Ah, Andro ! Merci pour tes reviews. D'accord j'exagère un peu les réactions de Harry mais c'est parce qu'il a été vraiment dégueulasse avec Ron et Hermione dans le tome 5. Quant au comportement étrange d'Hermione, tu sauras tout dans le prochain chapitre (même si c'est un peu.. heu… bizarre ).

Mister G, missannie, je vois qu'on peut rien vous cacher ! C'est un de mes petits délires persos, j'avais envie de caser ça. Ca fait plaisir des reviews comme les votre ! Je vais essayer d'accentuer sur la relation Ron Hermione mais je ne garantis rien ! Ah, enfin quelqu'un qui aime pas et qui le dit constructivement. Primo, on n'est pas sur qu'ils soient sortis ensemble : des amours non réciproques, ça existe. Ensuite excuse moi si je me trompe, mais Hermione et Krum sortaient ensemble à la deuxième tâche, mais après on n'a pas de nouvelles. Admettons que si à cause de la scène avec Croupton. Dans ce cas bah remplaces un an et demi par un an de toute façon on est pas à trois mois près. Je me répète mais effectivement c'est normal la réaction d'Hermione compte tenu de mon petit délire. Et désolé pour l'attente je manquais d'inspiration ! OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Chapitre 6 : Brise d'éte

La semaine qui suivit n'eut rien de très amusant… Harry refusait toujours d'adresser la parole à Ron et Hermione, ce qui rendait la jeune fille encore plus malade. Il passait donc la plupart de ses journées seul, perdu dans ses pensées, à caresser Buck. Parfois, Ginny venait le rejoindre et tentait de les réconcilier. Mais ses efforts n'avaient servis à rien et elle avait finalement décidé d'abandonner.

La nuit, Harry ne retournait pas dans sa chambre. Ron et Hermione y dormaient et il n'avait vraiment pas envie de les croiser. Il dormait donc dans la chambre de Ginny. La pièce était un peu plus grande que l'autre chambre, mais meublée dans le même style austère. Elle contenait deux lits et un bureau qui servait à Harry à faire ses devoirs de vacances quand l'humeur lui venait.

Les membres de l'Ordre du Phénix étaient tout aussi discrets. Mc Gonnagal ne vint qu'une seule fois et ils ne virent pas le professeur Rogue, au grand plaisir de Harry. Dumbledore se montrait toujours aussi inexistant et Lupin n'était pas revenu. Seul Mr Weasley restait souvent au QG et Harry le soupçonnait qu'il le surveillait pour le compte de Dumbledore. Quant à Mme Weasley, elle ne leur imposait plus de corvée comme l'année précédente. Elle passait le plus clair de son temps à chuchoter à l'oreille de son mari d'un air préoccupé. Cela laissait donc à Harry tout son temps pour se morfondre sur la mort de son parrain et sur le mensonge de ses amis.

- Allez, Harry, ne soit pas stupide… l'encourageait Ginny. Viens, tu ne seras même pas obligé de leur parler !

- Ils doivent être en train de s'envoyer en l'air ! soupira Harry.

- Allez viens, on va juste faire un tour. Ce n'est pas bon de rester enfermé dans cette pièce ! Ca empeste la fiente d'hippogriffe…

Harry se leva à contrecoeur et suivit la belle rousse dans l'escalier. Les bruits qu'il entendit en passant devant la porte de Ron lui suggérèrent qu'il avait deviné juste. Gênée, Ginny s'éclaircit la gorge avant d'accélérer le pas.

C'était une belle journée du début du mois d'août, et un léger vent agitait la cime des arbres au feuillage éclatant. Le Square Grimmaud était un tout petit parc parsemé de quelques arbres et qui comportait quelques bancs, dont un seul avait survécu aux intempéries. C'était sur celui-ci que Harry et Ginny discutaient :

- Tu ne trouves pas que ta réaction est un peu… excessive ? demandait Ginny.

- Mais bien sur que non ! répondait Harry d'un ton exaspéré.

D'habitude Ginny ne persévérait pas, mais voir Harry déprimer la rendait triste. Elle continua donc, avec le petit air sexy qu'elle avait lorsqu'elle se fâchait :

- Pourquoi tu réagis si excessivement ?

- Excessivement ? Ils m'ont menti pendant un an !

- D'accord, ils t'ont menti. Sur ce point là ils sont coupables. Mais crois tu vraiment qu'un mensonge peut détruire une amitié comme la votre ?

Pour la première fois, Harry resta sans voix face à Ginny. Il ouvrit la bouche pour répliquer mais ne trouva rien. Il resta donc la bouche ouverte, ce qui devait lui donner une apparence particulièrement stupide car Ginny pouffa de rire.

- Peut... peut-être que tu as raisons, admit-il enfin.

Ginny afficha un petit sourire et regarda Harry de ses beaux yeux verts.

- Alors tu comptes t'excuser ?

Harry ne répondit pas. Il contemplait la jeune fille dont les cheveux roux volaient dans la brise et qui semblait dégager une impression étrange…

- Harry ?? appela Ginny.

Tiré de ses pensées, Harry répondit d'un air un peu absent :

- Euh… sûrement.

Ginny laissa échapper un petit éclat de rire à l'idée que le trio serait enfin reformé.

- On y va ? demanda t'elle.

- Doucement, profitons du beau temps !

Ils restèrent donc là, assis côte à côte, à profiter du temps idyllique.

- Tu m'as promis que tu le ferais !

- Je n'étais pas dans mon état normal…

- Ah oui ? Et qu'est-ce qui te troublait ?

- Euh, la chaleur sûrement…

- Tu m'as promis Harry.

Et il savait que c'était vrai, qu'il devait s'excuser, que sa réaction avait été excessive. Mais son orgueil l'en empêchait.

- Ecoute Ginny…

- Fais-le ! le coupa Ginny qui commençait à s'énerver.

- Bon, puisque tu insistes… De toute façon je suppose que je n'ai pas le choix…

Harry sortit de la chambre de Ginny et descendit jusque celle de Ron à la porte de laquelle il frappa.

- Qui est là ? demanda une voix étouffée.

- C'est moi, répondit Harry de mauvaise humeur.

- Harry ? demanda la voix d'Hermione.

- Non, Voldemort. répliqua ce dernier. Evidemment Harry.

- Attend je t'ouvres, fit la voix de Ron.

Quelques secondes plus tard on entendit un cliquetis dans le cadenas et la porte s'ouvrit. Harry pénétra dans la pièce, le regard sombre. Il constata que le lit était défait, ce qui en disait long sur leur activité. Harry essaya de penser à autre chose en ravalant sa fierté.

- Bah, assieds-toi, proposa Ron.

Harry s'exécuta et s'assit sur le lit qui était encore fait.

- Alors, que nous vaut ta visite ? demanda Hermione d'une voix un peu tremblante.

- Je suis venu… commença Harry.

C'était dur à admettre. Harry ferma les yeux, avala sa salive et annonça d'une traite :

- Suis venu pour m'excuser.

Ron laissa échapper un cri de triomphe, ce qui lui valut un coup de coude de la part de Hermione. Elle affichait plutôt un sourire triste.

- Oh, Harry… soupira t'elle avant de l'enlacer et d'éclater en sanglots. Harry tu nous as manqué.

- Vous aussi, avoua t'il. Vous m'avez beaucoup manqué.

Ils restèrent ainsi pendant longtemps à se présenter des excuses mutuelles, mais Ginny entra en trombe dans la pièce et annonça :

- Le dîner est prêt, dépêchez vous ! Ah, vous vous êtes réconciliés alors ! constata t'elle en lançant un clin d'œil à Harry.

Ils étendirent tous à la cuisine où ils eurent la surprise de trouver Fred et Georges.

- Salut Harry dit Fred.

- Salut Hermione, poursuivit Georges.

- Salut Ronnie, continua Fred.

- Salut Ginny, termina Georges.

A voir leur air satisfait, ils avaient du répéter leur introduction un certain temps.

- Bonsoir, répondirent les amis d'une seule voix avant de s'asseoir et de remplir leurs assiettes des plats excellents que préparait toujours Mme Weasley. Etrangement, Mr Weasley n'était pas présent.

- Alors ? demanda Fred

- Maman nous a expliqué que vous ne vous parliez plus, expliqua Georges.

- On peut savoir pourquoi ? questionna Fred

- Et bah… commença Harry, mais Ron le fit taire.

- Tout est arrangé. Et vous le magasin tout va bien ?

- Mieux que bien, petit frère ! Tu te souviens de l'armoire à disparaître ? interrogea Fred

Ron acquiesça.

- Nous l'avons transformée, expliqua Georges.

- Maintenant elle mène à notre boutique, continua Fred.

- Nous l'avons caché dans une pièce ensorcelée pour ne laisser passer que les élèves, détailla Georges avec un sourire.

- Et nous en avons un autre exemplaire qui ramènera les élèves à Poudlard.

- Très ingénieux ! s'exclama Ron, admiratif. Et où elle est cette armoire ?

- Derrière le tableau juste à côté des cuisine. Très facilement accessible puisque les élèves voient une porte et les professeurs n'y voient qu'un mur.

- C'est le professeur Dumbledore qui nous a donné l'idée avec sa limite d'âge pour la coupe de feu.

Hermione acquiesça et l'air admiratif de son visage flattait particulièrement les jumeaux.

Ils ne dirent ensuite plus grand-chose. Chacun avait très faim et préférait manger à sa faim. Le repas s'écoula donc rapidement.

A la fin de celui-ci, tout le monde monta directement se coucher et Fred et Georges transplanèrent – ils avaient installé un appartement dans leur arrière boutique. Mais à mis chemin de l'escalier, Hermione se ravisa

- Ginny, appela t'elle l'air préoccupé. J'aimerais te parler…

- Ca ne peut pas attendre ? répondit la jeune rousse, fatiguée.

- Non, c'est très important.

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Suspens pour ceux qui n'ont pas encore deviné….

Le C7 devrait arriver plus vite.