La nouvelle famille
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la réponse de Jennifer, et Lily n'avait toujours pas répondu. La veillée de ses parents ainsi que leur enterrement s'était produit deux jours après la lettre de sa meilleure amie. Mais depuis ce temps, depuis que Lily les ai vus, une seule pensée lui traversait la tête :
-Je ne les verrai plus, je ne les verrai plus.
Ce qui provoquait les larmes coulant en abondance sur ses joues. La nuit était la période la plus difficile à affronter car elle les voyait dans ses rêves, ses parents l'appelaient en hurlant et elle n'arrivait jamais à les atteindre avant que la voiture explose par des jets dorés, elle ne savait pas se que s'était. Tout ce qu'elle se souvenait à la fin, elle se réveillait en sursaut avec le visage trempé de larmes et de sueur. Puis elle éclatait en sanglot. Le pire s'était que si elle ne trouvait pas de tuteur avant la fin de la semaine, elle serait obligatoirement mise en orphelinat, le chef policier chargé de l'affaire Evans les avait prévenues le soir même de l'accident. Car même en étant majeur côté sorcier, elle ne l'était pas côté moldu et d'ailleurs comment aurait elle pu survivre côté sorcier alors qu'elle n'avait pas d'argent et elle n'avait que ses buses qu'elle avait obtenues mais elle ne passait que ses ASPIC cette année. Qu'allait elle devenir ?
Nous étions vendredi soir, elle était près de la cheminée, Pétunia venait de partir chez la famille qui l'accueillait les bras ouvert, chez les parents de son fiancé Vernon Dursley, c'était un jeune homme bien que Lily le soupçonnait d'être un cochon vivant sur ses deux pattes arrières avec une perruque à cause de sa grosse figure rose, son cou inexistant, de ses petits yeux bleus humides et de ses épais cheveux blonds qui s'étalaient au sommet de sa tête épaisse et grasse. C'était bien la seule pensée qui réussissait à la faire sourire le temps d'un ou deux secondes. Mr Gourdon, allait venir la chercher le lendemain et allait l'emmener à l'orphelinat St Joseph. Sur ce constat de sa prochaine vie future elle s'endormit au près du feu mourant dans la cheminée.
Se fut un bruit au dehors qui la réveilla, ce n'était que très léger, nous aurions pu comparer ce bruit avec un miaulement de chats mais cela ne l'était pas. D'un coup la porte d'entrée vola en éclat, Lily hurla mais avant qu'elle eu le réflexe de prendre sa baguette une main l'attrapa et elle se sentit compresser comme si elle passait dans un tuyau, quand ses poumons ont pu à nouveau être remplis d'air elle se trouvait devant une immense maison si nous pouvions appeler ça une maison, appelons ça plutôt un manoir ou un château de conte de fées. Pourquoi cette remarque tout simplement parce que Lily décida de profiter de tous les moments heureux qu'elle pourra vivre, elle n'oubliera pas ses parents certes mais elle se souviendra que des moments heureux passé avec eux et non des derniers instants où elle a pu les voir, elle se refusait d'être triste car elle repensa aux paroles que ses parents lui disaient :
-Nous voulons que ton bonheur, lui disait son Père
-Quoi qu'il arrivent, nous serons toujours à tes côtés, lui promis sa mère.
Elle vivrait et profiterait de la vie pour eux, pour leurs montrer qu'elle est forte cependant un semblant de tristesse la traversa quand elle réfléchit car les mots « ils ne seront pas là pour le voir » lui traversèrent l'esprit.
-Ne pas penser avec la tête mais avec le cœur, récita t'elle
-Pardon, que dis tu ?
Lily poussa un petit cri, elle avait oublié l'homme qui l'avait amener ici.
-Qui êtes vous ?
-Je suis ton nouveau tuteur, je sais que tu n'as pas été prévenue mais c'est Albus qui a décidé que ce serait moi, sourit il, et on ne peut pas dire non à Albus Dumbledore, dit il avant d'éclater de rire. Aller, viens rentrons à l'intérieur il fera meilleur.
-Ce palais est à vous ?
-Un palais ? Non cette maison fait partis de l'histoire de ma famille, elle a été construite il y a des générations et la tradition veut que la famille future s'y installant, se marie en ce lieu même.
-Vous vous êtes marié ici ?
-Oui et mon fils est né dans cette demeure, nous n'avons pas pu aller à St Mangouste à temps, j'ai fait naître mon propre enfant, un moment merveilleux.
Malgré la noirceur de la nuit Lily pu distinguer un sourire rêveur.
-Je comprends pourquoi le professeur Dumbledore vous a fait confiance.
-Pourquoi ? Demanda t'il curieusement
-Car vous aimez votre famille et vous n'êtes pas imbus de votre personne face à vos richesses.
-Voyez Miss, mes richesses les plus chères sont ma femme et mon enfant et nous pouvons dire mon fils adoptif, il pouffa légèrement.
-Votre fils adoptif ?
-Oui, c'est la meilleur ami de mon fils, sa famille ne l'acceptant pas à cause de ses idéologies, il vit chez nous mais il partira des qu'il aura atteint ses 17ans.
-Monsieur ?
-Appelez moi Richard.
-Bien mons… Richard.
-Oui qui a-t-il ?
-Je peux vous demander quelque chose ?
-Tu viens de le faire mais tu peux recommencer si tu veux.
Lily eu un sourire, un véritable sourire.
-Est-ce que vous pouvez apprendre à aimer ?
-Pardon ? S'exclama Richard s'arrêtant au beau milieu de chemin
-Je ne sais pas aimer, faire confiance à quelqu'un qui est autre que ma famille et de ma meilleure amie.
-Lily, aimer ne s'apprend pas, cela vient quand cela doit arriver, par contre tu peux tomber des milliers de fois amoureuse, mais tu n'aimes en général qu'une fois et c'est réciproque.
-Non, pas toujours, les chagrins d'amour …
-Les chagrins d'amour apparaissent quand deux personnes tombent amoureuses et que l'une d'elle croit aimer l'autre. Cela te semble compliquer mais quand tu trouveras celui qui partagera ton cœur et ton âme ce que je viens de te dire te paraîtra clair comme de l'eau de roche.
-Mais et faire confiance ?
-Faire confiance est très simple, ouvres ton cœur à toutes les personnes, offres une seconde chance à ceux que tu veux connaître, et ouvre toi à tes amis, confies toi.
-Mais se sont des faiblesses.
-Les plus grandes faiblesses n'existent que dans ton cœur donc si tu ne partages pas tes soucis, contraintes, secrets et tout ce qui se trouve dans ton cœur un jour tu te retrouveras toute seule, car des personnes mal intentionnées t'auront exploité et auront blessés tes amis qui seraient moins fiable.
Ils arrivèrent à la porte d'entrée, Richard ouvrit l'immense porte pendant que Lily méditait toujours sur ces sages paroles.
-A voilà notre fille, enfin quelqu'un avec qui je vais pouvoir parler chiffons. Déclara une voix douce et enthousiasme qui était légèrement moqueuse.
-Tu ne vas quand même pas remettre ça sur le tapis quand même !
-Un fils, un fils, qui ne pense qu'au Quidditch et jouer avec ses amis et qui oubli sa mère, fit elle chagriner, de même que son mari, elle baisa la tête.
Richard se précipita pour la serrer dans ses bras.
-Mais non, tu es toujours dans ma tête, dans mon cœur, dans mon corps.
Lorsque la femme que Lily supposa être celle de Richard leva la tête elle pu distinguer des yeux pétillant de joie ainsi que d'amusement avec un sourire espiègle. Pendant que Lily pouffa de rire, Richard les regarda simultanément, regardant Lily rire sous cape et sa femme qui possédait en ce moment un regard de pure innocence.
-Je me suis encore fait avoir ? Demanda t'il
-Et en beauté, déclara sa femme en soupirant dramatiquement
Ce qui fit éclater de rire la petite rousse.
Les deux adultes se regardèrent en souriant.
-Bien, Lily me m'appelle Sarah, et bien, bienvenue dans la maison.
-Savais tu que Lily a déclaré que notre maison était un palais ?
-Non chéri, ne savais pas étant que tu étais seule avec elle dehors et que je n'avais pas mis d'émetteur sur toi, tiens je pourrais le faire pour savoir qu'elles sont les femmes te tournant autour.
Pendant Leurs discussions Lily avait pu les observer. Sarah était rousse, des yeux bleus éclatant qui lui rappelaient étrangement quelqu'un, elle arrivait aux épaules de son mari qui était obliger de regarder vers le bas, mais dans l'expression de leur regard tout leur amour était retranscrit, elle abordait aussi un visage d'ange et son corps ni mince ni replet dégageait une grâce sans pareil en fait elle lui faisait penser à sa mère. Chez Richard s'était son regard canaille qui la faisait sourire, ses cheveux mi long qui partaient un peu dans tous les sens qui lui semblaient familiers, mais à 3 ou 4 heures du matin se n'était pas la peine de lui poser des questions. Par contre elle supposait que malgré sa grande taille, Richard était aux ordres de sa femme, qu'il n'osait pas la contredire, tout comme son père. Tout compte fait, c'est comme si elle revenait à la maison, mais ce qu'elle voulait à cet instant et de trouver l'homme qui lui créera ce regard et qui lui rendra.
-Evans ?
Une voix étonnée venant de l'escalier central retentit.
Mais quand elle se retourna pour regarder la personne dans les yeux quelle ne fut pas sa surprise de voir le farceur numéro un de Poudlard, qui n'est autre que :
-Potter !
