Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'habitude ^^
Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 25 : Dans les cellules noires
Il était seul, éclairé par la faible lumière d'une torche accrochée au mur, caché à la vue de tous depuis déjà plusieurs jours. Il ne comprenait pas encore comment il avait pu s'en sortir en vie, l'homme aux multiples parfums l'avait probablement aidé. Il le connaissait, le moineau, non … le lion, se souvenait de lui. Mais c'était fragmentaire, comme venu d'une autre époque, d'une autre vie, avant qu'il ne devienne un frère parmi les adeptes des Sept.
La lourde porte s'ouvrit, ces gonds en partie rouillés faisaient un bruit assourdissant à chaque fois qu'ils bougeaient. L'homme était vêtu d'une capuche sur la tête, dissimulant son identité, il ressemblait fort à Rugen, l'ancien geôlier du roi Robert en charge des cellules noires, vêtu ainsi.
La première fois qu'il l'avait vu, il avait une tenue différente, et portait des fragrances des plus reconnaissables.
- Vous êtes réveillés, Ser Lancel.
Cette voix douceureuse et amicale, il la connaissait. Mais il ne lui avait jamais fait confiance, c'était ce que son cousin lui avait conseillé.
- Buvez, dit-il en lui tendant un bol rempli de bouillon
Le lion la prit entre ces mains, c'était chaud, comme le feu dans lequel avait péri ces frères. Non … ce n'était pas eux ces frères, ces frères avait été assassinés par un vassal des Stark, alors qu'ils étaient désarmés, dans une cellule … prisonniers ! Faux ! Ce n'était plus lui ça, il avait été lavé de ces péchés et de son ancien lui lorsqu'il était devenu Frère Lancel, l'un des serviteurs des Sept.
- Qui … qui êtes-vous ?
- Un ami, lui dit-il
La fièvre le faisait délirer, ce ne pouvait pas être Rugen. Le geôlier-chef avait disparu en même temps que son cousin Tyrion et Varys, le … le maître des chuchoteurs du roi, l'eunuque, le travesti, le … Était-ce là une nouvelle torture de Cersei … pour sa participations à son enfermement et à son procès ? L'avait-elle sauvé uniquement pour pouvoir le faire souffrir plus longtemps alors que ces frères, tout ces frères, étaient morts ?
- Je vous ramènerais chez vous, auprès de votre mère et de votre sœur.
Il n'avait pas de sœur, il n'avait que des frères. Il connaissait leur nom, et il aurait dû en avoir un nouveau aujourd'hui : Loras. Où … lui aussi était-il mort ?
- Je n'ai plus … de famille.
La blessure de l'enfant le faisait souffrir.
- Je reviendrais vous voir, bientôt vous quitterez Port-Réal.
