Auteur : kaneda26

Origine : X de Clamp, RG Veda

Genre : yaoi.

Couple : bon, j'crois que c'est clair, là!

Disclamer : toujours pas un à moi

Résumé : après la bataille opposant les dragons de la terre aux dragons du ciel, la vie de Subaru a repris son cours jusqu'à sa rencontre avec un étranger.

Titre : Le parfum de l'ange déchu.

Note : C'est bien Yuko dans Holic qui dit « tout n'est que fatalité ! » Je me suis bien amusé sur ce coup-là ! Et je suis bien content que vous l'ayez remarqué !

Note2 : Un chapitre un peu plus long que d'habitude ! C'est vrai que mes chapitres avaient une certaine tendance à rétrécir ces derniers temps…

Note3 : Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi (oui pourquoi ô rage, ô désespoir…) donc pourquoi on se chope toujours la crève alors que l'hiver est soi-disant fini ?

Note4: Encore un peu de lecture pour Mme Saaeliel (ça va madame?Je peux?), que dire, je suis dans une bonne semaine apparemment!

Chapitre sept :

Le gamin avait éclaté de rire à de nombreuses reprises. D'ailleurs, tout en lui séchant les cheveux, Ryu-ô était en train de réaliser que malgré son esprit enfantin, il n'avait sans doute que quelques années de moins que lui.

C'était étrange d'ailleurs qu'il se préoccupe de Fûma. Il était fils unique et avait été élevé par ses cousins plus âgés que lui, il n'avait donc jamais eu l'âme d'un grand frère. Mais ça lui venait tellement naturellement qu'il s'en étonnait lui-même.

Il posa la serviette sur le dos d'une chaise.

« Bon maintenant que mon plat a cramé et que tu as foutu un bordel pas possible dans la cuisine, on fait quoi ? Sandwichs ? »

Fûma hocha la tête mais Ryu-ô ne savait pas s'il répondait à sa question ou s'il était encore dans un de ses rêves.

Décidément, cette enquête s'avérait de plus en plus bizarre. Entre le modèle horripilant et le médium aux piques ironiques, il ne savait pas ce qui était le pire.

« Attends une minute ! »

Fûma venait de se lever et de sortir de la chambre.

Ryu-ô le rattrapa et boutonna sa chemise de pyjama. A nouveau un air absent, comme s'il ne se rendait même pas compte de sa présence.

A certains moments pourtant, le policier était sûr d'avoir réussi à capter son attention. Quand il avait joué avec lui avec les bulles du bain moussant, le regard de Fûma était normal, et vraiment fixé sur lui. Mais peut-être n'était-ce pas lui qu'il voyait.

Subaru s'était attelé lui-même à la préparation du repas. Et apparemment, il avait eu la même idée que lui, sandwichs pour tout le monde.

« Je vais quand même informer mes supérieurs que je bosse avec vous, dit Ryu-ô en s'asseyant à la table. Je ne communiquerais pas cette adresse si c'est ce qui vous inquiète…

-Je m'occupe de votre cas. J'ai quelques contacts dans la police, j'obtiendrais qu'ils vous laisse travailler avec moi en toute tranquillité. »

Intouchable, ça, c'était certain, mais avec le bras long en plus.

« Tiens, je ne suis plus indésirable maintenant ?

-Est-ce que je peux seulement faire autrement ? demanda le médium avec un regard lourd de sens. »

Il avait raison, Ryu-ô n'abandonnerait certainement pas. Toute cette histoire était bien trop étrange pour qu'il l'oublie aussi facilement.

« C'est quoi ce bruit ? »

Kujaku se leva et finit par repêcher un téléphone portable dans le fond de son sac.

Il s'éloigna de quelques pas.

« Oui ?… Ah, Mokona-san. Oui. Hum, non, ce n'est pas encore réglé. Non. Demain ? Oui, je n'ai pas oublié. Oui. Je sais. Très bien. A huit heures. Oui. Au revoir. »

Kujaku raccrocha.

« En fait, j'avais complètement oublié ! fit-il en passant la main dans ses cheveux bleutés.

-Quoi ? demanda Ryu-ô.

-Mokona a annulé mes autres boulots mais j'ai une soirée de promo pour Fallen Angel demain. Et je ne peux pas la manquer.

-Une idée grandiose, rumina Subaru. Un endroit bien exposé, des tonnes de gens, et là, c'est sûr que c'est eux qui ne pourront pas vous manquer.

-Oui, mais vous allez m'accompagner ! » Tout en disant ses mots, Kujaku venait d'entourer les épaules de Subaru et avait posé la tête sur son épaule.

« Ou je vais vous tuer moi-même…, dit le médium en se dégageant. »

Il avait eu le temps de sentir un parfum subtil se dégager du corps du mannequin. Un mélange ambré, note très masculine, avec une touche féminine de violette au dessus. Un parfum unisexe.

Il se rappela soudain l'affiche. Il avait supposé que Fallen Angel était un parfum pour homme. Mais c'était une senteur aussi androgyne que l'ange déchu de la publicité.

« Bon, ben je viens moi aussi, fit Ryu-ô.

-Plus on est de fous, plus on rit ! répondit Kujaku avec un sourire. Par contre, je préviens, tenue correcte exigée.

-Ca veut dire quoi ça ?

-Ca veut dire que je vais devoir faire des miracles ! »

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« Dîtes, vous êtes sûr qu'on a bien fait de laisser le gosse tout seul ?

-Ca ira. Fûma ne sort jamais de la propriété. »

Malgré les paroles de Subaru, Ryu-ô n'était pas entièrement convaincu. En plus, ils étaient partis alors que Fûma dormait encore. Que se passerait-il lorsqu'il se réveillerait et qu'il se retrouverait tout seul ?

Mais se rappellerait-il seulement qu'il y avait eu des personnes bien réelles avec lui la veille au soir ?

Ryu-ô secoua la tête et suivit Kujaku et Subaru dans l'ascenseur.

« J'ai téléphoné à Satsuki-san tout à l'heure. On va pouvoir se servir dans la garde robe de l'agence, dit Kujaku. »

Subaru hocha la tête.

Après être entré dans l'agence Clamp, ils se dirigèrent tout droit vers une salle qui ressemblait plus à un magasin qu'à une simple garde robe. Kujaku commença déjà à fouiller par-ci par-là, prenant pantalons, vestes, et chemises.

Pour Ryu-ô, ce fut assez rapide.

« Evitez les fantaisies ! Trouvez-moi un costume simple mais classe !

-Pour la simplicité, c'est pas un problème mais la classe…

-Hé ! Je suis très classe ! »

Kujaku eut un petit rire. Ryu-ô démarrait toujours au quart de tour.

Il lui fourra un costume italien entre les mains et lui indiqua une cabine d'essayage.

Subaru frissonna en voyant Kujaku tendre plusieurs vestes devant lui pour juger de ce qui lui irait. Ces gestes là, personne ne les avait fait depuis longtemps. Personne n'avait plus choisi ses habits depuis Hokuto. Elle aimait tellement trouver des tenues pour lui, même si certaines étaient un peu excentriques, elle aimait l'habiller, prendre soin de lui. C'était des preuves d'amour. Et il aimait ça. Il avait aimé ça.

« Un problème ? demanda Kujaku voyant l'expression soucieuse du médium.

-Hum… Non. Juste un souvenir. Ma sœur m'aidait à choisir mes vêtements avant.

-Elle ne le fait plus ? Laissez-moi deviner, elle est mariée et a douze enfants. Aussi elle néglige un peu son petit frère…

-Elle est morte. »

Kujaku laissa retomber son bras, cessant de maintenir la chemise contre le torse de Subaru.

« Pardon.

-C'était il y a longtemps… »

Peut-être que le temps avait passé, mais la douleur était bien là, toujours présente, toujours vivace. Et…

« Elle est décédée lors d'un accident ? De maladie ?

-Non. »

Subaru expira lentement.

« Elle a été tuée. »

Kujaku ferma les yeux. Avant même que Subaru ne le confirme, il le savait déjà. Tout comme il savait que Subaru avait la réponse à sa question.

Mais c'était encore trop tôt pour demander.

« Alors ? Si c'est pas la classe, ça ! s'exclama Ryu-ô en sortant. »

Kujaku tendit finalement un ensemble composé d'une chemise gris perle, d'un pantalon et d'une veste noir à Subaru avant d'aller arranger un peu la mise de Ryu-ô.

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C'était exactement le genre d'endroit où Subaru se sentait mal à l'aise. Et Ryu-ô n'en menait pas large non plus. Kujaku, lui, semblait comme un poisson dans l'eau. Il était accaparé par de nombreuses personnes, avait un sourire pour chacun et discutait agréablement avec les invités.

L'affiche avait été déroulée sur un des murs, mettant en valeur la beauté du mannequin. Mais quiconque la regardait ne pouvait s'empêcher de trouver Kujaku bien plus beau au naturel.

« Alors, rien à craindre ? »

Mokona Apapa venait d'arriver à ses côtés.

« Pas pour l'instant. J'ai protégé la salle. »

La jeune femme l'observa un long moment ce qui rendit Subaru encore plus mal à l'aise.

« Y a t-il quelque chose d'autre ? demanda t-il.

-Oh, pardon. Je me disais juste que j'aimerais vous avoir comme modèle.

-Je ne suis pas fait pour ça.

-Détrompez-vous. Vous avez l'air d'une image, vos traits sont aussi fins que s'ils avaient été dessinés à la plume. Vous seriez parfait. »

Subaru secoua la tête. Décidément, que ce soit Satsuki Igarashi qu'il avait rencontrée dans la matinée ou cette femme, toutes deux lui faisaient ressentir une impression étrange.

Avec un sourire, Mokona s'éloigna et Subaru soupira de soulagement.

« Elles me reviennent pas, ces gonzesses, dit Ryu-ô. Je peux pas m'empêcher d'avoir un frisson qui me remonte dans le dos quand je les vois. Je comprends pas pourquoi.

-Fatalité, répondit Subaru.

-Bref et précis. Mais ça m'avance pas des masses comme réponse. »

Le médium avait perdu de vue Kujaku à cause de Mokona et Ryu-ô. Et il n'arrivait pas à le retrouver. Et bon sang, quelque chose clochait tout d'un coup.

« Il est où ? lâcha t-il, s'en voulant de la note d'inquiétude qui perçait dans sa voix.

-Là-bas, près du buffet. »

Repérant son client, Subaru bougea, joua des coudes pour parvenir jusqu'à lui. Mauvais pressentiment. Très très mauvais.

Et il sut ce qui clochait lorsqu'il fut à quelques pas. Il bouscula Kujaku sans ménagement et ce dernier renversa sa coupe de champagne.

Ce qui clochait, c'était cet homme derrière le buffet, celui qui avait tendu un verre à Kujaku. C'était l'assassin et il avait déjà pris la fuite, disparaissant aussi vite qu'une ombre. Subaru agrippa Kujaku par les pans de sa veste.

« Vous en avez bu ?

-De quoi ?

-Ce verre ?

-Hein ? Non, je n'y avais pas encore touché. »

Subaru le lâcha. Autour d'eux, ça commençait à s'agiter.

« C'est rien, c'est rien, dit Kujaku en souriant. Juste un petit accident. »

Il entraîna Subaru vers une pièce adjacente. Ryu-ô les rejoint quelques secondes plus tard.

Le policier n'eut pas besoin d'explications, il attrapa une des serveuses et lui demanda un sac plastique alimentaire. Une fois obtenu, il y glissa la coupe à champagne.

« J'envoie ça au labo pour analyse et relevé d'empreintes digitales. Il me faudra aussi les tiennes, Kujaku.

-C'est demandé si gentiment. »

Subaru en eut assez de cette attitude insouciante.

« On dirait que ça vous amuse ? Vous avez failli mourir ?

-Et bien, il faut croire que ce n'était ni l'heure, ni le moment. Et je suis en vie. »

Le médium se retint de lui balancer une gifle. Il avait envie de le réveiller, de lui enlever ce fichu masque de joyeux luron.

Ryu-ô, sentant que la situation dégénérait, s'interposa.

« Si t'as suffisamment fait acte de présence, on peut s'en aller, non ? »

Subaru jeta un regard un peu méprisant à Kujaku avant de le pousser devant lui.

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Tout allait mal décidément, comme cette odeur de sang qu'il perçut en descendant de la voiture. Subaru se précipita vers le temple suivis des deux autres étonnés.

« Fûma ? Fûma ? »

Il y avait quatre hommes étendus sur le sol. Comment ils avaient obtenu cette adresse n'était pas important pour l'instant.

Fûma leur tournait le dos, debout au milieu du carnage. Ryu-ô se précipita vers lui mais Subaru l'arrêta d'un geste.

« Fûma… ?

-Tu te trompes, je suis Kamui. »

Il se retourna lentement, le regard pénétrant, n'ayant plus rien d'enfantin.

Ryu-ô crut voir un être étrange aux yeux dorés et aux oreilles pointues pendant quelques secondes. D'où lui venait cette vision ? Il n'en avait aucune idée.

Tandis que dans la mémoire de Kujaku, la stature de Fûma, son allure lui rappelait tout à coup celle de Yasha.

« Il ressemble à…, murmurèrent ensemble l'ange et le policier.

-Je sais, fit Subaru. C'est un des atouts de Kamui.

-Qui ça ? demanda Ryu-ô.

-Laissez tomber. »

Subaru s'approcha lentement. Cela faisait longtemps que le Kamui des dragons de la terre n'était pas apparu.

« Tu n'as plus de but ici, plus de raison d'exister. Le combat est fini… »

Pendant que le médium se rapprochait pas à pas de Fûma, Ryu-ô s'occupa des hommes allongés sur le sol. Ils étaient tous en vie, c'était déjà ça. Heureusement que le gamin ne s'était pas changé en tueur psychopathe.

« Fûma, reviens maintenant… Reviens… »

Apparemment, Subaru aurait aussi bien pu parler à un mur, il n'y avait pas le moindre petit changement chez le jeune homme.

Délaissant le médium, Fûma-Kamui s'approcha de Kujaku et lui saisit le menton entre ses doigts.

« Tu n'as pas de souhaits ? Etrange, ça… Laisse-moi regarder plus profondément… »

Un sourire se forma sur les lèvres de Fûma.

« Ah si, tu veux savoir… Avoir une réponse. Mais ce n'est pas pour toi. Ce n'est pas ton souhait personnel. N'en as-tu aucun ?

-Fûma. Lâche-le, murmura Subaru.

-Je suis Kamui. » Il resserra sa main sur le visage de Kujaku. L'ange sourit.

« Mes souhaits ont déjà été exaucés. J'ai vu ce que je voulais voir…

-Non, c'étaient les souhaits des autres. Pas les tiens. Et… »

Fûma ôta sa main et son regard s'attarda sur les corps inanimés des hommes qu'il avait combattu.

« Tant que tu n'as pas de souhait, tu ne peux pas gagner contre lui. Parce que son souhait est puissant.

-Contre qui ? demanda Kujaku.

-Tu n'as même pas le souhait de vivre ou mourir, poursuivit l'autre Kamui sans prêter attention à la question posée. Parce que tu es déjà mort une fois, n'est-ce pas ? »

Subaru et Ryu-ô suivaient l'échange de plus en plus d'étonnement.

Pour Ryu-ô, voir le jeune homme afficher une si grande confiance tout à coup était déstabilisant. Mais qui étaient ces gens exactement ?

« Trouve-toi un souhait, c'est un conseil que je te donne. Parce que lui souhaite ta mort.

-Mais qui ? »

Sans répondre, Fûma se tourna vers Ryu-ô. Le sourire changea.

« Mon ami est là ! s'écria t-il, tout heureux. On va aller jouer ! Subaru ! Tu as vu, mon nouvel ami est revenu ! »

Et le jeune homme s'accrocha à la main de Ryu-ô et commença à l'entraîner à l'intérieur.

« Houlà, attends ! On peut pas laisser ces mecs ici !

-Nous non plus, on ne peut pas rester ici, ajouta Subaru. » Il sortit son téléphone de sa poche et composa un numéro.

Il s'éloigna et revint au bout de quelques minutes.

« Ma grand-mère va gérer le problème. Nous, on s'en va. Récupérez vos affaires. »

Ryu-ô accompagna Fûma dans la maison. Kujaku n'avait pas bougé.

« Qu'est-ce que vous faîtes ? demanda Subaru.

-Je cherche un souhait…

-Un souhait n'est pas quelque chose de réfléchi, de pensé, c'est quelque chose de complètement irrationnel qui vient du cœur. Alors cessez de vous triturer la tête, ça ne sert à rien.

-Vous en avez un, vous ? »

Subaru baissa les yeux.

« J'en ai eu un.

-Il s'est réalisé ? Il était assez puissant ?

-Non. Celui de Sei… Quelqu'un d'autre tenait à son souhait plus que moi…

-Seishirô ?

-Comment connaissez-vous ce nom ? demanda Subaru, ces yeux se fixant sur Kujaku, celui doré brillant de colère.

-C'est Fûma. Quand il a dit que Seishirô vivait en vous…

-Ca suffit ! Je trouve que vous savez trop de choses à mon goût. Alors que j'ignore tout à votre sujet ! »

Kujaku regarda Subaru avec une certaine tendresse dans ses yeux violets.

« Je préfère vous laisser dans l'ignorance que de vous dévoiler la vérité et…

-Et quoi ?

-Et voir le mépris et le dégoût sur votre visage. »

Subaru resta muet quelques instants. Il avait pensé que Kujaku lui cachait certaines choses par jeu, parce que c'était dans son caractère. Mais apparemment, ce n'était pas le cas. Quel était le passé de Kujaku ? Qu'avait-il fait qui mériterait l'aversion ?

« J'ai aimé un assassin, dit Subaru lentement. J'ai aimé un homme qui avait tué des centaines de personnes. J'ai aimé un homme qui a pris plaisir à me torturer. J'ai aimé l'homme qui a tué ma sœur. Alors, quoi que vous ayez fait, ça m'est égal, je ne suis plus à ça près. »

Les yeux violets avaient pris une expression de surprise et en même temps de soulagement extrême.

Subaru laissa Kujaku seul, entrant dans la maison.

L'ange déchu resta quelques secondes sans bouger puis passa la main sur son front.

« Il m'a donné la réponse… Je n'arrive pas à y croire ! Je… Alors, c'est vrai ! L'amour peut passer au-dessus du sang, des meurtres, de la mort… »

L'image d'Ashura et Yasha flotta dans son esprit. Quand il s'était donné la mort pour libérer Ashura de son sommeil, il avait pensé faire le bon choix. Car il savait que Yasha tiendrait sa promesse, qu'il resterait avec Ashura pour toujours.

Ce n'est qu'une fois arrivé dans ce monde qu'il avait compris quel horrible destin il avait imposé à ces deux êtres.

Comment continuer à aimer, à protéger alors que l'être aimé a détruit, tué et en a retiré un plaisir immense ?

Comment continuer à aimer, à supporter la présence de l'autre tel un reproche quand on sait le mal qu'on lui a fait, quand on sait quel monstre sanguinaire on est ?

Cette promesse était une prison, un enfer. Et il avait aidé à la réaliser.

Mais en quelques mots, Subaru venait de lui donner la réponse à ces questions.

On peut aimer quelqu'un malgré tout. Même si le sang coule, l'amour est là.

Finalement, ce qu'il avait fait avait servi à quelque chose. Sa vie avait été utile parce que maintenant, il savait que l'amour liant Yasha à Ashura ne serait jamais étouffé par le sang.

Il courut et entre dans la maison tout en songeant :

« Un souhait personnel ? Je ne devrais pas exister, je ne peux pas avoir de souhait… »

A suivre.

Ahhh, au bout de sept chapitre, vous avez enfin une réponse ! Et Kujaku aussi par la même occasion. Tout ça parce que je trouvais la fin de RG Veda un peu ambiguë. C'est mon avis et donc, je sais pas si vous le partagez mais je trouvais ça quelque peu tragique quand Yasha dit à Ashura qu'ils doivent tenir leur promesse comme si ce n'était pas vraiment une happy end.

C'est donc mon interprétation de cette fin.

Quand à savoir qui veut tuer Kujaku, héhé, ça va venir… Plus d'indices dans le prochain chapitre!

A plus et laissez des reviews, svp !