Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'habitude ^^
Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 8 : L'agonie du Conflans
La situation dans le Conflans était des plus anarchiques suite aux noces pourpres. D'un côté se trouvait les louvistes, toujours fidèles au roi Robb Stark et dirigés par Ser Brynden Tully, qui tenait encore Vivesaigues. Il était soutenu par les seules maisons Nerbosc et Mallister. De l'autre côté se trouvait les forces de la maison Frey, soutenues par la majeure partie des seigneurs riverains et par les Lannister. Et au milieu il y avait les restes du ban de Ser Gregor Clegane qui dévastaient la région, la fraternité sans bannière qui exécutait tout les enfants de la maison Frey qu'ils capturaient, le Limier que personne n'avait encore retrouvé et une meute de loups qui faisait beaucoup de ravages parmis les soldats de lions.
Deux Frey avaient déjà été pendus et découverts par leurs soldats peu après : Petyr le Boutonneux et Merrett. C'était une chose qui faisait enrager Lord Walder Frey. Le vieux seigneur des Jumeaux avait envoyé son fils bâtard, Walder Rivers, pour régler le problème, avec un ost de trois cent hommes, principalement des cavaliers. Mais il échouait continuellement à les capturer ou à les tuer. Cela faisait plusieurs mois que ce petit jeu macabre du chat et de la souris durait, et deux autres petit-enfants de Lord Walder étaient morts.
C'est dans ce climat particulièrement orageux et paranoïaque que Ser Jaime Lannister était arrivé dans le but de lever le siège de Vivesaigues qui durait toujours malgré toutes les tentatives qu'avaient fait les Frey et aider ces derniers à ramener la paix dans le Conflans. Plusieurs assauts s'étaient déjà cassé le nez sur les murailles de la forteresse et leur envoyer par catapulte des cadavres d'animaux malades n'avaient servi à rien. De plus, le misérable Lothar Frey mettait tout les matins Edmure Tully sur un gibet en menaçant de le pendre. Mais comme cela ne faisait jamais bougé le Silure, tout les soirs la truite était ramenée dans leurs filets. Le chevalier trouvait cela pathétique, cette guerre les avait définitivement ramenés bien bas. Oui bien l'homme avait toujours été ainsi et c'était lui qui s'était voilé la face tout ce temps.
Aux côtés du lion se trouvait Ser Bronn de la Néra, son nouveau compagnon de route, Ser Ilyn Payne, Becq, son écuyer, et un millier de soldats Lannister pour en finir avec ce fichu siège qui s'étirait en longueur depuis déjà plus d'un an, c'était bien trop selon Cersei.
Le chevalier avait lui-même choisi les hommes qui le secondaient. Bronn était devenu un compagnon de route très agréable et une confiance mutuelle avait commencé à se développer suite aux évènements qui avaient eu lieu à Dorne. Ilyn Payne, bien que désormais muet et taciturne, était un homme intelligent et doué au combat. Durant près de quinze ans il avait été le capitaine de la garde de son défunt père. Quand à Becq, il était à peine sorti de l'adolescence lorsqu'il avait participé à la bataille de la Néra sous la bannière de l'Ouest et avait tué deux chevaliers aux couleurs du cerf enflammé. Pour compléter son conseil de guerre il avait également fait appel à Ser Adam Marpheux, qui commandait jusqu'alors le Guet de Port-Réal. Ils seraient plus efficaces que les Frey, ou en tout cas il l'espérait. Sinon, c'était que la situation était réellement désespérée.
Jaime ne voulait pas rester trop longtemps loin de Port-Réal, Myrcella serait bientôt de retour après tout. C'était sa cousine et doublure, Rosamund Lannister, qu'Ellaria Sand avait empoisonné lors de leur départ pour la capitale. Pour plus de sécurité, le Régicide avait prit la décision d'intervertir les deux jeunes filles, se doutant que ce genre de choses pourrait arriver. Rosamund était issue d'une branche secondaire de la famille, basée à Port-Lannis. Les Arryn n'étaient pas les seuls à voir multiplier les branches secondaires sur leur terres. Bientôt, il retrouverait la femme qu'il aimait et sa petite fille, sa précieuse Myrcella. Et Tommen serait également présent bien évidemment.
