Toujours coincé ce foutu bouton pour les previews. Moi qui croyais que ça venait de ma bécane ... enfin. Bon voilà, je publie le troisième chapitre, sachant que j'ai déjà terminé l'histoire. Donc si vous voulez la suite, faite-moi péter le compteur des reviews.
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J'ai enfin une idée de l'identité du ravisseur de ma Riza. Qu'est-ce que j'ai dit ? Ma Riza ? Tiens, d'où me vient cet instinct possessif ? Riza n'est pas à moi voyons. Quoi qu'il en soit, je me sens prêt à tout calciner, une fois encore. Moi et Edward, on est en route pour aller interroger des personnes qui ont côtoyé Jessica. Premier arrêt, un bar miteux. Son propriétaire est un ami à elle.
Il paraît surpris de voir débarquer un militaire avec un adolescent. Attends, mon bonhomme, t'es pas au bout de tes surprises. Je m'avance droit vers lui.
" Bonjour. Colonel Mustang, j'ai quelques question à vous poser." dis-je d'emblée.
Je le sens se tendre. Edward lui , se hisse sur l'un des hauts tabourets aligné ua comptoir, et surveille la salle.
" A quel sujet ?" demande le barman.
" Jessica Whittlefield. Vous savez où elle est ?" repris-je d'un ton sec.
" Nan."
" Menteur !"
Clac ! Une table vide à côté s'enflamme. Je repose ma question, en précisant que je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin.
" Mais je vous dis que j'en sais rien !" proteste le barman.
Nouvelle table qui flambe. Les clients fichent le camp. Je m'éloigne, et continue à tout brûler. Les chaises, les tables, le piano tout y passe.
" Vous comptez attendre qu'il brûle tout ou bien ..." lance Edward qui tourne le dos au barman.
" Non arrêtez ! La dernière fois que je l'ai vue c'était y'a une semaine !" s'affole le barman.
" Avec qui ? " interrogé-je.
" Euh ... je sais plus."
Je lance un regard à Edward. Il lance un rayon d'or sur la droite, qui démolit tout le côté du bar, et creuse un gros trou dans le mur. Puis il saute à bas de son siège, et passe derrière le comptoir. En tirant un rideau, il découvre la réserve du bar. Il regarde le propriétaire.
" J'ai oublié de me présenter. Je suis l' Ultimate Alchemist. Lui comme vous pouvez le voir c'est le Flame Alchemist, et il est pas content du tout. Et moi non plus, parce que je renrtre de mission et que je suis crevé. Avec les conneries de ta copine j'ai même pas pu me reposer." lance-t-il.
Edward balance un nouveau rayon, démolissant complètement la réserve. Puis c'est le sol qui tremble. Des fissures apparaissent dans les murs.
" Alors, tu va nous répondre oui ou non ?" demandais-je en faisant sauter toutes les bouteilles derrière lui, une par une.
" Oui ! Elle était avec trois gars, mas j'en sais pas lus c'est vrai !" panique le barman.
" On te croit." dis-je en commençant à sortir.
En passant près de lui, Edward l'empoigne par le col :
" Si tu tiens pas à finir en statue de pierre, ferme ton clapet ok ?" dit-il en changeant un robinet à pression en pierre.
Pour faire bonne mesure, il s'éclaire comme une guirlande.
" Ou ... oui."
" Bon garçon." reprend-il en lui tapotant la joue.
Nous sortons du bar en flammes. Au suivant de ces personnes. Il s'agit de l'employeur de Jessica. Un couturier il me semble. Nous y voilà. Oh misère ! Il me fait des avances non déguisées le bougre. Edward refoule un fou rire. Maudit gamin ! Il pourrait m'aider ! Je brûle une étagère dans le but de ramener le couturier à la raison.
" Hou monsieur est tout feu tout flamme on dirait ! J'adore !" s'exclame-t-il, l'air excité.
Mer ... credi. Je sens que ça va pas être simple de lui faire peur à celui-là.
" Si vous ne répondez pas à mes questions c'est vous que je crame." menacé-je.
" Oh oui ! Je serais ravi que vous me mettiez le feu, mon beau colonel !"
Du coin de l'oeil, je vois Edward qui est plié de rire. BOOUUUH ! Je l'empoigne et le plaque contre un mur. Ensuite, je sors mon arme que je lui colle sous le nez.
" Ca suffit maintenant ! Tu réponds ou je te fais sauter le caisson ?" explosais-je.
Il sourit, et écarte le pistolet.
" Rawr ! Vous êtes plein de fougue dites-moi ! Petit canaillou !"
Je rêve là ! J'hallucine même ! Ed se décide enfin à venir à mon secours. Il saisit un vêtement sur un mannequin, et tire. Le tissu se déchire. Ce qui a pour effet de refroidir le couturier.
" Qu'est-ce vous faites petit vandale !" s'exclame-t-il.
Alors comme ça, il n'aime pas qu'on déchire ses créations. Très bien.
" Moi ? Je crée un nouveau style. La Edward attitude." répond le blondinet.
Sur ce, il déchire tout le vêtement. Le couturier se débat, mais je le maintient fermement.
" Si vous voulez que mon subordonné s'arrête de tout chivailler, dites-moi où est Jessica." dis-je.
" Oh entendu beau brun. A ce qu'il me semble elle vit dans le village à côté de Central. Littleburg, je crois."
" Eh ben voilà quand tu veux."
Je le relâche, il remet un peu d'ordre dans sa tenue.
" Ed on s'en va !" lancé-je au petit.
" Déjà ? Zut pour une fois que je suis en pleine création artistique." fait-il.
Ce qu'il faut pas entendre. Avant de sortir, je brûle une bonne partie de l'atelier. L'autre pousse une exclamation quelque peu horrifiée. Enfin je crois.
" En tout cas, on peut pas dire que vous n'ayez pas de succès, colonel !" me lance Edward.
" Moi au moins j'en ai !" répliquais-je.
" C'est clair ! Mwarf hahahaha !"
Je donne l'adresse au chauffeur. Il est deux heures de l'après-midi quand on y arrive. Et le ventre de l'Ultimate m'informe bruyamment qu'il serait judicieux de faire une pause déjeuner. Pis mwa aussi j'ai faim. Nous entrons dans un snack, où nous commandons des sandwichs. Ed me regarde comme si j'étais zinzin.
" Vous n'espérez quand même pas que je vais me contenter d'un maigre sandwich ? " me fait-il.
Ah oui c'est vrai qu'il mange comme quatre ce gosse. Comment un si petit bidule peut-il avoir autant d'appétit ? Evidemmment je garde mes réflexions pour moi.
" Tu n'as qu'à commander autre chose. A tes frais ça va de soi." rétorquais-je en m'appuyant au comptoir.
" Avec plaisir, puisque c'est l'armée qui paie !" sourit-il.
Flûte et clarinette, il a raison en plus. Va falloir que je surveille sa commande, si je veux pas encore me faire remonter les bretelles. Le petit commande des frites, plus des beignets de poulets et une salade. Je ne m'empêcher d'ouvrir des yeux ronds en entendant son menu.
" Et en dessert, deux tartelettes aux cerises et une à la fraise." termine-t-il.
Ce sera tout ? Le restaurateur me demande ce que je veux.
" Une part de flan." répondis-je.
La commande passée, on se trouve une table et on s'y pose. Je note que la plupart des clients nous jettent des coups d'oeil. En particulier deux jeunes filles qui doivent tout juste être majeures. Elle me font des petits coucous. Je souris par habitude.
" Casanova et Don Juan peuvent aller se rhabiller avec vous en scène." me lance Edward avec un sourire amusé.
Mouais. Mais mon esprit est surtout occupé par mon lieutenant. J'espère que cette garce de Whittlefield la traite correctement. Autrement je lui fait sa fête de la Saint-Jean, avec un beau barbecue. J'espère qu'elle aime le bronzage.
" Oh du calme colonel ! Il vous a rien fait ce beignet de poulet !" fait Ed, me ramenant sur terre.
" Hein quoi ?"
" Le beignet. Pis qui c'est vous a dit que vous pouviez en prendre ? " répond l'Ultimate.
Je remarque qu'effectivement, je suis en train de dépiauter un malheureux beignet de poulet.
" Comme tu l'as dit tout à l'heure, c'est l'armée qui paie. J'appartiens à l'armée, je suis colonel, donc j'ai le droit d'en prendre si ça me chante." réliquais-je.
" Oh lui hé ! Lâchez-moi ça tout de suite avant que je vous transmute en beignet."
Sur ce, il me chourave le mien. Non mais ! Je le lui reprend d'un coup de fourchette. Edward saisit un couteau qu'il plante dedans et m'arrache.
" Edward !" fis-je l'air menaçant.
" Colonel." répondit-il sur le même ton.
On se défie du regard, chacun un couvert dans le beignet. Ensuite, on tire de notre côté en même temps, séparant l'aliment en deux.
" Bon ben comme ça au moins, c'est réglé." dis-je en levant ma moitié.
Ed avale la sienne, et attrape la coupelle qui contient les autres pour les mettre à l'abri. Je secoue la tête, et mange ma part. Nous terminons de déjeuner, et reprenons notre enquête. Le village n'est pas bien grand. Nous interrogeons les voisins. Personne ne semble savoir où cette fille de malheur se trouve.
Ah si, une vieille dame prétends qu'elle a rejoint une villle voisine pour trouver du boulot. Elle en avait un pourtant. Quelle inconstance. Je retrouve Ed, et l'informe de ma découverte.
" Moi ces trajets en voiture ça m'ennuie. Renvoyez votre chauffeur, on y va à ma façon. En plus ce sera plus rapide." déclare-t-il.
" Comme tu le sens."
J'ordonne au soldat de retourner à Central. Puis je me tourne vers Ed, attendant la suite.
" J'espère que vous n'avez pas le mal de l'air, colonel." sourit-il.
A vrai dire, je l'espère moi aussi. Le blondinet s'avance vers moi, saisit mes poignets qu'il passe autour de sa taille, et décolle brutalement.
" Ourf ! Doucement Ultimate !" lâchais-je.
" Petite nature."
" Et c'est toi qui me dit ça. A ce que je sache, même ma nature est plus grande que toi."
Erreure fatale. Pour se venger, Ed se renverse. Je retrouve ainsi le dos au-dessus du vide, la tête en bas. Suprême malaise. Et comme si ça ne suffisait pas, monsieur se met à faire des vrilles. C'est qu'il vole vite en plus.
" WOOOOOAAAAAH ! Arrête je vais finir par vomir !" m'exclamais-je.
Il se remet à l'endroit. Ouf. Je me sens mieux. Mine de rien, ça fait bizarre de se retrouver en l'air. Qu'est-ce qu'on est haut quand même. Les voitures ne sont plus que des points. Impressionnant. Ed se met à descendre. Je n'aime pas du tout être à la verticale comme ça. Les toits de la villes apparaissent. Mon pilote avise un coin où on pourra se poser sans se faire remarquer. Que c'est bon de sentir le plancher des vaches sous ses pieds.
Nous marchons dans la ville, à la recherche du dernier lieu de travail de Jessica. Le voici. Un bar-tabac. Edward décrète qu'il préfère m'attendre dehors. Il a raison. A peine suis-je entré que ça sens déjà le brûlé. La caissière me regarde plus que paniquée.
" Jessica a démissionné. Pitié ne me tuez pas !" implore-t-elle.
Des larmes commencent à couler. Ah je déteste voir une femme pleurer. Ca a le don de me désarmer complètement. Je lui essuie ses larmes gentiment.
" Mais non, je n'ai pas l'intention de tuer qui que ce soit. Je me suis peut-être un peu emporté. Excusez-moi."
" Snif ?"
Mon petit sourire assortit aux excuses finit par la rassurer. Elle m'assure qu'elle n'a pas vu Jessica depuis un bon moment. Toutefois, elle me révèle un détail étrange. Selon elle, Jessica aurait fait partie d'une espèce de secte.
" J'ai bien vu qu'elle changeait. Même si elle ne bossait pas là depuis longtemps, je la connaissais bien. On était amies Jess et moi, c'est moi qui lui avait trouvé cette place." raconte-t-elle.
" Vous souvenez-vous du nom de cette secte ?" demandais-je.
" Euh ... Sanren ou Sangaren ... un truc dans ce genre."
J'hoche la tête, puis appelle :
" Edward !"
Le blond entre, et jette un oeil relativement indifférent aux dégâts.
" Tu ... peux réparer ?" demandais-je.
" Z'êtes pas croyable vous. Et c'est moi qu'on traite d'irréfléchi après ça." réplique-t-il.
Ed fait taire les flammes, avant de propager une enveloppe d'or quiremet tout à neuf.
" Et voilà ! Tout est intact. Et encore une fois : je suis désolé." dis-je en me tournant vers la cassière, à qui je fais un baise-main.
Elle rosit. Nous partons, je lui fais un dernier signe de la main pour achever de la calmer.
" Vous avez trouvé quelque chose en terrorisant cette pauvre enfant ?" questionne Ed.
" Oui. Jessica fait partie d'une secte, Sanren ou Sangaren. Nous allons voir ce qu'il en est à la bibliothèque de Central." répondis-je.
" C'est parti !"
Je m'accroche à nouveau à lui, et il décolle aussi doucement que la première fois. Désireux de ne pas l'inciter à faire de nouvelles cabrioles, j'évite de lui faire une remarque. D'autant plus que voler n'a pas l'air si désagréable en fin de compte.
