Bouton preview toujours coincé. Mais que fait la police ? Voilà la fin de l'histoire. Savez quoi faire si vous voulez que je continue mes fics ( y'en a déjà une en cours.) Merci d'avance !

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Encore une fois, je me retrouve dans les airs. Ca va, je commence à m'habituer. Ce n'est pas désagréable, tant qu'Ed ne fait pas de looping ou autre cabrioles. L'endroit où nous nous rendons est une vieille église du XVIème siècle. Je sens mon volcan intérieur gronder de plus en plus fort à mesure que nous approchons. Ca y est, je la distingue. Edward amorce la descente. Quelques instants plus tard, nous sommes à quelques pas de ces ( censuré )de Sanguêren.

" Prêt colonel ?" me demande Ed.

" Feu à volonté." répondis-je.

Nous avançons vers la porte. L'église est vraiment en mauvais état. Toute lézardée, les vitraux fêlés voire carrément brisés ... un endroit rêvé pour une secte. Je fais sauter la porte. Les rats sont bien dedans. Ils nous voient marcher avec surprise. Edward envoie un rayon qui déssintègre plusieurs rangées de bancs. Moi je me charge de l'autre qui part en fumée. Les Sanguêren tentent de fuir. Mais l' Ultimate fait jaillir un mur qui leur coupe la route. Soudain, une espèce de bonhomme avec une grande cape rouge se dirige vers nous.

" Qui êtes-vous ? De quel droit osez-vous détruire notre lieu de culte ?" lance-t-il.

" Riza, elle est où ?" répondis-je.

" Qui ?"

" L'enfant du soleil pour votre sacrifice." précise Edward.

" Nous ne ..."

" TU REPONDS OU JE TE CALCINE ?" hurlais-je en l'empoignant.

" Ce ... n'est pas ... une fille que nous avons."

Ah oui, je vois le truc. Chacun doit sacrifier un humain blond, quelque soit son sexe. Donc là, je crois que ce n'est pas la bonne personne. Qu'importe, nous n'allons pas le laisser se vider de son sang.

" Je m'occupe des fidèles colonel. Allez délivrer l'agneau sacrificiel." me dit Ed.

Je pousse le bonhomme, et lui colle mon arme dans le dos. Non sans le préciser que je n'hésiterais pas à l'abattre s'il tente quelque chose. Nous sortons par un rideau derrirèe l'autel. Il me conduit vers un cachot. Quel endroit sinistre.

Mon otage s'arrête devant une cellule. Dedans, un homme jeune visiblement, les mains attachées dans le dos. Sa vision m'horrifie. Il est sale, blessé, mal en point. Ne me dites pas que je vais retrouver ma Riza dans cet état ? Je ne sais pas ce qui me prends, mais je me mets à frapper mon otage sans pouvoir m'arrêter. Je cogne, de toutes mes forces. Quelque chose retient mon poignet. C'est Edward.

" Sortez ce malheureux de là colonel, je m'occupe de ce qui m'a tout l'air d'être un prêtre." dit-il.

J'hoche la tête, et me relève. Je fais fondre les barreaux de la cellule et me dirige vers le prisonnier. Il est à peine conscient. Je passe son bras autour de mon cou, le soulève et le tire hors de la cellule. Je remarque qu'Ed a changé le prédicateur en statue de pierre. Que je ne me retiens pas de faire sauter. Le blond m'aide ensuite à entraîner la victime hors de l'église. Les fidèles sont aussi statues de pierres à présent. Je leur fait connaître le même sort que leur prêtre.

" Je vous laisse l'emmener loin de l'église. J'ai encore quelque chose à y faire." annocne Ed.

Puis sans attendre ma réponse, il lâche le jeune homme et fait demi-tour. Je parcours quelques mètres, et allonge mon fardeau sur l'herbe. Puis je tourne la tête vers l'église. A temps pour la voir exploser, des rais de lumière surgissant partout. Whoâh. Ce gamin a une puissance folle. Il nous rejoint ensuite tranquillement, comme si de rien était.

" On devrait appeler une ambulance." dit-il en regardant le jeune homme.

" Si on pouvait trouver une cabine ..." dis-je en regardant autour de nous.

Ah, y'en a une là-bas. Je me relève, et m'y précipite. Dedans, je commande une ambulance. Elle arrivera un quart d'heure plus tard. On me demande ce qui s'est passé, je dis juste qu'on l'a tiré des griffes de fous. J'agrippe à nouveau Edward, et on repart sans plus se soucier du reste.

Direction une crypte. Elle est située assez loin d'ici. Pourvu que l'on arrive pas trop tard. Il nous reste encore trois jours, mais sait-on jamais. Comme l'Ultimate vole très vite, le trajet n'est pas bien long. Nous ne mettons que vingt minutes à rejoindre l'endroit où se trouve cette crypte. Un cimetière. Brrr. Ed se pose au milieu.

" Elle pourrait être n'importe où." me dit-il.

" J'ai comme dans l'idée qu'ils en ont choisi une très ancienne, comme l'église de tout à l'heure." avançais-je.

Edward acquiesce, et nous commençons à chercher. Il est vaste ce cimetière.

Je parcours plusieurs allées, avant d'arriver devant une grande crypte, apparemment centenaire. J'ouvre doucement la porte. Elle grince un peu. Dedans, rien d'anormal à priori. J'entre et l'explore. Tout à coup, à ras d'un imposant sarcophage, je remarque une gravure. Je m'agenouille, pour découvrir qu'il s'agit d'un papillon. Bingo. Vite je ressors, et appelle le blondinus. Edward me rejoint en courant. Je lui montre ma découverte, sur laquelle j'appuie. Le sarcophage coulisse sur le côté, révélant des escaliers sombres. Ed frappe dans ses mains, et fait apparaître des boules de feu qui flottent. Oh, s'il se met à me piquer mon job, je suis mal barré.

Je descends en premier, l'éclairage de fortune au-dessus de moi. J'avance doucement, tâchant de faire le moins de bruit possible. Au fur et à mesure de la progression, je perçois des voix. Ce sont des chants. Nous arrivons au bon moment, ils sont en pleine célébration. Permettez qu'on se joigne à vous chers amis.

Clac ! Swooosh ! Boum !

Là. Un peu de lumière, deux trois explosions, c'est la religion style Mustang et Elric. Tout flambe, et pas que le mobilier. D'ordinaire, je ne veux tuer personne, mais là ... c'est l'exception qui confirme la règle. Pas de pitié pour des gens qui sacrifient des innocents. Tiens, c'est une fille qu'ils allaient tuer cette fois. Mais ce n'est pas Riza. Misère, elle est dans le même état que le premier de tout à l'heure. Je crains de plus en plus pour mon lieutenant. Nous la sortons de là, et on la confie à une ambulance. Ed et moi on échange un regard. Nous pensons la même chose : Riza risque fort d'être dans le même état que ces deux là.

Et on repart. Cette fois, nous allons en forêt, et pas pour ramasser des champignons. Si en fin de compte. De vilains champignons tout rouges, qui se cachent dans une grotte. Un petit feu de joie ? C'est qu'il fait froid là-dedans. Pis y sont bien au fonds ces couillons. Bonjour et au revoir. Ou plutôt adieu, car ceux que je consume pas deviennent de belles statues de pierres, si ce n'est leur air de panique.

" Toujours pas de lieutenant." fait Edward en m'aidant à sortir leur victime.

Non. Et la journée est déjà bien avancée, il est midi. Nous allons devoir déjeuner. Contrairement à ce que je craignais, Ed ne se compose pas un menu à rallonge. Il a saisit la gravité de la situation. Tant mieux. Nous dévorons nos sandwichs, avant de décoller sous les regards abasourdis des gens. M'en fout.

Encore une église, encore du feu. Ed et moi sommes de vrais machines de destruction massive. Rien ne nous résiste, humain ou objet. Je n'aurais jamais pensé refaire de tels ravages. Après avoir secouru une quatrième pseronne, nous sommes éreintés. Quatre lieux de culte détruits en une journée, ça vous épuise son alchimiste. Sachant qu'ils nous en restent trois en trois jours, nous décidons d'aller nous reposer.

Je tombe comme une masse sur mon lit. Une bonne sieste me fera du bien.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Riza se sent vraiment mal. Elle est malade, blessée et épuisée. L'espoir qu'on la retrouve s'amenuise d'heure en heure. Comme elle trop faible pour tenter quoi que ce soit, on lui a retiré ses liens. Elle gît sur le sol, en nage. Elle délire.

" Roy ... colonel ... pourquoi ... pas là ? Mon Roy ... mon colonel ... mon ... mon amour ... viens ... aide-moi."

Dieu qu'elle souffre ! Tout son corps lui fait mal, la soif lui brûle la gorge, elle a des crampes d'estomac à force d'avoir faim.

" Roy ... touchez pas ... mon Roy ... je t'aime ... Roy ..."

La respiration du lieutenant est saccadée. Elle appelle son colonel, supplie pour qu'il vienne la secourir. Ou encore, Riza s'adresse à ses ravisseurs en leur interdisant de faire du mal à l'homme qu'elle aime.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Du bien cette sieste, tu parle Charles ! J'ai rêvé que mon lieutenant se trouvait sur un autel, qu'un type levait un long couteau qu'il lui plantait dans la chair. Je voyais le sang couler abondamment, et ma Riza se vider comme on vide une bouteille. Je vous dis pas le réveil en sursaut. Je me suis rendu compte que j'avais pleuré dans mon sommeil. Quelle horreur.

Je regarde ma montre. Cinq heures de l'après-midi, j'ai quand même dormi trois heures. Je vais me passer le visage à l'eau. Je sens que je peux plus attendre, il faut qu'on continue les recherches. J'espère que l'Ultimate est d'attaque.

Je vais toquer à sa porte. Il ouvre.

" Ah tu es levé, j'avais peur que tu dorme encore." dis-je.

" Non, je suis debout depuis une demi-heure." réponds-il en s'écartant pour me laisser entrer.

Edward note ma sale mine, mais n'en dit rien.

" Il faut qu'on reparte Ed. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre qu'ils soient à deux doigts de la tuer." annonçais-je sans préambule.

" Je me doutais bien que vous attendriez pas." sourit-il.

" Dans ce cas, ça ne t'ennuie pas qu'on s'y mette de suite ?"

" Non, en voiture Simone."

J'ose espérer que ce n'est pas moi qu'il appelle Simone. Aux dernières nouvelles, je suis toujours un mâle, et je ne pense pas avoir changé de sexe en trois heures. Cette fois, on se tire par la fenêtre. C'est un peu plus discret quand même. Un moment après, les festivités recommencent avec une vieille église. Encore.

Je vais finir par les prendre en grippe ces bâtiments. En tout cas, je ne les regarderais plus de la même façon, c'est clair. Cinquième point de réunion des Sanguêren destroy, et ma Riza demeure introuvable. Ce qui m'échauffe davantage pour la suite.

C'est fou ce que je suis d'humeur chaleureuse en ce moment. Mes gants ne vont pas tarder à être H.S à ce rythme. Sans parler de mes doigts. J'ai alors l'idée de faire comme un certain blond de ma connaissance, c'est-à-dire frapper mes mains l'une contre l'autre. L'effet en est saisissant. Les flammes jaillissent en trombes, dévorant tout ce qu'elles trouvent sur leur trajectoire. Sixième point out.

Il est neuf heures du soir. C'est pas la nuit qui va m'arrêter. En revanche, je suis pas sûr qu'Ed puisse voler en toute tranquilité.

" Dites, depuis le temps vous devriez savoir que j'ai plus d'un tour sous mes mèches." me lance-t-il.

Traduction : il allume ses yeux, qui deviennent de véritables phares. Il ne cessera jamais de m'étonner ce gamin. Allez, nous approchons du but, il ne reste qu'un seul lieu de culte de la Secte Rouge. Riza doit sûrement y être. Tiens bon mon ange, j'arrive. Pas sur mon cheval blanc mais presque. Une fois de plus, nous faisons une entrée remarquée : Edward transperce le plafond de l'église.

" Colonel Mustang, ça faisait longtemps." me lance une personne que je hais à présent.

" Jessica Whittlefield." répondis-je entre mes dents.

" Je suppose que tu viens secourir ton précieux lieutenant."

" Où est-elle ?" questionnais-je d'une voix dangereusement calme.

" Comme si j'allais te le dire !"

A ta guise dans ce cas. Je libère toute la fureur que j'ai accumulée ce mois-ci. Ca crame pire qu'en enfer dans le coin. Un vrai torrent de feu. Ed regarde le spectacle avec une relative indifférence. A force on s'habitue à tout que voulez-vous. Moi-même, les hurlements de mes victimes ne m'atteignent pas.

Une fois tout le monde métamorphosé en tas de cendres, j'appelle mon lieutenant. Cette dernière se trouve au sous-sol. Mon dieu. Qu'est-ce qu'il lui ont fait ces pourritures. Je fais sauter la porte, et me précipite vers elle.

" Riza ? Riza tu m'entends ? Réponds-moi !" m'exclamais-je en la prenant dans mes bras.

" Touchez pas ... mon Roy ..." gémit-elle en me flanquant une légère claque.

Mon Roy ? Je compte à ce point pour elle ? Ca me touche beaucoup ça. Même dans un sale état, je suis toujours son centre d'intérêt. Eh ben.

" Riza, c'est moi, c'est Roy !"

Ah, elle ouvre les yeux.

" Roy ? "

" Oui je suis là. Je vais te sortir de là."

Je la soulève et on repart. Sauf que l'église brûle trop pour qu'on ressorte par la porte. C'est compter sans mon autre garde du corps, qui nous fraie un passage en faisant surgir deux longs murs de pierre. Il éteint de qu'il y a entre, et nous sortons. Riza ne cesse de gémir. Elle a de la fièvre, son front est brûlant. Je songe qu'Ed ne pourra pas nous porter tous les trois. Fort heureusement, il y a pensé également. Voilà pourquoi il transmute un grand disque de pierre, sur lequel on prends place. Le blond le fait ensuite léviter, direction un hôpital.

Là-bas, Riza est prise en charge rapidement.

" Il était temps que vous nous l'ameniez, un peu plus et elle mourrait." m'annonce un médecin.

Il ne croit pas si bien dire. Un peu plus tard, je peux enfin la voir. Ed attends dans le couloir. Riza parle encore dans son sommeil. Si toutefois c'en est un.

" Roy ... où est-tu ? ... aide-moi ... vont me tuer ..."

" Je suis là ma belle." fis-je d'une voix douce.

Je me penche et l'embrasse sur le front. Elle est assez agitée. Je finis par m'allonger à côté d'elle, et la serre contre moi. On dirait qu'elle comprends que je suis là, car elle se calme. Je reste là je ne sais combien de temps. La nuit sûrement. J'ai dit à Ed qu'il pouvait retourner à Central, nous rentrerons par nos propres moyens. Le jour suivant, alors que je suis en train de prendre un café, le médecin arrive en courant :

" Monsieur Mustang, venez vite !" me lance.

" Qu'est-ce qu'il y a ?" demandais-je affolé.

" Votre amie s'agite dans tous les sens et on arrive pas à la contenir. Si vous pouviez la calmer ..."

Il n'a pas besoin d'en dire plus. Déjà je me rue vers la chambre de Riza. Deux infirmières sont là, en train de la maintenir sur son lit.

" Ecartez-vous !" ordonnais-je en entrant.

Elles obéissent. Riza pleure. Je la prends dans mes bras, et entreprends de la calmer.

" Riza tout va bien. Je suis là maintenant, tu es sécurité ici. Calme-toi mon ange, c'est fini, ils ne te feront plus de mal. Shhhht. Ca va aller."

Riza cesse petit à petit de s'agiter. J'essuie les larmes qui sillonnent son visage. Elle ouvre un peu les yeux.

" Roy ?"

" Oui. Tu es dans un hôpital. C'est fini maintenant."

Je l'embrasse sur tout le visage. Riza passe ses bras autour de moi, et se blottit tout contre moi. Ca me fait sourire. Je finis par la reposer. Qu'est-ce qu'elle est mignonne quand elle dort. Il lui faudra deux jours pour se réveiller complètement.

" Je savais bien que vous viendriez au final." me dit-elle.

" Oui. Tu ... vous allez pouvoir sortir." annonçais-je.

Effectivement, je la ramène chez elle dans l'après-midi. Hayate nous accueille joyeusement.

" Sois le bienvenu, Roy. Je t'attendais avec maman."

" Comme tu me l'as demandé, je te la ramène." lui dis-je en me penchant vers lui.

" Mais je n'en ai jamais douté. Considère cette maison comme la tienne, désormais."

Si Riza savait ce qui se passe entre moi et son chien ... Hayate me lèche abondamment le visage, ce qui étonne sa maîtresse.

" Je ne savais pas qu'Hayate vous aimait autant, colonel." dit-elle.

" Oh, nous avons simplement conclu une sorte de pacte lui et moi, pas vrai Hayate ?"

" Wouaf ! Tout à fait. A deux pour protéger maman."

Elle nous regarde avec des yeux ronds. Serais-je devenu zinzin ? Mais non ma toute belle. Seulement, tu ne me croirais pas si je t'expliquais le bin's.

" Il faudra aussi que je remercie Edward de vous avoir épaulé dans cette tâche." reprends-elle.

" C'est sûr. Bon, je vais vous laisser." conclus-je en me relevant.

En passant près de Riza, je passe une main derrière sa nuque, et applique mes lèvres sur les siennes. Un baiser léger, tout doux, ô combien éloigné de celui que je rêve de lui administrer. Mais pas question de la brusquer. Hihihi, elle est tout rouge.

" Bonne journée mon ange."

Je sors. Hayate me lance un au revoir, pendant que Riza est pétrifiée. Sûr qu'elle l'avait pas vu venir celle-là. T'inquiètes ma chérie, les autres tu va les voir arriver, fais-moi confiance.