D'abord, merci pour vos reviews, je dois avouer que j'adore ça !
Avant tout je tiens à vous dire que cette fic n'est pas une histoire sérieuse ! C'est plutôt une sorte de parodie, un pot pourri de ce qu'on ne voit pas dans les vrais livres.
Ensuite je pense que ce sera raconté du point de vue de Harry jusque l'arrivée à Poudlard. Ensuite je devrais élargir le champ pour l'action.
Merci à Chaz pour l'idée de scénar !
Chapitre II : Rêves…
- Harry, prends la prophétie, emmène Neville et va-t'en d'ici ! cria Sirius qui se ruait déjà vers Bellatrix.
Harry se précipita sur Neville dont les jambes tremblaient toujours. Il le hissa sur son épaule et commença l'ascension des gradins…
Neville, les jambes gigotantes, s'affala par terre.
- Viens, dit Harry d'un ton désespéré.
Il le hissa à nouveau mais la robe de Neville se déchira et le petit globe de verre tomba avant qu'aucun des deux ne put la rattraper. La prophétie s'envola et se fracassa sur le gradin inférieur.
- Dumbledore ! s'exclama bruyamment Neville.
Le mage blanc avait cloué tous les Mangemorts au sol. Seuls deux personnes continuaient à se battre. Harry vit Sirius se baisser pour éviter un jet de lumière rouge jailli de la baguette de Bellatrix. Il éclata de rire en se moquant d'elle.
Le deuxième jet de lumière le frappa en pleine poitrine.
Le rire ne s'était pas complètement effacé de ses lèvres, mais ses yeux s'agrandirent sous le choc.
Sirius sembla mettre un temps infini à tomber. Son corps se courba avec grâce et bascula lentement en arrière, à travers le voile déchiré de l'arcade.
- Nooon !
En sueur, Harry se réveilla. Le cauchemar de la mort de son parrain le hantait, comme chaque nuit. Pour se changer les idées, il se leva et marcha vers la fenêtre. Il s'aperçut qu'il avait dormi habillé, mais son jean et son t-shirt trempé de sueur le gênaient.
Il se mit donc en sous vêtements et plongea son regard vers le soleil qui se levait. Tout était calme, paisible… il n'était que 5 heures du matin.
Soudain, Harry sursauta et retint un cri de surprise quand un chat gris apparut de nulle part sur son appui de fenêtre. Il lui fallut un bon moment pour reprendre ses esprits. Il s'aperçut alors que le chat le fixait d'une étrange façon. Harry fit plusieurs gestes du bras pour chasser le félin, mais celui-ci continuait de fixer le garçon de ses yeux gris. Harry, dont l'angoisse avait disparu, décida de se recoucher en attendant que ce chat s'en aille.
Il s'allongea sur son lit, vêtu uniquement d'un caleçon et retomba dans un profond sommeil.
Il grimpait dans un escalier sombre en spirale. Il faisait noir tout autour de lui. Il entendait le bruit de sa respiration et celui de ses pas réguliers sur la pierre. A mesure qu'il montait, il accélérait le pas. Il fallait arriver en haut rapidement. Il courrait à présent. Tourner ainsi lui donnait la nausée, mais il devait continuer…Il allait s'écrouler de fatigue lorsqu'il arriva enfin en face d'une porte de bois sombre. Cette porte semblait solidement fermée, pourtant il voulait absolument savoir ce qui se cachait derrière. Il entendait de faibles gémissements à l'intérieur de la salle. Il poussa de toutes ses forces le battant. Les bruits s'intensifiaient. C'est à ce moment qu'il repéra une serrure sur la porte. Il s'accroupit donc, et, rongé par la curiosité, y jeta un œil. La pièce était semblable à son propre dortoir de Poudlard, mais en plus vaste et en moins sombres. Les lits étaient plus grands et plus espacés, recouverts de draps d'un violet pur. Il aperçut alors du mouvement sur le lit au fond de la salle. Il y avait une fille sur ce lit… ou plutôt deux. L'une d'elle avait des cheveux d'un roux vif et chevauchait l'autre qui, allongée sur le dos, en avait des bruns en bataille. Harry crut reconnaître ses amies Hermione et Ginny. Il frissonna en se rendant compte qu'elles étaient toutes deux nues.
Par le petit trou de la serrure et aussi loin du lit qu'il était, Harry pouvait distinguer tous les mouvements des filles. La main de Ginny s'était attardée dans l'entrejambe d'Hermione et celle-ci poussait de petits cris de contentement. Soudain, Ginny plongea sur la brune, mêlant ainsi leurs corps dans un désir charnel, et Hermione commença à lui lécher les seins, lui caressant le dos, tout en continuant de gémir. Le corps d'Hermione était secoué de spasmes de plaisir, celui de Ginny se frottait contre sa partenaire.
Devant un spectacle si excitant, Harry sentait son désir monter proportionnellement à son érection. Ginny embrassait fougueusement sa partenaire, ses doigts toujours fouinant dans son vagin et autour de son clitoris. Les spasmes de celle-ci étaient de plus en plus violents et ses gémissements étaient devenus cris. Harry voyait bien qu'elle approchait de l'orgasme. Les mouvements de Ginny étaient plus rapides, plus saccadés. Et tout à coup, dans un spasme plus violent que les autres, Hermione lâcha un cri de plaisir. Ginny retira alors sa main et bascula sur le coté, renversant sa partenaire qui était maintenant au dessus. La jeune rousse s'installa confortablement en position demi assise, appuyé sur des oreillers de soie, et la tête de Hermione s'enfonça entre les cuisses de Ginny.
Le pénis de Harry était tellement dur qu'il en avait mal. D'après ce qu'il voyait, la brune jouait de sa langue autour de l'appareil génital de sa partenaire qui, à son tour, gémissait. Il était d'ailleurs sur le point de se mettre nu et de se donner du plaisir lorsque quelque chose passa contre sa jambe.
- Pattenrond ! Oust ! siffla le garçon.
Mais le chat ne bougea pas. Il émit au contraire un miaulement particulièrement sonore.
- Chut, va-t'en !
- Miaou
Le chat que Harry avait vu sur l'appui de fenêtre était maintenant sur son lit. Le soleil avait poursuivi sa course et baignait maintenant la pièce d'une lumière blafarde. Encore endormi et excité par son rêve, Harry observa l'animal. Il avait l'étrange impression de l'avoir déjà vu quelque part…
Soudain, il se rappela. Ce chat n'était autre que Pompom, qui appartenait à Mme Figgs. Celle-ci était une vieille dame qui habitait le quartier avec tous ses animaux. Quand les Dursleys sortaient, c'était elle qui gardait Harry. Ces journées étaient difficiles à supporter étant donné que Mme Figgs obligeait Harry à regardait les photos de ses mignons compagnons à longueur de temps. Cependant, l'année précédente, il avait découvert que cette vieille femme était une cracmol : une sorcière sans pouvoirs. Si elle envoyait ce chat, elle avait sûrement un message important à lui transmettre. Peut-être viendrait-il de Dumbledore lui-même !!! A peine avait-il eu cette pensée que le chat laissa tomber sur sa poitrine un morceau de parchemin. Harry ne reconnut pas l'écriture serrée et broussailleuse.
Harry,
Viens chez moi dès que tu peux avec tes affaires. Essaye de ne pas te faire remarquer, utilise la cape d'invisibilité.
A. Figgs
Harry s'exécuta donc et rassembla ses affaires éparpillées dans toute la pièce. Il se blottit donc dans sa cape d'invisibilité, sa lourde valise dans une main, la cage de sa chouette dans l'autre et se mit en marche. Il avait à peine fait quelques pas dans la mezzanine quand il se rendit compte qu'il était encore en sous-vêtements. Après avoir remédié à ce problème, il se mit donc en marche. D'après les ronflements qu'il entendait, les Dursley faisaient la grasse matinée. Rien d'étonnant à cela car c'était dimanche.
Arrivé en bas, Harry ouvrit lentement la porte d'entrée qui grinça légèrement, provoquant des toussotements dans la chambre de son oncle et de sa tante. L'air froid du matin lui fouetta le visage et lui fit oublier toute fatigue. Il se mit donc en route vers la maison de "la dame aux chats". Peut être était-ce du à son imagination, mais il avait l'impression de voir des silhouettes sombres dans chaque ruelle sombre devant laquelle il passait.
Il arriva cependant sans encombre devant la vieille maison sombre et miteuse de Mme Figgs. Il allait frapper à la porte quand un doute germa dans son esprit "Et si c'était un piège, une embuscade ??". Il repensa au mot qu'il avait reçu. A part Dumbledore, Ron et Hermione, personne ne connaissait l'existence de cette cape. Il se décida donc à frapper.
Mais à peine sa main avait-elle touché le bois de la porte que celle-ci s'ouvrit sur un mince hall sombre. Sans enlever la cape, Harry y pénétra. Une fois que ses yeux se furent habitués à l'obscurité, il distingua une silhouette élancée dans l'ombre, au fond de la pièce…
To be continued !!!
Ce chapitre avait plus un rôle de liaison qu'autre chose, mais les rêves étranges que fait Harry ont pimenté le tout (ma première scène d'amour !!! reviewez je veux votre avis.). Bien sur, ils ont une signification ! En plus j'aurais voulu parler plus des Dursley…
