l'œil. Un jour où j'avais réussi à sortir alors qu'il était au travail, j'étais chez mes parents et je prenais le thé Je ne disais rien bien sur, je ne voulais pas les inquiéter, en regardant la télé je tombais sur une nouvelle série appelée Desperate Housewives… c'était bien ce que j'étais… désespérée. Je n'en pouvais plus, moi qui avais un tempérament si actif, si enjoué, j'étais devenue presque molle et triste. Il fallait que ça s'arrête.
Je tomba une deuxième fois enceinte. Un fils cette fois-ci. Ron était content, son hériter était né, il n'avait donc plus ou presque d'obligation envers moi. Maintenant lorsqu'il me regardait c'était pour me dire de me changer parce qu'un collègue venait à la maison et il me parlait juste pour me demander ce qu'il y avait à manger ce soir. Il râlait beaucoup, l'argent ne coulait pas à flot dans la maison, c'est ce qui arrive avec un seul salaire dans un foyer, et avoir un ami star de Quidditch au travers le monde et qui pouvait littéralement se baigner dans de l'or n'arrangeait pas le caractère jaloux de mon mari. Il nous criait souvent dessus aussi, nous accusait de dilapider l'argent qu'il gagnait si durement, qu'il était le seul à être bon à quelque chose dans cette famille puisqu'il était le seul à travailler. Ce soir là je me suis mise à vraiment le haïr. Jamais ne m'avait-on fait pire affront. Jamais, rien ne pourrait me faire le haïr encore plus.
Il ne faut jamais dire jamais. Ce soir là était le rendez-vous annuel de la famille Weasley, et cette année, elle avait lieu chez nous. De plus, puisque Harry était en Grande Bretagne, il fut invité avec empressement. Les journaux à scandales, les tabloïds en sorte, lui prêtaient une relation avec quelqu'un. Nous invitâmes cette personne x pour nous, Harry déclina pour son amie.
Les choses allaient de plus en plus mal dans notre couple. Ron criait de plus en plus et les enfants avaient peur de lui. L'argent devenait de plus en plus un problème. Ce soir là, Ron s'éclipsa du travail plus tôt que d'habitude, sans prévenir personne. Il avait prit une décision, une décision importante quant à l'avenir de notre famille et il avait décidé de m'en mettre au courant. Visiblement, il était de coutume dans le monde magique pour les familles pauvres de vendre les enfants qui n'étaient pas l'héritier à des familles plus riches qui désiraient avoir d'autre enfant. J'étais pétrifiée. Insinuait-il vraiment cela ? Voulait-il vraiment vendre notre fille ? Ma si jolie Aurora ? Il était hors de question. Mais il était décidé. Il mettrait au courant sa famille ce soir et la fille sera vendu le lendemain. Une haine sans nom m'envahit d'un coup.
Je n'avais pas beaucoup agit pour protéger mes enfants. Je les chérissais de tout mon être mais je ne pensais pas que je les protégeais. Cette fois-ci je le ferai. S'il voulait vendre Aurora, que déciderait-il de faire par la suite avec Charles, notre fils ? Il fallait que cet homme abject disparaisse de notre vie. Je pris la seule arme à disposition qui était conte toute attente le gigot que j'avais l'intention de servir à la famille. Un coup direct à la tête suffit. Il tomba en avant et se cogna le front contre la poignée du four. Sa tête fit un 360°, aucun doute sur sa mort. Je remit le gigot dans le plat et le mis au four. La poignée n'avait même pas été cassée. Maintenant qu'il était mort, il fallait que je cache le corps de préférence avant que les enfants ne rentrent de chez grand-mère Granger ou que les premiers Weasley n'arrivent. Je me souvint alors d'un sort que j'avais inventé à l'Université. Un sort qui me permettait de transformer toute matière vivante (ou l'ayant été les heures précédentes du moins) en engrais pour les fleurs. Les bégonias du parterre à l'avant de la maison en auraient bien besoin. Voilà comment finit Ronald Weasley, en engrais pour bégonias. Jamais elles ne furent plus belles.
Lorsque toute la famille arriva, je joua les ignorantes, je n'avais pas vu Ron depuis le matin. Toute la famille fut bien sur inquiète et l'humeur fut assez sombre. Trois mois plus tard, le statut de Ron passa de disparu à mort. Il n'eut jamais eut aux enterrements veuve plus éplorée que moi. Personne ne remarqua que mes larmes étaient des larmes de crocodile. Sauf peut être Harry. Il ne dit jamais rien. Harry avait ce don de simplement savoir, il ne commentait pas, ne demandait pas d'explication. Il savait et il comprenait. Je lui en fut reconnaissante.
Maintenant que j'étais une veuve avec des enfants encore jeune je devais trouver un travail et gagner ma vie. Harry, encore et toujours, trouva la solution, il me proposa de venir vivre dans son cottage anglais pendant quelque temps avec les enfants. Avec l'argent de la maison je pouvais finir mes études, et avoir enfin le travail de mes rêves. Il avait décidé de prendre une année sympathique et promettait de s'occuper des enfants. La seule condition était de ne pas crier et de le comprendre... a oui, et de le laisser s'expliquer. Il n'y eut pas d'explication, pas besoin. Harry avait choisi de partager sa vie avec un certain Draco Malfoy. Il l'aimait voilà tout, pas besoin d'autres explications. Quand je vis Draco dans le salon la première fois, arrogant comme jamais mais les bras croisés, signe de vulnérabilité, je souris, l'embrassa sur chacune des joues et le remercia de m'accueillir moi et mes enfants chez lui. Il fut surprit mais rit et me serra dans ses bras. Un renouveau commençait.
Les années passèrent, je finis mes études et fut acceptée au Département de la Recherche Magique. Je restais en tout onze mois chez Harry et Draco, à partir de moment là, j'avais réuni assez d'argent pour m'acheter un loft au cœur de Londres. Charles et Aurora retournaient néanmoins souvent chez Tonton Harry et Tonton Draco à la campagne. Je réussis à prouver à tout le monde que l'on pouvait avoir un travail difficile et mener une parfaite vie de famille. Mes enfants étaient parfaits. Ils furent acceptés à Hogwarts et je crois que je fus celle pour qui la séparation fut la plus dure.
Aujourd'hui, mes enfants sont en 7° et 4° année, ils ont de bonnes notes et Charles est un virtuose au Quidditch. Il faut dire que Tonton Harry l'a bien entraîné. Aurora préfère la recherche, comme sa maman. Je suis la mère la plus fière du monde. Je travaille toujours au Département de la Recherche et j'ai été promue au poste de responsable du secteur transformation ironiquement, c'est mon idée de transformer un corps vivant en engrais qui me valut cette promotion. Point de vue vie sentimentale, il me fallut longtemps avant de sortir de nouveau. J'avais peur inconsciemment, peur de retomber sur quelqu'un comme Ron. C'est Draco qui présenta, enfin représenta, la personne que j'aime aujourd'hui. Qui aurait cru qu'entre Pansy Parkinson et moi pouvait naître plus que de la haine ? Il me fallut du temps pour m'accepter, pour accepter le fait que je puisse être avec une femme. Mais Pansy était toujours là. Cette fois-ci encore, l'ironie est présente. Pansy est Mme la vice-Ministre, Ministre qui se trouve être un certain Dragon d'ailleurs. Mon rêve d'être avec un haut responsable de la politique sorcière se réalisait. Les enfants apprécient Pansy et s'ils sont d'accord nous allons tous emménager ensemble durant les grandes vacances.
Je n'ai parlé de ce qui s'est passé qu'à Harry, Draco et Pansy. Ils n'ont rien dit, ils ne m'ont pas jugée et je leur en suis reconnaissante. Harry avait encore une fois cette lueur comme s'il savait. C'est vraiment quelqu'un d'extraordinaire. Depuis, les divorces sont acceptés dans le monde sorcier, et les femmes ont de plus en plus de droits au sein du couple. Au moins, mon histoire aura servie à quelque chose. Mes enfants ne surent jamais rien, pour eux, leur père a disparu une nuit et n'est jamais revenu. Pansy et moi avons aussi parlé de l'avenir, de ce qui allait se passer après notre retraite à toutes les deux. Je lui parlais de mon rêve de la Riviera. Elle a simplement rit et le lendemain elle m'a ramenée des brochures pour y trouver une maison.
Oui, moi, Hermione Jane Granger, ait finalement réalisé mes rêves. Comme quoi, le bonheur ne vient pas toujours tout de suite, il faut le chercher, parfois longtemps et il n'est jamais là où on pense le trouver.
Alors ? Qu'est-ce que vous pensez ? Vous avez remarqué comme quoi, en fait, n'importe quel scénario est bon du moment que Ron meurt dedans ? Raaa Pauvre Ron… mais qu'est-ce que j'raconte moi ? Weasel est mort ! Allez ! On fait la fête !
