Auteur : kaneda26
Origine : X de Clamp, RG Veda
Genre : yaoi.
Couple : Subaru et Kujaku pour commencer…
Disclamer : toujours pas un à moi
Résumé : après la bataille opposant les dragons de la terre aux dragons du ciel, la vie de Subaru a repris son cours jusqu'à sa rencontre avec un étranger.
Note : Merci Nekoii de m'avoir pris au mot et d'avoir choisi la réponse de type 1, j'aurais pas cru que ça marcherait le truc du QCM ! Donc, merci de me lire et de me le dire! Ca y'est, mon cœur s'affole, à mon age, faut que j'arrête les émotions fortes !
Note2: Merci Saaeliel pour ton coup de gueule! Mais bon, je peux comprendre aussi que les gens n'aient pas le temps de laisser de reviews.
Titre : Le parfum de l'ange déchu.
Chapitre quatre :
« C'est un temple ? dit Kujaku. » Subaru acquiesça et le poussa à l'intérieur de la propriété.
« Mais… on ne risque pas de gêner les moines ?
-Il n'est plus en service. Et nous ne le gênerons pas.
-Qui ? »
Subaru ne répondit pas. Il entra dans la maison et n'y trouva personne.
« Attendez-moi ici, dit-il à Kujaku. » Il plaça quelques cartes de protections dans la maison et sortit. La porte du temple battait très légèrement dans le vent, émettant à chaque fois un léger grincement. Le médium ne mit pas longtemps à repérer l'unique occupant du lieu qui était allongé sur le sol tout au fond du temple.
« Fûma ? C'est Subaru. »
Il n'y eut aucune réaction de la part du jeune homme.
Subaru s'approcha et s'agenouilla auprès de Fûma. Celui-ci le regarda sans le voir pendant un moment, les yeux vides, un sourire sur les lèvres puis il parla lentement.
« Subaru-kun ? »
Le sourire s'accentua. Et le débit s'accéléra.
« Kotori, Kamui, regardez qui est venu nous voir ! Kotori est heureuse aujourd'hui, les oisillons ont commencé à voler. Y'en a un qui n'a pas pu mais Kamui l'a rattrapé et après il volait comme les autres. Ils ont volé toute la journée. Kotori riait et Kamui souriait de la voir rire. Ils sont heureux de te voir aussi, Subaru-kun.
-Je suis heureux de vous voir tous les trois, moi aussi.
-Seishiro n'est pas avec toi ? Si, bien sur que si. Quelque part par là… ici. »
Fumâ venait de poser la main contre la poitrine de Subaru à la place du cœur.
« Bonjour Seishiro ! »
La bouche de Subaru se crispa.
« Dites, il a pas l'air d'aller bien votre ami ? »
Subaru se retourna, regardant Kujaku d'un air mauvais, son œil droit légèrement plus malveillant puis avisa Fûma qui n'avait pas enlevé sa main de son cœur.
L'ancien double de Kamui plaqua la main contre son propre cœur.
« Kotori et Kamui sont heureux. Surtout Kamui. Il t'aime beaucoup, Subaru. Tu le sais ?
-Oui. Moi aussi, je l'aime énormément. Mais toi, Fûma, quand est-ce que tu as mangé pour la dernière fois ? Tu te souviens ? »
Il y eut un petit rire.
« Kotori a préparé un pique nique et Kamui a voulu l'aider. Mais il s'est trompé entre le sel et le sucre et les onigiri étaient immangeables. Kotori a tout recommencé et a supplié Kamui de ne plus l'aider. On est allé voir les cerisiers. C'était la saison. C'était beau. »
Kujaku leva les sourcils.
« Les cerisiers, mais les fleurs sont déjà tombées. De quoi parle t-il ?
-Laissez tomber, fit Subaru sèchement.
-Très bien. Essayez de le sortir de ce temple. Je vais voir si il y a quelque chose de cuisinable dans la maison.
-Il devrait y avoir quelque chose, j'ai fait des courses récemment. »
Kujaku ne dit rien mais son regard surpris en disait long. Il allait sortir quand il se sentit agrippé et ramené en arrière.
« Oh, un ange ! dit Fûma en lui prenant le visage entre ses mains. Un ange ! »
Il se rapprocha et prit un ton de confidence.
« Moi aussi, j'étais un ange. Mais ce n'est pas bien. Ce n'est pas bien du tout. Les ailes sont si lourdes. Et les vôtres sont toutes noires. Où est votre œil ? Vous ne l'avez plus ? Ce n'est pas bien de dissimuler ses pêchés , cher ange. »
Subaru attrapa Fûma et l'éloigna. Kujaku se releva en époussetant ses vêtements.
« Et bien ! Vous avez des amis assez particuliers, dit-il.
-Peut-être. En tous cas, lui voit ce que vous essayez de cacher…
-Je ne cache rien. Je ne dis que la moitié de la vérité, c'est tout.
-Et l'autre moitié, des mensonges, répliqua Subaru. »
Ils se regardèrent en souriant, chacun campant sur leurs positions respectives. Kujaku mentait plus par habitude, Subaru lui, omettait certaines choses. Quoi qu'il en soit, ils ne pouvaient pas communiquer.
Subaru prit Fûma par le bras et le traîna hors du temple, suivi par Kujaku. A peine dehors, il envoya le jeune homme dans les bras de Kujaku et une de ses cartes étoilées jaillit et disparut à l'intérieur d'un fourré. Il y eu un bruit d'enflammement, comme un départ de feu soudain puis un cri et un homme bondit hors des arbustes, la veste en feu. Il finit par la retirer et la jeter sur le sol avant de sauter à pieds joints dessus pour éteindre les flammes.
« Je peux savoir ce que vous faîtes ici ? demanda Subaru, trois autres cartes en main.
-Moi, je fais que passer. J'voulais demander une petite cérémonie, un truc sympa, sobre mais classe, dit l'homme en se retournant vers Subaru.
-Ryu-ô ? fit Kujaku avec surprise. » L'inspecteur lui jeta un regard.
« On s'connaît ? »
Kujaku secoua la tête.
« Non. Non. »
Subaru eut un infime sourire. Pris de court, Kujaku avait menti et il avait très mal menti. Le policier ne lui était pas inconnu. Puis son sourire disparut.
« Vous m'avez suivi. De quel droit ?
-Du droit que j'enquête sur un meurtre.
-Je vous ai déjà tout dit.
-Vous peut-être. Mais pas votre client. Rassurez-moi, c'est bien celui qui a l'air un peu efféminée et pas l'autre qui sourire bêtement.
-Ryu-ô ! fit Kujaku retrouvant d'ancien instincts. Puisque tu es si méchant, tu es puni. C'est toi qui devras faire la cuisine et le ménage.
-Quoi ? fit Ryu-ô. Et puis quoi encore ? Et pourquoi je devrais le faire ?
-Et bien, c'est une question d'âge. Tu es le plus jeune. Donc, soit tu cuisines, soit c'est toi qui sera mangé ! Quoique, c'est peut-être bien Subaru-kun le plus jeune… » Le prophète se tourna vers Subaru avec un sourire malicieux.
« Dites-moi que votre client, c'est aucun des deux, par pitié !
-Il est trop méchant ! fit Kujaku en posant sa tête sur l'épaule de Subaru.
-Il est mignon, votre mec, mais complètement fêlé, dit Ryu-ô. Comme ça, on protège son amoureux des vilains policiers ?
-Ce n'est pas mon mec ! dit Subaru sèchement en repoussant Kujaku. »
Il récupéra Fûma et l'entraîna à l'intérieur de la maison.
« Et ben, on peut pas dire que c'est l'humour qui l'étouffe, celui-là, dit Ryu-ô. »
Kujaku sourit mais son esprit se perdait en conjonctures. Ryu-ô était là. Il ne se rappelait apparemment de rien mais il était là. Combien de ses anciens compagnons avaient atterri dans ce monde ? Et pourquoi lui se souvenait et pas Ryu-ô ?
Encore des questions sans réponses. Mais il ne désespérait pas de les trouver. Tout comme il pensait obtenir une réponse de la part de Subaru.
A suivre…
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