Titre : Ménage à Plein.

Auteur : Lady Balkys

Source : Gundam Wing … c'est tout mais ça fait déjà pas mal !

Genre : Romance compliquée.

Couples : en fait c'est 2x1, 1xR, 2xH, 3x4, et un raton laveur… Pas de lemon ce coup-ci ! Deux dans le prochain !

Disclaimer : Sont pas à moi… D'ailleurs en fait je me demande, sur la liste de tous les gens cités sur les DVD, à qui ils sont à la base…

Note : J'ai pondu ça après avoir lu sur un site de fan anglais ou américain, je ne sais plus, un long débat très pénible où l'on tentait de démontrer pourquoi Heero ne pouvait pas être avec Relena… J'adore le 1x2/2x1, mais ça m'a gavé, alors j'ai fait ça pour essayer de mettre tout le monde d'accord ! C'est un délire, bien sûr…

ANNONCE : JE SOUHAITE JOINDRE ERSZEBETH POUR MON DEA SI QUELQU'UN SAIT OU LA JOINDRE MERCI DE ME LE FAIRE SAVOIR !

Ephemeris : Euh… Si tu veux écrire ta propre fin ça me gêne pas lol ! Merci en tout cas !

littledidi1l : Vala vala ! Nan pas de 2x1xR dsl…

Enki : Je t'en prie, tu es tout à fait libre de me faire des critiques ! Pour ce qui est de Relena, je le redis, j'ai pris le partie de ne pas faire d'anti primaire sur cette fic, moi c'est un perso qui me fait plutôt rire, tant en fait tous ces discours sont complètement vains tant k les garçons ne se battent pas pour les appuyer… Eh eh eh… Pas encore trop de 2x1 ici mais beaucoup dans le prochain ! Bonne suite !

SanzoGirl : Ca vient, ça vient… Encor un piti peu de patience…

Lou : Tu verras ça dans l'épilogue !

Katana : Bientôt ! 2x1 au programme !

Sur ce ; bonne lecture, et merci pour les reviews et continuez de me donner vos zavis merki merki !

Ménage à Plein

Chapitre 7, Ouf !On l'a échappé belle !

Treize était contrarié. Il n'aimait pas que de mauvaises nouvelles viennent gâcher son petit déjeuner. Bon, ça n'était pas de la mer à boire, mais ça le contrariait… Le système de vidéosurveillance de sa maison avait eu une panne inexpliquée pendant près de quatre heures, la nuit précédente. Visiblement, il ne s'était absolument rien passé. Maxwell était toujours là, parfaitement égal à lui-même, sur son fauteuil roulant. Il parlait de choses complètement ineptes, sur un ton joyeux, sans du tout se laisser intimider par le regard noir de Lady Une. Zechs rigolait en douce, et effectivement, Treize lui-même était profondément amusé par l'air furieux que la jeune femme avait du mal à masquer.

«... Parce que c'est très important, vous savez,... On n'y pense pas, hein, mais vous imaginez ce qu'on peut perdre comme quantité de bière dans une chope si on fait pas gaffe en versant, avec la mousse ? »

Zechs se mordait les joues, hilare, et Treize se racla la gorge et déclara, dès que Duo se tut, pour lui sourire, interrogatif :

« Pardonnez-moi de vous interrompre, Duo, mais nous avons du travail... Une conférence sur la paix à préparer. »

Duo tiqua. Conférence sur la paix Relena Peacecraft. Il but une gorgée de café et déclara avec son plus beau sourire :

« C'est vrai, j'ai toujours tendance à oublier que vous, vous vous battez pour la paix. Alors que nous, nous sommes de méchants terroristes belliqueux... »

Treize eut un sourire. Lady Une bouillonnait sur place, et Zechs rigola presque. Treize répliqua :

« Disons que nous n'apprécions pas vraiment vos méthodes...

-- Ce que vous croyez que nous, nous apprécions les vôtres ?...

-- Bref !... Nous avons du travail...

-- Me dites pas que vous allez essayer d'embobiner la petite Peacecraft ? »

Treize fronça les sourcils, Lady Une se crispa encore plus, et Zechs regarda Duo, réellement surpris, et lui demanda vivement :

« Vous la connaissez ?

-- On l'avait croisée avec 01 dans une des écoles où on était infiltré… Fichu caractère cette petite... »

Treize reprit :

« Oui, elle est invitée à cette conférence. Qui commence dans deux jours à Munich...

-- Ça va, j'ai compris... Rigola Duo. Je vous laisse à vos complots... Bon travail, chers amis... Je vais aller rouler un peu dans le parc, moi... Besoin de prendre l'air... »

Profitant qu'il était au rez-de-chaussée, Duo sortit paisiblement par une porte- fenêtre de la salle à manger, en chantonnant. Il faisait encore frais, mais le ciel bleu annonçait une journée radieuse. Bon, aujourd'hui, on se repose... Parce que ce soir, il y a du boulot...

Il y avait par contre un petit changement de programme pour la suite... Réléna à Munich dont deux jours, ça voulait dire une possibilité d'avoir de nouvelles de Hilde. Duo soupira. Il ne voulait plus vivre sans Heero... Mais il se gifla mentalement. Non. Je dois rester encore. Je peux pas laisser Hilde. Il faut au moins que je m'assure qu'elle va bien, que notre enfant va bien... Et que je prenne soin d'elle si il le faut. Je suis pas un monstre... J'aurais l'éternité avec Heero... Je suis pas égoïste à ce point.

Il regarda le ciel :

« Tu comprends, hein, Heechan ?... Tu m'attendras ? »

La nuit était noire, et dans le salon, Treize, Zechs et Lady Une sirotaient paisiblement une petite liqueur, satisfaits car ils avaient fait du bon travail. Duo s'était comme à son habitude retiré dans sa chambre aussitôt après le dîner. Les trois dirigeants de Oz avaient passé une très agréable soirée et s'apprêtaient à aller se coucher. Enfin, c'est sans doute ce qu'ils auraient fait si une énorme déflagration n'avait pas soudain fait exploser toute l'aile est de la maison, du côté de la cave et de la cuisine. Ils étaient à l'autre bout et non plus dans le bureau de général, où ils avaient passé la soirée, et qui était juste au-dessus de la cuisine, mais ils furent quand même très secoués. Lorsqu'il se releva, Treize chercha ses deux amis dans le noir. Le masque de Zechs était tombé, et le jeune homme était inconscient au sol, alors que Lady Une, debout, armait son revolver en marmonnant :

«... Maxwell ! »

Elle partit en courant, arme au poing, du côté des garages. Il n'y avait que là que le garçon pouvait aller s'il voulait un véhicule pour s'enfuir.

Elle entra avec précaution, car l'explosion avait coupé l'électricité ici aussi... Mais elle ne savait pas qu'elle avait affaire à un chat... Elle ne put retenir un cri de douleur quand un vif coup de pied dans sa main fit voler son arme. Et quelques secondes plus tard, elle se retrouva attachée par le cou, par un mince fil de fer, à un tuyau du mur.

« Félicitations, Mme... Lui murmura très doucement Shinigami, à l'oreille. J'étais sûr que vous m'aviez percé à jour... Dommage pour vous que vous sachiez si peu cacher vos émotions...

-- Petit salaud !...

-- Bougez pas tant, vous allez vous étrangler... »

Elle devina dans la pénombre une silhouette fine qui avançait, réellement féline, et alla ramasser son arme.

« Il y a deux choses que vivre dans la rue m'a appris, Mme... Reprit-il, paisible, en allant s'accomplir près d'une moto, dont il se mit à bidouiller les fils. La première, et que ça soit une leçon pour vous, c'est qu'il faut jamais se fier aux apparences… Parce qu'il est toujours très bon, deuxième principe, de se faire passer pour faible auprès de ses ennemis... »

Il la regarda et elle devina son sourire dans l'ombre :

« Un ennemi qui vous sous-estime, vous le mettez à terre sans aucun souci... »

Elle entendit le moteur rugir.

« On se reverra, Lady Une. »

Et il partit.


La base n'était plus qu'un gros tas de ferraille sanglante, Heero, qui était en mode psychopathe, poursuivait et massacrait tout ce qui bougeait encore, et Quatre, après un bâillement, décréta qu'il était temps d'aller chercher Duo.

Les quatre Gundams prirent donc la direction de la villa de Treize, Heero prenant du retard car dégommant encore pas mal de malheureux soldats réfugiés dans la forêt qui séparait l'ex-base de la villa.

« Heero ! Finit par l'appeler Wufei, exaspéré. Bon sang, tu joueras plus tard, on est pressé !

-- Ennemi ! » Répliqua Heero.

Trowa soupira. Seigneur, cette fois il a vraiment pété les plombs… !

« Ennemi, ennemi, ennemi, ennemi… répétait Heero dès qu'il en abattait un.

-- Oui, on a compris, Heero… dit doucement Quatre. Dépêche-toi, Duo va s'impatienter…

-- Duo ! » Sursauta Heero.

Quatre avait prononcé le mot magique, Heero les rejoignit dans les 3 secondes. Mais ils ne découvrirent qu'un manoir à moitié détruit, avec un petit jet privé qui s'éloignait, déjà hors de leur portée.

« Ca alors ! … s'exclama Quatre. Qu'est-ce qui s'est passé, ici !

-- Un attentat ou une fuite de gaz ?... »

Wing s'approcha et se mit à fouiller les décombres :

« Duo ? Duo ?... Duo ? »

Wufei soupira :

« Quatre ?

-- Laisse tomber, Heero, il n'est pas ici, soupira le petit blond. Il n'est pas loin et il va bien, mais il n'est pas ici. »

Il soupira encore en regardant le jet disparaître à l'horizon.

« J'ai l'impression qu'on ne l'a pas loupé de beaucoup…On rentre, les gars. On le retrouvera plus tard. »

Le cri de rage et de douleur que poussa Heero leur vrilla les tympans à tous les trois.


La princesse Relena Peacecraft avait pour habitude de relever ses mails le matin, après son petit déjeuner. Ce matin-là, en plus des messages ineptes, trois retinrent son attention. Un de Treize Khushrenada qui lui rappelait combien sa présence était indispensable à la conférence de paix du lendemain, un de Quatre, qui l'informait de l'échec de leur mission de sauvetage de la nuit précédente, et un d'une jeune femme inconnue d'elle, Mewa Dollux, qui se présentait comme une fille de riches industriels de Polynésie, souhaitant intégrer son école. Se trouvant en Europe, elle l'informait qu'elle la rejoindrait à la fin de la conférence du lendemain, pour qu'elles puissent gagner le Royaume de Sank ensemble. Le ton était si gentil que Relena envoya aussitôt une réponse positive. Elle était ravie, car de plus en plus de jeunes gens, et surtout de jeunes filles, venant des quatre coins de monde, intégraient son école, attirés par ses théories pacifistes. Ca lui mit du baume au cœur. Treize Khushrenada n'avait qu'à bien se tenir !... Il verrait le lendemain de quoi elle était capable ! Elle prépara son intervention toute la journée, et la peaufinait dans son avion, le lendemain matin, en y allant. Hilde avait tenu à l'accompagner, et Relena avait accepté.

« Il est très bien, ton discours… » Dit la petite allemande.

Relena lui sourit.

Et la suite lui prouva que son amie avait raison. Relena écrasa littéralement, à l'applaudimètre, un Treize qui semblait d'humeur exécrable. Même Zechs, souriant comme rarement, applaudit. Il la rejoignit d'ailleurs, à la fin de la conférence, alors qu'elle s'apprêtait à sortir, avec Hilde. Relena savait que Zechs était l'ennemi juré d'Heero, mais il était toujours si aimable avec elle, pour une raison inconnue, qu'elle l'aimait bien.

« Vous êtes réellement impressionnante, Mlle Peacecraft, digne de vos ancêtres… »

Elle lui sourit :

« Colonel Merquize…Je vous remercie. Dites-moi, qu'arrive-t-il au général ? Je l'ai trouvé bien nerveux… »

Il tint la porte aux demoiselles comme elles sortaient, et les suivit dehors, où leur voiture les attendait pour les reconduire à l'aéroport.

« Oh, toujours les Gundams qui font des leurs… dit-il avec un sourire. Ils ont détruit une base il y a deux nuits…

-- Ah, les Gundams… soupira Hilde avec un sourire.

-- La détermination de ces jeunes gens est extraordinaire… continua Zechs. Je regrette vraiment qu'ils soient nos ennemis… »

Zechs s'interrompit. Ils étaient dans la cour, et une magnifique jeune femme s'approchait d'eux.

Elle ne devait pas avoir 20 ans, mais elle dégageait une sensualité extraordinaire. Ses longs cheveux de jais flottaient dans la brise, sa peau était ambrée. Elle portait une longue robe noire, fendue sur la coté gauche, une étole bordeaux autour du cou, qui flottait aussi, de longs gants noirs et des chaussures à talons hauts. Ses yeux étaient cachés par de fines lunettes noires, et ses lèvres charnues, d'un rouge sanglant qui ne choquait pas sur son teint mat, souriaient timidement.

« Miss Peacecraft ? » dit-elle avec un accent indéfinissable, dès qu'elle fut assez proche d'eux.

Elle enleva ses lunettes, dévoilant deux yeux verts.

« Je suis Mewa Dollux… Vous avez reçu mon mail, je crois ?

-- Oh oui ! s'exclama Relena, en lui dédiant un immense sourire. Enchantée, Miss Dollux… Vous ne nous avez pas trop attendues ?...

-- Non, non, ça va… »

Zechs souriait bizarrement. Il salua poliment les trois jeunes femmes et partit, sans perdre son sourire. Comme c'est bien joué, pensa-t-il. Il avait toujours adoré les anagrammes…

Relena et Hilde entraînèrent très gentiment Mewa vers la voiture où les attendaient sagement Payan.

« Vous n'avez pas de bagages ? » s'inquiéta Relena, dès que la voiture fut partie.

Un rire qui les pétrifia, Hilde et elle, retentit dans la voiture. « Mewa » enleva ses lentilles de contact en déclarant d'une voix définitivement masculine :

« J'ai horreur de ça, ça me détruit les yeux … Ca va, les filles ? »

Ce n'était rien de dire qu'elles étaient stupéfaites. Il fallut dix secondes pour qu'un sourire immense éclaire le visage de Hilde et cinq de plus pour qu'elle se jette au cou de Duo, qui sourit en la serrant gentiment contre lui. Relena se mit à rire, et s'exclama :

« Incroyable !... Comment as-tu fait ça !

-- J'avais volé une jolie moto pour partir de chez Treize... Une jolie moto, ça se revend, et n'importe quel bar louche te fournit des gens louches pour ça... Une fois que tu as de l'argent, t'acheter une robe, du maquillage et de la teinture, c'est facile... »

Hilde éclata de rire :

« Il faut absolument qu'on te prenne en photo, tu es superbe !...

-- Il faut surtout qu'on prévienne les garçons... On le fera dans l'avion. »

Réléna et Hilde se demandèrent pourquoi Duo les regardait avec des yeux ronds.

« Les garçons ?... Balbutia-t-il. Vous voulez dire... Ils sont vivants ?... »

À leur tour, elles le regardèrent sans comprendre :

« Bien sûr !... S'exclama Réléna, et elle sourit : Duo, tu les as sauvés !...

-- Je... Ils n'ont pas abattu l'hélicoptère ?

-- Mais bien sûr que non ! » S'exclamèrent-elles ensemble.

Soufflé, Duo se gratta la tête, muet.

« Oh, Duo... Reprit doucement Hilde en se serrant contre lui. Ces salauds t'ont fait croire qu'ils les avaient tués ?...

-- Ils... Ils m'ont dit qu'ils avaient pu abattre l'hélicoptère...

-- Mais c'est faux ! Ils sont vivants, Duo, ils sont vivants tous les six !... »

Hilde passa sa main sur la joue de son américain :

«Ils sont vivants, Duo... Ton Heechan est vivant... »

Duo sourit, les larmes aux yeux, en la serrant dans ses bras.


Trowa et Wufei se regardèrent, et le chinois grogna :

« Marre ! »

Trowa opina. Depuis le retour de leur mission, Hiro, prostré, refusait de sortir de Wing, et il avait verrouillé l'habitacle de l'intérieur... Il était en boule sur son siège et n'avait pas bougé. À moins d'y aller au chalumeau, ils ne voyaient aucune issue.

Quatre arriva en courant, et en criant, les faisant sursauter tous les deux :

«ON A RECU UN MAIL DE DUO ! »

Il vint vers eux, excité comme une puce :

« Un mail sur notre ligne secrète, les gars !...

-- La ligne d'urgence ? Celle que nous sommes absolument les seuls à utiliser ? Demanda Wufei.

-- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »

Quatre sautillait sur place.

« Et qu'est-ce qu'il dit ?

-- « Shinigami attend son coeur et ses frères chez la princesse Bonbon Rose »... »

Après un petit flottement, les trois garçons éclatèrent de rire, immensément soulagés. Puis Trowa regarda Wing :

« Bon, ben faut sortir le coeur de la... »

A suivre…

Duo : Ah mais j'étais pas paraplégique en fait ?

Balkys : Eh non, c'était une ruse…

Duo : Dis donc, chuis vachement intelligent !

Balkys : T'as vu ça…

Wufei : Ca change…

Balkys : Moi j'aime bien Duo intelligent…

Heero : Et tu m'aimes bien schyzo dis donc… Déjà dans Bring me to Life, j'étais pas très héroïque mais là j'suis carrément une loque !

Balkys : Oui, toi je t'aime bien fragile…

Zechs : Et tu m'aimes bien gentil ?

Balkys : Oui, toi je t'aime bien !

Zechs : J'ai tout compris mais je les balance pas ?

Balkys : Voué… Tu veux pas faire de problèmes à ta frangine…

Relena : Merci, Oni-Sama !

Zechs : Oh, de rien, c'est pas moi qui écris…

Duo : Bon, on baise bientôt ?

Balkys : Tu vas avoir ta dose dans le prochain chapitre…

Trowa : Et si tu tiens plus, tu sais où sont des capotes...

Duo : T'en as rachetées ?

Trowa : Bien sûr,… Je sais que la où tu passes, la réserve de capotes trépasse…

Duo : T'es vraiment un frère toi !