J Chapitre 2 : Enquête à Poudlard

Harry se leva et vingt minutes après, il était eu Ministère de la Magie. Il fut convoqué par le chef Bowen et alla dons dans son bureau. Un ami à lui se trouvait déjà là, brun, les yeux bleus mais pas plus grand que Harry.

Bonjour chef, Seamus !

Monsieur Potter voici votre coéquipier, apparemment vous vous connaissez.

On a fait Poudlard ensemble, affirma Seamus.

Bien, nous allons vous confier votre première mission. Vous allez retourner à l'école pour enquêter sur…

Excusez-moi, intervint Harry, mais cela ne concerne-t-il pas le département des Mystères ?

Ce n'est pas assez grave pour cela, mais de toutes façons nous sommes en collaboration avec eux, répondit le chef. Vous allez enquêter car il y a eu un problème avec vous, Monsieur Potter, alors que vous étiez à Poudlard.

Lequel, je n'ai eu aucun problème durant mes études, dit Harry.

Voyons Harry, soyons sérieux, vous vous êtes mis dans des situations sans précédent quand…

Eh, se défendit Harry, moi, on m'a donné la cape d'invisibilité de mon père, avec je suis souvent sorti, c'est vrai ! Et puis, Dumbledore m'a expliqué comment marchait le miroir du Risèd, c'est pour ça que j'ai combattu Voldemort.

Ça, c'était en première année, après ?

En deuxième année, j'ai fait du Polynectar, j'ai été chez les Serpentard, je les soupçonnais d'être des Fourchelangues. Puis Dumbledore m'a convoqué en croyant que c'était moi…

Il t'a demandé quoi, interrogea Seamus.

Si j'avais une question.

Et en troisième année ?

Il m'a demandé de sauver Sirius alors que je l'aurais fait quand même.

La quatrième…

Il m'a laissé participer au Tournoi des Trois Sorciers ! Mais il s'est quand même inquiéter quand je lui ai dit que Voldemort était de retour, seul lui et… et… et Sir… et Sirius y ont cru.

Bon, transplanez à Poudlard et enquêtez, parce qu'il y aussi les fois où il vous a défendu pour vous garder à Poudlard et en ce qui concerne Black…

Il l'a enfoncé, enfermé, c'est de sa faute s'il est mort ! Je le sauverai, un voile ne peut pas le tuer !

Harry, s'il vous plaît, contrôlez-vous ! En ce qui concerne Black, on nous a dit qu'il aurait pu l'innocenter.

Quoi, fit Harry. Je vais le tuer, le faire entrer moi-même dans sa cellule à Azkaban !

Il est temps que vous y alliez, prévint le chef Bowen.

Ils quittèrent la salle tous les deux.

On va découvrir quoi à Poudlard, demanda Seamus.

On ne doit rien découvrir, répondit Harry.

Non, mais tu rigoles, tu étais là, le chef a …

Le chef n'a pas dit de découvrir, il a dit de trouver…

Donc c'est bien ce que je dis !

Non, trouver signifie qu'on a la certitude de l'existence d'une chose.

Et quelle chose doit-on trouver ?

Son journal intime, ironisa Harry.

A qui ?

A Dumbledore bien sûr.

Ils transplanèrent à Pré au Lard, se rendirent à Poudlard et allèrent directement voir Dumbledore. Ils avaient pourtant un problème.

C'est quoi le mot de passe, demanda Seamus.

On voit tout de suite que tu n'avais pas d'ennui à Poudlard. J'ai passé tellement de temps dans ce bureau que…

Tu pourrais deviner le mot de passe, s'exclama Seamus.

Exact.

Ou vous pourriez aussi me le demander, intervint une voix sereine.

Ils se retournèrent, trouvèrent devant eux un homme châtain aux cheveux clairsemés de blanc malgré son âge, un sourire fatigué sur les lèvres, des yeux marrons cernés et une robe miteuse rapiécées. Le dernier des Maraudeurs était devant eux.

Remus, cria Harry ravit.

Bonjour Harry, je vais vous donner le mot de passe et je reviendrai dans une heure.

Et depuis quand il fait aussi chaud, intervint Seamus, à Poudlard, j'aimerai bien un…

Thé glacé esquimau citron, poursuivit Remus.

C'est ça, s'écria Seamus !

Et alors, demanda Rem pendant que la statue basculait.

Rien, merci, affirma Harry, je passerai te voir.

Ils montèrent l'escalier et passèrent la porte de chêne.

Bonjour Harry, Seamus, vous voilà de retour !

Non, on vient sur ordre du Ministère.

C'est dommage, vous nous manquez. Sur quoi enquêtez-vous ?

Eh bien… sur vous, répondit Harry, nous voulions votre autorisation de revenir vivre à Poudlard le temps de l'enquête.

Bien, je suis d'accord, Harry, va voir Dobby, il vous montera vos nouveaux quartiers.

Merci, dit Harry, on descend Seamus !

Seamus sortit derrière Harry.

Où est ce qu'elles sont les cuisines, demanda Seamus une fois dans le hall.

Seamus, tu n'es donc jamais sortit de la salle commune ?

Si, mais…

Mais il y avait toujours quelqu'un pour aller aux cuisines pour toi ?

Oui.

Bon aller, descends, je te suis.

Harry vit immédiatement que Seamus était perdu. Il prit donc vite les devants.

A droite…Stop !

Il avança vers un tableau qui représentait une coupe à fruits, il chatouilla la poire de gauche et actionna la poignée qui venait d'apparaître, ouvrit la porte et entra avant Seamus.

C'est ce que tu faisais quand tu n'étaient pas au dortoir, je veux dire, tu faisais une exploration de l'école ?

Non, je n'en ai jamais eu besoin !

Oh, Harry Potter, Monsieur et Seamus Finnigan, que faîtes vous là Messieurs ? Harry Potter et Seamus Finnigan ont quitté Poudlard il y trois ans Messieurs ! Dobby est tellement heureux de vous revoir Harry Potter, Monsieur !

On voulait que tu nous montres nos nouveaux quartiers Dobby, s'il te plaît.

Bien sûr Harry Potter Monsieur, est ce que vous voulez quelque chose de spécial dans votre chambre Messieurs ?

Oui, fit Seamus, une cheminée et de la poudre de cheminette.

Bien Messieurs, Dobby va vous conduire dans votre nouvelle chambre. Le directeur a dit de satisfaire les jeunes gens du Ministère. Je vous apporte la poudre de cheminette.

Dobby appela Winky et lui demanda d'apporter la poudre de cheminette. Elle revint un peu après avec une grosse bourse à la main. Elle la donna à Harry. Dobby les précéda et leur montra une salle de l'aile Ouest du sixième étage. Quand ils entrèrent, ils trouvèrent deux lits jumeaux. La pièce était tout à fait semblable à leur ancien dortoir. Les seules différences étaient que la pièce était rectangulaire et non ronde, elle possédait aussi une cheminée.

Alors qu'ils s'installaient, ils discutèrent.

Pourquoi est ce que le chef nous a envoyé nous, demanda Seamus.

Tu ne comprends pas ? Il me donne une chance de diriger ma vie ! Bon, il faut que je fasse une recherche dans la réserve de la bibliothèque.

Hé Harry, ça te gênerais de remplir notre mission !

Seamus, on a un temps indéterminé pour découvrir ce qui a poussé Dumbledore à me protéger. Alors profites !

Harry quitta la pièce pour y retourner deux minutes après et demander à son coéquipier :

Dis, et si on faisait un match de Quidditch ?

Un match ? A deux ?

Mais non, une sorte de compétition !

Seamus accepta et suivit Harry jusqu'au stade de Quidditch. Ils lâchèrent un cognard, et seul Seamus se le prit dans l'épaule. Il se guérit à l'aide d'un sort. Ils tirèrent ensuite des souaffles avant de faire une course au légendaire vif d'or.

Dans les quinze jours qui suivirent, ils ne travaillèrent pas. Harry fit découvrir à Seam les légendaires montées d'adrénaline qui allaient avec les sorties nocturnes où la Carte du Maraudeur était on ne peut plus indispensable.

Ils se firent pourtant prendre par le professeur Rogue.

Potter, Finnigan, dans mon bureau !

Bah voyons, fit Harry alors que les jambes de Seamus jouaient des castagnettes.

Ils le suivirent et quand ils entrèrent, il les fit s'asseoir.

Bien Potter, que faisiez-vous dans les couloirs de l'école la nuit ?

Et vous, demanda Harry.

J'en ai le droit, je suis professeur.

Et moi, je ne suis plus élève. J'ai parfaitement le droit de me promener dans les couloirs à l'heure que je veux. A moins que le professeur Dumbledore ait quelque chose à cacher.

Qu'est ce que Dumbledore pourrait bien cacher à un fouineur comme vous Potter ?

Je prends ça pour un compliment. Dites-moi pourquoi est ce que le directeur m'a toujours protégé ?

Rogue ne répondit pas, alors Harry usa de l'un de ses avantages.

Je vous somme de répondre professeur, par ordre du Ministère de la Magie.

Il n'a pas eu l'occasion de protéger votre père.

Ah…pourquoi ?

Il n'aurait pas pu tuer Voldemort, il n'a jamais été assez fort.

Alors je suis plus fort que Dumbledore.

Bien sûr…

C'est pour ça qu'il m'a mit chez les Dursley, il ne voulait pas que je développe mes pouvoirs.

Potter…

Harry, fit celui-ci, appelez-moi Harry.

Oui, eh bien, de toutes façons, il est bien venu aux oreilles…

Du Seigneur des Ténèbres que j'étais plus fort que lui, oui, mais qui ?

Du directeur que le sale cabot n'était pas le Gardien du Secret de vos parents.

Et vous, demanda Harry.

Moi ? Je ne vous comprends pas.

Vous, qu'avez-vous fait dans le meurtre de mes parents ?

Rogue rougit, enfin sembla le faire, mais ne répondit pas. En fait, il pensait à ce qu'il s'était passé cette nuit-là, il avait été présent, bien qu'il fut évincé bien avant.

Dois-je vous répéter la question ?

Non…mais voyez-vous, c'est assez difficile à dire…

Prenez votre temps, je préfère l'entendre de votre bouche que d'une autre qui pourrait dire n'importe quoi !

Vous avez changé Potter…

Harry.

Vous avez mûrit, vous avez grandit plus vite que votre père. En fait, j'ai… j'ai…défendu James durant un certain temps, avoua Rogue. Nous étions dos à dos à nous battre contre les autres Mangemorts quand Vous Savez Qui a transplané devant James et l'a abattu.

Harry resta bouche bée, il se leva pour cacher son trouble.

Pourquoi alors ?

Ne criez pas comme ça, vous allez réveiller tout le château ! Pourquoi quoi, pourquoi est ce que je vous détestais ? Je n'avais pas pour autant tout à fait pardonné à James ses erreurs passées.

Harry le fixa, tourna son regard vers Seamus qui ne bougeait pas et dit au professeur Rogue :

Je vous demande pardon.

Pourquoi, demanda Rogue, je n'ai rien à vous pardonner Potter.

Harry.

Si vous m'appelez Sévérus.

Alors c'est d'accord, dit Harry en serrant la main de son ancien tortionnaire, Sévérus.

Il faudrait peut-être aller se coucher, fit Seamus alors que depuis cinq bonnes minutes, Sévérus et Harry se serraient la main sans bouger leurs yeux fixés dans ceux de l'autre.

Harry et Seamus allaient quitter la pièce quand Harry se ravisa.

Dites, pourquoi est ce que Sirius vous détestait alors ?

J'ai été obligé, par Dumbledore, à vendre vos parents, ensuite j'ai tenté de sauver votre père mais j'ai échoué. Sirius Black ne m'a jamais pardonné d'avoir échoué dans la protection de James, Lily et surtout la votre.

Harry allait de nouveau passer la porte quand Sévérus ajouta :

Je vous protégerai Harry, j'y arriverai cette fois !

Harry ne se serait jamais douté que Dumbledore avait vendu ses parents à Voldemort. En fait, même maintenant il devait se méfier. Ce qu'il voulait savoir, c'était pourquoi il avait vendu ses parents et ce que Sévérus entendait par « être obliger de vendre ».