Couple d'Auteurs : Levia et Jashu
Ratting : M, attention, cette fois ci c'est particulièrement justifié, le lemon est un peu spécial. Les scènes de sexe sont doucement violentes et les rapports de domination et de soumission sont pleinement assumés.
Résumé : Harry, persuadé que Malfoy a volé son balai, met le dortoir des Serpentards à sac. Il va découvrir un secret bien caché de Draco : lourd, honteux, obsessionnel et foutrement excitant. Un secret qui le concerne… bien sûr.
Chimeria obsessional
Chapitre 2 : Trois rêves…
La pièce dans laquelle il venait d'atterrir lui était vaguement familière sans toutefois l'être vraiment. Il avait tout de suite reconnu son vestiaire de Quidditch mais ce n'était pas celui qu'il connaissait, du moins pas tout à fait. Il était de bien plus grand standing qu'en réalité. Malfoy ne devait pas avoir vu avec exactitude les vestiaires réels des rouge et or pour se faire une si haute opinion de ce lieu car les Gryffondors, étant ce qu'ils sont, avaient fait de leur vestiaire un lieu bien vivant, avec tout ce que cela implique…
Harry regarda autour de lui, cherchant les deux protagonistes des yeux et il les découvrit bien rapidement dans un coin de la pièce.
L'autre lui-même, le bel et grand lui des rêves fantasmagoriques de Draco, était en train d'ôter sa tenue de Quidditch, plus belle et rutilante qu'elle ne l'avait jamais été. D'ailleurs, l'équipement n'était pas le seul point qui avait été embelli, ses muscles également avaient une tout autre allure.
Harry s'approcha, cherchant Draco, le trouvant enfin assis sur un banc très occupé à le dévorer du regard, totalement ébloui, tandis que l'autre se déshabillait, s'effeuillant lascivement, indifférent à ses minauderies.
Draco, ne semblant apprécier que moyennement qu'on l'ignora ainsi, commença à faire des mouvements sensuels sur le manche lisse et rutilant du balai d'ébène qu'il tenait entre ses jambes. Le Harry de la pensine ne sembla même pas s'en étonner, il lui jeta un simple regard dédaigneux et poursuivit le lent déharnachement de ses multiples protections.
Le Serpentard se leva et se mit dans le champ de vision de l'attrapeur, à un mètre à peine de lui. Il se mit alors à lécher le manche arrondi et phallique de son balai. D'abord très sensuellement, puis ayant réussit à capter l'attention du Gryffondor, il se mit à œuvrer plus franchement. Des bruits de succions étaient de plus en plus audible, de la salive coulaient le long du manche et les yeux de Draco se faisaient alors délicieusement vicieux et emplis de lubricité.
Le vrai Harry sentit ses joues s'empourprer tant Malfoy savait se rendre désirable.
Le Harry de la pensine, quant à lui, se saisit du manche du balai et le jeta au loin dans un grognement. Il agrippa de la même façon le bras du blond et l'attira à lui en maugréant des paroles douteuses.
« Viens ici, petite traînée. »
Harry se vit en train de donner un baiser violent mais fugace, puis forcer un Draco très consentant à se mettre à genoux. Il le vit dégrafer la braguette de son pantalon, ultime vestige de ses vêtements, et vit l'autre qui s'employait à le faire descendre le plus rapidement possible pour libérer l'objet de sa convoitise.
De là où il était, il voyait bien peu de chose en définitive : son dos, ses fesses et les mains du blond sur celles-ci. Mais il entendait tout et les mouvements entraperçus d'une chevelure blonde emprisonnée dans deux mains de fer ne laissaient aucun doute sur la nature de ce qui se passait.
Il assistait à une somptueuse fellation donnée dans les règles de l'art.
Son double fantasmagorique avait l'air d'apprécier la chose, vu ses commentaires.
« Putain, tu suces comme un affamé, Malfoy. On dirait que tu as fait ça toute vie. Tu aimes ça te faire baiser la bouche ? »
Draco ne répondit pas mais apparemment il avait dû redoubler d'ardeur vus les gémissements incontrôlables et bourrés d'insultes salaces qui s'échappaient de la gorge du brun.
Le Harry de la pensine se saisit un peu trop fort de la chevelure du blond et le tira en arrière pour le faire arrêter. Il le força à se relever et le coupa dans ses gémissements frustrés en lui donnant un deuxième baiser encore plus torride.
« Tu sens la bite. » lui dit-il avant de le déshabiller rapidement pour l'entraîner avec lui sous les douches.
Harry s'assit sur un banc en écoutant leurs ébats plutôt indiscrets, n'osant s'approcher mais ne manquant d'imaginer la scène humide. Les gémissements et les supplications larmoyantes de Draco se faisaient de plus en plus pressants et il était évident que la jouissance était proche pour lui.
Harry ne pouvait plus résister à aller épier cet ultime instant mais il était trop tard, le rêve se dissipa et laissa place au suivant.
Le Gryffondor jura tout en observant le nouveau décor en train de se former.
Il reconnut la nouvelle pièce avant même qu'elle ne soit totalement claire et définie. Ses proportions immenses, son brouhaha incessant et les couleurs des quatre maisons pendues de-ci de-là dans les airs. Ce ne pouvait être que la Grande Salle en plein repas.
Harry fut un peu déçu tandis que le rêve se révélait précisément. En effet, il ne pourrait pas vraiment se dérouler une scène de sexe débridé au beau milieu de tant de monde. Un coup d'œil lui indiqua que même certains professeurs étaient présents, en train de prendre leur petit-déjeuner.
C'est en faisant la moue qu'il se mit à chercher la chevelure pâle de Draco à la table des Serpentards.
Mais il avait beau chercher, il ne le trouvait point.
Ayant en mémoire les précédents rêves de Draco, il se mit alors à la recherche de sa représentation fantasmagorique. Il se vit alors, comme à son habitude, entre Hermione et Ron. Ne voyant pas Draco, il s'approcha et s'assit a coté de lui-même : il venait de prendre la place de Ron mais sans la lui prendre vraiment. Dans la pensine Harry avait la consistance ou plutôt la non consistance d'un fantôme.
Assis à cette place, il fut d'abord amusé de voir son corps se confondre avec celui de Ron, puis, cette surprise passée, il continua a chercher « l'autre » du regard sans prêter attention à ce qu'il se disait autour de lui.
Au bout de quelques minutes, il se mit enfin à écouter ce qu'il se disait à la table des Griffondors - comme ça, juste par curiosité.
Ron parlait de façon à ce que seul Harry puisse l'entendre. Harry se déplaça alors et s 'assit a sa place. Harry dans le corps d'Harry.
A cette place, il s'aperçut alors que même Hermione lui parlait à voix basse. Elle parlait d'un chien, et de vengeance, elle voulait qu'on lui prête le chien.
Mais comment prêter un chien, et pourquoi ? De plus, il ne connaissait personne ayant un chien a Poudlard, était-ce seulement autorisé ?
Crockdur ! Non ce n'est pas possible, se demandait-il.
Harry fut sorti de ses pensées par Ron qui le harcelait de questions, sur telle ou telle sensation.
Harry ne comprenait plus rien. Et où était le blondinet ? Après tout, c'était son rêve, il n'était pas commun de ne pas participer a son propre rêve.
A la fois énervé, agacé et curieux de savoir ce qu'il se passait, il décida d'aller voir ce qui se disait à la table des vert et argent.
Lorsque Harry, ou plutôt sa représentation, fit tomber une cuillère au sol, par réflexe Harry se baissa et alla la chercher sous la table.
Quelle ne fut pas sa stupeur lorsqu'il vit sous cette table : Draco, apparemment endormi, nu et couché en chien de fusil, à même le sol. Sa peau était couverte de crasse, ses cheveux tombaient en mèches sèches et grisâtres sur son visage et, autour de son cou, un gros collier de cuir usé avec de courtes piques argentées pendait, tombant jusque sur sa poitrine. Une laisse épaisse était attachée à l'anneau du collier et Harry remarqua pour la première fois que son double de la pensine jouait depuis le début du rêve avec l'embout de la courroie.
Harry était stupéfait, mais il n'eut pas le temps de se remettre de cette situation qu'il entendit la voix d'Hermione demander suavement.
« Tu me le prêterais, ton chien? Je voudrais vérifier si cette petite pute est exclusivement gay. »
L'autre Harry prit son temps pour répondre.
« Oui, mais je tiens à être présent, après tout il ne faudrait pas que tu me l'abîmes trop. »
« Et pourquoi pas maintenant ? » lança aussitôt Ron avec un petit air sadique.
Harry acquiesça et tira d'un coup sec sur la laisse. Draco réagit rapidement, mais pas assez selon son maître qui lui asséna un violent coup de pied dans les côtes.
« Pardon… » gémit aussitôt le blond qui n'était plus qu'un animal de foire entre les mains des trois amis.
« Monte sur la table ! » invectiva Harry.
Draco s'exécuta docilement sous les commentaires désobligeants de Hermione et Ron sur son apparence crasseuse et sa croupe de « chienne offerte ».
Harry, quant à lui, trouvait cette scène sérieusement obscène et répugnante et craignait le pire pour la suite… pourtant… il ne put se cacher que l'attitude soumise et animal de ce Draco nu et sale, vêtu en tout et pour tout de son énorme collier et de sa lourde lanière, l'excitait au plus haut point. Une érection douloureuse comprimait son sexe dans son pantalon et ce qui l'excitait le plus, dans toute cette histoire, c'était de découvrir à quel point lui-même pouvait être émoustillé par tant de perversion.
Ron et Hermione venaient d'empoigner Draco pour le plaquer dos à la table,
Ce Serpentard-là était décidément un grand malade.
Certains plats avaient valsé hors de la table et répandaient leur contenu à terre. Ron maintenait Draco par les poignets et Hermione lui avait grimpé dessus. Elle était maintenant assise sur le ventre du blond et cachait une grande partie de son corps dénudé de ses robes noires. Les deux amis riaient ensemble en versant sur Draco tout ce qui leur passait sous la main : jus de fruits, lait, miel, confiture… le souillant un peu plus et l'insultant d'une voix suave.
« Regarde comme il est beau. » susurrait Ron en tirant brutalement Draco par les cheveux pour lui faire tendre le cou à l'extrême tandis que Hermione léchait des gouttes de lait qui coulait sur la peau pâle. « Tu as envie de lui, bébé, pas vrai ? »
Hermione s'arrêta de lécher la gorge de Draco et plongea ses yeux dans ceux de son ami.
« Tu plaisantes, j'espère. Cette souillon est totalement insipide. » fit-elle avec une petite moue dédaigneuse.
Les deux amis rirent sous le regard amusé du Harry de la pensine et celui, réel et complètement médusé, de l'intrus à ce rêve.
« Sang de Bourbe. »
Harry sursauta à ce murmure, étonné que le Draco de ce rêve soit un tant soit peu capable de parler.
« Qu'est ce qu'il a dit ? » souriait Ron en resserrant sa prise sur les bras de Draco.
« Impertinent. » fit Hermione sur le même ton en se plaçant au dessus du visage pale du blond. « Répète un peu ? »
« Tu n'es qu'une Sang de Bourbe. » murmura-t-il à nouveau en arborant des traits vaguement inexpressifs.
Le Harry de la pensine éclata d'un rire presque tendre et Hermione et Ron le regardèrent avec un air désabusé.
« Ça t'amuse, Harry ? » demanda la jeune fille en faisant une moue qui pouvait paraître soit adorable, soit manipulatrice.
« Bien sûr que ça l'amuse. » grimaça Ron.
« Mais je vous en prie, ne vous interrompez pas pour moi. Vous étiez si bien partis. »
Hermione et Ron lui sourirent avec un petit air entendu avant de se retourner vers le blond.
« Donc, nous disions… » susurra Ron.
« … Sang de Bourbe. » acheva Hermione avec une expression rusée. « Dis-moi, Malfoy, crois-tu que j'aime me faire insulter ? »
Le blond ne répondit pas mais ses yeux se plissèrent tandis que Ron riait tout bas.
« Il est vrai que dans certaines circonstances, je pourrais apprécier la chose. Mais jamais en aucun cas de ta vilaine bouche, Malfoy. »
L'instant d'après, Hermione crachait au visage de Draco tandis que Ron lui maintenait les bras plus fermement.
Le Harry de la pensine éclata d'un rire encore plus retentissant tandis que le vrai Harry se demandait si ce n'était pas plutôt un cauchemar que vivait le blond.
Son double se leva et s'approcha un peu plus de Ron pour mieux regarder le visage de Draco.
« Alors, mon pauvre bébé, te voilà beau. » fit-il en lui caressant la joue.
« On va le plaindre maintenant, cette petite ordure ? » s'insurgea Ron en bousculant le blond. « Il mérite bien pire. »
Sur ce, Ron et Hermione retournèrent Draco, ventre contre la table.
Ron maintenait toujours les bras de Draco d'une seule main et de l'autre, il lui avait attrapé le menton pour pouvoir lécher la salive de Hermione sur ses joues blanches et souillées.
Draco grimaçait de dégoût en suppliant son « Maître » du regard.
Hermione se déplaça dans son dos en embrassant sa peau, tout le long de sa colonne vertébrale, pour enfin arriver sur ses fesses.
Elle les agrippa à deux mains, les malaxa outrageusement et les écarta en les soupesant amoureusement du regard.
« Beau cul, Malfoy. Tu permets ? » demanda-t-elle sans attendre de réponse.
Elle s'abaissa et commença à lui donner des coups de langues sur son cul tandis que Ron lui léchait toujours la gueule.
Hermione s'appliquait dans sa tâche, écartant largement les fesses, pour le lécher profondément. Ron jubilait de jalousie et le regard de Harry se durcissait et s'assombrissait à vue d'œil. Quant à Draco, il gémissait non pas de plaisir mais pas tout à fait de dégoût, il ne faisait que supplier du regard le Harry de la Pensine.
Le vrai Harry contemplait la scène et tournait la tête de gauche à droite en rougissant horriblement. Ses meilleurs amis s'occupaient du cas de Malfoy en plein petit-déjeuner et personne ne semblait remarquer la chose. Les quatre maisons, chacune à sa table, mangeaient pleines d'allégresse, les professeurs discutaient entre eux et, au beau milieu de tout cela, Malfoy, complètement nu, se faisait besogner le cul par les deux préfets de Gryffondor.
Il était complètement atterré par une telle situation, même rêvée – son excitation ne descendait pourtant pas d'un iota.
« Bon, allez… cela suffit. » murmura l'autre Harry, le bel Harry. « Rendez-le moi. Il est à moi. »
Les deux amis se détachèrent du corps nu et alangui de Draco en souriant et en se pourléchant les babines.
« Je me demandai combien de temps tu allais tenir. » fit Ron en prenant Hermione sur ses genoux pour l'embrasser, en la serrant fort dans ses bras.
« Viens. » murmura Harry à l'adresse de Draco qui se mit à ramper vers lui timidement, comme s'il craignait des représailles. « Allez… Viens. »
Harry attrapa doucement Draco par son énorme collier - qui s'évanouit - et l'attira gentiment jusqu'à lui, dans ses bras, l'incitant à blottir son corps nu et sale dans les plis de sa robe noire. Le blond se pelotonna contre lui et enfouit son visage dans le creux de son cou tandis que Harry le caressait tendrement en lui chuchotant des excuses.
Bizarrement, la scène et le brouhaha ambiant s'estompèrent comme s'il ne restait plus rien de la scène que le couple assis sur un banc dans le noir.
Rien d'autre à part les deux garçons pris dans la noirceur ambiante et les vêtements qui les entouraient maintenant tous deux. Tout n'était plus que chuchotis diaphanes et Harry, le vrai, se sentait presque honteux d'être là, de violer les rêves de Draco par sa présence.
Toute la scène s'estompa, cette fois-ci, d'une manière un peu différente mais reconnaissable et le rêve pris fin.
Harry se rappela qu'il avait versé trois fioles de pensées, aussi se prépara-t-il à revivre un autre rêve – l'ennui étant qu'il n'avait, à présent, plus vraiment le cœur à observer la dernière scène. Il en savait beaucoup trop…
Toutefois, la curiosité, comme toujours, l'emporta et il se dit qu'il pouvait au moins détailler dans quelle pièce le nouveau rêve allait se dérouler. Au moins la pièce… juste la pièce…
Celle-ci se forma, lentement. Elle semblait spacieuse et plongée dans une obscurité intense, sombre, froide et absolument silencieuse. La vision de Harry s'habituait peu à peu à la lumière du lieu.
De prime abord, il semblait n'y avoir personne. Des meubles s'élevaient de-ci de-là; des rangées de chaises et de tables, des armoires contre les murs, sur les côtés, de grands lavabos fixés au fond de la salle… Les étagères, non loin de là, supportaient un véritable empilement de chaudrons sales tandis que, derrière un large bureau de professeur, un tableau noir achevait de compléter la scène.
Il s'agissait bien sûr d'une classe vide de potion - l'absence de fenêtre était tout aussi caractéristique que les chaudrons crasseux sur leurs étagères.
Harry entendit d'abord des sons, une succession de pas légers qui se frayaient doucement un chemin dans l'obscurité puis des bruits de placard que l'on ouvre et que l'on fouille.
La vision de Harry se faisait encore plus précise et il vit la silhouette longue et noire de Draco, surmonté par la pâleur de sa chevelure. Il posait diverses choses sur une table près d'un chaudron d'un argent noirci.
Enfin… une lumière diffuse perça les ténèbres. Draco venait d'allumer un feu sous son chaudron. De la pointe de sa baguette, Harry le vit faire couler un liquide à l'intérieur.
Le temps se déroulait d'une manière étrange, ni rapide, ni lente. Tout semblait s'enchaîner simplement, naturellement. Une chose après l'autre… L'ébullition qui chuintait, les mains blanches qui s'élevaient sur les ingrédients… fioles de verre sombre avec leurs pointes de lumières… reflets mouvant… et les mains qui s'abaissaient et choisissaient… enfin.
Le couteau brillait alors d'une manière presque solaire, intermittente, sous l'éclat orangé des flammes. Il coupait, hachait, sous les gestes précis… et le plat de sa lame écrasait, extrayait des sèves sur une planche de bois creusée par des années à subir le même travail.
Et tout cela tombait dans les liquides brûlants pour qu'alors s'élève un peu plus de fumée d'une teinte changeante, diaphane, éthérée.
Harry avait tout à fait oublié sa résolution de partir. C'était comme s'il pouvait respirer les vapeurs de potions, comme si l'obscurité feutrée elle-même avait pénétré tout son être.
Il était tout bonnement hypnotisé par le rêve, par cette ambiance étrange et secrète. Lui qui n'avait jamais apprécié le moindre cours de potions, voilà qu'il se retrouvait à adorer cette espèce de démonstration lascive, un peu comme l'on apprécie de la musique de virtuose.
Il ne savait pas du tout quelle potion concevait Draco mais il se doutait bien que la mixture du rêve n'était en rien une potion réelle. Ce n'était qu'un joli ballet, de mains, de lame et de volutes de fumée.
Précisément… la fumée avait une vie propre. Elle formait des circonvolutions étirées qui s'enroulaient autour de Draco. Elle devenait de plus en plus dense, lourde et opaque. Elle se condensait, plus sombre que la nuit, et prenait la vague forme d'un corps humain. La silhouette, d'abord vaporeuse et éthérée, devint plus précise et se mit à bouger comme un homme – et non comme de la fumée.
Deux bras noirs se glissèrent le long du ventre de Draco pour le serrer contre cette inconsistance.
Des bribes de fumée achevaient de former des mèches en bataille sur le haut du crâne de la silhouette.
Elle fumait encore un peu lorsque deux yeux verts s'ouvrirent dans toute cette masse noire pour aussitôt s'enfouir dans le cou du blond qui continuait ses occupations en frémissant à peine. Les mains de l'ombre devinrent blanches, perdues dans de longues manches plus noires qu'aucun tissu ne pouvait l'être.
Lorsqu' Harry vit l'ombre redresser son visage, il se reconnut. C'était bien le Harry des rêves de Draco, celui qui semblait plus leste, plus fier, tellement plus beau – sans ces lunettes, cette fois-ci.
Harry sentit son cœur se serrer. C'était si doux… pour une fois. Pas de violence, pas d'humiliations. Ce n'était pas sexuel, juste sensuel.
Les mains du Harry de la pensine parcouraient avec une douceur infinie le torse de Draco, elles volaient avec délicatesse le long de ses bras et suivaient tous ses mouvements, l'empêchant de travailler sans pour autant l'agacer.
Harry entendait les cliquètements des fioles qui s'entrechoquaient les unes contre les autres mais surtout il entendait les bruissements de tissu et les soupirs.
Il se souvint qu'il devait partir lorsque le regard vert de son double se braqua sur lui, complètement sur lui.
« Draco… » dit-il, faisant sursauter le blond, comme s'il ne s'attendait pas à ce que l'ombre parle. « Draco, il y a quelqu'un qui nous regarde. Là-bas.»
Le cœur de Harry rata un battement puis accéléra follement, maintenant le blond aussi le regardait vaguement.
« Ce n'est rien… Rien du tout. Ne t'en occupe pas. » murmura-t-il évasivement en se détournant. « Cela ne te regarde pas. »
Le brun habillé de fumée l'écouta et lui embrassa le cou – pour un temps seulement. Son regard se braqua à nouveau sur Harry et il lâcha Draco pour se précipiter vers lui.
Merde merde merde, pensa Harry. Une pensée mise dans la pensine n'était pas censée changer de cours à cause d'un observateur. Ça n'allait pas du tout. Vraiment pas !
Harry se préparait à une confrontation étrange mais elle n'eut jamais lieu, le Harry de la pensine le traversa comme un fantôme et poursuivit sa route. Il s'autorisa à soupirer en voyant la porte exactement dans son dos. Il ne pensait plus du tout à fuir la scène à présent et observait ce que faisait son double devant son sillage de fumeroles noires. Il le vit avec surprise passer tout son bras en travers de la porte, saisir quelque chose derrière le battant et l'attirer vers lui.
Une jeune fille lumineuse entra, tirée par la poigne du bel Harry.
Elle était aussi lumineuse que le Harry de la pensine était sombre. Sa robe était simple, presque un voile, d'un blanc si pur qu'il semblait irradier, et d'ailleurs il le faisait bel et bien car elle semblait entouré d'un halo lumineux. Sa peau, également, était pâle, laiteuse comme le plus jeune des pétales de rose et sa chevelure était lunaire.
Harry pensa spontanément à un ange et dans la seconde qui suivit à une Malfoy – l'arrogance en moins. Quoique… La jeune fille venait de redresser effrontément son visage, rejetant en arrière sa chevelure lâchée sur ses épaules. Elle jaugeait le bel Harry de ses deux yeux bleu pâle comme des perles qui luisaient dans le noir autant que le vert de ceux de l'homme-ombre devant elle.
Elle ne disait rien mais ils ne semblaient pas avoir besoin de mots pour se comprendre, lui et elle.
Harry, quant à lui, aurait bien aimé savoir qui était cette fille - aussi belle soit-elle, il ne lui semblait pas l'avoir aperçue un jour dans Poudlard.
Peut être était-elle de la famille de Malfoy ? Son physique semblait étayer cette théorie.
Une sœur ?
Impossible. Chacun savait que Malfoy était fils unique et dernier héritier des Malfoy.
Une cousine alors ?
Le bel Harry le sortit de ses pensées en serrant le bras de la jeune fille à l'en faire grimacer – mais même ses moues étaient tout bonnement adorables.
Il la traîna alors jusqu'à Draco – Harry s'écarta pour ne pas être traversé une seconde fois – et la projeta brutalement dans les bras du blond qui la rattrapa comme il put.
Harry s'attendait à ce qu'il reprenne sa potion, une fois la fille remise d'aplomb, mais non… Il la gardait dans ses bras, comme pour la protéger, comme une petite chose précieuse et chérie.
Harry n'avait jamais vu Malfoy dans une telle position, en tant que protecteur. C'était très déstabilisant.
« Qu'est-ce que ça veut dire ? » grondait le bel Harry, les cheveux et les épaules fumant soudainement, le yeux verts luisant comme de l'acide sur tout ce noir.
« Ça ne veut rien dire. » murmura le blond, la voix tellement calme, le regard tout aussi glacé.
« Oh que si… » murmura le brun d'une voix lourde de menaces.
Il commença à se rapprocher, dans le but évident d'en découdre. Il ne cherchait pas sa baguette mais il n'était pas vraiment un sorcier, il semblait être la magie elle même – mais de la magie noire sans nul doute.
« Ne t'avais-je pas dit de ne pas t'en occuper ? Tu ne peux t'en prendre qu'à toi ! » souffla Draco en reculant, tandis que ses bras se resserraient sur la taille de la jeune fille - sa lumière les auréolait tout deux à présent.
« Et la laisser sans cesse présente dans mon dos ? » Il s'approchait de plus en plus et le noir de son corps se déstructurait. Il disparut, se fit fumée mouvante et se recondensa dans le dos de Draco – peut être plus grand encore. Il se pencha à son oreille, menaçant, les yeux plus vivants que jamais. « Tu m'as fait. Tu sais donc que je ne puis le tolérer. »
Deux bras presque inhumains, tant ils semblaient longs et agiles, s'étendirent de part et d'autre des têtes blondes. Draco serrait les dents et la fille serait les doigts sur ses vêtements.
Il y eut comme un flash : la pièce devenait de plus en plus lumineuse et, soudain, la scène fut irradiée d'un blanc parfait.
Harry avait pu voir son double effrayant être détruit par la vague de lumière juste avant qu'elle ne le frappe et l'aveugle douloureusement. Son cœur cognait dans sa poitrine alors que les images du lui, qui n'était pas vraiment lui, tournaient en boucle dans son esprit : son corps de fumée qui s'étiolait et il n'en restait rien. Merde, il s'était vu détruit !
Il était trop surpris pour penser que cela n'était qu'un rêve – il avait peur. Et ses yeux brûlés lui faisaient un mal de chien. Il ne parvenait plus à les rouvrir et se demandait ce qu'il pouvait bien se passer lorsque l'atmosphère changea du tout au tout.
Même s'il ne pouvait le voir, il le ressentait sur sa peau comme une douce chaleur de soleil printanier, il le sentait comme un parfum d'herbe fraîche après la pluie, il l'entendait : c'était la nature qui éclatait, le bruit d'un cours d'eau, des feuilles dans les arbres qui bruissaient, des oiseaux au loin… et sa voix à lui.
« Beth, tu peux ouvrir les yeux… maintenant. »
Elle était si enjôleuse, et joyeuse, que Harry eut du mal à reconnaître sa voix.
Un gémissement d'admiration étouffé se fit entendre – c'était la fille.
« Draco, mais c'est magnifique ! Je ne savais pas que de tel endroit existait dans le parc. »
« Il y en a tant d'autres, si tu savais. Ma mère adore mettre en scène de pareilles choses. » La voix se fit plus douce. « Je savais que tu aimerais. »
« Et toi, Draco ? Tu aimes ? La vue te plait-elle ? »
« … Elle est exquise. » souffla Draco, d'une manière sensuelle.
Le sous-entendu n'avait pas échappé à Harry et sous le coup de la colère – due sans doute à son handicap – il ouvrit les yeux.
Tout d'abord, il ne distingua pas grand chose.
Des couleurs par masses : du bleu délavé, le ciel, du vert tendre, l'herbe, encore du bleu mais plus sombre, de l'eau, une autre sorte de vert presque noir, des arbres…
Sa vue s'habituait, peu à peu, et son regard se braqua sur deux silhouettes fines un peu plus loin.
« Que dirais-tu de t'asseoir un moment ? » demandait Draco, grand, absolument magnifique dans un habit sorcier aristocratique d'été, blanc.
« Dès que j'ai aperçu cette balancelle, je n'ai plus eu que cette idée en tête. » minauda l'autre, tout aussi belle, tout aussi blanche, respirant tout autant le luxe et la richesse.
Draco prit l'une de ses mains gantées de dentelle et attira la jeune fille jusqu'à une escarpolette blanche aux armatures de fer forgé surmontées de draps blancs.
Le couple s'assit sur les coussins, ce qui imprima un très léger mouvement de balancement qui les fit sourire tout deux futilement.
La jeune fille replia son ombrelle et la laissa tomber doucement dans l'herbe.
Harry maintenant voyait beaucoup mieux et lui aussi fut subjugué par le paysage, digne d'une peinture romantique.
Une forêt de sapins bleus sombre, au loin, se reflétait dans un lac de petite taille. Le ciel était d'un bleu limpide où s'étiolaient quelques nuages. L'herbe était parfaitement dense et rase à la fois et tirait sur un vert adorable de fraîcheur, piqueté ça et là de fleurs pourpres et bleu roi.
La balancelle ondulait d'avant en arrière avec le couple en son sein. Un arbre, un saule pleureur, plongeait ses fines lianes dans l'eau et projetait une ombre délicate sur eux.
Le silence s'éternisait - peut être étaient-ils gênés ?
Harry détestait tout cela, cette perfection, elle puait ! Il préférait tellement lorsque Malfoy lui était apparu si imparfait.
Il fit un mouvement sur lui-même comme pour leur tourner le dos et distingua au loin, très très loin, les hautes tours pointues d'un manoir sombre et indubitablement gothique.
A part la bâtisse qui semblait, même de loin, immense et somptueuse, la nature s'étendait à perte de vue.
Accablé, il se terra contre l'arbre, dans son ombre protectrice, entre son rideau de lianes et l'extérieur et il observa le couple silencieux – mais plus pour longtemps.
« Draco ? »
« Oui ? »
« Aimes-tu aller à Poudlard ? »
« Je n'ai pas le choix. Qu'importe la réponse ? »
La jeune fille tourna son visage vers lui pour le détailler avec un petit sourire.
« Et toi ? Tu aimes Durmstrang ? » lui demanda-t-il.
« Jusqu'à il y a peu, oui. »
« A présent, ce n'est plus le cas ? »
« Je préfèrerais simplement étudier à Poudlard... »
Ce fut au tour de Draco de se tourner vers elle pour la détailler, sourire aux lèvres. Elle soupira.
« Jamais je n'aurais pensé passer été plus fabuleux. En vérité… je suis accablée de devoir quitter le manoir Malfoy demain. Faire mes bagages fut un calvaire. »
Elle n'osait plus le regarder à présent, et ses cheveux tombaient devant son visage. Draco profita de l'occasion pour remettre en place ses mèches aussi dorées que le soleil, s'attardant une fois la chose faite, caressant doucement sa chevelure.
« Je suis triste, moi aussi. »
Elle acquiesça, pas vraiment convaincue.
« Beth, ne sommes-nous pas appelés à nous revoir ? Qu'est-ce qu'une année ? »
« En effet, les convenances nous contraindraient à nous revoir. Mais… après tout, rien ne nous y force véritablement. Nous sommes plus au sixième siècle et… »
Draco se pencha vers elle et l'embrassa pour la faire taire. Harry resserra un peu plus ses jambes contre son torse et maugréa devant tant de chasteté. Il était quasiment certain que le blond ne mettait même pas la langue. Pour un rêve, c'était bien chaste et vertueux de la part de Malfoy, il l'avait habitué à plus de libertinage – mais à nettement moins de tendresse.
Finalement le baiser prit fin, sans pour autant que les deux jeunes aristocrates se détachent l'un de l'autre. Draco gardait une main dans les cheveux dorés de la jeune fille et Beth reposait légèrement sa tête sur son épaule.
Harry soupira en levant les yeux au ciel. C'était écœurant de mièvrerie.
Quelque chose attira son regard dans les branchages de l'arbre au-dessus de lui. Il se leva pour pouvoir mieux observer la… chose.
« Draco ? »
« Oui ? »
Harry scrutait les branchages foisonnants et effectivement il semblait réellement y avoir quelque chose d'étrange pris dans les branches. Il pensa tout d'abord à un vêtement sombre qui s'était envolé puis pris dans l'arbre car il lui semblait que cela avait une vague forme humaine, parfois.
« Je voudrais te faire un présent. »
« Un présent ? Un cadeau ? Pour moi ? »
« Oui, quelque chose qui me tient très à cœur. »
La chose ne pouvait être un vêtement agité par la brise, cela bougeait d'une façon trop animale. Harry se retourna vers le couple. Ils n'avaient rien vu, c'était pourtant le rêve de Draco… Pourquoi ne semblait-il pas au courant de la présence de cette… chose?
Beth fit glisser hors de son corsage une chaîne d'argent au bout de laquelle pendait un anneau.
« Elle appartient à ma famille, c'est un artéfact très puissant. Je l'ai tant porté que je suis certaine de ne plus en avoir besoin pour au moins deux décennies. Accepterais-tu de la porter, Dray ? »
Elle défit les maillons de sa chaîne et fit glisser la bague dans les mains de Draco.
« Un Ouroboros ? Tu me permets vraiment de le garder ? »
La joie était audible dans la voix de Draco. Il leva l'anneau à hauteur de son regard et le détailla. Harry s'approcha et fit de même.
L'anneau représentait deux serpents, un blanc, de la couleur qu'aurait le lait s'il était vert, et un noir, de la couleur qu'aurait la nuit si elle était verte. Les serpents se mordaient chacun la queue, formant l'anneau. Ce symbole disait vaguement quelque chose à Harry, mais il n'arrivait plus à se rappeler quoi exactement.
« Il est magnifique. » soupira Draco.
Beth rit et lui prit la main gauche pour enfiler l'anneau le long de son annulaire.
« Elle est enchantée bien sur. Tu ne pourras pas la perdre par mégarde… à moins de le vouloir. »
Draco l'embrassa à nouveau et comme la première fois, ce fut doux.
« Crois-tu que je veille la perdre par négligence ? Je te le dirais si je n'en voulais pas, tu ne crois pas ? »
Beth reposa son visage sur l'épaule de Draco, répondre n'avait plus de sens.
Ils étaient simplement parfaitement bien – du moins, ils en avaient l'air.
Le rêve commençait à s'estomper, signant la fin de la pensée.
Harry se maudit pour n'être pas parti comme il se l'était enjoint précédemment. Avant que la réalité ne refasse surface, il se tourna vers l'arbre et fouilla du regard les branches en hauteur.
La chose était là, animal famélique, maigre, efflanqué, méconnaissable et surtout… très noire.
Avant que le rêve ne s'évapore, Harry eut le temps d'entrapercevoir entre les branches du saule pleureur deux yeux verts luisant de douleur et d'abandon.
Harry se retrouva à genoux devant la vasque de pierre où tournoyaient doucement les pensées. Finalement, personne ne l'avait sorti de là, et c'était tant mieux.
Il ne voulait plus que Malfoy sache qu'il avait fouillé dans ses secrets, il remit tout en place aussi vite et aussi correctement qu'il le put.
Il entrouvrit la porte et tâtonna dans le vide afin de trouver Ron sous la cape d'invisibilité.
Lorsqu'il l'eut trouvé, il l'attira à lui dans la chambre des Serpentards.
« Déjà ? » demanda Ron en soulevant la cape pour qu'il se glisse dessous avec lui.
« Comment ça déjà ? » murmura Harry. « Ça fait des heures que je suis là-dedans ! »
« Tu plaisante, si tu étais resté des heures, je serais venu te chercher par la peau du cul. Ça fait seulement un quart d'heure. Je pensais que tu mettrais plus de temps à trouver ton balai. Tu l'as trouvé au moins ! »
Harry tapota sa poche, le balai était toujours là.
« Oui, je l'ai. C'était bien Malfoy qui avait fait le coup. »
Ron jeta un coup d'œil par-dessus l'épaule de son ami.
« Mais pourquoi tout est si clean ? Je pensais que tu allais démonter son lit, taguer les murs, quelque chose comme ça. »
« Je le pensais aussi… mais j'ai trouvé des trucs bien trop glauques sur son compte. Je préfère qu'il sache que je sais, sans pour autant que tout le monde sache que je sais qu'il sait que je sais. En plus, je ne sais même pas si les autres Serpentards savent vraiment ce que je sais, maintenant. Je suis pas bien sûr que ce soit compréhensible ce que je viens de dire. »
« Ouais, moi non plus je suis pas sûr. On devrait se casser vite fait de là, maintenant. »
Harry acquiesça et les deux amis disparurent comme ils étaient venus de l'antre des vert et argent.
A suivre…
Levia dit : Salut salut les gens ! Alors ça vous a choqué cette fois ci ? Draco qui suce son balai ? Ron qui lèche le visage de Draco pendant qu'Hermione fais la même chose avec son cul ? Dray amoureux transi sur une balancelle – mais pas avec Harry !
Moi en me relisant, j'étais choqué de moi-même, mais c'est Jash qui m'a forcé pour les deux premiers rêve. D'ailleurs il voulait faire pire, mais je n'étais pas prête à tant de décadence…
Pardonnez-moi !
Jash dit : En faite, c'est une petite nature qui se la joue grande fille ! Bouuuuh !
Levia dit : Oui oui ! Mais bon…Sachez que Jash était tout content de vos reviews. Il les a toutes lus comme un grand et il jubilait comme un vieux coq tout fier de lui en maugréant : faut faire pire ! faut faire pire !
Jash dit : C'est même vrai !
Levia dit : Il veut pas l'avouer bien sûr, mais il est super content que notre coé en namoureux ai eut un super score de reviews. Plus que cinquante, moudiou di boudiou di triplediou !
Jash dit : Mais c'est TOI qui est contente comme une sale fouine bondissante !
Levia dit : Huhuhu, niaaaaaaa ! Rrrrrrrrrou! (se frotte contre son Jashu)
Jash dit: Hé! Sale fouine n'est pas un compliment! (gratouille sa Levia)
Levia dit : Bref ! Il est temps de remercier les gentils bêtas : Ishtar et phaine, ainsi que Clôtho qui nous a bien aidée pour le troisième rêve.
Jash dit : Et n'oubliez pas de laisser une review en sortant, hein ! Oh, pas pour moi - cela va sans dire. Mais pour la Levia qui ne vit, apparemment, que pour ça…
Levia dit : Même pas vrai ! Je vis pas que pour ça !
Jash dit : Presque alors.
Levia dit : Naon !
Jash dit : Si !
Etc etc…
