CHAPITRE 2
Salut! Toutes mes excuses pour le retard mais j'ai beaucoup de travail pour l'unif, alors je n'ai que peu de temps pour me consacrer à mes histoires...
Bon, sinon, voilà la suite et bonne lecture!
-Bon, tu es prévenu : si tu ne fais pas ce que je t'ai demandé ou si tu es responsable du moindre problème…
-Je sais, plus de cheval, plus de sorties et plus de tir à l'arc pendant un mois. Je ferai ce que je pourrais. Mais si lui il ne s'excuse pas ?-Il le fera, ne t'inquiète pas. Allez, entre, lui dit Aragorn en ouvrant la porte de son bureau.
-Je ne m'inquiète pas, dit Eldarion en rentrant dans la pièce. « C'est juste que s'il ne s'excuse pas, alors je n'ai aucune raison de le faire. »-Si parce que ça prouvera que tu as plus d'esprit que lui. Mais ne pense pas à cela, ça n'arrivera pas, répondit Aragorn en entrant à son tour et en fermant la porte. Il s'assit à sa table, tandis qu'Eldarion commençait à lire le livre qu'Elladan lui avait donné.
-Alors, il te plaît ce livre ?
-Beaucoup. Mais il y a des mots que je n'arrive pas bien à lire.
-En quoi est-il écrit ?
-En Sindarin, mais il y a des caractères que je ne connais pas.
-C'est normal, tu ne peux pas déjà tous les connaître, tu les apprendras petit à petit.
-Je croyais que c'étaient toujours les mêmes pourtant.
-En général, oui, mais les modes d'écritures varient beaucoup selon les régions et les peuples elfiques.
-Et on n'a pas un livre qui les reprend tous ?
-Peut-être, il faudrait aller voir dans la bibliothèque.
A ce moment, le garde de faction entra.
-Sire, le seigneur Mendacil et son fils sont là.
-Faites-les entrer. Et veillez à ce que personne ne nous dérange.
-Bien seigneur.
Le garde sortit et peu de temps après entrèrent Mendacil et Menelcar.
Le seigneur Mendacil était un homme de haute stature, fier et rigide de corps comme d'esprit et en cela, il ressemblait beaucoup à son parent Denethor. Bien qu'il ne fût guère âgé, ses cheveux étaient déjà parsemés de gris et son visage était dur et sec. Sa famille était d'ascendance numénoréenne, de ceux qui partirent avec Elendil lors de la submersion de Numenor ; mais comme il est montré dans divers récits, être d'origine numénoréenne n'est pas systématiquement synonyme de bonté et grandeur d'esprit. En effet, Mendacil était arrogant et orgueilleux, et il n'aimait guère trouver quelqu'un en travers de son chemin lorsqu'il avait un projet en tête. Il donnait beaucoup de conseils (pas toujours judicieux) mais refusait d'en écouter. Cependant, il était pourvu d'une certaine droiture et accordait beaucoup d'importance à l'honneur.
Or donc, il entra dans le bureau du roi avec son fils et d'une brève inclinaison, salua son souverain. Aragorn indiqua un siège et il s'assit, tandis que Menelcar se tenait debout à son côté et fixa Eldarion qui restait un peu en retrait derrière son père.
-Je suppose que vous n'ignorez pas la raison pour laquelle je vous ai fait venir ici, seigneur Mendacil, dit Aragorn.
-En effet, j'ai été tenu au courant de la situation et je puis vous assurer que ce qui s'est passé ne restera pas impuni, dit-il en jetant un bref regard à son fils.
-Fort bien, répondit le roi. Mais venons-en au fait même de votre venue. Je souhaiterais à présent entendre des excuses de la part de chacun de ces deux garçons.
Menelcar étouffa à peine une exclamation d'indignement.
-Pourquoi devrais-je m'excuser ? dit-il le plus calmement possible. « C'est lui qui m'a attaqué, il me semble. »
Eldarion, indigné à son tour, fit un pas avant et s'apprêta à répliquer mais son père l'en empêcha d'un geste de la main.
-Et il me semble que tu l'avais insulté juste avant, je me trompe ?
-Non, mais ce n'étaient que des mots. Il m'a frappé !
-Je suis bien d'accord, et pour cela il a déjà été puni. Mais sache que les mots peuvent faire autant de mal, si pas plus, que les poings. Ces paroles étaient blessantes, tu le sais, et je ne prends pas les insultes à la légère.
-Mais…
-Il suffit Menelcar, dit son père. Cette fois je suis tout à fait d'accord avec le Seigneur Elessar. Je veux que tu t'excuses. Maintenant.
Menelcar resta un moment interdit. Il pensait que son père le soutiendrait et refuserait la demande du roi, puisqu'il n'était qu'exceptionnellement du même avis que lui. Il le regarda, mais voyant l'inflexibilité de son regard, il se résigna.
-Ca va, finit-il par dire, et il leva la tête vers Eldarion. « Je te fais mes excuses », dit-il.
Mendacil poussa un léger soupir de soulagement.
-Bien, dit Aragorn, à ton tour Eldarion.
Eldarion croisa les yeux de Menelcar et eut un moment d'hésitation. Après tout, ce qu'il voulait vraiment, c'était que Menelcar s'excuse. Maintenant qu'il l'avait fait, il avait la conscience tranquille et ne ressentait nul besoin d'en faire autant. Tout cela ne serait pas arrivé si cet imbécile ne l'avait pas insulté.
-J'attends, Eldarion, dit Aragorn, voyant que son fils ne bougeait pas.
Eldarion tourna la tête et rencontra le regard de son père, un regard qui semblait lui dire « n'oublie pas ce que nous avons convenu ». Il soupira et il fixa à nouveau Menelcar.
-Je te présente mes excuses, dit-il.
-Bon, dit Aragorn, visiblement soulagé lui aussi, ceci étant réglé, et si vous n'avez rien a ajouter, seigneur Mendacil, je tiens l'incident pour clos.
-Je n'ai rien à ajouter Seigneur, dit Mendacil. « Pouvons nous prendre congé à présent ? »
-Bien sûr, vous pouvez y aller, répondit Aragorn. « Et je tiens à vous dire que je suis fort heureux que nous soyons enfin d'accord sur un point. »
-Moi aussi Seigneur, dit Mendacil en se levant. Et, après avoir salué le roi, il sortit avec son fils.
Aragorn se rassit et se tourna vers Eldarion, qui se trouvait sur l'appui de fenêtre derrière lui.
-Qu'est-ce qui t'as pris ? demanda-t-il. « J'ai cru que tu n'allais rien dire ! »
-Je ne sais pas, j'ai hésité. Mais je me suis dit que ce serait trop dur de rester un mois sans rien d'amusant, alors tu vois, je l'ai quand même fait. Donc je peux aller me promener à cheval maintenant ?
-Tu t'es excusé, c'est ce que je demandais. Et oui, tu peux aller te promener. Mais, Eldarion ! dit-il juste avant que son fils ne sorte du bureau. « Je veux que tu sois rentré pour le repas de midi. Et ne va pas du côté de la forêt, c'est compris ? »
-Compris, répondit Eldarion en refermant la porte.
Et il courut aux écuries, chercher son cheval, Celefinn. C'était un animal grand et fier car il était le dernier descendant de Gripoil, le chef des Méaras. Sa robe était d'un blanc immaculé, comme la neige des hauts sommets un matin d'hiver, mais ses crins étaient d'argent foncé, presque noirs. Aragorn l'avait offert à Eldarion lorsque celui-ci avait cinq ans, en rentrant d'un voyage en Rohan. Les éleveurs l'avaient trouvé errant dans la plaine et après quelques recherches avaient retrouvé le corps de la jument qui l'avait porté, tuée par un warg. Les hommes amenèrent le poulain à Edoras, sachant de quelle lignée il était issu et pensant qu'il pourrait servir de monture au roi ou à quelqu'un de sa maison. Mais personne n'avait pu l'apprivoiser et il était resté sauvage. Quand, quelque mois plus tard, Aragorn vint à Edoras, Eomer lui proposa de choisir un cheval pour son fils et emmena son ami dans les écuries royales. Là, Aragorn remarqua le poulain, qui n'avait cesse de frapper la porte de sa stalle à grands coups de sabots et de faire trembler les murs de ses hennissements aigus.
-Ce géarling est le dernier rejeton de Gripoil le Grand. Mais tout comme Gripoil, il est indomptable. Et nous n'avons plus de magicien à qui l'offrir, dit Eomer, voyant Aragorn s'approcher de la stalle.
-Plus de magicien, certes, répondit Aragorn. « Mais vous pouvez me laisser l'emmener. »
-Je ne suis pas sûr qu'un tel cheval conviendrait à un enfant, mon ami. Je ne veux pas qu'il arrive un malheur à votre fils à cause d'une monture que j'aurais inconsciemment donnée.
-Pas inconsciemment. Je puis vous assurer qu'il n'arrivera rien de tel. Vous pouvez me faire confiance, dit Aragorn en regardant le jeune méara se déchaîner contre les murs qui le retenaient prisonnier.
-Comme vous le voulez. Il est vrai que ce ne sera pas la première fois que je vous verrai partir avec un cheval que tout le monde croyait fou…
-Et en faire un compagnon des plus fidèles. Je prendrai donc celui-ci.
-Qu'il en soit ainsi, dit Eomer. « Qu'on le sorte de sa stalle et qu'on lui passe une longe autour du cou. Mais ne la serrez surtout pas ! »
Et Aragorn partit ainsi, emmenant le cheval toujours aussi rétif.
Lorsqu'il revint à Minas Tirith, il prit Eldarion dans ses bras et l'amena aux écuries pour lui présenter son cadeau. Les palefreniers avaient toutes les peines du monde à maîtriser le poulain et à le faire entrer dans le bâtiment. Mais Eldarion s'approcha et parla doucement au cheval apeuré, tremblant et couvert de sueur. Il était encore tout petit, et l'animal aurait pu le blesser gravement, voire le tuer d'un coup de sabot. Mais rien de tel ne se passa, au contraire, le poulain se calma presque instantanément et il dressa les oreilles, comme s'il écoutait et comprenait ce qu'Eldarion lui disait. Et tandis que le petit garçon continuait de parler et d'avancer, le poulain vint poser sa tête dans sa nuque et Eldarion la serra contre la sienne.
-Il a mal, dit-il simplement en dégageant doucement son visage.
Eldarion le nomma Celefinn, à cause de sa crinière d'argent et depuis ce jour, il ne montra plus aucun signe d'agressivité et se laissa monter par Eldarion sans jamais avoir été dressé, bien qu'il n'acceptât jamais aucun autre cavalier.
Cet épisode confirma aussi les pensées d'Aragorn, qui avait remarqué que son fils, même tout jeune encore, avait une certaine affinité avec les chevaux et que peut-être même, il arrivait à les comprendre et à se faire comprendre d'eux, un peu comme le faisaient les Elfes.
Or donc, Eldarion entra dans les écuries et Celefinn salua son maître d'un hennissement sonore. Le garçon sortit de sa poche les morceaux de pomme qu'il avait pris dans la cuisine avant d'aller déjeuner et Celefinn les saisit doucement de ses lèvres pour les avaler aussi sec.
Puis Eldarion ouvrit grand la porte de la stalle, retourna un seau et se hissa lestement sur le dos du cheval, qui partit aussitôt en trottant vers la rue principale. Les gens s'étonnaient souvent de voir leur prince monter ainsi à nu, sans bride ni selle, mais ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de voir les Elfes monter et ceux-ci n'imposaient jamais à une créature la moindre entrave, aussi riche fût-elle. Les Rohirrim agissaient aussi de la sorte lorsqu'ils devaient acquérir de l'assiette et apprendre à ne faire plus qu'un avec leur monture.
Ils descendirent rapidement la rue principale serpentant à travers toute la ville et atteignirent les grandes portes de mithril, forgée par les Nains d'Erebor quelques années auparavant. Ils les franchirent et les vastes champs verts s'étendirent enfin devant eux. A l'Ouest et au Nord, les neiges éternelles des hautes montagnes scintillaient telles des milliers de petites gemmes à la lumière du jour.
A l'Est, les hautes montagnes de l'ombre ne parvenaient plus à assombrir les vertes forêts d'Ithilien, ni la grande ville d'Osgiliath. Enfin, à l'Ouest, se trouvait la Forêt. C'en était une bien étrange car elle avait poussé en quelques années, mais c'était le fait des Elfes sylvestres qui avaient planté ces nombreux arbres. A ceux-ci s'étaient ajoutés quelques Huorns, on ne sait très bien comment, et cela avait donné une réputation de « dangereux » à ce bois, bien qu'il ne le fût pas vraiment, sauf pour de maladroits bûcherons qui ne prenaient garde à appliquer leur hache sur le bon bois. La forêt était sombre d'apparence, mais une fois à l'intérieur, le soleil filtrait à travers les voûtes feuillues et la lumière changeait à tout instant.
Eldarion hésita un instant sur la direction à prendre. La forêt l'attirait, comme elle l'avait toujours fait, et il n'y était jamais allé qu'une fois avec un bûcheron de la cité et n'avait guère eu le temps de l'explorer en profondeur. Mais d'un autre côté, peut-être valait-il mieux se tenir à l'écart des ennuis pendant un moment. Il décida donc de remettre à plus tard la découverte du bois, une fois que la vigilance de ses parents serait quelque peu estompée, et dirigea Celefinn vers les champs du Pelennor où il disparut bientôt au grand galop.
Une heure plus tard, il s'arrêta non loin d'un ancien poste sur le Mur du Pelennor, qui avait été détruit par des mûmakil lors de la Guerre et n'avait jamais été reconstruit. Descendant de cheval, il laissa Celefinn brouter l'herbe verte et grasse, tandis qu'il errait près des amas de pierres tombées et brisées.
Soudain, il entendit un gémissement venant de l'intérieur du bâtiment en ruine. Se glissant dans l'entrée, il laissa ses yeux s'habituer lentement à l'obscurité puis regarda autour de lui. Il ne vit rien d'autre que des blocs de pierre, des restes de poutres calcinés et quelques traces de mobilier détruit. En revanche, il régnait dans la pièce une odeur nauséabonde et rance. Une odeur de mort. Fronçant le nez, Eldarion continua d'observer la pièce lorsqu'une seconde plainte étouffée se fit entendre, comme si elle venait de sous terre. Comprenant que la chose, quelle qu'elle soit, était enfouie sous les gravats, il se mit à déblayer l'endroit d'où il lui
semblait que le cri provenait. Ceux-ci se firent plus insistants et devinrent plus distincts. C'étaient en tous cas ceux d'un animal, un jeune à en juger par le timbre. Frénétiquement, Eldarion retira les pierres, jusqu'à ce que l'odeur le saisisse à la gorge. Surmontant son dégoût, il écarta les derniers gravats et découvrit la carcasse d'un loup, ou plutôt d'une louve, à en juger par sa taille, et contre elle se serrait son louveteau, déjà grand mais pas encore à maturité et il grogna lorsqu'Eldarion se pencha pour mieux le voir.
-Estelio im, draug dithen, lasto beth nin, dit-il doucement et le petit loup cessa instantanément. Eldarion sourit et tendit la main pour lui faire une caresse, ce que le petit animal accepta avec un jappement. Eldarion n'avait encore jamais vu de loup autre part que dans les livres et il ignorait jusqu'à présent si ces animaux, considérés comme mauvais et cruels, comprendraient ce qu'il disait, tout comme le faisaient les chevaux, les oiseaux et toutes les autres bêtes qu'il avait eu l'occasion de rencontrer, mais apparemment, une mauvaise réputation n'influençait en rien cela.
Tout en caressant le loup, il songea avec un sourire à ce que dirait sa mère si elle le voyait ainsi cajoler le prédateur le plus féroce de la Terre du Milieu. « Non, pensa-t-il, il vaut mieux qu'elle ne sache rien. Et personne d'autre non plus d'ailleurs. Ils le tueraient. »
De plus, cela l'aurait obligé à révéler qu'il était capable de parler aux animaux, ce que tout le monde ignorait. Aragorn et Arwen savaient tous deux qu'il arrivait, dans une certaine mesure, à se faire comprendre des chevaux, mais ça s'arrêtait là.
La langue humide du louveteau passant sur sa main sortit Eldarion de ses pensées. Il se leva et prit le loup dans ses bras pour sortir du poste.
Une fois dehors, il appela Celefinn et lui présenta le louveteau. Le cheval renacla un moment, hésitant, car son instinct lui dictait de ne pas s'approcher des prédateurs de la sorte.
-N'aie crainte, Celefinn, il ne te fera pas de mal, il est trop petit, dit Eldarion. « Et puis, vois, il est comme toi : sa mère est morte et il était tout seul et il avait peur. Comme toi. »
Le cheval s'ébroua et avança doucement pour sentir le louveteau, qui fit de même lorsque les larges naseaux de Celefinn s'approchèrent de sa tête. Finalement, le cheval souffla bruyamment et s'éloigna brouter.
-Voilà une chose de réglée, dit Eldarion en reposant l'animal sur le sol. « Mais tu dois être affamé, je me trompe ? » Le louveteau émit un aboiement aigu.
-J'en étais sûr. Mais je n'ai pas de quoi chasser, ni le temps d'aller chercher à manger à la maison et de revenir. Il va falloir que tu te contentes de ça pour le moment.
Et il sortit deux morceaux de viande séchée du petit sac qu'il portait à la ceinture et les donna au loup, qui les dévora rapidement. Eldarion observa le soleil et vit qu'il se trouvait déjà fort haut. Il était temps de rentrer. Mais avant de repartir, il se rendit dans le poste, dénicha un reste de pioche et approfondit un trou qui se trouvait près du mur. Une fois cela fait, il attacha un bout de corde à une des pattes de la louve et la tira dans le trou, qu'il reboucha soigneusement avec de la terre et des pierres.
Lorsqu'il sortit, il vit le louveteau couché à proximité de son cheval, l'observant brouter. Eldarion s'assit juste en face et caressa le doux pelage de l'animal.
-Ecoute-moi bien, dit-il. Le louveteau dressa les oreilles. « Je ne peux pas t'emmener avec moi, dans la ville. On te tuerait et je ne veux surtout pas que ça arrive. Il faut que tu restes ici et que tu te caches. D'accord ?
Le louveteau jappa tristement.
-Je reviendrai dès que je pourrais et je t'amènerai à manger. Mais tu ne dois pas bouger d'ici, dit-il en se levant. Le louveteau s'écarta pendant qu'il montait sur le dos de Celefinn et Eldarion caressa sa tête une dernière fois.
-Je reviendrai vite, dit-il doucement, ne t'inquiète pas. Puis le louveteau alla s'asseoir près des tas de pierres et Eldarion partit au galop, se retournant régulièrement pour être sûr que le loup ne le suive pas.
Géarling : Yearling en vieil-anglais (bien que je n'en sois pas absolument sûre). Pour ceux qui ne connaissent pas bien le monde équestre, ce mot désigne un poulain âgé d'un an.
Estelio im, draug dithen, lasto beth nîn : Aie confiance, petit loup, écoute-moi (littéralement : crois-moi, petit loup, écoute ma voix).
