La colère
Profond mécontentement qui s'extériorise par des paroles, des actes, agressifs ou violents.
Riza sortit du bureau en claquant violemment la porte. Ses collègues se ratatinèrent dans leur siège à son passage, cherchant à se faire les plus petits possibles.
Lorsque le Lieutenant Hawkeye était dans cet état là, mieux valait ne pas croiser son chemin.
Qu'avait bien pu encore faire le Colonel pour la mettre dans cet état ?
Riza traversa les couloirs d'un pas rapide et rageur. Passant des connaissances sans répondre à leur salut, oubliant de saluer des officiers supérieurs.
Rouge. C'était la seule couleur qu'elle voyait pour le moment.
Un rouge carmin dont la violence éclipsait tout le reste et lui coupait presque le souffle.
Ce ne fut que dans la rue que des larmes de rage commencèrent à couler sur ses joues…
Un passant voulu lui venir en aide, elle le repoussa d'un geste brusque :
« Dégage, j'ai besoin de personne ! »
Au QG, le Colonel Mustang passa la tête par la porte de son bureau et jeta un regard rapide autour de lui.
Havoc répondit à sa question muette :
« Elle est partie. Sûrement au stand de tir se calmer. »
Mustang poussa un soupir de dépit.
Il avait tort, il le savait parfaitement, et il s'en voulait à présent de ne pas s'en être rendu compte avant et d'avoir envenimé la situation.
Maintenant Riza lui en voulait à mort.
Il prit sa veste et dirigea ses pas vers le stand de tir, mais contrairement à ses espérances, il ne l'y trouva pas.
Si elle n'était même pas venue là se défouler, c'est que c'était vraiment plus grave que ce qu'il pensait.
C'est dans leur salle de bain qu'il la retrouva.
Lorsqu'il passa la porte de la salle de bain, Riza vit qu'il tenait une rose rouge à la main.
Il s'approcha de la baignoire, elle avait pleuré, il voyait encore les sillons qu'avaient formés ses larmes sur ses joues et ses yeux étaient rougis.
Il entrevit toutefois un faible sourire sur son visage à la vue de la rose.
Il s'approcha de la baignoire et saisit une grande serviette, Riza se leva et il l'en enveloppa, la frottant doucement et la serra fort contre lui.
« Je suis désolé.
« Je sais.
« Je n'aurai pas dû.
« Non.
« Je ne le ferai plus, je te promet. »
Riza lui sourit. Cela lui suffisait. Il la souleva dans ses bras et la porta dans leur chambre.
Rien de tel qu'un câlin quatre étoiles pour tout effacer.
NdlA : Ben j'en ai galéré pour celle-là, je trouvais pas d'idée... et je vous vois déjà venir... Frip-Ouille ké kil a fé pour tout nous l'éNRV ? Et bien j'en sais rien du tout. Ce ne sont pas les raisons qui manquent. Les hommes ont un don pour arriver à nous mettre dans des états pas possible !
Je vais même vous révéler un secret : une fois j'étais tellement à bout que j'aicassé la vaisselle. Je n'en suis pas fière, mais bon... il vallait mieux une assiette cassée que mon poing dans la face de mon mari !
Mais, je vous assure, je me soigne... et je suis quelqu'un de très pacifiste.
Faites l'amour, pas la guerre.
