A/N : J'ai d'excellentes excuses pour justifier le long délai entre le chapitre précédent et celui qui suit… Décès d'une femme que je considérais comme une mère, déménagement soudain, problèmes innombrables au bureau, crise personnelle, bla, bla, bla… Bref, le peu de temps libre que j'avais a été réduit d'avantage dernièrement. En espérant que je ne vous aurai pas trop fait attendre tout de même et que vous continuerez à apprécier cette histoire. Toutes mes excuses pour le délai.

Comme fanfiction ne permet plus de faire les RAR à même les chapitres, je tiens à remercier tous ceux et celles qui m'ont gentiment laissé des reviews pour le chapitre précédent. De plus, je tiens à spécifier que je répondrai personnellement à toutes les reviews à venir (si j'en ai encore lol) grâce à ce merveilleux procédé nouvellement installé par les concepteurs de ce site.


Chapitre trois : Pourquoi toujours moi !


La présence d'une inconnue dans l'enceinte de Poudlard ne resta pas longtemps secrète, des étudiants l'avaient aperçu en se rendant à l'infirmerie pour diverses raisons. Le mot s'était passé si rapidement que même le Ministère dépêcha un envoyé auprès du nouveau directeur de l'institution scolaire pour savoir ce qu'il en retournait.

Dumbledore et la jeune femme en étaient venus rapidement à une même conclusion : PERSONNE ne devait savoir réellement d'où elle venait. Il était nécessaire de préserver le plus possible la ligne du temps originelle. De plus, Hermione avait ses propres raisons de garder le silence, raisons inconnues au directeur qui pourtant n'était pas dupe. C'est donc l'histoire montée de toute pièce que le vieux sorcier offrit au représentant du Ministre.

« Mademoiselle Chisholm est une stagiaire venue des Etats-Unis dans le but d'accomplir une thèse sur les lieux magiques historiques d'Angleterre. Poudlard possédant une histoire plus que remplie, était un choix évident pour cette étude. Elle restera parmi nous quelques mois. »

L'excuse était parfaite, elle permettait à Hermione de se déplacer dans l'école sans être dérangée ou éveiller les suspicions, de plus, cela lui permettait d'utiliser la bibliothèque ou toutes autres ressources, dans le but de tenter de comprendre le phénomène qui l'avait amener à cette époque. Tout le monde y verrait que du feu.

Hermione Chisholm, nom qu'avait proposé la jeune femme lorsque Dumbledore avait fait part de son inquiétude face à l'utilisation de son nom réel, pouvait maintenant quitter l'infirmerie quelques heures par jour. Cependant, elle devait s'y reporter régulièrement, ayant une quantité incroyable de potions à ingurgiter sous l'œil attentif de madame Bonsoin, qui prenait grand soin à ce que la jeune femme n'en fasse pas trop, trop vite.

Une petite routine s'était rapidement installée. Au réveil, Hermione, qui portait maintenant le nom de jeune fille de sa mère, devait subir un examen médical et magique intensif. L'infirmière Bonsoin était d'une nature aimante et conciliante mais lorsqu'il était sujet de la santé de ses patients, elle était intraitable. Malgré toutes ses protestations, Hermione n'avait toujours pas réussi à la dissuader d'abandonner ses examens quotidiens. Puis, elle allait rejoindre Dumbledore pour un petit-déjeuner privé à son bureau. Pendant lequel, ils échangeaient des théories et proposaient des voies de recherches possibles suite aux minces « trouvailles » que trouvait rarement Hermione dans certains volumes de la bibliothèque. Dans la journée, la jeune femme fréquentait la bibliothèque assidûment, comme pendant ses années d'études, mais avec la différence que cette fois-ci, elle n'avait pas à demander une autorisation à chaque fois qu'elle voulait pénétrer dans la réserve contenant les manuels moins « traditionnels ».

Hermione ne se mêlait pas à la foule étudiante, préférant l'éviter même. Ce n'était pas qu'elle avait perdu sa sociabilité pendant son « voyage », c'était plutôt le fait qu'elle avait de la difficulté à s'acclimater à l'étrangeté éprouvé par la rencontre des gens qu'elle connaissait sous une forme plus âgée, plus sage, plus posée. Côtoyer un Slughorn plus jeune, offrant moins d'embonpoint et une moustache moins spectaculaire, était curieux. Mais ce qui avait résolue la jeune femme à limiter ses interactions avec les étudiants était une rencontre fortuite dans un corridor avec deux jeunes Gryffondors, très jeunes, sans doute première et deuxième année, qui discutaient entre eux de la lettre que venait de leur faire parvenir leur petite sœur, Molly, qui s'ennuyait seule à la maison avec ses parents. L'esprit vif de la jeune femme avait rapidement fait le lien, deux têtes rousses, une jeune Molly… Il ne pouvait s'agir que de Molly Weasley, à ce moment Prewett, qui ne devait avoir à peine cinq ou six ans à l'époque où elle se trouvait.

Donc, elle s'était donnée elle-même comme consigne, d'éviter les contacts avec les résidants de ce temps, le plus possible du moins. Seules exceptions : Dumbledore et… McGonnagall. Bien que la différence d'âge faisait grimacer parfois la jeune femme, elle retrouvait en la version plus jeune de l'enseignante, tout ce qu'elle appréciait dans le modèle plus âgé, celle de son époque. Minerva McGonnagall, trente ans en 1956, nouvellement professeur, possédait déjà cette vivacité d'esprit, ce regard bienveillant et réconfortant, cette intelligence remarquable… Bref tout ce que Hermione admirait chez celle qu'elle avait choisi comme son model sorcier.

Si les petits-déjeuners étaient réservés à Dumbledore, le dernier thé de la soirée, était pris immanquablement en compagnie de l'Animangi. Depuis cette soirée où McGonnagall avait tenu sa main dans sa sienne, la laissant pleurer en silence, tout simplement, Hermione avait compris qu'elle serait sa bouée dans cette tempête. Minerva serait son phare, cette lumière qui l'aiderait à garder espoir, ce, sans même le savoir. Il y avait chez l'enseignante, une force lui permettant de continuer à croire, à persévérer.

Chaque soir donc, elles se rencontraient aux cuisines, chatouillant la poire du tableau et étaient accueillies avec révérence par une horde d'elfes tous plus avenants et dévoués les uns que les autres. Thé, tritons au gingembre pour McGonnagall et biscuits aux figues pour Hermione, discussions portant sur la métamorphose, discussions portant sur des sorciers célèbres ayant changé la face de la magie contemporaine… Bref, leurs fins de soirée auraient été, sans aucun doute, qualifiées d'ennuyantes, barbantes et assommantes par un rouquin de la connaissance de la jeune Granger, temporairement Chisholm.

Ce soir-là, elles discutèrent des examens de fin d'année qui commenceraient dans quelques jours. Hermione écouta Minerva discourir sur ses incertitudes professorales en souriant doucement. L'enseignante, sans même en être consciente, lui faisait oublier momentanément ses problèmes, ses recherches, même la situation dans laquelle elle se retrouvait. Pendant ses instants bénis, elle oubliait le poids qui lui pesait, ce fardeau qu'était la compréhension du phénomène dont elle avait été la victime. Sans relâche, son esprit tentait de comprendre pourquoi : pourquoi elle, pourquoi cette époque, pourquoi-ci, pourquoi cela. À chaque soir, l'instant d'un moment, Hermione oubliait qu'elle n'appartenait pas à cette période et prenait plaisir en la simple présence d'une autre personne.

« Retourneras-tu en Amérique à la fin des classes ? » Demanda Minerva en tentant de garder un visage impassible. Pourtant, elle ne trompa aucunement la jeune femme qui sourit tendrement à son interlocutrice avant de répondre.

« Non. Le professeur Dumbledore a gentiment accepté que je reste pendant l'été. Je pourrai ainsi travailler à mon aise… »

La réponse fit plaisir à l'enseignante de métamorphose qui cacha son sourire satisfait dans sa tasse de thé. Malgré le fait qu'elles soient pratiquement des inconnues l'une pour l'autre, leur complicité était pratiquement palpable et Minerva aurait été très affectée de devoir dire au revoir à sa nouvelle amie.

Pour sa part, le cœur d'Hermione se serra une fois de plus, comme il le faisait chaque fois qu'elle devait mentir à son mentor. Elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle ne devait aucunement changer volontairement les événements futurs, la moindre alternation pouvait avoir des répercutions catastrophiques sur l'avenir du monde sorcier et moldu. Un acte aussi bénin que glisser par erreur dans une conversation une information ne devant pas être connue, pourrait mener à un changement complet de la ligne du temps. Évidement, peut-être qu'ainsi, la communauté magique n'aurait pas à combattre un autre Mage Noir en la personne de Voldemort, il pouvait aisément être arrêté si Hermione s'ouvrait à Dumbledore… Mais cela pouvait également ajouter aux tourments déjà connus… Qu'arriverait-il si c'était le contraire qui se produisait, s'il n'y avait jamais de prophétie d'émisse et que l'Élu ne parvenait pas à vaincre Jedusor… Et si jamais ses actes de 1956 changeaient entièrement l'avenir… Si Harry ne naissait même pas… Ou Ron… Ou elle-même ?

C'était un risque trop élevé pour qu'elle l'encoure et si pour préserver l'avenir elle devait mentir à Minerva, elle le ferait. Personne n'avait dit que cela devait être aisé pourtant.

« Tu prévois travailler tout l'été sur ton projet ? » Demanda à nouveau McGonnagall en remerciant d'un geste de la tête Bigdy, l'elfe, qui venait de leur apporter leur lot quotidien de pâtisseries.

« Oui… Le plus tôt j'aurai terminé, le plus tôt je pourrai rentrer chez moi… » Intérieurement, Hermione pensait : le chez moi, cinquante ans en date d'aujourd'hui.

Elle ne vit donc pas le regard déçu que n'arriva pas à dissimuler convenablement Minerva. Le pourquoi de la perspective de devoir se séparer de la jeune femme l'affectait autant était au-dessus de tout entendement pour l'enseignante. Elle n'était pourtant pas du genre à s'attacher aussi rapidement. Elle avait même la réputation d'être difficile d'approche et d'ouverture. Comment cette étrangère avait réussi à se frayer un chemin aussi rapidement en son esprit était un mystère. Parfois, McGonnagall ressentait qu'elle connaissait depuis bien plus longtemps que quelques semaines, la jeune femme de 24, bientôt 25 ans. Comme toujours, elle attribua cela au fait que Hermione était l'unique autre « adulte » de moins de cinquante ans dans l'enceinte de Poudlard. Et puis, son intelligence en faisait une compagne de discussion des plus intéressantes et stimulait sa propre vivacité d'esprit.

Ce soir-là, Hermione ne réussit pas à trouver le sommeil, elle tourna encore et encore dans son lit… Rien à faire, Morphée refusait de venir s'emparer d'elle, plutôt de son esprit. Après un soupir à fendre l'âme, elle revêtit des vêtements et sortit marcher dans les corridors silencieux et désertés. Combien de temps elle marcha, ainsi, perdue dans ses pensées, elle n'aurait su le dire. Pourtant, ses pieds la menèrent, tel un automate, de couloirs en couloirs. L'esprit ailleurs, un ailleurs de 50 ans dans l'avenir par rapport au point où elle se trouvait, elle marcha jusqu'à ce qu'une porte qui s'ouvrit d'elle-même sur sa droite la fit sursauter. Ce n'était pas inhabituel ni étrange si l'on prenait en considération que Poudlard était animé d'une force magique qui s'amusait à changer continuellement les endroits et lieux. Elle était habituée maintenant à ce genre de manifestation, mais pourtant, son cœur battait la chamaille dans sa poitrine, pour une raison inconnue. Elle mit cela sur le fait de sa récente expérience dans les entrailles du collège et après quelques respirations profondes, réussit à reprendre ses sens.

La main solidement attachée à sa baguette, on n'était jamais assez prudent, elle s'avança d'un pas tout de même assuré vers la pièce nouvellement dévoilée. Si elle avait prêté attention à la route qu'elle avait empruntée un peu plus tôt, elle aurait su où elle se trouvait ! Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle constata qu'il n'y avait aucune menace derrière cette porte. Elle se trouvait maintenant dans la salle des trophées, pièce qu'elle connaissait légèrement plus emplie. Quelques décorations, prix, médailles et récompenses s'étaient ajoutées en cinquante ans…

Maintenant très alerte, elle observa un long moment quelques vitrines protégeant quelques-unes des récompenses. Il y avait de tout, de la médaille du mérite en enchantement, au trophée décerné lors d'un l'accomplissement scolaire extraordinaire, jusqu'à la fameuse coupe de Quidditch. Forte de ses nombreuses lectures et de sa curiosité, Hermione connaissait pratiquement tous les noms inscrits ou gravés sur les récompenses.

Ses yeux se posèrent sur la médaille obtenue par une dénommé Tom E. Jedusor pour service rendu… Elle la fixa jusqu'à s'en brûler… Ses réponses étaient là, sous ses yeux, elle le sentait, elle le savait mais n'arrivait pas à comprendre. La raison de sa présence en ce temps était reliée à cette médaille d'une manière quelconque. C'était une certitude dans son esprit. Alors pourquoi n'arrivait-elle pas à comprendre le comment du pourquoi ? Quel était le rapport entre le prix obtenu malhonnêtement et de manière ignoble par Voldemort et la raison pour laquelle elle avait été la victime d'un bond si important dans le passé.

Elle n'était pas l'élue. Elle n'était pas celle sur qui reposait la pénible tâche de sauver la communauté magique du joug d'un Mage Noir. De plus, elle ne pouvait tout simplement pas changer le passer ! Alors quel était le lien, la raison, l'explication. Dans sa réalité à elle, Voldemort était défait et mort. Là où elle se trouvait, Jedusor avait déjà cumulé bon nombre d'apprentissages douteux et envisageait de devenir immortel. Pour ce faire, il avait jeté son dévolu sur des items magiques puissants et/ou à signification importante auxquels il incorpora une partie de sa propre âme. Les Horcruxes avaient donné bien du fil à retorde à Hermione, Harry et Ron ainsi qu'au défunt Dumbledore. Ils avaient recherché sans relâche ces objets magiques cachés pour la plupart en des lieux hauts en signification pour Jedusor et protégés par moult sorts, enchantements et créatures abominables.

Une fois de plus, Hermione laissa ses souvenirs resurgir, elle laissa son esprit l'amener là où il voulait. Sa septième et dernière année de scolarité à Poudlard fut marquée de plusieurs événements et combats. C'est dans cette direction que ses pensées se dirigèrent, lui procurant des brides de souvenirs en rafale. Harry. Ron. Elle-même. L'Ordre du Phénix. Voldemort. Les mangemorts.


« Six Horcruxes ? Le journal de Jedusor, la bague de Gaunt, le collier de Serpentard, la coupe de Poufsouffle et Voldemort constituant par lui-même la septième partie de son âme… »

« Dumbledore semblait croire que Voldemort aurait choisi des items magiques ayant appartenus aux fondateurs eux-mêmes…. »

« Il ne reste de Gryffondor que le choixpeaux et l'épée… Qui ne sont pas apparemment des Horcruxes. »

« Alors reste à trouver ce qui a appartenu à Serdaigle et à le traquer… »

« Ces objets devaient se trouver à Poudlard même puisque Jedusor semblait tenir coûte que coûte à obtenir une place au sein du personnel enseignant. »

« Des sbires à lui durent lui dérober ce qu'il convoitait alors puisque l'on sait qu'il n'a jamais été professeur dans l'enceinte… »

« Cela ne veut pas dire qu'il n'y a jamais remis les pieds par la suite… Voldemort avait bien plus de ressources. »

« Tu crois qu'il y est retourné ? Qu'il aurait même dissimulé l'un de ses Horcruxes à Poudlard ? »

« Qu'est-ce que c'est ? Un bol et une cuiller préhistoriques ? »

« C'est un mortier et un pilon de bronze… Avec ce qui me semble être l'emblème de Serdaigle d'engravé sur le flanc. »

« Pourquoi a-t-il été bien plus facile à détruire que les Horcruxes provenant d'items ayant appartenus aux autres fondateurs ? »

« J'en sais rien… J'étudierai la question plus tard… »


Le flot de souvenirs et brides de conversations qu'elle avait tenues avec ses amis stoppa net. Tout comme Harry, elle avait trouvé étrange que l'Horcruxe détenu dans ce mortier aux armoiries de la famille Serdaigle ait été « plus facile » à détruire. Il leur avait donné du fil à retorde bien entendu mais légèrement moins que les autres. Avec le temps, elle mit cela sur le compte de l'expérience. Après tout, ils avaient mis la main sur cet item qu'en tout dernier, ayant eu de la difficulté à le localiser. Ils avaient pu se faire la main sur les autres avant. N'empêche qu'un coin de son esprit ne cessait de lui répéter qu'un objet ayant appartenu à la « grande » Rowena Serdaigle aurait dû être plus compliqué à détruire, elle qui avait, selon la légende, bien plus de sagesse que ses condisciples.

Et si ce qu'ils avaient détruit n'était pas réellement l'item magique créé par la fondatrice ? Si ce n'était qu'une copie ? Pourtant, l'objet contenait bel et bien une partie de l'âme de Voldemort, de cela, elle en était certaine. Ce pouvait-il que même le « puissant » Lord Voldemort fut trompé par une réplique ? Un duplicata offrant tout de même une puissante force magique. Elle en avait fait elle-même les frais, une légère cicatrices ornait toujours le dessus de sa main gauche dont elle s'était servie pour se protéger le visage lors de la destruction. Un sort malicieux s'en était échappé et avait laissé quelques marques supplémentaires au trio de Gryffondor.

Donc, si ça théorie était juste, ce qu'ils avaient détruit et qui contenait le dernier Horcruxes de Voldemort, n'était rien d'autre qu'une reproduction de l'original… Une imitation dotée d'une force magique puissante mais tout de même inférieure à ce que pouvait offrir le mortier et le pilon d'origine de Serdaigle. L'Horcruxe aurait-il été plus difficile, voir impossible à détruire s'il avait été réellement contenu dans l'item ayant appartenu à la fondatrice ? Probablement. Alors qui ? Qui avait créé une réplique, l'avait dotée de pouvoirs magiques suffisant pour berner Voldemort mais moins importants que l'original ? Qui possédait ce savoir faire ? Peu de gens à l'époque à laquelle vivait Hermione, encore moins à l'époque où elle se trouvait maintenant.

Pendant tout le temps où elle avait cogité, qu'elle avait théorisé et réfléchit, ses yeux n'avait pas quitté la médaille où l'on pouvait lire le nom de Jedusor. Lentement, comme si le temps s'était figé, son regard focusa sur autre chose, sa propre image que lui reflétait la vitre devant elle. Son double souleva doucement un sourcil et les traits de son visage prirent des airs de confusions. Ce pouvait-il qu'elle ait résolu, finalement, le mystère de sa présence en ce temps ? Venait-elle de comprendre pourquoi, d'une manière malicieuse, Poudlard lui avait fait faire un voyage de cinquante ans dans le passé ? Était-elle celle qui avait réussi à trouver le véritable mortier de Serdaigle, en faire une réplique, lui donner des pouvoirs magiques capables de confondre leur ancien ennemi et de s'assurer que l'original ne lui tomberait jamais entre les mains ? Était-ce pour cela qu'elle avait défié, sans le vouloir, les lois magiques connues en voyageant dans le temps ?

« Pourquoi toujours moi ! » S'écria la jeune femme en se laissant tomber sur le sol, défaite et découragée par la tâche qui venait de lui incomber.


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