NdlA : bon "L'envie" ne devait pas être posté tout de suite, ce devait être "La colère", mais il se trouve que je ne peux plus enregistrer de nouveaux documents sur le site... Une fois de plus ! Donc s'il y a des retards, ce n'est pas que de ma faute !

Je voulais aussi vous prévenir que "La luxure" sera posté à part car je suis dans l'obligation d'y mettre un rating "M", alors pour ne pas priver la majorité d'entre vous de pouvoir lire cette série, je préfère passer par cette solution. Donc pour lire "la luxure", il faudra avoir plus de 18 ans et aller dans la catégorie "M".


L'envie

Sentiment de jalousie haineuse, inspiré par le sort, le bien d'autrui. Sentiment de désir pour ce que possède les autres. Besoin plus ou moins intense ; souhait.

Le hasard, il paraît, fait bien les choses…

Etait-ce le hasard s'il faisait beau aujourd'hui ? Etait-ce le hasard qui avait poussé ses pas jusqu'à ce parc ?

Il paraît qu'il fait bien les choses, et d'une certaine manière c'était vrai… jusqu'à présent.

Etait-ce le hasard qui l'avait fait apercevoir la silhouette familière de son premier lieutenant sur un plaid sur la pelouse de ce même parc ?

Il n'en savait rien, et sur le moment, la dernière chose à laquelle il pensait c'était bien au fruit du hasard.

Toute son attention était concentrée sur Riza, assise en tailleur sur sa couverture, un livre sur les genoux.

Ses cheveux relevés révélaient la nuque fine et flexible, quelques mèches folles venaient chatouiller sa peau délicate. Il eut envie d'y faire courir ses doigts, curieux de savoir quelle réaction cela déclancherait chez la jeune femme.

Il la vit pencher son cou en arrière et tendre son buste pour délier ses muscles et soulager sa colonne vertébrale, le fin tissu de son chemisier à peine transparent soulignant sa poitrine, en révélant la rondeur.

Il devinait la douceur de ses seins, leur chaleur et le plaisir qu'il aurait à les prendre dans ses mains.

Il lui suffisait de fermer les yeux juste un instant pour imaginer la scène avec plus de vivacité qu'il n'aurait souhaité, déclenchant chez lui une réaction violente qui ne demandait qu'à être assouvie.

Oui, le hasard faisait bien les choses…

Elle était seule, disponible, il faisait beau, il faisait chaud, ils étaient en repos, elle était belle et désirable, il était sous le charme depuis trop longtemps pour se taire plus longtemps.

Sa décision prise, il s'avança lentement vers Riza, enregistrant chaque geste, chaque sensation, chaque image…

Le hasard faisait vraiment bien les choses…, oui… Enfin jusqu'à maintenant…

Jusqu'à ce qu'un homme s'approche d'elle, s'assoit à côté d'elle et glisse un bras dans son dos jusqu'à sa taille…

Envie d'elle, envie de meurtre, envie de tout foutre en l'air, envie de s'enfuir, envie qu'elle n'appartienne qu'à lui seul.