N/A : Chapitre léger, sans grand mystère ou action. Simplement un peu de répit dans la vie tourmentée de notre héroïne qui en a grand besoin lol. Vos commentaires sont toujours appréciés.
Chapitre 4 : Baignade pudique ?
« Vous avez une tête affreuse très chère… » Commenta Dumbledore.
Hermione décida de ne pas s'offusquer de la remarque du directeur, ayant relevé la tête vivement pour tomber sur un sourire taquin de l'autre côté de la tasse que tenait le vieux mage. Le regard pétillant derrière les lunettes en demi-lune, indiquait également que le sorcier n'avait parlé que pour la forcer à réagir. Elle n'avait pas dit un mot de tout leur petit-déjeuner et elle savait, être de très mauvaise compagnie. Après tout, elle n'avait pas dormi depuis plusieurs nuits, cela laissait des traces aussi bien physiques que sur l'humeur des gens. L'infirmière Bonsoin avait soupiré et tenté de plusieurs façons, de ramener la jeune femme dans son domaine, mais s'était sans compter sur la résistance d'Hermione qui en avait plus qu'assez de visiter l'infirmerie et qui s'en tenait loin ainsi que de sa responsable.
« Vous tuer à la tâche ne vous mènera pas loin, ou dans votre cas, ne vous ramènera pas à votre époque. » Continua le vieux mage, cette fois sérieux et avec sincérité.
« Je sais… » Soupira mollement Hermione, les yeux dans son bol, qu'elle n'avait même pas touché. Elle se perdit un long moment dans la contemplation des longs filaments fibreux qui autrefois étaient des céréales et qui maintenant composaient avec le lait, un mélange peu ragoûtant.
« Une journée de repos est de mise ! » S'exclama Dumbledore en se levant vivement, faisant sursauter par le fait même Hermione qui n'était pas complètement remise de son voyage mental au pays des fibres et du lactose.
Elle allait protester, elle ouvrit même la bouche pour émettre une quelconque résistance, mais le vieux mage en avait vu d'autre. D'un geste de la main, il lui imposa le silence et l'invita à le suivre jusqu'à la fenêtre derrière son imposant bureau. Au passage, Fumseck les salua d'une note mélodieuse qui arracha presque un sourire à la jeune femme.
« Nous avons une journée merveilleuse, un soleil radieux, une température parfaite pour un pique-nique et j'ai même à l'esprit, l'endroit parfait pour faire une saucette dans une eau claire et fraîche. Vous ne pouvez pas dire non à cela ! »
Hermione n'était pas dupe, derrière le sourire et le regard malicieux du vieil homme, elle dénotait sans trop de problème, l'autorité qu'il imposait. Après un soupir pour la forme, elle consentit à se rejoindre aux Trois Balais vers 11h00. Avant qu'elle ne quitte son antre, le directeur lui glissa quelques gallions dans la main, qu'il venait de sortir d'un tiroir de son bureau.
« Pour vous procurer un maillot… » Avait-il dit avec un clin d'œil complice.
Par Merlin ! Jamais elle n'avait cru que cela sera aussi difficile. Jusqu'à présent, Albus avait fait en sorte qu'elle ait des vêtements adéquats sans se tracasser l'esprit. Les robes sorcières n'avaient pas beaucoup changé de mode en cinquante ans. Mais les maillots ! Hermione se souvenait d'avoir fait l'acquisition, peu avant son « départ » dans le passé, d'un petit deux pièces, rien de trop flamboyant, simplement un petit quelque chose pour mettre en valeurs des parties de son corps qu'elle n'exposait que très, très rarement en temps normal.
Lorsqu'elle poussa la porte du magasin tenu par une version plus jeune de Madame Guipure, qui à son époque à elle, avait pignon sur rue sur le Chemin de Traverse, pas Pré-Au-Lard, elle comprit qu'elle n'était pas sortie du pétrin. D'abord, pas de présentoir pour ce genre de vêtement. La vendeuse, avait levé un sourcil à la demande de la jeune femme mais avait tout de même sorti quelques esquisses démontrant les maillots disponibles, sur des jeunes femmes dessinées sans aucune courbe ou rondeur. Des cure-dents auraient eu plus de formes sous ces morceaux de tissus drapés.
La communauté magique n'avait jamais été très « pudique », du moins, selon ce qu'en savait Hermione suite à ses nombreuses lectures. Évidement, le bikini, avait déjà fait son apparition dans la mode moldue mais depuis à peine quelques années. Les sorciers étaient reconnus comme étant plus conservateurs. Mais de là à porter des habits complets pour une baignade ? Apparemment, Hermione n'avait pas vraiment le choix. Au grand dam de mademoiselle Guipure, elle sélectionna un maillot noir qui lui couvrirait une bonne partie de la cuisse mais qui offrait un décolleté plus ouvert. Si l'on pouvait réellement qualifier cette ouverture de décolleté, pensa Hermione. 3 gallions, 2 mornilles et 5 noises plus tard (18.90 Euro ou 22.93 $US lol), la jeune femme alla retrouver Dumbledore à leur point de rendez-vous, son paquet sous le bras.
Lorsque entra dans l'univers enfumé de la salle principale des Trois-Balais, elle trouva Dumbledore assit au comptoir, sirotant ce qu'elle devina être de l'hydromel, après tout, il s'agissait de sa boisson favorite. Une fois de plus, Hermione fut au prise avec une de sensations étranges à la vue d'une personne qu'elle connaissait à son époque mais qui là où elle se trouvait en ce moment, n'était qu'une gamine. Les clients de la place blaguaient avec une fillette, à peine six ou sept ans… L'enfant des propriétaires.
« Rosmerta ! Cesse d'enquiquiner ce bon monsieur. » S'écria la femme derrière le comptoir qui s'entretenait quelques instants plus tôt avec Dumbledore.
Ce dernier, qui s'était retourné pour sourire à la jeune Rosmerta, perdit ce sourire à la vue d'Hermione qui se tenait toujours dans le portique de l'établissement. Elle se passait énergiquement une main sur le front, descendant parfois entre ses yeux ou s'attardant sur les tempes. Elle détestait faire des rencontres ainsi, lui rappelant, inutilement, qu'elle n'appartenait pas à cette époque. D'une main qui se voulait apaisante, le vieil homme la guida à l'extérieur où son malaise la laissa peu à peu. Le directeur, toujours aussi avenant, lui laissa le temps de reprendre ses esprits, tous deux assis en silence sur un banc de bois, près de l'auberge. Après un moment, la jeune femme se sentit à nouveau en contrôle de ses émotions et accepta de suivre Dumbledore là où il avait planifié de l'amener. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua l'impressionnant panier en osier que l'homme transportait avec lui, contenant sans aucun doute, les vivres destinés à leur pique-nique.
Au détour d'une ruelle, attendait patiemment, un carrosse, un cocher ainsi que quelques magnifiques bêtes, des chevaux ailés à la robe grises et offrant une forte musculature. Des Gronians (rf :les animaux fantastiques) si les souvenirs d'Hermione était bons, et comme ils étaient rarement faux…
« Ah ! Pile à l'heure. Venez ma chère, notre transport nous attend. » Dumbledore hâta le pas, incitant la jeune femme à en faire de même. Arrivés près du carrosse, le conducteur retira son haut-de-forme et s'abaissa, saluant les nouveaux arrivants.
Ils montèrent et aussitôt, l'attelage se mit en route, projetant sans trop de grâce, Hermione sur le sol, elle qui n'était pas prête à un tel décollage. De son siège, confortablement assis, Dumbledore se retint de sourire, mais son regard le trahit lorsque ses yeux croisèrent les siens. Le voyage fut court, pas étonnant avec de telles bêtes. Ils se posèrent sans trop de douceur, menaçant un autre tour sur le plancher du carrosse pour Hermione, qui cette fois, l'évita de justesse.
Le cocher vint rapidement ouvrir la porte de l'attelage et fit descendre ses passagers. Un impressionnant manoir écossais coupa le souffle à la jeune femme. Cet endroit avait du vécu, on pouvait presque le sentir dans chacune des pierres le composant, un peu comme Poudlard. Hermione questionna du regard le vieil homme qui se contenta de sourire et d'indiquer de la tête, le haut des marches menant à l'imposante bâtisse. Là une vieille dame à la peau fripée mais à la tenue et l'air distingué était appuyée lourdement sur le pommeau de sa canne sculptée, une vraie œuvre d'art en soi.
« Albus, mon vieil ami… » Si le manoir et la durée du voyage n'avaient pas été suffisant pour indiquer à Hermione qu'elle se trouvait toujours en Écosse, les Highlands plus probablement, l'accent de la veille dame aurait été un sacré indice.
Les deux aînés échangèrent quelques paroles, sourires aux lèvres, comme le font de vieux amis. Bientôt, ils furent rejoints par une vision familière qui fit sourire Hermione. Alors que Dumbledore la présentait, Minerva descendit rapidement les escaliers et manqua trébucher à la vue de la jeune femme.
« Ah ! Minerva… je vais peut-être vous laisser faire les présentations après tout… » Déclara Dumbledore en laissant sa place à la nouvelle venue.
Il fallut un coup de canne peu discret et visiblement douloureux sur son mollet, pour sortir Minerva de sa stupeur. Le rouge aux joues, elle se racla discrètement la gorge avant de prendre parole.
« Désolée… Grand-mère, voici Mademoiselle Chisholm, étudiante américaine effectuant une thèse de recherche magique à Poudlard sous la supervision du professeur, euh… désolée, du directeur Dumbledore. » Se reprit la jeune femme après que son mollet ait reçu un autre coup de désapprobation de la part de la canne de la veille dame près d'elle. « Mademoiselle Chisholm, ma grand-mère, Meliora Elen Lachlan MacKenzie de McGonagall. » Finit-elle d'une voix officieuse, presque pompeuse.
Hermione ne sut trop comment saluer la vieille aristocrate. Devait-elle lui serrer la main ou s'incliner, ou… Après tout, les Lachlan MacKenzie possédaient du sang bleu. Jamais, oh grand jamais, à son époque à elle, Hermione n'avait fait le rapprochement entre Minerva et ce clan mythique écossais qui avait régné presque en maître sur la communauté magique de plaines et montagnes d'Écosse pendant pratiquement des siècles. La généalogie n'avait jamais été don dada et maintenant elle s'en voulait de ne pas avoir cherché à en savoir un peu plus sur les ancêtres de son ancienne directrice. Heureusement pour elle, Meliora Machin Truc, lui tendit tout simplement la main et elles échangèrent de brèves banalités.
Albus Dumbledore semblait trouver le tout très cocasse, si on en jugeait par le petit sourire qui refusait de quitter le coin de ses lèvres. Rapidement après les présentations, la maîtresse de maison donna quelques ordres à des serviteurs invisibles, du moins, Hermione n'avait vu aucun humain, et incita ses invités à la suivre à l'extérieur. Dès qu'elle posa le pied sur la gravelle en bas des marches, un grand freluquet en habits crispés, vint ouvrir une ombrelle au-dessus de la vieille dame et ne la quitterait pas d'un centimètre du reste de la journée.
Après un autre court voyage, cette fois-ci avec un attelage de chevaux moldus, ils arrivèrent près des berges d'un lac paisiblement installé au creux de quelques collines recouvertes de bruyère et de chardons. De nouveau, la châtelaine au cheveux grisonnant, donna quelques directives, qui cette fois furent accomplies par quelques servantes qui attendaient à l'ombre d'un bouleau argenté l'arrivée des invités et de la maîtresse du domaine. Le pique-nique apporté par Dumbledore fut disposé sous un pavillon qui venait sans doute d'être monté magiquement, tout près de quelques grands saules majestueux dont quelques branches allaient taquiner l'eau calme près de la berge.
C'est parfois étonnant tout ce qu'un sorcier peut réussir à faire entrer dans un si petit panier en osier ! C'était un véritable festin que le directeur avait fait préparé. En pensant bien, Hermione ne pouvait imaginer madame Lachlan MacKenzie de McGonagall pique-niquer avec autre chose que des pâtés de foie gras, baguette française, fromages de chèvres, vins d'Espagne, etc. Ce repas n'avait rien à voir avec les pique-niques qu'avait l'habitude d'improviser la mère d'Hermione lorsqu'elle était jeune ; sandwich au fromage tranché, jus de tomates et morceaux de pommes comme dessert. Pourtant, malgré la banalité, la jeune femme en gardait d'excellents souvenirs.
Pendant le repas, Hermione n'eut le temps de remarquer que le regard de Minerva s'attardait continuellement sur sa personne. La jeune mademoiselle Chisholm se faisait entretenir de quelques sujets historiques par l'aïeule McGonagall. Malgré ses airs aristocrates, celle qui tenait à se faire appeler Mely, était passionnante. Ses connaissances historiques étaient à en couper le souffle, de quoi faire pâlir d'envie le professeur Binns, et tout le monde sait qu'il est impossible de faire pâlir un fantôme ! Ce qui mit fin aux tentatives gênées de Minerva d'attirer l'attention de la jeune femme, fut la réaction de cette dernière lorsque Mely, lui déclara être une grande amie de Hepzibah Smith et posséder elle-même quelques pièces uniques et d'une valeur inimaginable.
Minerva passa donc le reste du repas à jouer avec sa nourriture du bout de sa fourchette, complètement invisible aux yeux d'Hermione, mais malheureusement pour elle, pas à ceux de sa grand-mère qui joua de sa canne et lui arracha un petit cri de douleur de nouveau. Le plus jeune McGonagall se frotta elle-même les oreilles mentalement après cet épisode. Elle agissait comme une vulgaire adolescente qui avait pour la première fois de sa vie un béguin monstre. Elle avait trente ans par Merlin, elle n'était plus une gamine excitée par la perspective d'une amourette. De plus, à mesure que le temps passait, plus elle doutait de ses chances de seulement intéresser Hermione. Cette dernière prenait visiblement bien plus de plaisir dans la présence de son aïeule qu'à la sienne. Elle avait l'impression d'être transparente.
Une fois de plus, elle eut la preuve du contraire alors que Dumbledore se pencha discrètement à son oreille et lui glissa gentiment :
« Une baignade ? »
L'idée était plaisante à l'esprit de Minerva qui acquiesça de la tête avant de disparaître sous une toile montée dans le but d'offrir un peu d'intimité pour les nageurs désirant revêtir leur tenue.
Quelques instants plus tard, Hermione faillit recracher, de manière peu élégante il va sans dire, la gorgée de sa seule coupe de vin qu'elle s'était autorisée. Près du lac, droit dans son champ de vision s'étirait dans toute sa gloire, se préparant pour quelques longueurs de crawl sans doute, un directeur de Poudlard. Quelque part au fond de son esprit, la jeune femme savait pertinemment qu'elle ne se remettrait jamais totalement de cette image qu'offrait Dumbledore. L'homme avait noué sa longue barbe argentée (moins longue que l'avait connu Hermione mais tout de même impressionnante) et l'avait enveloppé dans un filet comme en portait sa grand-mère la nuit pour dormir lorsqu'elle était une gamine. Le vieux sorcier avait revêtu un maillot de bain, de la même coupe que les lutteurs greco-romains qui lui couvrait même une partie du genou, mais qui laissait voir deux bras si pâles qu'ils auraient pu être pris pour des membres fantomatiques. Visiblement, Albus Dumbledore ne prenait pas suffisamment de bain de soleil !
Lorsque le directeur tenta de protéger sa longue chevelure couleur argent en la cachant sous un bonnet de bain aux motifs lignés de son maillot, Hermione ne put retenir une petite exclamation de lui échapper. Elle se hâta de cacher son sourire dans sa coupe de vin. On aurait dit un gros bourdon… Si les bourdons étaient couleur rouge et bleu marin et non noir et jaune.
Les yeux d'Hermione quittèrent leur observation discrète de son ancien directeur lorsque son hôte s'exclama fortement sur sa droite. Cherchant ce qui avait provoqué autant d'indignation dans une seule syllabe, la jeune femme tomba sur la silhouette, beaucoup plus jeune et ''intéressante'', de Minerva McGonagall. La jeune femme regretta soudainement d'avoir caché son amusement dans son verre de vin, la gorgée qui passa dans son œsophage lui laissa un arrière-goût et une sensation désagréable. Jamais, oh grand JAMAIS, avait elle imaginé son mentor, son enseignante, avec un tel corps. Adolescent, on ne cherche pas nécessairement à définir l'anatomie de ses professeurs, surtout s'ils ont plus de cinquante ans à leur compteur personnel, et comme c'était le cas pour Hermione, du même sexe qu'elle !
Ses yeux étaient fixés sur les courbes avantageuses d'une femme de trente ans, souples, généreuses et invitantes. À ce moment précis, Hermione se demanda pourquoi elle n'avait jamais réellement vu Minerva auparavant. Il n'y avait jamais rien eu qui avait laissé seulement penser que se cachait un corps tel que celui-ci sous les robes sorcières que portaient, avec grâce pourtant, McGonagall.
« Par Cliodna, Paracelse, Merlin et Agrippa ! Jeune fille, comment oses-tu te dévêtir ainsi en public ? N'as-tu donc pas de pudeur ? »
Visiblement, Mely, n'appréciait pas autant qu'Hermione le merveilleux deux pièces qui semblait avoir été conçu que pour Minerva. Il n'avait rien de ''trop'' osé, il n'était même pas décolleté autant que l'aurait apprécié, elle devait se l'avouer, Hermione. Mais, chose certaine, il montrait beaucoup plus de peau que le model qu'elle avait acquis un peu plus tôt dans la journée.
Pendant que la jeune femme venue du futur s'était perdue dans ses contemplations et réflexions, l'aïeule s'époumonait presque d'indignation sur une Minerva plus rouge que rouge. Heureusement pour elle, son nouvel employeur cru bon d'intervenir et d'apaiser les craintes de la chef de clan McGonagall, lui affirmant que c'était tout à fait acceptable, une telle tenue, en société, que c'était la dernière mode et que toutes les sorcières de l'âge de Minerva possédaient un tel maillot de bain.
« J'ai bien peur que mon propre maillot ne soit considéré comme étant archaïque très chère Mely… Mais vous me connaissez, j'ai de la difficulté à me départir des vêtements que j'apprécie. » termina avec un clin d'œil complice Dumbledore pour Hermione qui s'était tue sagement pendant la mini crise.
Malheureusement, l'aînée McGonagall se tourna vers elle, cherchant visiblement appuis sur sa position. Avec difficulté, Hermione déglutit et offrit d'une voix qu'elle voulait neutre :
« J'ai moi-même à la maison, un maillot semblable à celui de votre petite-fille. Comme je ne comptais pas rester si longtemps, je ne l'ai pas amené avec moi. Celui que m'a vendu madame Guipure est moins récent par contre… »
« Mademoiselle Guipure à très bon goût en matière de vêtements » ajouta aimablement Dumbledore, reprenant subtilement l'erreur de qualificatif employé pour décrire la jeune femme qui tenait le magasin à Pré-Au-Lard.
Hermione voulait se frapper elle-même. Jusqu'à maintenant, elle avait réussi à éviter de telle gaffe. Au final, cela pouvait aisément passer pour une méprise, après tout, n'était-elle pas sensée être d'Amérique ? N'empêche qu'elle s'en voulait. Heureusement, par contre, elle constata que le sujet du bikini de Minerva avait été épuisé et déjà Dumbledore et la nouvelle enseignante de Métamorphose, s'empressaient de courir sur la berge. D'un geste d'approbation, Meliora McGonagall invita silencieusement Hermione à les rejoindre dans l'eau.
Une fois le malaise occasionné par le port de son maillot, ou si elle était honnête avec elle-même, le malaise provoqué par le port du maillot de Minerva, Hermione sut se laisser aller suffisamment pour s'amuser en cette belle journée d'été. Elle en oublia même un moment qu'elle n'était pas de cette époque, qu'une lourde tâche l'attendait et qu'elle n'avait toujours aucune idée de comment retourner chez elle.
N/A2 : Désolée si ce chapitre n'était pas à la hauteur de vos attentes, mais j'avais cette image d'Albus en maillot rouge et bleu avec son bonnet de bain qui refusait de quitter mon esprit. Il me fallut donc l'écrire pour m'en départir... Malheureusement, tout comme Hermione, je crois que cette image restera à jamais gravée dans ma tête loll
