Résumé du livre (je le case la je sais pas où le mettre) :

Harry va rentrer en 6è année à Poudlard. La menace de Lord Voldemort est de plus en plus présente et la sécurité autour du jeune garçon se renforce. La résistance contre le mage noir s'organise, le ministère de la magie se rend enfin compte de son erreur… mais trop tard.

Le jeune Potter sait maintenant que seul lui peut tuer le sorcier maléfique, cependant il rêve juste d'être un sorcier comme les autres et de suivre ses cours à l'école de magie. Mais sa vie est loin d'être "normale" entre les disputes avec ses amis, les révélations sur le passé, les morts, les secrets, les tentatives d'enlèvement, les mystérieux rêves qui hantent ses nuits et la découverte de l'amour…

Une parodie où se mêlent sexe, humour et amour, mais aussi suspense, drame et tragédies. Ce sixième tome marque une rupture avec le reste de la série qui est devenue un véritable phénomène marketing !

Merci pour vos reviews ! C'est grâce à vous et pour vous que je continue. Je vais essayer, je dis bien essayer de garder cette fic au niveau où elle est et qui me convient parfaitement.

Maintenant, place au chapitre III !

Réponse aux reviews :

Fanny : désolé de pas t'avoir répondu plus tôt. Oui il va y avoir des couples. Plein de couples. Je peux pas t'en dire plus ça gâcherait l'histoire…

Je sais c'est dégueulasse ! J'oblige personne à le lire Mais bon moi je délire bien en l'écrivant et si je peux avoir ne serait-ce qu'un seul lecteur content c'est déjà beaucoup ! Et si on fais abstraction des passages il y a une trame et plusieurs théories ! D'ailleurs, à l'heure où j'écris je prévois un chapitre sans aucun caractère sexuel ! Mais bon pour faire plaisir aux ames sensibles j'ai passé cette histoire en R. J'expère que les lecteurs pourront la retrouver !

Chapitre III : Le voyage

L'homme qui se tenait au fond du hall s'avança et Harry put enfin le voir dans la maigre lumière que la porte laissait passer. C'était Albus Dumbledore. Mais était-ce vraiment lui ? Ce pouvait être un mangemort qui aurait bu du polynectar. Comme si il avait lu dans ses pensées, Dumbledore parla d'une voix faible et douce.

- Bonjour Harry. Tu te demandes si je suis vraiment moi, si tout cela n'est pas un piège…

Il attendait visiblement un signe d'acquiescement, mais Harry ne fit rien alors il poursuivit, d'une voix encore plus faible.

- Je peux te donner la preuve que je suis bien celui que je dis être.

Il pencha sa tête vers l'épaule de Harry et chuchota dans un murmure presque inaudible :

- Le quartier général de l'ordre du Phénix se trouve au 12, place Grimmaud.

Il ferma la porte d'un coup de baguette magique et le hall s'éclaira d'une faible lumière qui ne semblait pas venir d'un endroit précis.

- Bien, maintenant que cette question est réglée, suit moi.

Il disparut derrière un rideau au fond de la pièce qui devait faire office de porte. Harry le suivit donc et pénétra dans la cuisine de Mme Figgs. La pièce était d'aspect miteux, et un papier peint marron aux immenses fleurs orange recouvrait les murs. Le mobilier était affreusement démodé et les appareils ménagers semblaient provenir du siècle précédent. Pour couronner le tout, il y régnait une forte odeur de chou brûlé. Dumbledore s'assit derrière une table ronde dont la nappe en plastique troué représentait des marguerites énormes aux couleurs extravagantes.

- Je sais que tu es le vrai Harry, commença t'il pour répondre au regard interrogateur du jeune garçon. Il y a des choses que l'on peut savoir sans même poser de question.

Harry s'assit en face de lui. On pouvait lire dans ses yeux qu'il n'avait pas saisi le sens de la phrase de Dumbledore.

- Laisse tomber ! lança le vieillard dans un soupir. Bon. Comme tu peux le deviner, je suis là pour t'emmener hors de la maison de ton oncle.

- Enfin ! s'exclama Harry.

- Malheureusement, cela ne va pas être facile. Les rues sont remplies de serviteurs de Voldemort, les cheminées sont peut-être surveillées. J'ai donc décidé de t'envoyer par portoloin. Cependant nous ne pouvons pas t'envoyer tout de suite au QG. Ce serait trop risqué. Je vais donc t'envoyer au ministère de la magie ou une escorte t'attend. Ils te donneront un mot de passe qui sera "Choco". Tu leur répondras "Grenouilles". Ceci leur permettra de te reconnaître. Es-tu prêt ?

Harry acquiesça d'un signe de tête. Dumbledore se mit alors à fouiller dans sa robe et en sortit un tout petit objet que Harry reconnut comme un scrutoscope. "Pratique", pensa t'il. En effet, le scrutoscope détectait les personnes en qui il ne pourrait pas avoir confiance. Pour l'instant, l'objet restait immobile et silencieux.

Puis Dumbledore sortit d'une de ses poches une fine et longue baguette de bois. Il la pointa en direction de la petite toupie de verre et murmura : "Portus". Le scrutoscope sembla soudain entouré d'un halo de lumière, avant de reprendre sa forme normale.

- Bon voyage Harry, poursuivi-il. N'oublie pas de ne pas laisser à Voldemort d'informations trop importantes.

- Merci, murmura le garçon.

Il saisit la toupie à 2 mains et sentit aussitôt comme un crochet au niveau du nombril qui semblait l'entraîner en avant.

Il atterrit avec un bruit sourd contre le sol en marbre de l'atrium. La pièce était claire à cette heure matinale mais les gens n'y étaient pas nombreux. Harry vit un groupe de personnes s'approcher de lui. Ils serraient tellement leurs capes contre leurs visages que Harry ne pouvait pas les reconnaître.

- Choco, grogna une voix rauque.

- Grenouilles, répondit Harry agacé.

Soudain, l'homme qui avait parlé brandit sa baguette et la pointa vers Harry. Ce dernier disparut avec un petit flop. A l'endroit où il se tenait précédemment rampait sur le sol une magnifique couleuvre d'un vert éclatant.

- Désolé Potter, continua la voix qui semblait être celle de Maugrey. Il prit le serpent et le glissa dans une grande poche intérieure de sa veste.

- Allez, en route.

Maugrey se plaça au milieu du groupe qui se dirigea vers la cabine téléphonique qui servait d'entrée au ministère. Après avoir composé le numéro magique, la cabine se mit à remonter lentement vers la surface de la terre. Elle grandit peu à peu en dehors du sol, et la troupe finit par débarquer dans une ruelle délabrée. Ils se mirent alors en route dans les rues de Londres, peu fréquentées à cette heure d'un dimanche. Mais, comme si ils avaient l'impression d'être suivis, ils s'arrêtaient souvent, scrutant les ruelles, changeant de direction. Ils marchaient lentement lorsqu'un craquement sonore se fit entendre derrière eux.

- Stupéfix ! crièrent une demi-douzaine de voix.

Mais à peine le mangemort s'était-il écroulé à terre que d'autres apparaissaient dans des bruits sourds.

- Courrez ! s'exclama Maugrey.

Le groupe de personnages s'exécuta. Au bout d'un moment, ils se séparèrent, sans doute pour semer leurs poursuivants. Harry faisait des bonds dans la poche de Maugrey. Mais l'auror ne semblait pas s'en soucier et continuait de courir, prenant des virages serrés et de petites ruelles salles. Au bout d'un moment, quand il fut certain de ne plus être suivi, celui-ci ralentit la marche et reprit, haletant, le chemin du QG.

Au bout d'une demi-heure supplémentaire de marche, ils arrivèrent bientôt sur la Place Grimmaud. Maugrey passa devant le 11 qui était juste à coté du 13. Soudain, ces deux maisons semblèrent s'écarter et une troisième apparut. La gorge de serpent de Harry se noua. Le 12 Square Grimmaud, le quartier général de l'Ordre du phénix, la maison de don défunt parrain était apparue.